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2. M ETHODOLOGIE

2.3. I NDICES ET SCORES

En vue d’orienter le traitement des données de l’enquête sur les thématiques prioritaires « Habitat - santé », le Centre européen pour l’environnement et la santé (OMS – Bureau régional pour l’Europe), a organisé trois réunions internationales de consultation technique. Le CUEH a été invité à ces réunions en tant qu’observateur.

La première réunion qui s’est tenue à Bonn (22 au 23 octobre 2003) a permis de proposer une stratégie scientifique de traitement des résultats de l’enquête : un groupe d’experts a été constitué pour réaliser des analyses thématiques sur la base des données des huit villes prises en compte. Ces analyses thématiques prioritaires sont les suivantes :

- Allergies (Dr. Isabella Annesi, INSERM, Villejuif - F)

- Santé mentale et habitat : anxiété chronique et dépression (Dr. Jérôme Fredouille, Hôpital du Vinatier, Bron – F)

- Effet du bruit environnemental (Dr. Christian Maschke, Forschungs- und Beratungsbüro Maschke, Berlin – D)

- Système énergétique résidentiel, confort thermique et statut socio-économique (Dr. Véronique Ezratty, Service des études médicales, EDF-GDF, Paris – F)

- Limitations fonctionnelles, barrières environnementales et accessibilité (Dr. Carita Nygren, University of Lund – Division of Occupationnal Therapy, Lund – S)

- Sécurité et accidents domestiques (Dr. David Ormandy, Richard Moore, Universty of Warwick, Coventry - UK)

- Habitat, santé et qualité de vie (Prof. Mounir Mesbah, Université de Bretagne-Sud, Vannes – F)

- Habitat et qualité de l’environnement immédiat (Dr. Irena van Kamp, National Institute for Public Health and the Environnment, Bilthoven - NL) - Insécurité et crainte du crime (Mrs. Maggie Davidson, Building Research

Establisment, Watford – UK)

- Humidité, moisissures domestiques et effets sur la santé (Dr. Simon Nicol, Center for Safety, Health and The environnment, Watford – UK / Dr. Mihaly Janos Varro, National institute of Environnmental Health, Budapest – H)

- Perceptions et effets sanitaires des conditions hygro-thermiques (Dr. Ben Croxford, Bartlett Graduate School – University College London, London – UK)

Les réunions de Munich (12-13 février 2004) et de Berlin (22-24 avril 2004) ont permis de faire une première synthèse des études thématiques engagées et de valider quelques indices et scores facilitant la présentation synthétique des premiers résultats. Dans le cadre de cette étude, les indices ont été construits sur la base d’analyses multivariées par combinaison de variables hétérogènes pour lesquels les valeurs ne sont pas de même type (démographique, économique, logement…),

alors que les scores sont obtenus par agrégation algébrique de variables ayant des valeurs de même type (dichotomique, échelle de gradation…). La construction de ces scores s’inspire de la méthodologie définie dans le MOS SF-36 (Medical Outcome Study Short Form 36 items health survey4)

Certains indices et scores validés par le groupe international d’experts de l’enquête ont pu être intégré dans l’analyse de l’enquête genevoise : ils font l’objet d’une brève présentation ci-après.

2.3.1. Indice de statut socio-économique (SES)

5

Un indice de statut socio-économique a été créé en combinant, pour chaque ménage, des variables liées à la composition démographique (nombre de personnes dans le ménage, type de ménage, nombre de personnes âgées de 60 ans ou plus), au niveau de formation et à l’activités professionnelles (degré de formation achevée des adultes, nombre de personnes âgées de 18 à 59 ans travaillant à plein temps, proportion d’emplois équivalent à un plein-temps au sein du ménage) et à la taille du logement (surface du logement en m2 et en nombre de pièces). La profession du père et les revenus du ménage n’ont pu être incluses dans la construction de cet indice à cause de l’importance des réponses manquantes à ces questions. Toutefois, l’exclusion de la variable sur le revenu du ménage ne remet pas en cause la validité de l’indice de statut socio-économique, étant donné la forte corrélation existant entre la variable et l’indice, pour les cas où ces réponses existent. La seule réserve concernant l’application de cet indice de statut socio-économique (SES) pour l’enquête genevoise est sa forte corrélation inverse avec l’âge (-.451 Pearson corr.).

