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L E M EXICO MODERNE : A RCHIPEL DE PREMIER MONDE DANS UN OCEAN DE PRECARITE.

C) Un secteur lucratif pour les promoteurs immobiliers.

II. N ŒUDS ET CIRCUITS URBAINS D’UNE VILLE MODERNE.

Si dans le cas des grands ensembles fermés comme celui de Villa Olímpica on trouve un certain nombre d'infrastructures culturelles ou de loisirs au sein même du quartier fermé, dans le cas des îlots simplement barrés de clôtures et des petits lotissements horizontaux ce n'est, compte tenu de leur petite taille, pas le cas. L'exercice de toutes sortes d'activités, ludiques, commerciales ou professionnelles ne peut se réaliser à l'intérieur même de l'espace résidentiel. Les clubs de sport et de loisirs privés, les écoles ou les espaces commerciaux sont en effet certes généralement situés à proximité ou à l'intérieur des zones de concentration de ces petits ensembles fermés, mais restent des unités indépendantes, même si la clientèle de ces espaces résidentiels est clairement ciblée. Si la notion de « ville privée » peut être pertinente dans le cas de certaines zones de Mexico, celle-ci reste dispersée dans l'espace et consiste en la réunion d'éléments non nécessairement disposés à côté les uns aux autres.

A) Les satellites de l’archipel : les espaces complémentaires des quartiers fermés.

1) Les écoles et université privées.

Dans le Sud de l'agglomération, les établissements scolaires privés sont très nombreux. Dans la seule colonie San Jerónimo Lidíce, où nous avons vu qu’existent des proportions importantes de logements en lotissements fermés, on trouve pas moins de trois établissements scolaires privés, assurant l'éducation pré-primaire (1 année), primaire et secondaire (6 et 3 ans), ou la preparatoria113(3 ans). L'implantation de ces établissements dans cette zone, qui remonte aux années 1970, est dans une large mesure antérieure au développement massif des espaces résidentiels décrits précédemment, et notamment des lotissements fermés horizontaux. De fait, la présence de ces établissements à bonne réputation est aussi un des facteurs d'attraction de la zone pour les familles aisées de Mexico. Bien plus que celle des enseignements, c'est l'excellente qualité des infrastructures, du matériel et du suivi des enfants qui distingue ces établissements des autres, publics, de la délégation. Ces derniers manquent de tout, et sont saturés au point que généralement, comme dans l'école primaire Alfredo E.

Uruchurtu de la colonie Pueblo Nuevo Bajo qui surplombe San Jerónimo, deux tours

quotidiens d'enseignements (un le matin, Matutino, un l'après-midi, Vespertitno) doivent être assurés pour compenser l'incapacité des locaux à accueillir les 1415 élèves de l'établissement.

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Equivalent au lycée en France.

Les chiffres du Secretaría de Educación Pública (SEP)114 du DF donnent une illustration de l’insuffisance du degré d’encadrement des enfants : dans les 26115 écoles secondaires que la délégation Magdalena Contreras comptait durant l’exercice 1997-1998, 11 671 élèves étaient scolarisés en tout, encadrés par un personnel de 507 personnes seulement. On a donc dans les établissements publics de cette entité une moyenne de 449 élèves et 19,5 adultes seulement par école, et donc 1 enseignant (ou autre personnel encadrant) pour 23 enfants [SEP, 1998]. A la lecture de ces chiffres on comprend mieux la corrélation négative entre proportions d’habitants en âge de scolarisation et d’actifs dans le secteur de l’éducation constatée dans la première partie.

A l’inverse, les établissements privés proposent des conditions bien plus favorables et confortables. Ainsi les 253 élèves inscrits à la prepratoria du Colegio Green Hills au cours de l'année scolaire 2002/2003 étaient encadrés par une équipe composée de 35 enseignants, un médecin, un conseiller d'orientation et un psychologue. Cela donne une moyenne d'un adulte pour 6,6 enfants, et donc un encadrement 4 fois plus étoffé que celui des écoles secondaires de la délégation. Par ailleurs, les installations de la prepa étaient dotées de 10 salles de classe, 4 laboratoires, une bibliothèque, un auditorium et 3 terrains de sport (football, basquet-ball et volley-ball), et plusieurs dizaines d'ordinateurs y étaient en permanence accessibles.

