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Libre circulation et tourisme

Dans le document RAPPORT ANNUEL 2014 Abuja, Décembre 2014 (Page 70-0)

CHAPITRE II : MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME DE TRAVAIL DE LA COMMUNAUTE

2.2. C OMMERCE , D OUANE , I NDUSTRIE , M INES , L IBRE CIRCULATION ET T OURISME

2.2.4 Libre circulation et tourisme

188. Débutée en 2014 avec le soutien de la Commission de la CEDEAO, l'intervention du projet Libre circulation et migration vise les domaines critiques qui n’ont pas été suffisamment traités et ce, en soutenant les initiatives proposées, lesquelles requièrent une assistance technique et financière.

189. La Commission a redynamisé le processus du Dialogue sur la migration pour l'Afrique de l'Ouest (MIDWA) en renforçant ses capacités en tant que forum où l'on discute des questions et préoccupations communes relatives à la migration dans un contexte régional. Le thème de la réunion des experts du MIDWA pour 2014 était « la libre circulation des personnes au service de l'intégration régionale et de la coopération économique ».

190. Avec le soutien de l'Organisation internationale des migrations (OIM), la Commission a conduit une mission d'évaluation afin d’analyser et d’évaluer la situation actuelle et les besoins prévalant dans les États membres pour parvenir à l'élaboration et à la mise en œuvre de l'initiative de la carte d'identité biométrique.

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191. En outre, une série d'ateliers de formation des formateurs a été organisée au cours du premier trimestre de l'année à l’intention des experts sectoriels des États membres, afin de fournir un aperçu des cadres politiques régionaux existants sur la migration ainsi que des outils et mécanismes visant à élaborer des politiques migratoires nationales.

192. Compte tenu du rôle capital que joue la documentation de voyage valide pour les véhicules dans la facilitation de la libre circulation des personnes au sein de la région, la Commission a entamé le processus de révision des modalités liées aux documents de voyage pour les véhicules et celui de mise en place d'un mécanisme régional de suivi et de gestion de la libre circulation des personnes par la reproduction du modèle de transport utilisé par la Côte d'Ivoire, conformément aux décisions des Ministres en charge de la Sécurité/l’Intégration. Il est prévu que le premier projet pilote de cette activité démarre au 2e trimestre de 2015.

Coopération transfrontalière

193. Suite à la clôture du premier cycle de programmes entrant dans le cadre du Programme de coopération transfrontalière de la CEDEAO (CEDEAO CBCP), la Commission a entrepris un examen du programme en vue de le transformer en un outil d'intégration régionale viable. À cette fin, une réunion du Groupe d'experts a été organisée afin d’élaborer un projet de cadre logique et un plan d'action pour le nouveau programme qui devrait couvrir la période allant de 2014 à 2018. Le processus d'élaboration d'une stratégie de communication et de mobilisation de ressources pour le programme a également été lancé. En outre, des consultations se sont tenues avec le consultant technique principal (Institut des études du Commonwealth, Université de Londres) sur l'orientation stratégique, les domaines prioritaires et le projet de plan d'action du nouveau programme.

Tourisme

194. Le dernier semestre de l’année 2014, qui constitue le démarrage des activités (i) de la Commission en matière de tourisme, s’est focalisé avec acuité sur l’élaboration de la Politique régionale du tourisme. A cet effet, il a été mis en place un groupe de travail pluridisciplinaire. La première réunion de se groupe de travail s’est tenue en novembre 2014 à Cotonou et a permis de dresser un état diagnostic du secteur du tourisme dans les 15 Etats membres. L’état diagnostic a fait ressortir, entre autres, les caractéristiques ci-après :

- une offre originelle et dérivée de la CEDEAO a fort potentiel marqué par de nombreuses opportunités de complémentarité mais aussi des insuffisances et de fortes disparités en termes de capacité d’accueil du parc de réceptifs ;

- une demande touristique internationale et régionale faisant ressortir une destination CEDEAO majoritairement exploitée par une clientèle essentiellement européenne et américaine et une part du tourisme intra régional encore très faible ;

- des insuffisances dans la mise en œuvre des différents dispositifs réglementaires mis en place au niveau des Etats membres et au niveau de la commission de la CEDEAO ;

- les forces, faiblesses et opportunités qui constituent les axes stratégiques d’intervention dont l’élaboration est intervenue au cours de la réunion du groupe de travail à Abuja.

