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Méconnaissances, incertitudes, inquiétudes et précaution

« Le méthylphénidate s'est montré susceptible d'alléger et de modérer beaucoup des symptômes de ce trouble (TADAH), même si il n'est pas efficient dans tous les cas et que son efficacité à long terme n'est pas bien comprise. » [Jaffe J.H. Encyclopedia of Drugs and Alcohol. (1995). (Traduction littérale) Macmillan Library Reference : New York. 125 ]

« De plus, l'inquiétude autour de la longue durée des effets sur l'apprentissage et la connaissance des jeunes consommateurs de méthylphénidate pendant de nombreuses années a rendu les praticiens prudents et souvent réticents à sa prescription. » [JAFFE J.H. Encyclopedia of Drugs and Alcohol.

(1995). (Traduction littérale) Macmillan Library Reference : New York.129 ]

« la relation entre ce mode d'action et les effets clinique qu'entraîne l'administration de cette substance n'est pas élucidée ». [Le monde, du 15 septembre 1995" un médicament pour enfants "

hyperactifs "suscite une controverse" 17 ]

« Si les mécanismes d'action précis de l'effet clinique ne sont pas élucidés, cette amélioration a pu être retrouvée dans différents domaines du fonctionnement des enfants, cognitif, scolaire et social » (2913). [M. Dugas, M. Bouvard " Les chimiothérapies ", chap. 168, in S. Lebovici, R. Diatkine, M.

Soulé, Nouveau traité de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent. Tome 4, p.2905-2937. PUF. Paris.

1997 (3e ed.) (1e ed. 1985). [52]]

Annexe 7. I. Ritaline (extraits classés) 117

« Ce médicament peut modifier le comportement : prudence lors de la conduite ou de l'utilisation de machines dangereuses ». [Site Atmedica.RITALINE. méthylphénidate. www.atmedica.com.65 ]

« Since stimulants will help just about anyone pay attention, the NIH panel noted that a positive response to the drug should not be interpreted as confirming the diagnosis. And though Ritalin generally improves a kid's behavior in school (even, counterintuitively, reducing hyperactivity), "there is little improvement in academic achievement or social skills" and no evidence it helps people function better over the long term. » [Témoignage critique, John McGinnis (mari d'une enseignante) 26 ]

« Hyperactivity in children is also associated with an attention deficit. So the team tested the mice for a similar problem by putting them in a maze consisting of eight arms radiating from a central area, each of which is baited (appâtée) with food. The mice are supposed to learn to proceed from one arm to the next without backtracking--a task the normal animals learn within a half-dozen or so test sessions. But the DAT knockouts don't ever learn," Caron says. Instead, they become distracted, returning to arms they've already visited, or rearing up and looking around the maze. » [Science. Vol. 283, Number 5400. Jan 1999, p 306. (Neurobiology). " How Stimulant Drugs May Calm Hyperactivity ". Jean Marx 34- 36 ]

Les déficits cognitifs ne sont pas améliorés par les psychostimulants. "Les tests de réalisation scolaire ne sont pas significativement améliorés par les psychostimulants" (122) "Les test d'intelligence (Wechsler) donnent aussi des résultats variables sous psychostimulants" (122) [Dollfus S., Petit M., "

Efficacité et Tolérance des Psychotropes chez l'enfant ". Expansion Scientifique Française, 1988.

[105, 124-125]]

« L'amélioration des performances doit plutôt être attribuée à la diminution de fatigue, d'ennui, de défaillance d'attention (dont les effets sont réduits parce que moins de privation de sommeil). L'effet du produit serait plus dû à un complexe de raisons qu'à une simple cause. » [Jaffe J.H. Encyclopedia of Drugs and Alcohol. (1995). (Traduction littérale) Macmillan Library Reference : New York. 62 ]

« Certains experts voient la "descente" (léthargie, dépression, épuisement et augmentation de l'appétit) qui peuvent suivre un changement de dosage comme le signe d'un retrait de syndrome, d'autres croient que les symptômes peuvent aussi être liés aux effets de l'usage chronique de stimulant. Le fait de moins manger et dormir durant l'utilisation de stimulants peut engendrer la diminution considérable de " catecholamine " et donc contribuer à ces changements de comportements. » [Jaffe J.H. Encyclopedia of Drugs and Alcohol. (1995). (Traduction littérale) Macmillan Library Reference : New York. 78 ]

« Le débat est constant à propos de la nature du déficit cognitif que présente ces enfants et de l'action des stimulants ». [T. Bergman, V.I. Douglas, R.G. Barr. " Effects of Methylphenidate on Complex Cognitive Processing in Attention-Deficit Hyperactivity Disorder. Journal of Abnormal Psychology.

Fév.1999. Vol.108, N.1. pp.90-105. 16]

« En 1991, l'université de Californie a publié une synthèse des études sur les performances des enfants traités aux psychostimulants. Conclusion: "Il n'existe aucune preuve d'un effet bénéfique du traitement sur les résultats scolaires". » [L'Express du 27/10/1994. par Gilbert Charles " Etats-Unis:

des enfants sous amphétamines ". 46]

« Le médicament n'agit (quand il agit !) que sur les symptômes, mais non sur les causes ou les circonstances qui entretiennent l'instabilité. C'est une réponse incomplète à une souffrance affective ou à un échec scolaire " (p.48) [Maillet J. la psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent expliquée aux parents. Desclée de Brouwer, Paris, 1997. 236]

« D'autres reproches sont formulés à l'encontre de ce médicament, particulièrement son aspect purement symptomatique. En effet, la Ritaline® est un traitement suspensif et non curatif. » [Médecine thérapeutique/ Pédiatrie. Vol. 3, Numéro 3, Mai - Juin 2000 : 168-71. REVUE : Syndrome d'hyperactivité. Bange F., Mouren-Siméoni M.C.: Service de Psychopathologie de l'Enfant et de l'Adolescent, Hôpital Robert Debré, 49 boulevard Sérurier, 75019 Paris, France. 87]

« Aujourd'hui, on soigne les crises d'opposition de l'enfant à l'aide de médicaments divers, car l'agressivité et l'opposition seraient les résultats du dysfonctionnement de certains médiateurs du

cerveau ». [Médecine douces. Juillet 2000. " Attention aux médicaments ! " + Faire autorité " parents ".

Martine Laganier.[12]]

« Methylphenidate HCl may decrease the hypotensive effect of guanethidine. Use cautiously with pressor agents and MAO inhibitors ». [Heart of the pharmaceutical industry. Categories Drug Classes Brand Names & Cost of Therapy. Methylphenidate. 120 ]

« ...ont révélé une sensibilité aux déficiences observées chez les enfants hyperkinétiques et la correction de ces déficiences a été réalisée par l'utilisation de substances noo-analeptiques, ce qui laissait entrevoir un retard de maturation chez les enfants hyperkinétiques améliorés par des psychostimulants » (réf. Biol.Psych.) [Publié par J.P. Giroud, G. Mathé, G. Meyniel. Pharmacologie Clinique. Bases de la thérapeutique.2e ed.Expansion Scientifique Française. Paris. 1988. 58]

« Prendre du café n'a jamais soulagé les problèmes émotionnels des enfants; le méthylphénidate comme la caféine, est un stimulant du système nerveux central, pas un anxiolytique ». [Site Elaine : Les réponses du Dr. Guy Falardeau. Auteur de : " Les enfants hyperactifs et lunatiques, comment les aider ", Montréal, le jour éditeur, 1992.[131]]

« La réduction maximale de l'hyperkinésie ne doit pas être mise en équation avec l'amélioration optimale de l'apprentissage et de l'impulsivité ». [Société canadienne de pédiatrie (SCP). 1990. " Le méthylphénidate dans l'hyperactivité avec déficit de l'attention ".23]

« Données de Sécurité précliniques :Le méthylphénidate est vraisemblablement sans effet sur la fertilité, mais le potentiel tératogène n'a pas été clairement établi. Des études in vitro ont démontré l'existence d'un potentiel clastogène mais ceci n'a pas été confirmé par un test in vivo (micronucleus).La recherche du potentiel cancérogène chez l'animal a permis de montrer l'absence d'effet cancérogène du méthylphénidate chez le rat et un effet cancérogène hépatique chez la souris survenant à doses hépatotoxiques sous forme d'adénomes hépatocellulaires et de carcinomes chez les animaux des 2 sexes, et d'hépatoblastomes chez la souris mâle. Les données disponibles, en particulier les niveaux d'exposition, ne permettent pas d'extrapoler ce risque hépatocellulaire cancérogène à l'homme sans toutefois l'exclure formellement. » [RITALINE 10 mg comprimés. (Site.

BIAM- France : 19/9/1996. mise à jour : 15/6/2000). 89 - 93 ]

« En général, la Ritaline "marche" parce qu'elle abrutit le cerveau des enfants, les rendant dociles et obéissants. Mais elle ne marche pas toujours et peut avoir l'effet inverse. Les soi-disant "effets secondaires", comme, par exemple les effets sur les hormones de croissance, sont graves et certains sont irréversibles. De plus, entre les doses, les enfants peuvent souffrir de manque. Aucune étude permet de prouver que cette drogue n'est pas néfaste pour un cerveau en pleine croissance. » [Le Courrier, 31 janvier 2000, K. Zurcher (GE), " L'horreur des amphétamines administrées aux enfants ".

