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Evaluation de l’efficacité du médicament

« Cette amélioration est, au mieux, objectivée par l'utilisation de questionnaires cliniques. Conners en 1973 a développé des instruments destinés à l'évaluation de l'hyperactivité par les parents et les enseignants. Ces questionnaires sont actuellement bien validés et facilement utilisables » (2913) [M.

Dugas, M. Bouvard " Les chimiothérapies ", chap. 168, in S. Lebovici, R. Diatkine, M. Soulé, Nouveau traité de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent. Tome 4, p.2905-2937. PUF. Paris. 1997 (3e ed.) (1e ed. 1985).[48]]

« Pour Greenberg et coll, (1975) le méthylphénidate a un effet plus marqué que l'imipramine ; il en est de même pour Rapoport et coll (1974) pour qui l'efficacité du MPH sur les tests cognitifs est supérieure » (91). « Seuls Winsberg et coll (1972) trouvent une amélioration globale sous imipramine (66 % des cas) supérieure à celle sous d-amphétamine (44% des cas). L'hyperactivité diminue davantage sous imipramine, par contre ces auteurs ne notent pas de différence significative quant à l'efficacité des deux médicaments sur les troubles de l'attention » (91). [Dollfus S., Petit M., " Efficacité et Tolérance des Psychotropes chez l'enfant ". Expansion Scientifique Française, 1988. [78-79]]

« Avec les épreuves traditionnelles de niveau scolaire, on ne parvint pas à mettre en évidence les effets des psychostimulants. En utilisant des tâches proposées par les maîtres aux enfants, on est parvenu à prouver les effets bénéfiques sur les résultats scolaires » (p.111) [Corraze J. & Albaret J.M., L'enfant agité et distrait, Expansion scientifique française : Paris, 1996. 362]

« Disons tout d'abord qu'au niveau intellectuel, on a noté de nombreuses améliorations dans les types d'épreuves nécessitant de la mémoire, une meilleure perception visuo-motrice, ainsi qu'un certain contrôle de l'impulsivité. Toutefois le résultat des tests d'intelligence est resté sensiblement le même » (p.134) L'auteur évoque, l'amélioration de la calligraphie, de la qualité et de la production académique.

« Côté comportement, on a noté un effet positif sur la capacité de l'enfant à maintenir une attention de meilleure qualité lors de l'exécution d'une tâche, tout en étant vraiment beaucoup moins agité. On a également observé que les enfants répondaient mieux aux demandes de leurs parents, que leurs comportements agressifs étaient diminués et que les relations avec leurs pairs étaient meilleures ».

[Dr Claude Desjardins. " Ces enfants qui bougent trop. Déficit d'attention-hyperactivité chez l'enfant ".

Quebecor. Quebec. 1992 [220 – 222]]

« Les troubles déficitaires de l'attention s'améliorent significativement plus sous psychostimulants que sous placebo comme l'attestent la plupart des études utilisants divers tests de laboratoire » (114) : Allongement du temps de réaction ; amélioration significative de la vigilance ; amélioration significative de l'attention et de la concentration [Dollfus S., Petit M., " Efficacité et Tolérance des Psychotropes chez l'enfant ". Expansion Scientifique Française, 1988 123]

« Conners et coll (1975) ont évalué (...) l'efficacité du psychostimulant pendant 6 semaines chez 59 enfants de moins de 6 ans (...) 95 % des enfants s'améliorent globalement sous méthylphénidate (27 sur 29) contre 10 % sous placebo (3 sur 26). » (127) [Dollfus S., Petit M., " Efficacité et Tolérance des Psychotropes chez l'enfant ". Expansion Scientifique Française, 1988 144]

« Tous (les spécialistes) s'accordent à reconnaître l'efficacité de la molécule, qui fait disparaître de façon spectaculaire les symptômes d'agitation et de distraction, au prix parfois d'une certaine apathie ». [L'Express du 26/10/2000. Par Gilbert Charles. "Le procès de la Ritaline" 44 ]

Annexe 7. I. Ritaline (extraits classés) 67

« Qu'il soit efficace, nul n'en doute parmi ceux qui l'ont utilisé. Une demi-heure ou trois quarts d'heure après avoir pris son comprimé, l'enfant se calme comme par enchantement. Mais cet effet bénéfique ne dure que trois à six heures. » [Hebdo. 6 sept. 2001. Sonia Arnal et Elisabeth Gordon. " Au secours

! mon enfant est hyperactif ". Phénomène de mode ou réelle maladie? Notre test.Traitement: la Ritaline soigne mais suscite la polémique.74 ]

Ludovic prend du Ritalin. "Une demi-heure après sa première prise, un demi-comprimé, les changements apparaissaient dans son comportement." [La Liberté du 2 octobre 1998, Jean Ammann.