Au-delà de la qualité des installations et des équipements, ces établissements privés de la colonie San Jerónimo Lidíce se distinguent des établissements publics des zones alentours par le fait qu'ils proposent des enseignements bilingues, en anglais et en espagnol. Les noms de ces établissements scolaires - Green Hills, Lowell, Williams - sont là pour rappeler cette particularité et marquer la différence avec les autres établissements de la délégation où tous les enseignements sont assurés dans la langue nationale, l'espagnol116. La notion d'enclave de « premier monde » dans le monde en voie de développement prend ici, dans le domaine de l'éducation, tout son sens, si l'on considère la maîtrise de la langue anglaise comme un indicateur de haut niveau d'intégration des populations à l'échelle globale, et inversement l'absence de celle-ci comme celui d'une relative exclusion. Car il est important de préciser qu'à ce bilinguisme ne correspond pas une grande variété de nationalités représentées parmi les élèves, puisque l'écrasante majorité de ceux-ci sont bel et bien mexicains. Ainsi dans

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Secrétariat d’Education Publique.

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Ce chiffre ne correspond pas au nombre d'établissements, ceux organisant 2 tours comptant double.

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Mis à part évidemment les cours spécifiques de langues étrangères.

l'exemple du colegio Green Hills, 98,8 % des élèves inscrits en 2002/2003 étaient des nationaux. On n'est donc pas ici en présence d'écoles spécialisées visant une population spécifique et restreinte (enfants de diplomates, de fonctionnaires ou de cadres expatriés travaillant pour des entreprises étrangères), mais simplement d'établissements destinés aux couches aisées locales. La question est de savoir si la priorité donnée à l’anglais et d’une manière générale le fonctionnement de ces établissements reconnus par le Secrétariat d’Education Publique ne se fait pas au détriment de la connaissance et de l’identification à la société mexicaine. Mais nous évoquerons plus largement ces questions dans la troisième partie.

Carte 19 : Les écoles publiques et privées dans la zone de San Jerónimo.

En attendant, aujourd'hui, on trouve ce type d'établissements dans toutes les zones aisées mexicaines117. La population qui les fréquente, restreinte numériquement mais au poids socio-économique et culturel important, habite quasi systématiquement les types d’espaces résidentiels auxquels appartiennent les maisons mises en ventes par l'agence Cataño Bienes

Raíces. Le Colegio Williams dispose d'ailleurs de deux autres succursales dans les zones

favorisées de Mixcoac et de l'Ajusco. A San Jerónimo, l'emplacement des 3 établissements privés précités est sans équivoque, puisque l'on voit sur la carte 19 qu'ils sont concentrés dans la zone à forte densité de lotissements fermés de la colonie San Jerónimo Lidíce, alors que les établissements publics sont disséminés dans les colonies populaires alentours118.

Les tarifs pratiqués sont une sélection sociale à eux seuls. Au Colegio Williams, les droits à acquitter pour seulement passer l'examen d'entrée s'élèvent déjà à 300 pesos mexicains (30 euros environ). Les frais d'inscription, en cas d'acceptation, varient en fonction des niveaux considérés, mais peuvent dépasser la dizaine de milliers de pesos par an. Au colegio Green

Hills, l'inscription revenait en tout à 21 175 pesos en 2002/2003. Cette somme, de l'ordre de

2200 euros, est évidemment prohibitive pour l'écrasante majorité des Mexicains, puisqu'elle correspond à près de l'équivalent de deux salaires minima annuels. D'une manière générale, au-delà des tarifs pratiqués par ces établissement et de leur localisation, la clientèle ciblée apparaît clairement lorsque l'on assiste au spectacle des embouteillages autour de ces établissements à la sortie des classes, dans des rues d'ordinaire peu fréquentées. Des dizaines et des dizaines de véhicules, le plus souvent des grosses cylindrées ou des 4X4 de marque nord-américaine, engorgent les jours de semaine chaque matin et chaque début d'après-midi, respectivement pour l'entrée et la sortie des classes, les rues de la colonie San Jerónimo

Lidíce.

