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6. Interprétation des résultats

7.3. Limites du travail

Nous allons maintenant revenir sur les différentes limites que ce travail peut déceler.

Les principaux biais que nous pouvons identifier sont en rapport avec le corpus et les critères de sélection qui ont été retenus. Tout d’abord, la taille de celui-ci ne nous permet pas de tirer des conclusions généralisables et applicables à toutes les présentations de soi faites par les sportifs et sportives sur Instagram. Les résultats trouvés sont uniquement représentatifs pour les images récoltées sur la période donnée. De plus, le fait qu’uniquement 10 publications n’aient été retenues pour chaque sportif et sportive, implique que nous n’avons qu’un petit échantillon de ce que chacun publie sur Instagram à longueur de temps. Notre travail constitue alors un arrêt sur image sur une période de temps précise. Nous n’avons donc une vision de ce qu’a été la présentation de soi de ces sportifs qu’à un moment T. En sélectionnant une autre période de temps, et un nombre différent de contenus, nous aurions pu obtenir des résultats différents. Il faut notamment prendre en compte que les sportifs sélectionnés ont des périodes de compétitions à des moments différents et que cela peut aussi influencer les contenus publiés. En effet, nous pouvons imaginer qu’en période de compétition, nous pourrions retrouver plus de contenus partagés en région antérieure et montrant les victoires ou les défaites des sportifs et sportives.

Deuxièmement, les critères retenus dans la sélection des athlètes peuvent eux aussi être sujets à des limites. Tout d’abord, il existe des nombreux sports et réduire leur nombre à 6, nous fait passer à côté d’autre disciplines. Cependant, en sélectionnant un échantillon de sports relativement populaires, nous nous sommes assurés d’avoir des sportifs qui ont une audience large. En effet, si nous avions sélectionné des sports moins populaires ou moins pratiqués, nous pouvons imaginer que les sportifs et sportives accordent moins d’importance à leur présentation ou à publier des contenus sur Instagram.

En ce qui concerne les sportifs et sportives que nous avons retenus, nous avons basé notre sélection sur la popularité de ces derniers. Or, cela nous assurait d’analyser les images d’athlètes professionnels avec un niveau reconnu. Cependant, existant une multitude de sportifs et sportives, nous aurions tout autant pu sélectionner des athlètes avec un niveau plus bas afin de voir quels types de contenus ils pouvaient partager et quels avantages ils pouvaient aussi retirer des médias sociaux étant donné qu’ils n’ont pas la même quantité d’abonnés et donc une audience moins large. En effet, les athlètes que nous avons sélectionnés ont tout intérêt à se créer une image de marque positive autour de valeurs acceptées socialement, pourtant nous pouvons imaginer que les sportifs de moins haut niveau aient une approche différente.

L’omission des vidéos et des légendes de nos données analysées peut aussi impliquer des biais dans les résultats. En les excluant de notre notre analyse, nous ne prenons pas en compte du contenus visuels qui a été partagés durant la période de sélection.

Ces dernières auraient pu apporter d’autres conclusions à notre analyse. De plus, les légendes accompagnant les illustrations auraient pu nous apporter une explication liée aux photos mais aussi en changer le sens. Nous pouvons imaginer que celles-ci pouvaient raconter les moments difficiles ou blessures qui ne sont que peu présentes sur les images publiées. Cependant, le contenu principalement crée sur la plateforme

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Instagram sont les images, et il elles nous semblent judicieuses pour avoir une idée d’ensemble des impressions qui sont dégagées par les sportifs et sportives.

Finalement, l’une des grandes difficultés de notre travail est de savoir quel part de la présentation de soi et du partage d’images est spontané ou contrôlé. En effet, en n’analysant uniquement les images, nous ne pouvons nous rendre compte du degré de planification de la présentation de soi des sportifs. Il est quasiment impossible de se savoir si une stratégie est mise en place ou non. Ainsi, il serait intéressant de mener une étude qualitative en interrogeant différents athlètes pour comprendre si leur présentation de soi est contrôlée ou non. En effet, nous pouvons imaginer que certains de ces sportifs et sportives ont à leur disposition un community manager qui s’occuperait de leur communication sur leurs différents réseaux sociaux. De plus, nous pouvons nous demander à quel point les conclusions que nous avons érigées sont le résultat d’un processus conscient ou non par les sportifs et sportives. En effet, nous étions seuls à interpréter les résultats et impressions dégagées et il est difficile de déduire si elles étaient calculées ou non. Si les médias sociaux offrent un plus grand contrôle sur les aspects que les athlètes peuvent partager, il faut se demander si les effets que ceux-ci peuvent avoir son envisagés et instrumentalisés.

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8. Conclusion

Ce travail de mémoire de diplôme visait à étudier la manière par laquelle certains sportifs et sportives se présentent sur les média social Instagram. Ce questionnement découlait du fait que les médias sociaux ont ouvert un nouveau mode de communication aux athlètes de haut niveau. Par leur biais, ils ont maintenant la possibilité d’avoir un contrôle sur ce qu’ils partagent avec leurs fans, au contraire de ce qui étaient possibles à l’ère des médias traditionnels. L’objectif de la recherche était donc de montrer quels aspects de leur vie ils mettaient en avant et quels types de contenus ils partageaient.