" L'enfant est naturellement actif, mais quand devient-il hyperactif ? " 72 ]

« Three experiments were conducted to explore the effects of methylphenidate (MPH), ADHD diagnosis and age on performance on a complex visual-memory search task. Results showed that the effects of MPH varied with information load. On low-processing loads, all doses of MPH helped children with ADHD to improve accuracy with no cost to raction time (RT) whereas on high loads, higher MPH doses improved error rates while slowing RT. Without medication, children with ADHD showed high error rates and slow RTs across both low and high loads, as did younger, normal control children. Because MPH slowed performance on only the most difficult, high-load conditions, it is argued that the drug impoves self-regulatory ability, enabling children with ADHD to adapt differentially to high and low loads » [T. Bergman, V.I. Douglas, R.G. Barr. " Effects of Methylphenidate on Complex Cognitive Processing in Attention-Deficit Hyperactivity Disorder. Journal of Abnormal Psychology. Fév.1999. Vol.108, N.1. p.90-105. (chercheurs à Montreal, Québec). 10 ]

« Les effets cognitifs ont été largement étudiés. (...) Le temps de réaction est amélioré, la vigilance (...) de même que l'attention » (2913) « L'effet sur les tests d'intelligence de Wechsler est controversé, mais ceux-ci n'apparaissent pas les plus adaptés pour mesurer des changements rapides » (2913).

[M. Dugas, M. Bouvard " Les chimiothérapies ", chap. 168, in S. Lebovici, R. Diatkine, M. Soulé, Nouveau traité de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent. Tome 4, p.2905-2937. PUF. Paris. 1997 (3e ed.) (1e ed. 1985). 50 ]

« L'efficacité des psychostimulants dans l'hyperactivité est actuellement bien démontrée. Un même effet est retrouvé chez les adolescents hyperactifs. (…) cette amélioration a pu être retrouvée dans différents domaines du fonctionnement des enfants, cognitif, scolaire et social » (2913). [M. Dugas, M.

Bouvard " Les chimiothérapies ", chap. 168, in S. Lebovici, R. Diatkine, M. Soulé, Nouveau traité de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent. Tome 4, p.2905-2937. PUF. Paris. 1997 (3e ed.) (1e ed.

1985). [52]]

« L'efficacité sur le comportement des enfants hyperactifs est actuellement clairement démontrée grâce à de nombreuses études contre placebo. Ainsi on estime à 75 % le nombre des enfants améliorés de façon significative par ce traitement ». (M.F. Le Heuzey, M.Dugas, " Troubles du comportement " (ds chap. Neuropsychiatrie) & M Bouvard, M. Dugas "Troubles anxieux" in E. Aubert, Y. Aujard, G. Lenoir. Pharmacologie et thérapeutique pédiatriques. Flammarion, Médecine-Sciences.

1992.487-495 [46 ])

« La Ritaline est le plus efficace quand les symptômes sont le plus apparents. » [Hypsos. Quoi de neuf ? (site. modifié le 21/10/00). 240 ]

« Effets à court terme. L'essentiel du dossier d'évaluation clinique est consacré à l'étude des effets à court terme du méthylphénidate sur les comportements des enfants atteints d'hyperactivité avec déficit de l'attention. Dans les conditions artificielles des laboratoires de pharmacologie clinique, plusieurs essais cliniques versus placebo montrent une amélioration du comportement de l'enfant sous conditions de classes expérimentales ». [Revue Prescrire. Juin. 97 /tome 17. N.174, p.391-396. "

Nouveautés en ambulatoire. Méthylphénidate ". 58 ]

« Une synthèse comportant 57 essais cliniques évaluant le méthylphénidate, dont 36 versus placebo, conclut que 75 % des enfants traités sont améliorés à court terme, la durée de ces essais étant généralement de quelques semaines (minimum 1 jour ; maximum 1 mois). » [Revue Prescrire. Juin.