195. Le processus d’élaboration de la politique régionale du tourisme est en cours et devrait être finalisé au cours du premier trimestre 2015 avec la tenue de la réunion portant sur la stratégie marketing pour la promotion de la destination CEDEAO et l’élaboration du plan d’action ECOTOUR 2015/2025 dont découleront des fiches programmes/projets.

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2.3 Agriculture, Environnement et Ressources en Eau 2.3.1 Développement Agricole

196. Dans le domaine du développement agricole, les activités programmatiques de l’année 2014 ont porté sur des interventions qui s’articulent autour du Programme Régional d’Investissement Agricole (PRIA), des Programmes Nationaux d’Investissement Agricole (PNIAs) ainsi que de nouveaux programmes structurants.

PROGRAMME REGIONAL D’INVESTISSEMENT AGRICOLE (PRIA).

197. Il est structuré autour des quatre programmes mobilisateurs : (i) Promotion des produits stratégiques pour la sécurité et la souveraineté alimentaires ; (ii) Promotion d’un environnement global favorable au développement agricole régional ; (iii) Réduction de la vulnérabilité alimentaire et la promotion de l’accès durable à l’alimentation ; et (iv) Gouvernance, coordination et suivi-évaluation de la mise en œuvre de l’ECOWAP.

Promotion des produits stratégiques pour la sécurité et la souveraineté alimentaires

198. En plus de ses structures spécialisées comme l’ARAA, la Commission de la CEDEAO délègue la mise en œuvre de certains programmes à des organisations de coopération technique qui œuvre dans la recherche de solutions à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle d’une part et, dans les domaines de la recherche agronomique et zootechnique d’autre part.

199. Les Programmes mis en œuvre par le CILSS se présentent comme suit :

- Le Programme AGIR, qui est un cadre de référence pour fédérer les interventions qui visent à aider les populations à faire face aux chocs multiformes liés notamment à la dégradation des conditions de production et aux changements climatiques. Cette initiative vise à soutenir directement les Etats dans le cadre des PNIAs et dans les stratégies sahel de différents partenaires qui apportent leur assistance à la région CEDEAO. A ce stade, une cellule de coordination, établie à Ouagadougou, vise à appuyer les pays concernés à développer leurs

« Priorités Résilience Pays » (PRP-Agir). Il s’agit du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Tchad et du Togo.

- Le Programme d’Appui au Développement du Pastoralisme, qui s’insère dans le PRIA et les PNIAs. Il est aussi en phase avec le programme globale résilience sahel de la CEDEAO. Son coût global est de 250 millions de dollars US pour une durée de cinq ans renouvelables. Le but du programme est d’apporter des appuis aux populations pastorales pour faire face aux phénomènes divers liés aux changements climatiques, aux conflits en rapport avec l’accès aux ressources naturelles. Le programme est structuré en une composante régionale et des composantes nationales. Quatre pays de la CEDEAO (Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal) et deux autres pays non CEDEAO (Mauritanie, Tchad) sont bénéficiaires de ce programme. La composante régionale se structure autour de cinq sous-composantes.

i. Renforcer les services à la production en santé animale (indicatif 60 millions USD);

ii. Améliorer les services de production pour la gestion des ressources naturelles (indicatif 60 millions USD) ;

iii. Améliorer la compétitivité du secteur des filières animales et l’accès aux marchés (indicatif 40 millions USD) ;

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iv. Renforcer la sécurité des biens, des droits et des moyens d’existence des populations pastorales et leur donner accès aux services sociaux de base et à l’intégration dans la vie politique (indicatif 60 millions USD).

v. Gestion/administration du projet et développement des capacités aux niveaux régional et national (indicatif 30 millions USD).

