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Action sur les principaux symptômes du TDAH

« Actuellement il est admis que les stimulants, tels que l'amphétamine et le méthylphénidate (MPH), améliorent les performances faisant appel à l'attention et la concentration (Douglas 1974 ; Sprague et Sleator 1977 ; Aman 1980) et les performances motrices (Knights et Hinton, 1969) chez les enfants hyperkinétiques ou normaux. Ils améliorent aussi la mémoire et la vigilance (Rapoport et coll. 1978-1980), ainsi que la résistance physique (Weiss et Laties 1962) chez les adultes normaux » (111) [Dollfus S., Petit M., " Efficacité et Tolérance des Psychotropes chez l'enfant ". Expansion Scientifique Française, 1988. [101-102]]

« Les stimulants ont des effets multiples. Ils agissent pratiquement sur tous les symptômes de l'hyperactivité: - Accroissement de la capacité d'attention et de la concentration (chez 70 à 75% des enfants) ; - Diminution de l'impulsivité ;- Diminution du niveau d'activité sans rapport avec les tâches (chez 70 à 75% des enfants) ; Diminution de l'agressivité ; Accroissement de la conformité ; -Amélioration de l'écriture ; - -Amélioration des rapports interpersonnels ; - -Amélioration de la performance dans les sports » [Présentation. Site Canadien sur l'hyperactivité (guide pour parents).

Copyright 1996-1998 Elaine Lemire. Tout droits réservés. Mise en réseau du site le 17.10.1996. (Tous les pourcentages cités sont tirés du livre du Dr Guy falardeau, Les enfants hyperactifs et lunatiques, comment les aider, Montréal, Le jour éditeur, 1992.) 217 ]

« Le MPH a schématiquement une action sur trois des principaux symptômes: il permet une activité plus dirigée et plus productive, il améliore le contrôle de l'impulsivité, il renforce les activités de concentration et les capacités d'apprentissage. » [A.N.A.E. 1996. L.Vallée. Professeur, Service des maladies infectieuses et neurologie infantiles. Hôpital Roger Salengro. CHRU.59037. Lille Cedex 136 ]

« La Ritaline(r) entraîne une amélioration du contrôle de la motricité fine. Elle améliore nettement la fonction d'attention et renforce ainsi la mémoire à court terme et les activités de concentration. » [AVTES. Romandie. Christophe Bornand pour la commission presse. " Enquête sur l'hyperactivité chez les enfants " 26 ]

« Le méthylphénidate est un stimulant du système nerveux central avec un effet marqué sur les activités mentales et motrices ». [Compendium Suisse des Médicaments(r) Ritaline(r)/- SR.

NOVARTIS PHARMA 19 ]

« Partant des tests présentés précédemment (en l'occurrence, l'appariement des figures familières, ou des tâches de reconnaissance d'images, dont on a vu les limites), " l'effet sur la symptomatologie centrale conduit à l'augmentation de l'attention générale, à l'amélioration des épreuves d'attention continue et à une diminution de l'activité étrangère à la tâche. L'hyperactivité est réduite, ainsi que les comportements impulsifs. La réduction de l'agression est nette et singulièrement à l'égard des pairs.

L'amélioration des comportements sociaux dans le cadre de la famille, de l'école et dans celui des rencontres avec les pairs est avérée » (p.110). [Corraze J. & Albaret J.M., L'enfant agité et distrait, Expansion scientifique française : Paris, 1996. 359]

« Appartenant à la famille des amphétamines, ce médicament aurait un effet stabilisateur chez les enfants hyperactifs. » [Le Courrier, 16 novembre 1998, Marco Gregori. "Il serait temps que le SMP admette qu'il a commis des erreurs" 17 ]

« Pour calmer les enfants turbulents - atteints de ce que l'on appelle le syndrome d'hyperactivité -, certains pédiatres leur donnent parfois de faibles doses de psychostimulants, tels que la Ritaline(r), médicament largement utilisé ». [Pharma Information. Suisse. " En bref ". 01.99. + Science actualité.

France. Mars.99. " Effet paradoxal de la Ritaline " 16]

1 Les références figurent entre [ ]. Les chiffres à l’intérieur des crochets (à la fin) concernent la numérotation des paragraphes issue de la codification des discours dans le logiciel d’organisation et d’analyse des données Nud*Ist. Les chiffres entre ( ), eux, font référence au numéro de page des extraits issus d’ouvrage ou d’articles. Ils manquent lorsque le matériel a été récolté sur internet.