Les automobiles des parents d'élèves, conduites par leurs soins ou par leurs chauffeurs-gardes du corps, qui viennent déposer ou chercher les enfants, se joignent aux véhicules des élèves âgés de plus de 16 ans et disposant déjà de leur permis de conduire pour former un immense double chaos quotidien. L'impressionnant climat de tension qui règne à ce moment, incarné par la présence de nombreux vigiles et gardes du corps sur le qui-vive et souvent peu amènes voire brutaux avec les passants, témoigne de la hantise de l'enlèvement parmi ces couches de

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A Mexico, mais aussi dans toutes les grandes villes du pays, et dans de nombreuses autres d'Amérique latine d'ailleurs.

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On notera que les zones les plus pauvres, comme celle du Cerro del Judío, ne disposent même pas de primaria.

la population. Cette crainte se réveille brutalement lors de chaque contact avec l'espace public, fut-il furtif et tout relatif, enfermés que sont les enfants dans la voiture. Ce climat de peur, à la limite parfois de la paranoïa tant le quartier est paisible et les agents de sécurité publics ou privés omniprésents, explique en partie le fait que tous les enfants et adolescents vont et partent de l'école en automobile, alors qu’une bonne partie d'entre eux habitent le voisinage, parfois très proche. On ne peut d’ailleurs que rester perplexe face au spectacle proposé par ces voitures dont certaines mettent une demi-heure à effectuer un trajet qui en prendrait la moitié à pied. Le soucis de sécurité n'explique qu'en partie ce phénomène, puisqu'un paramètre d'ordre plus socioculturel en relation avec la volonté d'affirmation ou de confirmation d'un certain statut et sur lequel nous reviendrons dans la troisième partie explique aussi cet usage intensif de l'automobile dans les couches aisées mexicaines. Mais ces deux facteurs restent difficilement dissociables : nous verrons que la peur de l'espace public et le soucis de sécurité joue indéniablement un rôle dans la pérennisation de ce désir de distinction et d’affirmation du statut social.

Photographie 12 : La Leonardo da Vinci School, école privée de la délégation Coyoacán.

Quoiqu'il en soit, cette sécurisation à l'extrême des installations scolaires apparaît de manière évidente à travers les formes architecturales des établissements : à l'image des maisons individuelles et des lotissements du quartier, les écoles sont totalement fermées sur l'extérieur, entourées de hauts murs sans fenêtres ni mêmes lucarnes. Dans la colonie San Jerónimo

Lidíce, les établissements scolaires se fondent ainsi parfaitement dans le paysage. A la

différence d’autres ensembles destinés aux couches supérieures, les enseignes scolaires sont

d'ailleurs souvent très discrètes, au point que ce n'est par exemple qu'après plusieurs mois de résidence dans cette colonie que j'ai remarqué la présence d'une succursale presque cachée du

Colegio Williams, derrière le Colegio Green Hills. Cette discrétion extrême entre sans doute

toujours dans le cadre du soucis de protection maximale de ce que les familles de la zone ont de plus cher : leurs enfants. Les responsables de ces établissements privés ont bien compris cette préoccupation essentielle des parents-clients, et se montrent intransigeants sur les questions de sécurité. Ils réclament ainsi parmi les formalités d'inscription une photographie de la personne chargée de venir chercher un élève qu'il n'est point question de laisser libre à la sortie des classes, quand bien même eut-il 15 ans et habiterait-il à quelques pâtés de maison de l'école. Dès la plus tendre enfance et jusque durant l'adolescence, les petits Mexicains des couches aisées se trouvent ainsi habitués à évoluer suivant des circuits complètement fermés. Ils sont ainsi d'une certaine manière privés de véritable marge de manœuvre pour appréhender librement et découvrir l'environnement extérieur à leur microcosme à l’âge charnière de l’adolescence. Il s’agit là d’une distinction fondamentale avec les jeunes des quartiers populaires, et nous verrons dans les troisième et quatrième parties les différences de perceptions et de représentations du reste de la société urbaine que cela peut engendrer.