97 /tome 17. N.174, p.391-396. "Nouveautés en ambulatoire. Méthylphénidate". 64 ]

« Toutefois, il ne s'agit là que d'un traitement uniquement symptomatique et non curatif. De plus, 25 % des enfants traités ne tirent aucun bénéfice du méthylphénidate, et le traitement doit être arrêté s'il

n'est pas efficace au bout d'un mois » [Revue Prescrire. Juin. 97 /tome 17. N.174, p.391-396.

"Nouveautés en ambulatoire. Méthylphénidate". 102]

« Une autre piste mène aux traitements médicamenteux, qui ont aussi fait leurs preuves: les médecins prescrivent des stimulants psychiques (…) Chez l'enfant hyperactif, ce médicament (…) induit une nette amélioration des symptômes ». [Sélection du Reader's Digest, déc. 1998, par Ladislaus Kuthy ."

TIENS-TOI TRANQUILLE! " 46]

« Environ 75 % des enfants avec ADHD répondent à l'un ou plusieurs stimulant. La supériorité statistique du stimulant contre placebo dans le traitement de ce syndrome n'est pas équivoque. Par conséquent la principale question est de déterminer quel stimulant est le mieux indiqué. » [Review of psychiatry. American Psychiatric Press. Washington.. Ed. Tesman A., Hales R.E. , Frances A.J. 1989.

Vol.8. Section II Child Psychiatry. Chap. 7 " Attention-Deficit Hyperactivity Disorder " by D.P. Cantwell, G.L. Hanna. 134-161. 75 ]

« DAT knockout (KO) mice were placed into a novel environment, and locomotor, rearing, and stereotypic activities were monitored (13). DAT-KO animals exhibited substantially higher levels of activity than wild-type mice (Fig. 1, A to C). Whereas the DAT-KO mice showed minimal habituation to the novel environment over 240 min of observation, habituation occurred within the first 30 to 40 min for the wild-type animals. (…)These results suggest that the DAT-KO animals might be less able to adapt to novel stimuli than the wild-type controls ». [Science. Vol.

283, Number 5400, Jan 1999, pp. 397 - 401. " Role of Serotonin in the Paradoxical Calming Effect of Psychostimulants on Hyperactivity ". Raul R. Gainetdinov, William C. Wetsel, Sara R. Jones, Edward D. Levin, Mohamed Jaber, Marc G. Caron. 24 30- 34 ]

« In the present study, global processes associated with spatial learning and memory were impaired in the DAT-KO mice. Analysis of perseverative errors in the radial maze suggested that these mice might be unable to inhibit inappropriate responses or that they might be inattentive to relevant cues in their environment » (18). [Science.

Vol. 283, Number 5400, Jan 1999, pp. 397 - 401. " Role of Serotonin in the Paradoxical Calming Effect of Psychostimulants on Hyperactivity ". Raul R. Gainetdinov, William C. Wetsel, Sara R. Jones, Edward D. Levin, Mohamed Jaber, Marc G. Caron. 24 98]

« Interestingly, Barkley (24) has recently proposed that ADHD-HKD patients suffer primarily from an inability to inhibit their behavioral responses such that they are hyperresponsive to various stimuli. Therefore, impairments of cognitive function would be secondary to the hyperkinesis. Similar mechanisms may exist in the DAT-KO mice ».

[Science. Vol. 283, Number 5400, Jan 1999, pp. 397 - 401. " Role of Serotonin in the Paradoxical Calming Effect of Psychostimulants on Hyperactivity ". Raul R. Gainetdinov, William C. Wetsel, Sara R. Jones, Edward D. Levin, Mohamed Jaber, Marc G. Caron. 24. 100]

« Comme les enfants hyperactifs avec déficit de l'attention, les souris sont hyperactives avec accentuation dans un nouvel environnement; elles présentent des troubles de l'apprentissage spatial et la ritaline les calme et améliore leur attention. » ["Science Magazine" du 15.01.1999, Dr Véronique NGUYEN (p. 397). " Hyperactivité avec trouble de l'attention: l'action de la ritaline est élucidée " 20 ]

« Les psychostimulants centraux sont des médicaments éprouvés ». [Site. Hypsos. Traitements (27/05/00). 76 ]

« Les indications principales des psychostimulants doivent rester : l'hyperactivité motrice et les troubles déficitaires de l'attention. Leur utilisation dans le but d'améliorer les apprentissages, les réalisation scolaires ne nous paraît pas justifiée en raison des résultats très contradictoires concernant l'efficacité des psychostimulants sur des tests spécifiques (intelligence, réalisation scolaire...). Il faut toutefois remarquer qu'en ce qui concerne les effets sur la mémoire à court terme, sur les réalisations scolaires et même sur les tests d'intelligence, les travaux les plus récents (c'est-à-dire le plus souvent menés avec une méthodologie plus sophistiquée tenant compte des lacunes des travaux antérieurs) paraissent objectiver des améliorations significatives de ces fonctions » (123) [Dollfus S., Petit M., "

Efficacité et Tolérance des Psychotropes chez l'enfant ". Expansion Scientifique Française, 1988.

[127]]

« Les tests sur les animaux révèlent une augmentation de l'activité motrice après la première dose, l'accroissement de la sensibilité aux effets après une prise répétée et le développement de formes de comportements stéréotypés répétitifs après une consommation chronique ». [Jaffe J.H. Encyclopedia of Drugs and Alcohol. (1995). (Traduction littérale) Macmillan Library Reference : New York. 114]

Annexe 7. I. Ritaline (extraits classés) 69

« Reaction time (Ritalin) can be crucial, and children with attention deficit hyperactivity disorder can be out of step. A new study says that non-medicated ADHD kids are three times slower making quick decisions involving different tasks than their non-ADHD counterparts. Slower reaction times, however, vanished (disparaît) when ADHD children were on methylphenidate (Ritalin), the most commonly used drug prescribed for the disorder. The study -- founded by the National Institutes of Health -- was published in the June issue of the Journal of Abnormal Child Psychology ». [News from the University of Illinois at Urbana-Champaign. August 2000. " Ritalin helps children with ADHD maintain normal reaction time ".[16 - 18]]

« Although we did not obtain a significant interaction between dose and load on the error mesure, the results from experiment 1 demonstrated that MPH enabled the ADHD group to show improvement in their error rates across all loads. » (p.102) [[T. Bergman, V.I. Douglas, R.G. Barr. " Effects of Methylphenidate on Complex Cognitive Processing in Attention-Deficit Hyperactivity Disorder. Journal of Abnormal Psychology. Fév.1999. Vol.108, N.1. pp.90-105. 25 ]

« These results demonstrate that MPH does not slow responding indiscriminately but enables children with ADHD to respond diffrentially to high versus low loads. » (p.103). [[T. Bergman, V.I. Douglas, R.G. Barr. " Effects of Methylphenidate on Complex Cognitive Processing in Attention-Deficit Hyperactivity Disorder. Journal of Abnormal Psychology. Fév.1999. Vol.108, N.1. pp.90-105. 31]

« Le délai d'action est variable de quelques heures à quelques jours, l'efficacité ne pouvant être affirmée qu'après un mois de traitement. L'amélioration des performances cognitives des enfants traités a pu être démontrée dans différentes situations de tests. Mais si les performances scolaires à court terme sont améliorées, l'effet sur les performances scolaires à long terme est loin d'être démontré » (488). [M.F. Le Heuzey, M.Dugas, " Troubles du comportement " (ds chap.

Neuropsychiatrie) & M Bouvard, M. Dugas " Troubles anxieux " in E. Aubert, Y. Aujard, G. Lenoir.

Pharmacologie et thérapeutique pédiatriques. Flammarion, Médecine-Sciences. 1992. Pp.487-495.

50]

« On devra utiliser un questionnaire établi, comme le ACTeRS Profile de l'Institute for Child Behavior and Development de l'université de l'Illinois, Champaign, l'échelle de Conners (9) le questionnaire de Werry (10) ou autres (11) pour évaluer les effets du méthylphénidate sur le comportement scolaire. » [Société canadienne de pédiatrie (SCP). 1990. " Le méthylphénidate dans l'hyperactivité avec déficit de l'attention ".25]

« Des études ont également été faites chez le singe (expérience de destruction des secteurs identifiés). "Notons que chez le singe, comme chez le rat, la destruction du secteur inférieur amène en plus des difficultés d'apprentissage reliées au phénomène des récompenses". L'administration de substances (comme le méthylphénidate) serait susceptible de corriger en partie le problème créé ».

[Dr Claude Desjardins. " Ces enfants qui bougent trop. Déficit d'attention-hyperactivité chez l'enfant ".

Quebecor. Quebec. 1992. 143 - 144 ]