Cet indice, formant une variable de valeurs continues, a été recodé en cinq classes égales, chacune représentant 20% de la valeur de l’indice calculé pour les huit villes (3246 ménages et 8173 personnes enquêtées). Etant relatif au ménage, l’indice a ensuite été distribué sur la totalité des personnes interviewées sur la base du

« questionnaire santé », l’indice de statut socio-économique étant alors le même pour chaque personne au sein d’un même ménage.

4 Alain Leplège (dir.), « Le questionnaire Mos SF-36. Manuel de l’utilisateur et guide d’interprétation des scores », Edition Estem, Paris, 2001

5 Construit par Mrs. Maggie Davidson, Building Research Establisment, Watford – UK

La distribution des fréquences pour cet indice est la suivante : Indice de statut socio-économique - 5 niveaux

77 10.8 11.5 11.5

125 17.6 18.7 30.2

98 13.8 14.6 44.8

197 27.7 29.4 74.3

172 24.2 25.7 100.0

669 94.2 100.0

2.3.2. Indice de qualité de l’environnement résidentiel6

L’indice de qualité de l’environnement résidentiel tient compte à la fois des perceptions des enquêtés et des relevés effectués par les inspecteurs. Deux échelles de facteurs environnementaux sont ainsi prises en compte : 1) l’appréciation du logement (luminosité naturelle, vue, perception de l’humidité, perception de la qualité de l’air intérieur, présence de poussière, gêne du bruit) ; 2) l’environnement immédiat de l’immeuble (nombre et qualité des espaces verts, apparence visuelle du voisinage, sentiment de sécurité une fois la nuit tombée).

Cet indice, formant une variable de valeurs continues, a été recodé en quatre classes : 1) mauvaise perception de l’environnement résidentiel ; 2) perception moyenne de l’environnement résidentiel ; 3) bonne perception de l’environnement résidentiel ; 4) très bonne perception de l’environnement résidentiel.

La distribution des fréquences pour cet indice est la suivante : Indice de qualité de l'environnement résidentiel - 4 niveaux

45 6.3 7.1 7.1

150 21.1 23.6 30.7

308 43.4 48.4 79.1

133 18.7 20.9 100.0

636 89.6 100.0

6 Construit par Dr Irena van Kamp, National Institute for Public Health and the Environnment, Bilthoven - NL

2.3.3. Scores de gênes et contraintes de bruit

7

La question relative aux sources et à l’intensité de la perception et de la gêne du bruit générant des variables nombreuses (H_29, H_27, H_28 du questionnaire santé), les scores de gênes et de contraintes de bruit ont été regroupés en trois classes : bruit du trafic, bruit du voisinage et troubles du sommeil liées au bruit.

Pour le bruit du trafic et le bruit du voisinage, deux scores ont été retenus pour chacun des thèmes :

- Trafic : 1) score de gêne du bruit du trafic en général (trafic routier, bruit de parking, d’avion et de train / H-29-3, H-29-4, H-29-4, H-29-6) ; 2) score de gêne du bruit du trafic routier (H_29_3).

Score de gênes et contraintes de bruit provenant du trafic général

347 48.9 50.7 50.7

290 40.8 42.4 93.1

47 6.6 6.9 100.0

Score de gênes et de contraintes de bruit provenant du trafic routier

403 56.8 58.6 58.6

201 28.3 29.2 87.8

84 11.8 12.2 100.0

688 96.9 100.0

- Voisinage : 1) score de gênes et contraintes du bruit du voisinage, en général (appartement voisin, cage d’escalier, plaine de jeu, bruit au sein du logement / H_29_7, H_29_10, H_29_11, H_29_14) ; 2) score de gêne du bruit d’un appartement voisin (H_29_7).

7 Construit par Dr. Christian Maschke, Forschungs- und Beratungsbüro Maschke, Berlin – D

Score de gênes et de contraintes du bruit provenant du voisinage

339 47.7 49.9 49.9

310 43.7 45.7 95.6

30 4.2 4.4 100.0

Score de gênes et contraintes de bruit provenant d'un appartement voisin

383 53.9 56.1 56.1

256 36.1 37.5 93.6

44 6.2 6.4 100.0

La variable H_27 résume le meilleur score sur les troubles du sommeil liées au bruit. La source de bruit (H_28) qui occasionne cette gêne ne donne aucune information sur l’intensité des troubles du sommeil et ne peut donc pas constituer un score d’intensité.