« Résultats du traitement par les stimulants ; points qui devrait être amélioré: 1- agitation ; 2-concentration ; 3- impulsivité et contrôle de soi ; 4- conformité ; 5- agression physique et verbale ; 6-interactions sociales avec les amis (es), parents, professeurs ; 7- productivité académique et précision (exactitude) » [The New England Journal of Medicine . Alan J. Zametkin, et Monique Ernst. "Problems in the management of attention- deficit-hyperactivity disorder" paru le 7 janvier 1999. Résumé sur le Site Elaine). 65 ]

« Swanson et al. (1993): suite à l'analyse de 341 articles (review articles), ont découvert que les symptômes sont deux fois plus améliorés que le QI et les résultats scolaires. Carlson et Bunner (1993): amélioration significative de la concentration sur un travail et aussi sur les apprentissages. Pas de données sur les résultats académiques à long terme. Hinshaw (1991): grande réduction des agressions (hyperactivité seulement). » [The New England Journal of Medicine . Alan J. Zametkin, et Monique Ernst. "Problems in the management of attention- deficit-hyperactivity disorder" paru le 7 janvier 1999. Résumé sur le Site Elaine. [71-73]]

« Reduce the child's activitiy level and increase the attention span » [P.G. Janicak, Handbook of psychopharmacotherapy, Lippincott Williams &Wilkins, Philadelphia, 1999.118]

« Cette amélioration porte autant sur les comportements moteurs d'agitation et d'impulsivité que sur les comportements sociaux et relationnels avec une meilleure tolérance aux situations de contrainte. » (2912) [M. Dugas, M. Bouvard " Les chimiothérapies ", chap. 168, in S. Lebovici, R. Diatkine, M.

Soulé, Nouveau traité de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent. Tome 4, p.2905-2937. PUF. Paris.

1997 (3e ed.) (1e ed. 1985). [47] + (M.F. Le Heuzey, M.Dugas, " Troubles du comportement " (ds chap. Neuropsychiatrie) & M Bouvard, M. Dugas " Troubles anxieux " in E. Aubert, Y. Aujard, G.

Lenoir. Pharmacologie et thérapeutique pédiatriques. Flammarion, Médecine-Sciences. 1992. 487-495 [(488) 48])

« For many people, these medicines dramatically reduce their hyperactivity and improve their ability to focus, work, and learn. The medications may also improve physical coordination, such as handwriting and ability in sports ». [Site NIMH (National Institute of Mental Health). "Attention Deficit Hyperactivity Disorder (ADHD)" 356 ]

« However, most of them described presumably positive effects of medication on their behaviors and feelings (63 percent reported that medication had made them calmer, 59 percent found it easier to concentrate, and 60 percent said that medication made it easier for them to control their temper) ».

[NIH (National Institut Health). Jan Loney, concensus, November 1998. " Risk of Treatment Versus Nontreatment " 52 ]

« Les enfants hyperactifs, à raison de 75 %, semblent s'améliorer sous l'effet de psychostimulants, alors que 25 % ne manifestent aucun changement et que leur état peut même s'aggraver (…) L'amélioration se traduit en général par une durée accrue de l'attention, une amélioration des fonctions cognitives, une capacité de concentration plus grande et une impulsivité diminuée » (1279) [Publié par J.P. Giroud, G. Mathé, G. Meyniel. Pharmacologie Clinique. Bases de la thérapeutique.2e ed.Expansion Scientifique Française. Paris. 1988. 123-124 ]

« Methylphenidate effectively suppressed hyperactive, disruptive, and aggressive behavior as assessed by observations and rating scales » [Site checkmateplus.com. Drs. Gadow and Sprafkin (N.Y). CHILD SYMPTOM INVENTORIES. Revue de presse. 164 ]

« Le consensus scientifique sur l'utilisation des stimulants pour traiter les enfants "hyperactifs"

consiste à reconnaître leur effet calmant sur la conduite perturbatrice et une amélioration de la performance de tâches répétitives, à court terme. » [Résumé. Santé Mentale au Québec, 22, 1, 216-238, DORÉ, C., COHEN, D. (1996). "La prescription de stimulants aux enfants "hyperactifs": une étude pilote des incitatifs et des contraintes pour les parents, les médecins et les enseignants ".

Résumé issu du Site Adapt.Scol.Fr (Réf.) 12 ]

« La revue de la littérature scientifique médicale montrerait un consensus quant à son effet sur l'amélioration d'attitudes ou de comportements dysfonctionnels de base que sont l'inattention et l'hyperactivité-impulsivité ». [HONOREZ, J.M. (1998). La transmission des résultats de recherche un devoir social: le cas des travaux sur le Ritalin. Les recherches enseignées en espaces francophones

Annexe 7. I. Ritaline (extraits classés) 65

(Université Victor Segalen Bordeaux 2, Bordeaux, France), 1, 83-98. Résumé issu du site Adapt.Scol.Fr. 18 ]

« When the Ritalin is given to the patient, the inhibitory cells regain control and now he or she can work more smoothly, sit still, and not be as impulsive ». [Ritalin. Site : www.chemistry.vt.edu/chem dept/helm/2514/project/ritalin/ritalin.html 39 ]

« De nombreuses études corroborent que le méthylphénidate améliore de façon efficace l'attention et le comportement (2-4) » [Société canadienne de pédiatrie (SCP). 1990. " Le méthylphénidate dans l'hyperactivité avec déficit de l'attention ". 14]

« Chez la plupart des patients, les stimulants diminuent l'activité excessive, la distractibilité, l'impulsivité, l'explosivité et l'irritabilité » [Kaplan H.I., Sadock B.J. Synopsis de psychiatrie. Science du comportement, psychiatrie clinique. (trad.française coordonnée par P.Louville). Ed. Pradel, Paris, 1998. (trad. De la 8e édition de Synopsis of Psychiatry, Baltimore, 1998). 158].

« Le traitement du trouble implique l'utilisation des amphétamines (5 à 60 mg/j) ou le méthylphénidate (5 à 60 mg/j). L'augmentation de la durée d'attention, la diminution de l'impulsivité et l'amélioration de l'humeur sont des signes d'une réponse positive. » [Kaplan H.I., Sadock B.J. Synopsis de psychiatrie.

Science du comportement, psychiatrie clinique. (trad.française coordonnée par P.Louville). Ed. Pradel, Paris, 1998. (trad. De la 8e édition de Synopsis of Psychiatry, Baltimore, 1998).181]

« Selon les études américaines, la Ritaline entraîne chez les enfants hyperactifs avec trouble déficitaire de l'attention une amélioration de la concentration et une réduction de l'hyperactivité permettant une reprise des apprentissages dans 70 p. 100 des cas. » [Universalis. 2000. RITALINE.

20]

« La Ritaline entraîne une amélioration du contrôle de la motricité fine. Elle améliore nettement la fonction d'attention et renforce ainsi la mémoire à court terme et les activités de concentration ».

[Wanadoo.Site TRAITEMENTS. " La ritaline " Methylphénidate chlorhydrate. 26 ]

« Children with ADHD who take such medication not only are less impulsive, restless and distractible but are also better able to hold important information in mind, to be more productive academically, and to have more internalized speech and better self-control. As a result, they tend to be liked better by other children and to experience less punishment for their actions, which improves their self-image ».

[Scientific American. Russell A. Barkley. 1998. " Attention-Deficit Hyperactivity Disorder ". 119 ]

« En réalité l'efficacité différenciée du méthylphénidate en fonction de la dose s'accorde mal avec ces hypothèses (...) les faibles doses amélioraient significativement les troubles déficitaires de l'attention sans pour autant modifier l'hyperactivité motrice alors que de plus forte doses agissent davantage sur l'hyperactivité sans que le déficit de l'attention ne s'améliore autant qu'avec de faibles doses » (141).

[Dollfus S., Petit M., " Efficacité et Tolérance des Psychotropes chez l'enfant ". Expansion Scientifique Française, 1988. [204]]

« Douglas (Douglas et al. 1986, 1988, 1995) suggested that MPH is particularly effective in helping children with ADHD to perform tasks that place high demands on self-regulation. Self-regulatory processes, she argued, include de deployment of attention and effort, the inhibition of impulsive responding, the ability to maintain or change cognitive set to meet task demands, and planning and organization » (p.90). [T. Bergman, V.I. Douglas, R.G. Barr. " Effects of Methylphenidate on Complex Cognitive Processing in Attention-Deficit Hyperactivity Disorder. Journal of Abnormal Psychology.

Fév.1999. Vol.108, N.1. pp.90-105. 18 ]

« De nombreuses études contrôlées ont signalé une augmentation des capacités d'attention et de la concentration, et une diminution des comportements d'opposition ». (p.355) [Kaplan H.I. & Sadock B.J. Médicaments en psychiatrie. Guide de poche. Trad. et adapt. Franç. B. Granger. Masson, 1998 (extrait traduit, modifié et adapté à partir du chap. 8 " Biological therapies " in Synopsis of Psychiatry, 8e édition). 50]

« Selon la Conférence du consensus, ce traitement (par psychostimulant) est symptomatique, c'est-à-dire que les symptômes réapparaissent lorsque l'on arrête la médication ou lorsque le temps

d'efficacité est dépassé. » [Doc SMP à l'int. des enseignants et inspecteurs. Annexe 1 de la commission des pétitions (avril 2001). DA /H. E. Perez Crim. 46]

Dans "la psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent" est évoquée une enquête effectuée par Massari B.

(" La prescription de psychotropes en psychiatrie de l'enfant " in Neuropsychiat. Enfance, Adolescence, 1984, 32 (9) : 433-441) qui révèle que les 3/4 des 100 pédopsychiatres interrogés estiment que la prescription médicamenteuse ne guérit pas un malade, mais traite uniquement les symptômes. [Epelbaum C., " Place des psychotropes en psychiatrie infantile " in Ferrari P. &

Epelbaum C., La psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent,1993. 536-552. [28] (536)]