23 ]

« Le retentissement des psychostimulants sur la croissance staturopondérale à long terme ne peut être affirmé avec certitude tant les résultats sont contradictoires (Roche et coll. 1979) et cela probablement en raison des méthodologies différentes (études prospectives ou longitudinales ; études rétrospectives ; groupes témoins divers...) » [Dollfus S., Petit M., " Efficacité et Tolérance des Psychotropes chez l'enfant ". Expansion Scientifique Française, 1988. 134. [179]]

« Les signataires de la pétition ont également exprimé leur inquiétude quant aux résultats d'une étude de laboratoire qui avait décelé une augmentation de tumeurs du foie sur des souris (mais pas sur des rats) à qui avaient été inoculées des doses de Ritaline, doses guère plus élevées que celles données aux enfants ». [The New York Times. November 2 1999, Tuesday. Par J.E. Brody. " Diet Change May Avert Need for Ritalin ". 37]

« The young Iowa men who had been medicated in childhood had generally negative recollections of many aspects of their treatment with stimulant medication-about two-thirds said they disliked taking their medication (62 percent), avoided taking it (67 percent), or considered it a nuisance (68 percent);

many (42 percent) reported having been embarrassed about taking medication, and some (28 percent) said they were teased; and between 6 and 18 percent experienced unpleasant initial side effects (e.g., throwing up, stomachaches, headaches) ». [NIH (National Institut Health). Jan Loney, concensus, November 1998. " Risk of Treatment Versus Nontreatment ". 50 ]

Annexe 7. I. Ritaline (extraits classés) 119

« Long-term effects of Methylphenidate HCl in children have not been well established. » [Heart of the pharmaceutical industry. Categories Drug Classes Brand Names & Cost of Therapy.

Methylphenidate.116]

« De plus, on ne sait pas vraiment ce que l'usage des amphétamines chez l'enfant aura comme conséquence plus tard ». [Santé. Site : www.rdl.com.Ib. Par Carma KARAM " Les progrès de la médecine vont changer votre vie... n'attendez pas pour savoir ! ". " Pourquoi donner des amphétamines aux enfants ? ". 28 ]

« Ce médicament peut provoquer des cancers du foie chez la souris. Ce risque n'a pas été constaté dans l'espèce humaine, mais il justifie de réserver l'usage de ce médicament aux seules situations où il est indispensable ». [Site Atmedica.RITALINE. méthylphénidate. www.atmedica.com. 56 ]

« "Les études scientifiques sérieuses et non commanditées font état des troubles secondaires graves." (Prof. Martinez). C'est facile à dire. J'aimerais voir ces études et savoir qui les ont faites. Non commanditées veut-il dire commanditées par des gens qui ont des choses à vendre qui n'est pas le Ritalin ? Je ne suis pas un chercheur mais j'ai prescrit dans ma vie du Ritalin à des centaines d'enfants (je l'ai dit) et les pires effets secondaires que j'ai pu constater sont des nausées, des maux de tête et une diminution de l'appétit. Il est évidemment facile de prétendre que des effets graves surviendront plus tard. Si c'est le cas comment ces études ont-elles pu les constater?. » [Site Elaine : Les réponses du Dr. Guy Falardeau. Auteur de : " Les enfants hyperactifs et lunatiques, comment les aider ", Montréal, le jour éditeur, 1992. 250 - 254]

« Le problème, c'est que ce médicament, sur les effets secondaires duquel aucune étude sérieuse n'a encore été menée, peut tuer » [Télérama 23-29 sept.2000, p.161. Présentation Emission Arte du 27 sept.12 ]

« Le médecin (Éliane Hofer Humair du SMP) met aussi en garde contre les effets secondaires de la Ritaline et l'absence d'études fiables sur la durée des traitements ». [Tribune de Genève du 10 novembre 1998. Roland Godel. " Enfants hyperactifs: des parents engagent une douloureuse polémique ". 47]

« Les données disponibles ne permettent pas d'extrapoler le risque hépatique cancérogène, observé avec le méthylphénidate chez l'animal, à l'homme sans toutefois l'exclure formellement (cf. Sécurité préclinique). Il appartient au prescripteur d'évaluer au mieux le bénéfice lors de l'instauration et en cours de traitement, en fonction de ce risque potentiel et de prendre en compte le peu de données à long terme. » [VIDAL 2000. Le Dictionnaire. Ed. Du Vidal. Paris, 2000 (76e ed.). RITALINE, pp. 1792-1793. 37 ]

« SECURITE PRECLINIQUE : Le méthylphénidate est vraisemblablement sans effet sur la fertilité, mais le potentiel tératogène n'a pas été clairement établi. Des études in vitro ont démontré l'existence d'un potentiel clastogène, mais ceci n'a pas été confirmé par un test in vivo (micronucleus). La recherche du potentiel cancérogène chez l'animal a permis de montrer l'absence d'effet cancérogène du méthylphénidate chez le rat et un effet cancérogène hépatique chez la souris survenant à doses hépatotoxiques sous formes d'adénomes hépatocellulaires et de carcinomes chez les animaux des 2 sexes et d'hépatoblastomes chez la souris mâle. Les données disponibles, en particulier les niveaux d'exposition, ne permettent pas d'extrapoler ce risque hépatocellulaire cancérogène à l'homme sans toutefois l'exclure formellement. » [VIDAL 2000. Le Dictionnaire. Ed. Du Vidal. Paris, 2000 (76e ed.).