2.3.4. Indice de dépense chaleur (IDC)8

L'indice de dépense chaleur (IDC), fourni par le Service cantonal de l’énergie de Genève, est le quotient de la consommation annuelle d'énergie pour la production de chaleur par la surface de référence énergétique9.

Le calcul de l'indice se fonde sur la recommandation SIA 180/4 que la directive complète pour quelques aspects particuliers. L’IDC est un indicateur de la consommation d'énergie dans le bâtiment. Il représente la consommation spécifique d'énergie d'un bâtiment pour la production de chaleur et s'exprime par le quotient de

8 Fourni par le Service cantonal de l’énergie du canton de Genève

9 L'indice de dépense chaleur (IDC) des bâtiments regroupant au moins 5 utilisateurs d'une installation de chauffage central doit être calculé en application de l'article 15B de la loi sur l'énergie (LEnGE) et 14 de son règlement (RLEnGE). Il est notamment utilisé en application de l'article 22D (LEnGE), comme base de décision pour l'assujettissement au décompte individuel des frais de chauffage (DIFC) des immeubles susmentionnés. Des entreprises sont mises au bénéfice d'une concession pour traiter les données et effectuer les calculs des bâtiments concernés par la disposition légale.

(Source : ScanE)

la consommation annuelle d'énergie (en Mégajoule) à la surface brute de plancher chauffé.

L'indice de dépense chaleur IDC est l'indice global pour la production de chaleur (chauffage et eau chaude) : il est donc la somme de l'indice partiel chauffage et de l'indice partiel eau chaude sanitaire : Echaleur = Echauffage + Eau chaude sanitaire. L’indice partiel chauffage est l'indicateur de la consommation partielle pour le chauffage et se trouve donc totalement influencé par les conditions météorologiques. La correction par les degrés-jours s'effectue sur cette seule part.

La distribution de l’IDC de l’échantillon des lieux enquêtés se distribue de la manière suivante avec un indice moyen de 586 et une déviation standard de 134 :

200.00 400.00 600.00 800.00 1000.00 1200.00 1400.00

Indice de consommation énergétique du bâtiment

0 10 20 30 40 50 60

Fréquence

Mean = 585.9142 Std. Dev. = 134.25577 N = 268

Histogramme

Les valeurs typiques de référence pour des bâtiments de logement sont les suivantes :

- Bâtiment à haute performance énergétique (Label Minergie) : 200 MJ/m².a

- Bâtiment moderne conforme à la loi: 400 - Moyenne genevoise: 600

- Bâtiment médiocre: 800, (typiquement années 60 bien géré ou massif XIXè siècle avec gestion ordinaire)

- Bâtiment très mauvais: 1000

2.3.5. Score de présence d’humidité et de moisissures

10

La présence d’humidité et de moisissures dans le logement est relevée de deux manières différentes dans l’enquête.

D’une part, en traitant les questionnaires adressés aux ménages (formulaire d’entretien), il apparaît qu’il y a une forte association entre l’existence de moisissures dans une pièce et la présence d’autres signes d’humidité. De même, il y a également une association entre la présence d’humidité et de moisissures dans une pièce et leurs présences dans d’autres pièces du logement.

D’autre part, du point de vue de l’inspecteur (formulaire d’inspection), l’association de la présence de différents symptômes d’humidité est nettement moins affirmée que par les enquêtés : l’association est relativement concordante sur les traces de moisissure mais elle est nettement moins marquée en ce qui concerne la présence d’humidité.

Malgré les différences concernant la perception de l’humidité, cette bonne coïncidence entre la perception de la moisissure par les enquêtés et son observation par les inspecteurs permet de monter un score fiable de présence d’humidité et de moisissures par agrégation algébrique. Ce score est obtenu en comptant le nombre de pièces affectées par des traces de moisissure et d’humidité, en incorporant l’information disponible sur l’importance de l’atteinte (étendue de la moisissure et fréquence). Toutefois, si l’inspecteur a trouvé des traces de moisissure (GA_1, GA_9 et GA_19) mais que la réponse de la personne l’enquêté ne mentionne pas la présence de moisissure (AH_3), cette contradiction classe le score en données manquantes.