200. Le Programme pourra démarrer d’ici le premier semestre 2015 après son approbation par le Conseil d’Administration de la Banque Mondiale qui est le principal partenaire technique et financier. Il est à noter que la première sous-composante relative au renforcement des capacités des services de production à la santé animale sera coordonnée par le Centre Régional de Santé Animale (CRSA) qui est une direction spécialisée de la CEDEAO en charge des questions de santé animale et des maladies animales transfrontalières émergentes et re-émergentes. Le centre est basé à Bamako au Mali et sera opérationnel dès début 2015. Une partie du personnel actuellement à Abuja, sera relocalisé d’ici la fin décembre 2014 dans le Centre à Bamako (Mali).

La CEDEAO, en concertation avec l’UA-BIRA, signera des accords de coopération avec l’UEMOA et des institutions globales (OIE, FAO…) pour appuyer la CRSA dans certains domaines de compétence.

201. Un Programme similaire concernant l’irrigation est en cours d’instruction et s’inscrit également dans le cadre du programme globale résilience sahel. Son coût global est de 250 millions de dollars US sur une durée de cinq ans renouvelables. Ce programme consiste à apporter des appuis aux populations installées dans les périmètres irrigués à disposer d’infrastructures pour améliorer l’utilisation de l’eau pour de meilleures productions agricoles et d’élevage intensif. A l’instar du PRAPS, il est structuré en une composante régionale et six composantes nationales.

Quatre pays de la CEDEAO (Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal) et deux autres pays non CEDEAO (Mauritanie, Tchad) sont récipiendaires de ce programme.

Programmes mis en œuvre par le CORAF/WECARD

202. Plusieurs programmes sont mis en œuvre par le CORAF/WECARD qui est l’organisme qui joue le rôle de bras technique de la CEDEAO en matière de recherche agricole et agronomique. Les programmes qui ont été identifiés s’inscrivent dans le Programme « Feed the Future » du Président OBAMA. Le coût global pour l’espace CEDEAO est de 10 millions de dollars US. Les pays concernés sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Niger, le Nigeria, la Sierra Léone, le Sénégal et le Togo. Les résultats obtenus dans ces pays seront vulgarisés à grande échelle dans l’ensemble de la région. L’objectif des ces interventions est de soutenir le développement de certaines céréales stratégiques (Riz, Maïs, Sorgho) et traiter les questions de biotechnologie et de biosécurité. Ces interventions visent à appuyer les producteurs de la région et des pays de la région à disposer de semences végétales de bonne qualité et qui soient adaptées aux conditions climatiques changeantes ; à développer des technologies post-récoltes (transformation) à mettre à la disposition des producteurs. Les projets en cours d’exécution sont : (i) le Développement des technologies et des semences du Maïs ($2 million); (ii) le Développement des technologies et des semences pour le Riz pluvial et irrigué ($2.3 millions); le Développement des technologies et des semences de Sorgho ($1.2 million) ; Programme OBAMA-Biotechnologie et biosécurité ($2.0 million). D’autres domaines couverts comme la production laitière et le bétail viande sont en cours d’instruction.

203. Le coût total de ces projets s’élevé à 7,5 millions de $ US et comprend les activités régionales de coordination et de recherche qui sont conduits par les Centres d’Excellence régionaux pour un

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montant de 2,5 millions de $US. Au titre des Centres nationaux d’excellence, le Bénin est spécialisé sur le Maïs, le Burkina Faso pour les fruits et légumes, la Côte d’Ivoire pour la Banane et le plantin, la Ghana sur les racines et tubercules (Igname, Manioc, Patade douce, et taro), la Malie et la Sierra Léone sur les systemes riz, le Niger pour les filières viande et lait, le Nigeria dans l’aquaculture et le Sénégal pour le mil, sorgho, maïs et fonio.

Programmes mis en œuvre par AfricaLead

204. Dans le cadre de « Feed the Future » du Président OBAMA, l’USAID a, à travers Africa-Lead, développé avec le Département de l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressources en Eau un programme de renforcement des capacités des ressources humaines et le développement d’un bon dispositif de communication au bénéfice de toutes les directions techniques du Département de l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressources en Eau. Le programme va s’intéresser particulièrement au renforcement des capacités institutionnelles à travers la formation technique des cadres, le développement des outils de suivi-évaluation, le renforcement des engagements politiques (renforcement des capacités des Etats membres dans le domaine du suivi des PNIAs, l’analyse technique des politiques agricoles, environnementales et de l’eau; le renforcement du management des changements politiques à travers l’analyse des politiques basées sur l’évidence avec la mise en place des nœuds SAKSS dans les pays et enfin la meilleure organisation des sites WEB de l’ARAA, de l’ADR, du CCRE et du CRSA.