RITALINE, pp. 1792-1793. 71-75]

« Son mode d'action chez l'homme n'est pas complètement élucidé, mais on suppose que l'effet stimulant repose sur une activation corticale et peut-être à une stimulation du système réticulé activateur. Le mécanisme par lequel le méthylphénidate agit au niveau mental et comportemental chez l'enfant n'a pas été élucidé complètement et aucune preuve concluante ne permet de démontrer la relation entre ces effets et l'état du système nerveux central ». [Compendium Suisse des Médicaments(r) Ritaline(r)/- SR. Novartis Pharma. 20]

« Rapidement après leur apparition, les neuroleptiques tels que la chlorpromazine, les antidépresseurs ou les anxiolytiques ont été utilisés chez l'enfant, mais souvent avec des

méthodologies défectueuses » (2905). [M. Dugas, M. Bouvard " Les chimiothérapies ", chap. 168, in S. Lebovici, R. Diatkine, M. Soulé, Nouveau traité de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent. Tome 4, p.2905-2937. PUF. Paris. 1997 (3e ed.) (1e ed. 1985). 11 ]

« Les difficultés méthodologiques et les questions éthiques sont encore un frein au développement d'études qui devraient pourtant être menées à leur terme. » (2930) [M. Dugas, M. Bouvard " Les chimiothérapies ", chap. 168, in S. Lebovici, R. Diatkine, M. Soulé, Nouveau traité de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent. Tome 4, p.2905-2937. PUF. Paris. 1997 (3e ed.) (1e ed. 1985). 86]

« Les effets à long terme restent incertains ». [Résumé. Santé Mentale au Québec, 22, 1, 216-238, DORÉ, C., COHEN, D. (1996). " La prescription de stimulants aux enfants "hyperactifs": une étude pilote des incitatifs et des contraintes pour les parents, les médecins et les enseignants ". Résumé issu du Site Adapt.Scol.Fr (Réf.). 13 ]

« Un débat national s'est instauré impliquant la Maison-Blanche (Hillary Clinton en a fait un de ses thèmes de campagne pour les sénatoriales de novembre) qui compte mettre en place des mesures publiques en vue de renverser " cette tendance à une sumédicalisation pour les jeunes ". Dans l'élan, 5 millions de dollars ont été alloués à un programme de recherche "destiné à comprendre les effets des médicaments psychotropes (calmants ou stimulants) sur les plus jeunes", car pour l'instant personne n'est capable de jauger les risques que ces médicaments peuvent comporter pour les enfants en bas âge et les conséquences à long terme. » [Synthèse art. Femina du 23.04.2000 [15]]

« Nonetheless, little has been done to assess the effectiveness of psychostimulants in adolescence » (p.320). [P.G. Janicak, Handbook of psychopharmacotherapy, Lippincott Williams &Wilkins, Philadelphia, 1999. 144 ]

« Despite these positive findings, concerns have been raised about the possible long-term deleterious effects of psychostimulant treatment » (320) [P.G. Janicak, Handbook of psychopharmacotherapy, Lippincott Williams &Wilkins, Philadelphia, 1999. 150 ]

« Alors que les prescripteurs de Ritaline vantent la rapide efficacité de cette molécule lorsqu'elle est correctement utilisée, beaucoup de pédopsychiatres craignent que sa mise sur le marché ne soit le symptôme annonciateur d'une régression collective dans la prise en charge médicale d'enfants certes difficiles, mais qui sur le fond demandent plus une écoute attentive qu'une prescription médicamenteuse. » [Le monde, du 15 septembre 1995" un médicament pour enfants " hyperactifs "

suscite une controverse " [46]]

« Le caractère quelque peu abrupt de ces lignes se trouve justifié, à nos yeux, par les dangers qui s'accumulent aujourd'hui quant à l'avenir de la pédopsychiatrie, c'est-à-dire quant à l'avenir de la croissance psychique des enfants auxquels nous devons assistance et soin dans le respect de leur dignité. » [Le Monde. Samedi 27 mai 2000. "Ne bourrez pas les enfants de psychotropes !". par Claude Bursztejn, Jean-Claude Chanseau, Claudine Geissmann-Chambon, Bernard Golse et Didier Houzel [61]]