La distribution des fréquences pour ce score d’« humidité / moisissure » est la suivante :

Scores de présence d'humidité / moisissure

457 64.4 67.0 67.0

82 11.5 12.0 79.0

104 14.6 15.2 94.3

39 5.5 5.7 100.0

682 96.1 100.0

28 3.9

710 100.0

Pas d'humidité / moisissure Peu d'humidité / moisissure

Plusieurs points d'humidité / moisissure Beaucoup d'humidité / moisissure Total

10 Construit par Dr. Simon Nicol, Center for Safety, Health and The environnment, Watford – UK

2.3.6. Score de qualité de vie

11

Le score de qualité de vie est composé par agrégation algébrique des variables relatives à l’intensité de la fréquence du sentiment positif de calme (H_13), de bonheur (H_15), d’énergie (H_16), de vitalité (H_18) et, au contraire, du sentiment négatif de nervosité (H_11), de cafard (H_12), d’abattement (H_14), d’épuisement (H_17), de fatigue (H19). Ce score se distribue sur une échelle algébrique de 1 à 100 avec une moyenne de 69 et une déviation standard de 17.

Score de qualité de vie - quartiles

11 1.5 1.6 1.6

93 13.1 13.3 14.9

302 42.5 43.3 58.2

292 41.1 41.8 100.0

698 98.3 100.0

12 1.7

710 100.0

Très mauvaise qualité de vie Mauvaise qualité de vie Bonne qualité de vie Très bonne qualité de vie Total

2.3.7. Score SALSA de dépression12

Le score SALSA de dépression identifie la tendance à la dépression chez l’adulte, à partir des réponses à quatre questions dichotomiques liées à l’apparition quotidiennes de symptômes traduisant des troubles du sommeil, la perte ou la diminution d’intérêt dans les activités, la mauvaise estime de soi et la diminution de l’appétit (questions H_20 à H_23 du questionnaire santé). Si l’enquêté répond

« oui » à deux questions ou plus, il est considéré en état de dépression.

Ce score permet de nuancer par une approche indirecte la question H_36 du questionnaire santé qui aborde dépression sous l’angle de la maladie chronique au même titre que l’anxiété, et dont la fréquence mentionnée est nettement inférieure.

11 Prof. Mounir Mesbah, Université de Bretagne-Sud, Vannes – F

12 Fourni par Dr Jérôme Fredouille, Hôpital du Vinatier, Bron – F, en référence à DS Brody et al.

Identifying Patients With Depression in the Primary Care Setting, Archives of Internal Medicine, 1998; 158:2469-2475.

Score SALSA de dépression

82 11.5 11.7 11.7

617 86.9 88.3 100.0

699 98.5 100.0

2.3.8. Score de l’attitude préventive

13

Le score sur les comportements préventifs est construit sur la base de l’agrégation algébrique des variables relatives à l’attitude face au tabac (HH_10) à l’alcool (HH_11) et aux activités sportives ou physiques (HH12). Ces variables ont été recodées selon une hiérarchie allant de la pratique la plus à risque à la pratique la plus saine. On part du principe qu’une attitude est d’autant plus préventive que la personne fume peu, qu’elle consomme peu d’alcool et qu’elle elle pratique une activité sportive ou physique régulière. Ce score, qui s’étend sur une échelle de 0 à 100, présente une moyenne de 69 et une déviation standard de 18 : il est recodé en 4 classes d’intervalles égaux (quartiles).

Score d'attitude préventive - quartiles

14 2.0 2.0 2.0

125 17.6 18.0 20.1

324 45.6 46.8 66.8

230 32.4 33.2 100.0

693 97.6 100.0

2.3.9. Score sur les contraintes physiques14

Le score sur les contraintes physiques vécues par les personnes enquêtées regroupe, par agrégation algébrique, les variables dichotomiques relatives aux difficultés physiques ou handicap (H_2), les troubles de l’audition (H_2a – recodage en dichotomique), l’aisance dans les escaliers (H_3), la capacité à manipuler des petits objets avec les doigts (H_4), à tourner facilement un robinet (H_5), à se

13 Construit par Cédric Lambert, CUEH – Université de Genève CH, sur la base de la méthodologie MOS SF-36

14 Construit par Cédric Lambert, CUEH – Université de Genève CH, sur la base de la méthodologie MOS SF-36

pencher en avant et à s’agenouiller (H_6). Ce score, qui s’étend sur une échelle de 0 à 100, présente une moyenne de 94 et une déviation standard de 14 : il est recodé en 4 classes d’intervalles égaux (quartiles).

