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Littéralement : « à cause de ce qui est écrit ».

Fragments syriaques

1 Littéralement : « à cause de ce qui est écrit ».

Du ch. 26.

E t le Saint Synode qui déposa Paul de Samosate, dans la Lettre encyclique mentionnée un peu plus haut, dit la même chose ainsi : Le Synode qui déposa Paul de Samosate :

S, 15 « Il est adoré et il reçoit des présents des Mages dès la naissance, premièrement comme Dieu, mais, en seconde instance, aussi le corps humain, lui qui porte Dieu (προηγουμένως ώς θεός, κατά δε δεύτερον λόγον καί τό σώμα ανθρώπινον τό θεοφόρον). »

Du ch. 41.

Du Saint Synode qui déposa Paul de Samosate ; de la Lettre encyclique ; que le Verbe et Sagesse de Dieu n ’a pas opéré comme dans les Prophètes, mais s’est uni substantiellement (ούσιωδώς) à la chair humaine douée d ’une âme raisonnable ( . . . νοερώς έμψυχουμένη) : S, 16 « Τούτο δε ούκ άξιούσιν οί καθολικοί καί εκκλησιαστικοί κανόνες * άλλ’ εκείνους μεν μετεσχηκέναι σοφίας εμπνεούσης έξωθεν καί άλλης ουσης παρ’ αύτούς, αυτήν δε την σοφίαν δι' έαυτής έπιδεδημηκέναι ούσιωδώς έν τώ εκ Μαρίας σώματι. » καί μεθ’ ετερα * S, 17 « Ε ί δε υιός ό Ιησούς Χριστός τού θεού, υιός δε καί ή σοφία, καί άλλο μεν ή σοφία, άλλο δε Ιησούς Χριστός, δύο ύφίστανται υίοι. Mais il sied d’examiner si peut-être il ne voudrait pas donner le change, en s’accommodant frauduleusement et hypocritement de ces paroles. » E t après d’autres choses desquelles il appert que le même Saint Synode croit que l’Emmanuel est de deux natures (εκ δύο φύσεων), de la Divinité du Verbe et du corps né de la Vierge Θεοτόκος, doué d’une âme raisonnable ( . . . νοερώς έμψυχουμένου), un et le même, Dieu et l’homme. Il appert de même temps que confesser un Christ de deux natures (εκ δύο φύσεων) va contre ceux qui, de Paul de Samosate à ces jours, souffrent d’anthropolâtrie :

S, 18 « C’est donc bien le Verbe, ‘celui dont l’origine est aux jours étemels a’, celui qui est prophétisé devoir sortir de Bethléem b, toutes choses auxquelles contredit le maître en hérésies. E t encore (il dit) que Jésus-Christ est de Marie, mais que le Verbe est engendré de Dieu. Il est écrit —pour cette fois encore ne produire qu’une seule parole en témoignage —, que le Père de Jésus-Christ est D ieu0 ; par cela même qu’il est Père du Verbe, il est aussi Père de Jésus-Christ, cons­ titué du Verbe et du corps (né) de Marie. »

E t peu après :

« E t maintenant il faut (^énoncer ceci : il tient séparés comme S, 19 deux le Verbe et Jésus-Christ ; c'est celui-ci, suggère-t-il, qui est fatigué a, et qui dort b, et qui a faim c, encore qu'il préfère dire que le tout a supporté ces choses. Il a parlé en effet auparavant du Verbe qui est dans tout l’homme. »

a Jo. IV, 6. b Mt. VIII, 24. c Mt. IV, 2.

E t après d’autres choses :

« Il a reçu témoignage de Jean qu’il venait après lui comme S, 20 homme, mais qu’il était avant lui comme D ieua. Il a été fatiguéb, il a eu soifc, il a dormi d, il a eu faim e, du chef de notre infirmité, principalement (προηγουμένως) comme homme à cause du corps, mais en seconde instance (κατά δεύτερον λόγον) Dieu souffrait de par l’union qu’il avait assumée dans le corps humain qui endura la souffrance. »

a Cf. Jo., I, 15. b Cf. d. c J0., XIX, 28. d Cf. e. e Cf. *.

IV.

Les florilèges syriaques (S, 21-24)

Brit. Mus. Add. syr. 12155, fol. l l l vo a ; Brit. Mus. Add. syr. 14538

fol. 100vo (cf. Na u, dans PO, X III, pp. 186-187 ; J. B. Pi t r a, Analecta

Sacra, t. IV, p. 185).

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Brit. Mus. Add. syr. 12155, f o l . 174vo a ( c f . J . B . Pi t r a, Analecta

Sacra, t. IV, p. 186).

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Brit. Mus. Add. syr. 12155, fol. 3 3 ro a ; Brit. Mus. Add. syr. 12154, fol. 18ro (cf. J. B. Pi t r a, Analecta Sacra, t. IV, p. 185).

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1 Cum hoc inc. 12155. 2 12155 : α»ο>ομ.αβ>> 3 Hic 12154 inser. y-L»

4 12154 : α-XîfiooX 5 12154 :

Mêmes manuscrits (pour 12155, fol. 3 2 vo b) (cf. J . B . Pi t r a, Ana­

lecta Sacra, t. IV. p. 184).

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1 Hic 12154 inser. y-.>

Traduction des textes syriaques

De Paul de Samosate ; de ce qu'il opposait à Malchion l'ortho­ doxe qui disputait avec lui au nom du Saint Synode qui l’anathé- matisa :

S, 21 « Jésus-Christ, celui de Marie (ό έκ Μαρίας) était joint à la Sagesse, et un avec elle, et par elle Fils et Christ. Il est dit en effet1

que celui qui a souffert, celui qui a subi les soufflets et les coups, celui qui a été mis au tombeau et est descendu aux enfers, celui qui est ressuscité, est Jésus-Christ, Fils de D ieu1. De fait, il ne faut pas séparer celui qui est avant les temps de celui qui a été enfanté sur la fin des jours. Car pour moi, j ’ai horreur de dire deux Fils, j’ai horreur de dire deux Christ. »

Des Actes (έκ των υπομνημάτων) du même Synode qui déposa Paul de Samosate ; de la Dispute que soutint le prêtre Malchion contre Paul :

« Paul dit : Le Verbe ne peut être composé, sinon il perd son rang. » S, 22 « Malchion : Le Verbe et son corps ne sont pas composés ? »

« Paul : Qu’à aucun prix il ne soit composé ni mélangé ! » « Malchion : Si tu ne veux pas admettre la composition, c’est pour ne

pas devoir dire que le Fils de Dieu a été substantifié (ούσιώσθαι) dans son corps 2. »

Du même Synode ; de ses Actes (εκ των υπομνημάτων. . . ) ; de la Dispute que sur sa commission le prêtre Malchion institua contre Paul :

« Voici ce qu’il faut tenir de l’hypostase de notre Sauveur. Le S, 23 Verbe seul, selon qu’il n ’est pas incarné, n ’a pas besoin du Saint-Esprit — l’Esprit en effet reçoit de lui — et il n ’est pas sous la Loi. Mais dès lors qu’il est uni substantiellement (ούσιωδώς) à son corps humain, tout ce qui survient à celui-ci, il l’endure, étant le même de par la composition et l’union substantielle à lui.

De la Lettre encyclique du Synode qui condamna Paul de Samo­ sate 3 :

« Il conçoit autrement la conjonction à la Sagesse (την συνάφειαν S, 24 προς την σοφίαν), selon l’amitié et non selon l’ousie (ού κατ' ούσίαν). »

1 Nous pensons que le syriaque laisse voir avec assez de sûreté que dans