Les établissements privés du supérieur se situent dans le prolongement des écoles préparatoires et ont un mode de fonctionnement similaire. La douzaine d'établissements payants119 dont les diplômes sont reconnus par le Secrétariat d'Education Public regroupent plusieurs dizaines de milliers d'étudiants issus pour l'essentiel des prepas privées. L'homogénéité sociale est très forte parmi les étudiants de ces institutions. Plus que les examens d'admission, ce sont les droits d'inscription souvent plus élevés encore que pour les

prepas qui garantissent la fréquentation de ces établissements uniquement par des étudiants

issus de milieux favorisés. Ainsi le coût d'une inscription en licenciatura à l'Universidad

Intercontinental, dans la délégation Tlalpan, pouvait atteindre, en fonction des cursus, jusqu'à

77 550 pesos annuels (soit près de 8000 euros) pour l'année 2003/2004. A l'Universidad

Iberoamericana, installée aux marges de l'agglomération dans la colonie Lomas de Santa Fe

(Cuajimalpa), les tarifs en licenciatura étaient pour la même année en moyenne de 54 672 pesos (environ 5 500 euros). La comparaison de ces chiffres avec les cuotas demandés par un établissement public comme l'Université Autonome Métropolitaine (UAM), qui s'élevaient en tout à 514 pesos annuels, soit à peine une cinquantaine d'euros, se passe de commentaire. Certains établissements privés comme la Universidad de las Américas proposent certes des

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Répartis sur une trentaine de campus différents.

tarifs bien moins élevés (4 950 pesos en 2003/2004), mais cette plus grande accessibilité fait que justement ils n'attirent pas les membres des couches supérieures de la population, qui au- delà de la qualité des enseignements et de la formation qui est généralement loin d'être supérieure à celle des institutions publiques, sont surtout soucieuses de procurer à leurs enfants le maximum de sécurité et de confort matériel, et des relations considérées comme les plus avantageuses. Cette volonté d'évoluer toujours suivant des circuits fermés se traduit dans l'emplacement de ces établissements.

Carte 20 : Les universités privées de la ZMVM en 2003.

La carte 20 de localisation des 30 campus recensés120 de ces établissements du supérieur privés peut être mise en relation avec celle des zones de concentration de l'habitat aisé et notamment des lotissements fermés. Compte tenu des tarifs évoqués plus haut, il va de soi

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Les 30 campus répertoriés se répartissent en 12 universités avec un ou plusieurs sites. Ces universités sont la Universidad del Valle de México (9 sites : Tlalpan, Lomas Verdes, Chapultepec, Roma, Texcoco, San Angel, Insurgentes Norte et Lago de Guadalupe), l'Instituto Tecnologico de estudios superios (TEC) de Monterrey (2 sites : Tlalpan et Atizapan), la Universidad de las Américas (1 site : Zona Rosa), la Universidad Intercontinental (1 site : Tlalpan), la Universidad Latinoamericana (2 sites : Florida et del Valle), la Universidad Panamericana (1 site : Mixcoac), la Universidad LA Salle (2 sites : Condesa et Mazatlan), la escuela Bancaria y Comercial (1 site : Reforma), le centro universitario Anglo Mexicano (1 site : Las Aguilas), la Universidad Iberoamericana (1 site : Santa Fe) et la escuela de periodismo Carlos Septien de Garcia (1 site : Juarez).

que la clientèle visée par ces établissements est celle de ces zones résidentielles, de même que, comme nous l’avons vu à San Jerónimo, la proximité de ces établissements est un facteur d'attraction supplémentaire pour ces zones aux yeux des familles aisées mexicaines. Les localisations des unes et des autres sont ainsi étroitement liées.

En observant les localisations successives au cours de ses 60 ans d'histoire de l'Universidad

Iberoamericana, il est intéressant de constater qu'elle a en quelque sorte suivi le même

chemin que l'habitat résidentiel aisé, dans un mouvement allant du centre vers le Sud-Ouest motivé par la recherche d’espace, mais aussi sans doute d’isolement. En effet, lors de sa création par les jésuites en 1943 sous le nom de Centro Cultural Universitario, les locaux de l'université se situaient au numéro 120 de l’Avenida Hidalgo, en plein centre de l'agglomération. Devenu Universidad Iberoamericana en 1953, l'établissement est transféré sur Insurgentes Sur, en périphérie proche de l'agglomération, au nord de la délégation Alvaro Obregón. En 1962 il est à nouveau déplacé, cette fois sur l'Avenida de las Torres, dans la colonie Campestre Churrubusco de la délégation Coyoacán. Enfin, en 1988 l'université ibéroaméricaine s'installe sur le campus de Santa Fe, au sud de la délégation Alvaro Obregón, juste à la frontière de celle de Cuajimalpa, dans une zone qui se trouvait alors encore à l'extérieur de l'agglomération. Situé côte à côte du gigantesque centre commercial Santa Fe et de la colonie chic du Paseo de las lomas, le campus se trouve dans un ensemble presqu'inaccessible autrement qu'en voiture et de ce fait isolé du reste de l'espace urbain, et notamment des nombreuses colonies populaires voisines des délégations Alvaro Obregón et Cuajimalpa. Cet îlot du Mexico des couches aisées est relié au reste de l'agglomération par l'autoroute Constituyentes-La Venta reliant Mexico à la ville de Toluca qui encercle avec la voie rapide Vasco de Quiroga le campus universitaire. La recherche d'isolement social des élites économiques a débouché ici sur une évidente stratégie d'isolement spatial.

Nous allons voir maintenant que cette logique d'isolement socio-spatial observée à travers l'étude des formes et localisations des espaces résidentiels ou scolaires des couches sociales favorisées mexicaines apparaît aussi lorsque l'on se penche sur le cas des lieux de divertissement que sont les clubs de sport et de loisir privés.

2) Les clubs de sport et de loisirs exclusifs.

A l'image des écoles privées, les clubs de sport et de loisir privés sont généralement très présents dans les zones résidentielles aisées et constituent un lieu de vie et de sociabilité important pour leurs habitants, notamment les jeunes. Comme on peut le voir sur la carte 21

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, leur répartition spatiale obéit à une logique identique de celle des établissements scolaires privés. De fait, la clientèle ciblée étant peu ou prou la même, c’est sans surprise qu'ils forment un système dans l'espace urbain cohérent avec ceux-ci et les zones résidentielles où se concentrent les ensembles fermés dans la moitié Ouest de l'agglomération.

Carte 21 : Les grands clubs omnisport et de loisir privés de la ZMVM en 2003.

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Les 39 clubs localisés en question sont dans le District Fédéral (26) les clubs Aleman,Axiomatla,Britania Pedregal,

Cambridge, Camino RealCasablanca San Angel, Casino San Angel,Centro Deportivo Coyoacan,Centro deportivo israelita,

Centro Libanes, Centro Libanes, Deportivo Chapultepec,Deportivo Mixcoac,España, France, Futurama,Junior Club,Lomas,

Monte Sur,Mundet, Raqueta Bosques,Reforma Athletic Club,Sports World,Ten, Tepepan,Terranova etCopilco, et dans les

municipes conurbains de l'Etat de Mexico (13) les clubs Albatros, ATEM, Berimbau, Britania Sayavedra, Casablanca

Atizapan, Casablanca Lomas Verdes, Casablanca Santa Monica, Chiluca, Golf Chapultepec, Golf La Hacienda, Irlandes de

Raqueta, Lomas Sporting et Tecamachalco

Leur architecture aussi est généralement cohérente avec les espaces résidentiels et scolaires décrits précédemment : style architectural de type mexicain contemporain122, espaces verts soignés, murs d'enceinte élevés, fermeture totale vis-à-vis de l'extérieur, etc. Les imposants parcs de stationnement témoignent par ailleurs du fait que l'essentiel de l'accès se fait par l'automobile.

Cela étant dit, il existe différents types d'installations sportives privées, plus ou moins spécialisées dans une ou quelques disciplines, et ciblant des clientèles différentes pas tant en termes de revenus, mais plutôt d'âges ou d'implication dans le sport. Par exemple, dans la zone de San Jerónimo Lidíce et Olivar de los Padres, on dénombre 4 clubs de sport et de loisir privés, chacun de type différent. Le Cambridge Club, dans la colonie San Jerónimo

Lidíce, est ainsi un petit club destiné essentiellement à la clientèle aisée du quartier. Jouxtant le Colegio Green Hills évoqué précédemment, il dispose d'une piscine olympique couverte, de

plusieurs courts de tennis, d'une salle équipée de gymnastique et musculation, mais aussi d'une aire de jeu pour les enfants, d'un salon télévision, d'un bar et d'un restaurant. Il s'agit