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Les méthodes interrogatives : (1)

CHAPITRE II : INITIATION A LA FORMATION

SECTION 2 : CONSTITUANTS ET ASPECTS PEDAGOGIQUES DE LA FORMATION

II- Méthodes et techniques pédagogiques :

2- Les méthodes interrogatives : (1)

Nous désignerons sous ce nom les méthodes qui, s’inspirant consciemment ou non

de la maïeutique socratique, amènent l’apprenant à progresser en le questionnant.

L’apprenant est placé dans une situation active de recherche des repenses. (1)

(1) : Alain MEIGNANT, « Manager al formation », 5ème édition, Editions liaisons, Paris, 2001

2-1- Coaching : 2-1-1- Objectifs :

Toute formation nécessitant que le formé prenne du recul sur lui-même, son

2-1-2- Caractéristiques :

Le formé est mis individuellement en rapport avec un coach (un entraineur,

comme on le dirait dans les milieux sportifs), avec lequel il programme une série

de rencontres. Il décrit ses projets, et ses difficultés. Le coach l’écoute, l’aide à

clarifier son analyse de la situation et son projet, joue un rôle de miroir, lui

propose des travaux personnels à réaliser entre deux entretiens pour l’aider à

progresser.

Il ne forme pas, au sens où il ne transmet pas de connaissances

académiques, mais aide l’individu à structurer sa pensée et son action. Le coach

est tenu à une totale confidentialité vis à vis de l’entreprise qui finance.

2-1-3- Avantage :

 Approche très individualisée.

 Permet d’exprimer des difficultés impossibles à formuler publiquement sans craintes d’un aveu de faiblesse, particulièrement adaptée aux dirigeants qui,

par nature, ne peuvent pas exprimer ce type de problème à l’intérieur de

l’entreprise.

 Permet un soutien très efficace au développement personnel, en lien avec un projet.

2-1-4- Limites, contraintes :

 Nécessite des coachs très professionnels, bien formés. Trop de consultants se sont improvisés coach parce qu’il y a un marché, sans en avoir les capacités

Plus coûteux qu’une formation en groupe, ce qui entraine la nécessité d’une

sélectif.

2-2- Le e-learning : 2-2-1- Objectifs

 Acquisition et partage de connaissances.  Entrainement au traitement de problèmes.  Apprentissages gestuels (par simulation).

2-2-2- Caractéristiques :

Le e-learning (e-formation) est la forme contemporaine de l’enseignement

assisté par ordinateur, utilisant les possibilités de l’internet ou de l’intranet. Il a

connu ces dernières années, et connaitra dans l’avenir, une forte expansion.

Le terme recouvre en réalité trois types d’activités, et donc d’offres sur le

marché : une offre de contenus de formation mis en ligne, une offre de plates

formes (location de centres serveurs) et une offre d’architecture (ingénierie de la

formation en ligne dans un contexte particulier).

2-2-3- Avantages :

 Individualisation des rythmes d’apprentissage.

 Possibilité d’utilisation pour des personnes géographiquement dispersées. Ouverture remarquable, à l’intérieur d’un groupe, à des contacts au

niveau mondial et, à l’extérieur, à des « réseaux apprenants ». (1)

 Certaines expériences démontrent une réduction des coûts de formation de 30 à 40 % , liée au économies de déplacements, et à la réduction de

 Crée une stimulante occasion d’innovation par une rupture avec les modèles traditionnels d’apprentissage. (2)

 Appelé à un fort développement dans les prochaines années. (3)

Pour le moment, et a travers le monde moderne, les résultats, les

significatifs ont été obtenus dans des formations sur internet, visant des populations

nombreuses et dispersées, très ciblées, concernées par un problème commun.

2-2-4- Limites, contraintes :

 Coûts élevés, pour l’instant, de développement, de matériel, de maintenance.  L’apprentissage solitaire ne convient pas à tout le monde. Les forums

Internet et le questionnement par e-mail ne sont qu’une réponse imparfaite

au besoin d’interaction et de confrontation d’idées et de perceptions.

 Le temps d’attention soutenue de l’apprenant dépasse difficilement une heure.

(1) : les réseaux apprenants sont constitués par des entreprises et/ ou par des individus qui se

donnent pour but de favoriser les changements par l’échange d’expériences et la réalisation de projet. (2) :GAY HAMEL, « la résolution en tête », Ed Village mondial, 2000, P 62, On pourra lire plus détaillement sa description du cycle « MBA ».

(3) : Selon le US National Center of éducation Statistics, le marché en 2000, aux USA, était de l’ordre 8 milliards de dollar. Selon certaines études, il pourrait s’élever au niveau mondial à 34 Milliards de dollars en 2004.

 Contrôle et imputation des heures de formation moins évidents que pour la formation classique du point de vue des exigences administratives (mais les

pouvoirs publics compétents se montrent ouverts à l’expérimentation» (1)  Pléthore d’offres externes de qualité inégale devant un marché supposé

(2) ne doit pas faire oublier les nombreuses expériences de sous utilisation de la période récente, dont il faudra que les décideurs tirent

les enseignements devant le dynamisme des offreurs.

Au point de vue général, il doit être utilisé pour des apprentissages précis et

limités, parmi d’autres méthodes permettant des regroupements et d’autres modes

d’apprentissage.

2-3- Méthodes déductives :

2-3-1- Objectifs : Acquisition de connaissances, et apprentissage de la rigueur logique. 2-3-2- Caractéristique : Le principe général consiste à progresser en deux temps :

- énoncé et démonstration par le formateur d’une règle ou d’un principe

théorique (loi physique ou chimique, règle grammaticale,…).

- formulation de questions aux apprenants et réalisation d’exercices visant à

montrer comment la loi générale s’applique à des cas particuliers.

(1) : une circulaire de la DGEFP de 2001, admet l’imputation de la FOAD (Formation Ouverte à

Distance), sous réserve qu’un protocole individuel de Formation ait été conclu entre l’entreprise et le salarié. Elle met fin à l’obligation de regroupement physique des stagiaires, au moins partiel, obligatoire depuis 1972.

(2) :selon une enquête Manpower en 2000, 14% des entreprises françaises possédant un intranet l’utilisent pour proposer des modules d’autofinancement. Mais aucune indication n’existe pour l’instant sur l’efficacité de ces dispositifs.

- Les déductions est l’opération mentale par laquelle on passe d’une loi

générale à une situation particulière.

2-3 -3- Avantages :

 Permet de lier une formation intellectuelle (raisonnement), à l’acquisition de connaissances.

 Logique, et permet une structuration claire de l’action pédagogique.

2-3 -4- Limites, contraintes :

 Ne s’applique bien qu’aux connaissances «dures », formalisées dans des lois.  Suppose que les apprenants aient une certaines maîtrise des opérations

intellectuelles abstraites. Peu adapté à un public peu scolarisé.