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Mettre l’échantillon au réfrigérateur et l’envoyer au laboratoire dans les 24 heures

Options de mesure :

Étape 3. Mettre l’échantillon au réfrigérateur et l’envoyer au laboratoire dans les 24 heures

Directives générales d’analyse

9 Prélever des échantillons une fois par année, pour vérifier la contamination bactérienne, de préférence après de fortes averses ou durant les saisons pluvieuses.

9 Si l’échantillon est contaminé, la source d’eau doit être analysée à nouveau et/ou traitée jusqu’à ce que l’eau réponde aux normes microbiologiques de votre province.

9 Conserver ou consigner les résultats des analyses d’eau. Le Cahier de travail propose un modèle de formulaire (Dossier 15).

9 Tester tout nouveau puits ou tout puits existant qui vient d’être réparé.

9 Si un puits est désinfecté, tester l’eau avant de l’utiliser à des fins de consommation ou de lavage.

9 Répéter le test une à trois semaines après le premier test afin de confirmer les résultats acceptables.

9 Tester avant d’utiliser un puits qui n’est pas en service.

9 Faire analyser l’eau du puits chaque année pour en établir le pH, la teneur en fer, les bicarbonates, etc.

7.4.3 Interprétation des résultats de l’analyse de la qualité de l’eau

Les résultats de l’analyse de l’eau peuvent être présentés de différentes façons, selon le laboratoire. Il faut faire attention quand vient le temps de comparer les résultats des analyses de différents laboratoires aux valeurs de référence «normales» publiées, car il est possible que le laboratoire qui a établi les valeurs de référence n’ait pas utilisé les mêmes méthodes.

Communiquer avec le laboratoire qui a testé l’eau. Communiquer également avec les autorités locales pour obtenir connaître les valeurs de référence pertinentes.

7.4.4 Mesures correctives en cas de contamination de l’eau

Lorsque des échantillons d’eau ne respectent pas les objectifs visés en matière de qualité de l’eau, la mesure corrective appropriée dépend du type et du degré de la

contamination. À cette fin, il faut habituellement consulter des spécialistes dans l’approvisionnement en eau et dans le traitement de l’eau. En raison de la demande élevée en eau de la plupart des fermes laitières, les mesures correctives qui peuvent convenir pour l’usage domestique ne sont pas toujours pratiques pour les fermes.

Afin d’être prêt à faire face à une situation d’urgence, vous devez disposer d’un plan écrit de mesures correctives sur la façon de communiquer et d’intervenir lorsque l’échantillon d’eau prélevé est contaminé. Le Cahier de travail propose un modèle de formulaire à cet effet (Dossier 16). Voir le chapitre 9 pour de plus amples détails.

Vous devez également tenir un registre des problèmes qui surviennent relativement à la qualité de l’eau et des mesures correctives prises pour remédier à la situation. Le

Cahier de travail propose un modèle de formulaire à cet effet.

7.5 RÉSUMÉ DES RISQUES ET DES BONNES PRATIQUES

RISQUE SOURCE BONNES PRATIQUES

BIOLOGIQUE

‰ Inspecter régulièrement toutes les surfaces entrant en contact avec le lait.

‰ Analyser chaque année la source d’eau utilisée pour vérifier si l’eau répond aux normes microbiologiques provinciales.

‰ Établir une procédure normalisée (PN) pour le nettoyage effectué après la traite.

‰ Utiliser des produits de nettoyage approuvés en vertu de la fiche de nettoyage affichée dans la laiterie.

‰ Disposer de plans écrits indiquant comment intervenir si:

Les surfaces en contact avec le lait sont souillées.

L’eau de pré-rinçage ou de lavage n’atteint pas une température suffisante.

‰ Vérifier et consigner la température de l’eau de pré-rinçage (chaque semaine) ou de lavage (chaque mois).

‰ Faire inspecter le système de lavage chaque année.

‰ Maintenir la propreté de la laiterie et des surfaces extérieures de l’équipement de traite.

‰ Vérifier régulièrement la concentration de détergent.

RISQUE SOURCE BONNES PRATIQUES

‰ Vérifier les coups de liquide pendant la vérification de l’équipement.

‰ Vérifier la durée de chaque cycle de lavage durant la vérification de l’équipement.