Le travail ci-dessus visait à répondre à la question de recherche principale suivante : De quelle manière les sportifs et sportives se présentent-ils sur les médias sociaux ? Quels types d’images partagent-ils pour les représenter sur Instagram ? Il s’agissait aussi de voir quels impacts et effets pouvaient avoir ces représentations sur les carrières et images des sportifs et sportives. Pour ce faire, notre mémoire s’articulait autour de trois hypothèses qui visaient à aborder trois thèmes différents : le type de contenus qui étaient mis en avant, les différences de genre qui pouvaient être observées dans les images partagées et la possible idéalisation des images publiées.

Nous avons basé nos assomptions sur les principes théoriques émis par Erving Goffman en 1973 dans son ouvrage « La mise en scène quotidienne ». Nous nous sommes alors appuyé sur les concepts de région postérieure et antérieure et d’idéalisation. De plus, plusieurs recherches sur les athlètes et leur présentation de soi sur les médias sociaux, et les différences de genre dans ce milieu nous ont permis d’étoffer nos réflexions et résultats.

Les méthodes utilisées ont été celles de l’analyse de contenu et d’image. Ces dernières ont été appliquées sur un corpus de 120 images publiées antérieurement au 30 mai 2019. Ces dernières étaient issues du profil de 6 sportifs et 6 sportives des sports suivants : l’athlétisme, le football, le basketball, le ski alpin, la natation et le tennis. Chacune de ces publications a été codée dans des catégories de contenus puis analysée dans une grille d’analyse d’image pour détecter les différents codes pouvant figurer sur ces dernières.

Les résultats de notre recherche ont montré que les athlètes que nous avons sélectionné partagent plus de contenus en région postérieure qu’en région antérieure.

Les sportifs et sportives montrent donc les coulisses de leur pratique sportive et majoritairement des illustrations de leur vie quotidiennes. Une grande variété de clichés a été dénotée et les opportunités laissées par la figure publique des sportifs ont pu être mis à jour.

Deuxièmement, en analysant de manière genrée les résultats de la première hypothèse, nous avons pu rendre compte des différences de contenus et d’image.

Nous sommes arrivés à la conclusion, que ce soit les femmes ou les hommes, ils publient tous les deux majoritairement des images de leur vie personnelle et de leur région postérieure. Cependant, nous avons observé des différences d’impressions véhiculées puisque les images transmises reproduisaient les caractéristiques de genre

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traditionnels. Si les différences chiffrées n’étaient pas grandes, en analysant de manière plus qualitative nous avons pu déceler des écarts entre les contenus partagés par les femmes et les hommes. Ces derniers se montraient plus en région antérieure et leurs contenus touchaient plus la thématique du sport.

Troisièmement, nous avons conclu que les sportifs et sportives mettaient en avant une image positive et suivait une stratégie avide de présentation de soi. Les images partagées ramènent à des sens partageant des valeurs de joie, de réussite, de victoire ou encore d’amitié. Les aspects négatifs comme les blessures ou défaites n’étaient que très peu présents dans nos résultats. La présentation de soi des athlètes est donc idéalisées.

Ce travail nous a aussi permis de mettre en lumière la notion de marque personnelle des athlètes et les opportunités qu’ils peuvent avoir sur les médias sociaux. Nous avons pu voir de quelle manière le concept de marque personnelle d’athlète s’articulent et comment les sportifs et sportives capitalisent sur leur grande audience.

Dans le futur, il serait intéressant de mener une enquête plus qualitative notamment en conduisant des entretiens avec différents sportifs et sportives pour comprendre leur utilisation du réseau Instagram et voir quelle importance ils attachent à leur image.

Ceci permettrait de comprendre si une stratégie est mise en place et de quelle manière ils envisagent la place des réseaux sociaux dans leur carrière sportive. De plus, d’un point de vue genrée, il serait notamment pertinent de voir si les différences que nous avons perçues sont conscientes et si les hommes et les femmes ressentent possiblement des pressions à poster tel ou tel type de contenus. De plus, en incluant des athlètes qui ne sont plus actuellement actifs, il serait possible de voir de quelle manière le fait d’avoir construit une forte marque personnelle peut avoir des conséquences sur les possibilités d’après-carrière.

En ce qui concerne la relation entre les fans et les athlètes, nous pensons qu’il serait possible de comprendre comment celle-ci se joue sur Instagram en incluant les commentaires et en ayant accès aux messages directs afin de voir si une communication directe est elle aussi mise en place sur le réseau Instagram. De plus, les stories pourraient être étudiées pour montrer le degré d’intimité et de proximité que les athlètes peuvent atteindre par le biais des réseaux sociaux.

Étant donné que chaque réseau socio-numérique a un mode de fonctionnement différent, il serait possible de répliquer cette étude sur d’autres médias sociaux, comme Twitter ou Facebook, afin de voir si la présentation de soi des athlètes est différentes sur ces derniers.

En conclusion, ce mémoire de diplôme nous a permis de comprendre comment les athlètes se présentent par le biais d’images sur Instagram. Nous avons pu observer quels aspects sont mis en avant et comment les sportifs et sportives ont la possibilité de partager des illustrations des coulisses de leur performance sportive et comment la présentation de soi pouvait être instrumentalisée. Finalement, cela nous a permis de voir comment les athlètes et les marques peuvent tirer un bénéfice du fait que les sportifs véhiculent des valeurs positives.

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