Scores de contraintes physiques - quartiles

1 .1 .1 .1

15 2.1 2.1 2.3

76 10.7 10.8 13.0

614 86.5 87.0 100.0

706 99.4 100.0

Un score complémentaire regroupe l’implication des difficultés physiques sur l’utilisation normale du logement, sur la base de l’agrégation algébrique des variables dichotomiques portant sur l’implication des difficultés physiques sur l’utilisation normale du logement (H_7), les besoins d’adaptation spécifique du logement pour en faire le meilleure usage possible (H_8) et le souhait de déménager si les adaptations sont impossibles à réaliser (H_10). Ce score, qui s’étend sur une échelle de 0 à 100, présente une moyenne de 97 et une déviation standard de 11 : il est recodé en 4 classes d’intervalles égaux (quartiles).

Score de l'impact des contraintes physiques sur l'utilisation du logement - quartiles

2 .3 .3 .3

5 .7 .7 1.0

48 6.8 6.8 7.7

655 92.3 92.3 100.0

710 100.0 100.0

Très fort impact Fort impact Faible impact Très faible ou absence d'impact

2.3.10. Scores des maladies respiratoires, cardio-vasculaires, arthritiques

15

et allergiques

16

Pour synthétiser les nombreuses variables liées aux maladies, différents scores sur les principales maladies diagnostiquées par un médecin ont été construit.

Le score des maladies respiratoires procède par l’agrégation algébrique des bronchites aiguës ou pneumonie médicalement diagnostiquées (H_37_1_2) et les difficultés ou sifflements respiratoires diagnostiqués (H_38_1_2).

La distribution des fréquences pour ce score est la suivante : Score des maladies respiratoires

645 90.8 90.8 90.8

65 9.2 9.2 100.0

710 100.0 100.0

Pas de symptôme Au moins un symptôme Total

Le score des maladies cardio-vasculaires correspond à l’agrégation algébrique des maladies chroniques diagnostiquées telles que de l’hypertension (H_36_2_2), l’attaque cardiaque (H_38_3_2) et la congestion ou hémorragie cérébrale (H_38_4_2).

La distribution des fréquences pour ce score est la suivante : Score des maladies cardio-vaculaires

635 89.4 89.4 89.4

75 10.6 10.6 100.0

710 100.0 100.0

Pas de symptôme Au moins un symptôme Total

15 Construit par Dr Ben Croxford, Bartlett Graduate School – University College London, London – UK

16 Construit par Dr Isabella Annesi et Dr David Moureau, INSERM, Villejuif - F

Le score des maladies arthritiques est plus simplement fondé sur la mention de l’arthrose, l’arthrite et les rhumatismes (H36_8_1), sans pour autant que ces maladies soient diagnostiquées.

La distribution des fréquences pour ce score est la suivante : Score des maladies arthritiques

619 87.2 87.2 87.2

91 12.8 12.8 100.0

710 100.0 100.0

Pas de symptôme Au moins un symptôme Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage valide

Pourcentage cumulé

Le score des allergies est construit par agrégation algébrique des maladies diagnostiquées telles que les difficultés ou sifflements respiratoires (H_38_1_2), les crises d’asthme (H3_8_2_2), les allergies nasales y compris le rhume des foins (H_38_3_2), les éternuements, nez qui coulent…(H 38_4_2) et l’eczéma ou allergies cutanées (H38_5_2). L’asthme chronique (H_36_6_2) n’est pas inclus dans ce score car les experts le considèrent comme une maladie chronique qui ne relève pas forcément du statut allergique.

La distribution des fréquences pour ce score est la suivante : Score des troubles allergies

529 74.5 74.5 74.5

181 25.5 25.5 100.0

710 100.0 100.0

Pas de symptôme Au moins un symptôme Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage valide

Pourcentage cumulé

3. I NDICATIONS STATISTIQUES SUR LE CANTON

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