‰ Consulter le chapitre 11 et le chapitre C du Cahier de travail.

Bactéries dans le lait - microbes sur les

surfaces en contact avec le lait

• Approvisionnement en eau contaminé par des bactéries pathogènes nuisant à

l’assainissement de l’équipement de traite

‰ Analyser chaque année la source d’eau utilisée pour vérifier si l’eau répond aux normes microbiologiques provinciales.

‰ S’assurer que l’eau répond aux normes bactériologiques provinciales.

‰ Disposer d’un plan écrit indiquant comment intervenir en cas de contamination de l’eau.

Boyaux du camion-citerne souillés

‰ Garder l’aire de chargement du lait exempt de contamination par le fumier.

‰ Munir le port d’accès du boyau d’une porte bien ajustée ou d’un couvercle à fermeture automatique.

‰ Maintenir un tablier de béton ou de pierre concassée à l’extérieur de la laiterie, sous le port d’accès du boyau, de dimensions suffisantes pour faire en sorte que le boyau de pompage ne touche pas au sol et reste propre.

RISQUE SOURCE BONNES PRATIQUES

‰ Utiliser des produits approuvés selon la fiche de nettoyage de la laiterie.

‰ Installer un interrupteur de sécurité ou un système à sécurité intégrée ou vérifier le fonctionnement de l’interrupteur existant.

‰ Faire inspecter le système de lavage chaque année.

‰ Entreposer les produits chimiques de façon à ne pas contaminer le lait ou la viande.

‰ Ranger ces produits dans des contenants clairement identifiés et étiquetés.

‰ Utiliser la laiterie exclusivement pour le refroidissement et le stockage du lait ainsi que pour le nettoyage, la stérilisation et le rangement du matériel et de l’équipement utilisé pour la production et la manutention du lait.

‰ Disposer d’un plan écrit indiquant comment intervenir si l’eau de pré-rinçage ou de lavage contamine le lait.

‰ Avant la traite, inspecter l’équipement pour s’assurer que toute l’eau a été drainée.

‰ Vérifier le lactoduc afin de déceler toute contre-pente et corriger au besoin.

‰ Disposer d’un plan écrit indiquant comment intervenir si le lait est contaminé.

Mercure Manomètre à mercure ‰ Remplacer par un manomètre adéquat.

Pesticides dans l’eau Déversement ou fuite

• Refoulement du pulvérisateur dans le puits ou les conduites d’eau

‰ N’utiliser que des produits homologués et entreposer selon les recommandations figurant sur l’étiquette.

‰ Munir les tuyaux de dispositifs anti-refoulement.

‰ Disposer d’un plan écrit sur la façon

d’intervenir en cas de contamination de l’eau par les pesticides.

‰ Entreposer et utiliser les pesticides en lieu sûr, dans les contenants d’origine, de façon à ne pas contaminer l’eau.

‰ Tester l’eau et vérifier la source de contamination.

‰ Installer l’aire de manutention des pesticides à un endroit convenable.

‰ Voir le chapitre 1.

RISQUE SOURCE BONNES PRATIQUES Substances organiques

volatiles dans l’eau

Fuites de carburant

Atelier et remise à machinerie

• Site d’enfouissement industriel

‰ Disposer d’un plan de dépannage écrit sur la façon d’intervenir en cas de contamination des sources d’eau.

‰ Tester l’eau et vérifier la source de contamination présumée.

‰ Endiguer et nettoyer le déversement.

‰ Améliorer les installations d’entreposage.

‰ Inspecter et réparer la gaine du puits.

‰ Forer un nouveau puits.

PHYSIQUE

Contamination du lait par des corps étrangers

Laiterie

Verre brisé

Huile et saleté provenant de compresseurs, de pompes à vide, etc.

‰ Couvrir les luminaires situés à proximité du trou d’accès du réservoir à lait ou s’assurer que les ampoules sont recouvertes d’un enduit protecteur.

‰ Utiliser et entretenir l’équipement de façon à réduire l’accumulation d’huile et de saletés et, dans la mesure du possible, installer dans une autre pièce.

8.0 EXPÉDITION DES ANIMAUX (PC 3)

Index :

Expédition des animaux

Résumé des risques et des bonnes pratiques

Questions d’auto-évaluation du cahier de travail: