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Section I : Structure de l’alliance

A. Les paramètres de conception et mécanismes de coordination dans les alliances …

2. Mécanismes de coordination formels

Afin de situer les mécanismes de coordination formels, appliqués au niveau des joint-ventures étudiées, nous allons présenter ci-dessous les résultats des tris à plat, relatifs à la supervision directe ainsi qu'à la standardisation.

a. Standardisation

Nous examinerons les résultats relatifs à la variable « standardisation» au « Ibis Alger » ainsi qu’à JVP, puis nous passerons aux résultats globaux via l’ACM.

a.1. Standardisation au niveau de chacune des joint-ventures étudiées

Nous exposerons les résultats des tris à plats effectués sur les questions QB.9 et QB.10

Nous nous intéresserons à la nature des résultats attendus du travail (spécifié ou non), ainsi qu’à la formation des personnes exerçant la même fonction (est-t-elle identique ou différente

37,5

39,6 18,8

4,2

QB9.Spécification.des.Résultats

Oui , tout à fait d'accord D'accord Oui plus ou moins Pas d'accord Non pas du tout d'accord

40,4 38,3 17,0 4,3 QB9.Spécification.des.Résultats

Oui , tout à fait d'accord D'accord Oui plus ou moins Pas d'accord Non pas du tout d'accord

Nous remarquons que la tendance globale des réponses à cette question est la même pour les deux joint-venture étudiées. Les repondants dans les deux alliances affirment que les résultats attendus de leur travail sont spécifiés (respectivement 77% et 79%).

D’un autre côté, seulement 4% des répondants environ estiment que les résultats attendus de leur travail ne sont pas spécifiés.

Figure N° 36 : JVP - Les résultats

attendus du travail sont spécifiés (%)

Figure N° 35 : Ibis – Les résultats

142 31,9

55,3 12,8

QB10.MêmeFormationPourMêmeFonction

Oui Non Ne sait pas

50,0

26,1 23,9

QB10.MêmeFormationPourMêmeFonction

Oui Non Ne sait pas

Concernant la standardisation des qualifications, plus de 55% des répondants au «Ibis Alger» ont déclaré avoir une formation différente de celle des collègues exerçant la même fonction. A l’inverse, la moitié des répondants au niveau de la JVP ont affirmé disposer de la même formation que les collègues exerçant la même fonction, contre 26% déclarant ne pas connaitre la formation de leurs collègues.

a.2. Standardisation au niveau des deux joint-ventures étudiées

Nous présenterons dans ce qui suit, les résultats de l’ACM opérée sur les questions traitant de la standardisation via le logiciel SPSS.

Tableau 19 :Tableau des valeurs propres « Standardisation »

Source : Elaboré par nos soins, tiré de l’ACM avec SPSS

Total (valeur propre) Inertie

1 ,417 1,385 ,462

2 ,082 1,058 ,353

Total 2,443 ,814

Moyenne ,272 1,222 ,407

Récapitulatif des modèles

Dimension Alpha de Cronbach

Variance expliquée

Les deux premiers axes permettent d’expliquer 81% des données. L'axe 1 (dimension 1) explique 57% des données.

Figure N° 38 : JVP - Avoir la même

formation que les collègues exerçants la même fonction (%)

Figure N° 37 : Ibis - Avoir la même

formation que les collègues exerçants la même fonction (%)

143

Sur l’axe 1, les plus fortes contributions sont celles de la modalité « oui » relative à la question « personnes ayant la même fonction sont de formation similaire » (correspondant à …% des répondants), située à droite de l’axe 1 et la modalité « non » pour cette même question située à gauche de l’axe 1.

Donc, en observant le graphique, on constate que l’axe 1 discrimine la faible standardisation des qualifications, à gauche, et sa forte standardisation des qualifications à droite.

En haut de l’axe2 les plus fortes contributions sont celles des modalités « pas d’accord ou pas du tout d’accord » pour la question relative à la spécification des résultats (correspondant à …% des répondants).

En bas de l’axe 2, les plus fortes contributions sont celles de la modalité « oui plus ou moins» relative à la même question (correspondant à …% des répondants).

On peut l’interpréter comme l’axe d’opposition entre la moyenne (en bas de l’axe 2) et forte (en haut de l’axe 2) standardisation des résultats.

Pour la variable secteur d’activité, on constate que les deux se situent à l’opposé de l’axe 1. « Ibis Alger » à sa droite et JVP à sa gauche.

De ce qui précède, on peut affirmer l’existence d’une standardisation des résultats dans les deux joint-ventures étudiées, ainsi qu’une standardisation des emplois au niveau de la JVP.

Figure N°39 : ACM – Standardisation au niveau des deux joint-ventures étudiées

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b. Supervision directe

Nous présenterons les résultats des tris à plat effectués sur les questions relatives à la variable « supervision directe », puis nous enchainerons avec les résultats de l’ACM.

b.1. Supervision directe au niveau de chacune des deux joint-ventures étudiées

Nous exposerons les résultats des tris à plats effectués sur les questions QB.4, QB.5, QB.6 et QB.7.

Nous nous intéresserons à la fréquence des instructions données, à la fréquence et à l’objet des comptes-rendus, ainsi qu’à la fréquence des contrôles effectués par le chef hiérarchique.

10,4 12,5 33,3 29,2 14,6 QB4.Instructions.Reçues

Très rarement Rarement De temp à autre Souvent Très souvent

2,2 8,7 41,3 32,6 15,2 QB4.Instructions.Reçues

Très rarement Rarement De temp à autre Souvent Très souvent

Au «Ibis Alger», 44% des répondants estiment recevoir, souvent ou très souvent, des

instructions émanant du chef hiérarchique, contre 33% déclarant les avoir de temps à autre. Du côté de la JVP, 48% des répondants ont déclaré recevoir ces instructions, souvent ou très souvent, contre 41% estimant les recevoir de temps à autre.

4,3 21,3 19,1 38,3 17,0 QB5.Rendre compte

Très rarement Rarement De temp à autre Souvent Très souvent

2,1 8,5 29,8 44,7 14,9 QB5.Rendre compte

Très rarement Rarement De temp à autre Souvent Très souvent

Figure N° 41 : JVP - Fréquence de

recevoir des instructions de son chef hiérarchique (%)

Figure N° 40 : Ibis - Fréquence de

recevoir des instructions de son chef hiérarchique (%)

Figure N° 43 : JVP - Fréquence de rendre

compte à son chef hiérarchique (%)

Figure N° 42 : Ibis - Fréquence de rendre

145

Concernant la fréquence des comptes rendu, 55% des répondants au «Ibis Alger», déclarent être tenus de les soumettre, souvent ou très souvent, à leur chef hiérarchique. Contre 19% estimant devoir les soumettre de temps à autre.

Concernant la JVP, près de 60% des répondants estiment devoir rendre compte à leur chef hiérarchique, souvent ou très souvent, contre 30% déclarant devoir le faire de temps à autre.

25,0 18,8 12,5 27,1 16,7 QB6.Objet.Rapport

Sur une très faible partie de mes taches

Sur une faible partie de mes taches

Sur la moitié de mes taches environs

Sur la plus part de mes taches

Sur presque toutes mes taches 19,1 19,1 6,4 29,8 25,5 QB6.Objet.Rapport

Sur une très faible partie de mes taches

Sur une faible partie de mes taches

Sur la moitié de mes taches environ

Sur la plus part de mes taches

Sur presque toutes mes taches

Au «Ibis Alger», près de 44% des répondants estiment que les comptes rendus touchent, la plupart ou presque toutes leurs tâches. D’un autre côte, la même proportion a déclaré devoir rendre compte sur une faible ou très faible partie de leurs tâches.

Ces proportions s’élèvent à respectivement 55% et 38% au niveau de la JVP.

10,4 22,9 39,6 20,8 6,3 QB7.Controle.par.le.chef

Très rarement Rarement De temp à autre Souvent Très souvent

10,6 6,4 38,3 31,9 12,8 QB7.Controle.par.le.chef

Très rarement Rarement De temp à autre Souvent Très souvent

Concernant le contrôle des tâches par le chef hiérarchique au niveau du « Ibis Alger », près de 40% des répondants déclarent qu'ils le subissent de temps à autres, contre 33% estimant l'avoir rarement ou très rarement.

Du côté de la JVP, 45% des répondants ont estimé se faire contrôler par leur chef hiérarchique souvent ou très souvent, contre 38% estimant subir ce contrôle de temps à autre.

Figure N° 45 : JVP - Objet du compte

fait à son chef hiérarchique (%)

Figure N° 44 : Ibis - Objet du compte fait

à son chef hiérarchique (%)

Figure N° 47 : JVP - Ibis - Fréquence du

contrôle des activités par le chef hiérarchique (%)

Figure N° 46 : Ibis - Fréquence du

contrôle des activités par le chef hiérarchique (%)

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Les résultats des tris à plats, relatifs à la supervision directe, dressent la configuration de celui-ci au sein des deux joint-ventures étudiées, cependant ils ne permettent pas de trancher sur la « qualification » à attribuer à cette variable. L’analyse des correspondances multiples nous permettra de le faire.

b.2. Supervision directe au niveau des deux joint-ventures étudiées

Nous allons dans ce qui suit présenter les résultats issus de l’ACM sur le logiciel SPSS, établie pour les questions relatives à la supervision directe. A savoir QA.0, QB.4, QB.5, QB.6 et QB.7.

Tableau 20 :Tableau des valeurs propres « Supervision directe »

Source : Elaboré par nos soins, tiré de l’analyse ACM sur SPSS

Total (valeu r propre) Inertie

1 ,757 2,315 ,57 9

2 ,477 1,558 ,38 9

Total 3,872 ,96 8

Moyenne ,645 1,936 ,48 4

Récapitulatif des modèles

Dimension Al pha de Cronbach

Variance expliquée

Les deux premiers axes expliquent 97% des données. L'axe 1 (dimension 1) explique 60% des données.

A gauche de l’axe 1, les plus fortes contributions sont celles des modalités « très rarement ou rarement » pour la fréquence de réception d’instructions du chef hiérarchique ainsi que la fréquence de lui rendre compte, et la modalité « Sur une très faible ou faible partie de mes

Figure N° 48 : ACM – Supervision directe au niveau des deux joint-ventures étudiées –

147

(correspondant à respectivement 17%, 18% et 41% des répondants).

A droite de l’axe 1, les plus fortes contributions sont celles des modalités « souvent ou très souvent » pour les deux premières questions citées plus haut ainsi que la question de la « fréquence à laquelle le chef hiérarchique exerce un contrôle sur l’activité » (correspondant à respectivement 45%, 57% et 36% des répondants).

On constate également une forte contribution de la modalité « Sur la plupart ou sur presque toutes mes tâches» pour la question « objet des compte-rendu au chef hiérarchique » (correspondant à 49% des répondants).

Donc, en observant le graphique, on constate que l’axe 1 discrimine la faible supervision directe, à gauche, et la forte supervision directe, à droite.

On peut donc, l’interpréter comme l’axe d’opposition entre la forte (à droite de l’axe1) et la faible (à gauche de l’axe1) supervision directe.

En bas de l’axe 2, les contributions les plus importantes sont celles des modalités « De temps à autre » pour la fréquence de réception d’instructions du chef hiérarchique, la fréquence de rendre compte à celui-ci ainsi que la fréquence d’exercer un contrôle sur l’activité (correspondant à respectivement 37%, 24% et 39% des répondants).

On trouve également la modalité « Sur la moitié de mes tâches environ» pour la question « objet des compte-rendu au chef hiérarchique » (correspondant à 9% des répondants).

En haut de l’axe 2, la plus forte contribution est celle de la modalité « Rarement ou très rarement » relative à la fréquence à d’exercer un contrôle sur l’activité par le chef hiérarchique correspondant à 25% des répondants.

On peut l’interpréter comme l’axe d’opposition entre la faible (en haut de l’axe 2) et la moyenne (en bas de l’axe 2) fréquence de contrôle des activités par le chef hiérarchique. Pour la variable secteur d’activité, on constate que les deux se situent de côtés opposés de chacun des axes. Ainsi, le «Ibis Alger», est situé à gauche de l’axe 1 et en haut de l’axe 2 correspondant à une faible supervision directe et une faible fréquence de contrôle des activités par le chef hiérarchique.

D’un autre côté, la JVP se positionne à droite de l’axe 1 et en bas de l’axe 2 renvoyant à une forte supervision directe et l’exercice d’un contrôle sur les activités avec une fréquence moyenne.

De ce qui précède, nous pouvons affirmer l’existence d’une faible supervision directe au niveau du «Ibis Alger», et d’une forte supervision directe au niveau de la JVP.

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