Promotion d’un environnement global favorable au développement agricole régional

205. La création d’un environnement global favorable au développement d’un secteur et d’un marché régional agricole est au centre des activités du PRIA. La mise en œuvre des activités de cette importante composante d’intervention a permis d’obtenir les résultats majeurs suivants : - Le Système Régional d’information Agricole de la CEDEAO (ECOAGRIS), qui est opérationnel

dans sept (07) Etats membres (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Niger, Sénégal). Ceci a permis l’interconnexion des dispositifs nationaux d’informations agricoles entre la période 2012-2014. Une convention signée entre la Commission de la CEDEAO et le CILSS, d’un montant de 18 millions d’euro, permettra au début de l’année 2015 d’appuyer les (08) huit autres pays (Cap Vert, Gambie, Guinée Bissau, Guinée, Nigeria, Liberia, Sierra Léone, Togo). Après le plein déploiement du dispositif ECOAGRIS dans tous les pays, la région pourra disposer chaque année, d’une bonne analyse des tendances du secteur agricole notamment la production et la commercialisation des produits agricoles.

- Signature d’accords de partenariat avec neufs Organisations socioprofessionnelles (APESS/CORET, AFAO/WAWA, COFENABVI-AO, UOFA-AO, NANTS, RBM, RESIMAO, ROPPA), et de la Société civile (POSCAO) ayant des bases régionales et des plateformes nationales fonctionnelles susceptible de développer le secteur Agricole (Productions végétales, animales) dans la région. En leur qualité de parties prenantes du processus ECOWAP, ces organisations sont chargées d’accompagner la Commission de la CEDEAO et les Etats là où ils ne peuvent pas arriver notamment dans les villages les plus reculés, pour mettre en place des Observatoires sur l’agriculture paysanne, sur la transhumance transfrontalière et le commerce du bétail au sein de la CEDEAO, appuyer la collecte des informations statistiques sur les mouvements commerciaux du bétail aussi bien dans l’espace territorial CEDEAO que dans les pays de son Hinterland à savoir, le Cameroun et le Tchad membres de la CEEAC qui pratiquent des activités commerciales importantes de bétail avec la République Fédérale du

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Nigeria. En ce qui concerne le nombre important de femmes travaillant dans le domaine de la transformation des produits agricoles dans les zones urbaines et surtout dans les zones rurales, l’AFAO/WAWA va aider la CEDEAO dans la formation pour évoluer vers la mise à des normes acceptables des produits transformés (emballage, hygiène, etc.). On note également que les organisations faitières telles que la COFENABVI, le RESIMAO et le ROPPA font des déplacements dans les postes frontaliers pour vérifier les procédures de passage de marchandises notamment les produits agricoles et animaux. Cette dynamique de coopération entre la Commission de la CEDEAO et les organisations professionnelles agricoles, d’éleveurs et de la société civile a convaincu la coopération Suisse au Développement à apporter des appuis substantiels auxdites organisations sous l’égide de la CEDEAO. C’est ainsi qu’en 2015, une importante ligne sera provisionnée au sein de l’ARAA pour les activités promues par l’APESS, le RBM et le ROPPA.

- L’infestation due à la mouche des fruits engendre des dommages importants aux mangues et à d’autres fruits. Cette situation a fortement plombé les exportations des fruits de plusieurs pays membres de la CEDEAO réduisant ainsi l’assiette des finances des pays fortement touchés. Dans le cadre de la coopération avec l’Union Européenne (10ème FED), un montant de 17 millions d’euros auxquels s’ajoutent 1,7 million d’euros de l’AFD, soit 18,7 millions d’euros au total, ont été mobilisés. La Commission de la CEDEAO bénéficiera de l’assistance technique de l’AFD pour la mise en œuvre de ce programme par le Centre Régional de Santé Animale à Bamako, Mali. Les conventions entre les Commissions de la CEDEAO et l’Union Européenne d’une part, et avec l’AFD d’autre part, ont été signées en juin 2014. La première phase de ce programme est prévue sur 5 ans et couvrira 8 pays au total.

La composante recherche appliquée de ce programme, estimée à 2,250 millions d’euros a été confiée au CORAF/WECARD.

- La fertilité des sols en Afrique de l’Ouest est une problématique importante. Ainsi, la Commission de la CEDEAO travaille à mettre en réseau les laboratoires de contrôle de la qualité des engrais. A ce titre, pour permettre une meilleure utilisation de l’azote par les plantes, un programme de diffusion des méthodes d’enfouissement de l’Urée a été formulé.

Cela permettra d’améliorer la productivité des cultures et de réduire l’émission des gaz à effet de serre dont l’un des plus dangereux pour la santé publique et l’environnement est le protoxyde d’azote. De plus, le premier forum annuel des promoteurs des fertilisants a formulé des recommandations importantes pour éviter que l’utilisation des engrais chimiques ne soit néfaste à l’environnement. Plusieurs recommandations ont été formulées et un projet de programme également est en cours de discussion entre la Commission et les partenaires (IFDC et autres coopérations bilatérales). Au titre des recommandations ont peut retenir entre autre, la formalisation de la plateforme des acteurs sur les engrais.

- La santé animale est un facteur important qui concourt à l’amélioration des productions animales. En raison du caractère itinérant des élevages, il y a une grande propension à la dissémination des maladies. A cet effet, le CRSA a été créé et établi à Bamako par Acte additionnel A/SA.20/02/12 pour apporter des solutions à ce problème. Au cours de l’année 2014, la Commission a développé un programme d’activités et un programme triennal, horizon 2016-2018. L’objectif est de constituer un cadre de coordination et d’harmonisation des stratégies de suivi-évaluation des interventions pour lutter contre toutes les Maladies Animales Transfrontalières (Mats) émergentes et ré-émergentes en Afrique de l’Ouest. Dans le cadre de la coopération avec l’Union Africaine, une équipe de deux personnes actuellement basée à Abuja sera délocalisée à Bamako.

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Réduction de la vulnérabilité alimentaire et promotion de l’accès durable à l’alimentation 206. Cette composante vise à apporter des réponses structurées pour faire face à la résilience des

populations touchées par les crises alimentaires. Au cours de l’année 2014, les efforts ont été orientés sur la mobilisation des ressources pour mieux répondre à la demande alimentaire et, contrecarrer la faim et la malnutrition dans la région. Outre le programme régional d’appui aux filets nationaux de sécurité sociale en Afrique de l’Ouest, qui est pris en charge par l’ARAA, les actions suivantes sont en cours:

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Installation d’une réserve alimentaire régionale, elle consiste en la mise en œuvre d’instruments de régulation et de dynamisation du marché régional et une réserve financière dans le cadre de la stratégie de la Réserve Régionale de Sécurité Alimentaire (RRSA) de la CEDEAO. La Commission de la CEDEAO, sur les ressources du Prélèvement Communautaire, est prête à engager 24 millions de $US à raison de 1 million de $US par pays pour les aider à mieux organiser leurs structures de stockages nationales et de proximité et à obtenir des vivres en les achetant chez les petits producteurs. Les 9 millions de $US restant seront orientés vers les stocks régionaux dont le nombre sera compris entre 3 et 4 disséminés dans l’espace régional. Cette dynamique de la CEDEAO a provoqué l’adhésion de l’Union Européenne qui s’engage à financer un premier stock physique de 31.000 tonnes environ de céréales et 3.000 tonnes de produits nutritionnels (farines enrichies). Il y aura également les appuis dans le domaine de la gestion de l’information sur les stocks, le renforcement des capacités des « Réseaux des offices/sociétés en charge de la gestion des stocks nationaux de sécurité alimentaire » (RESOGEST). Toutes ces initiatives

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Installation d’une réserve alimentaire régionale, elle consiste en la mise en œuvre d’instruments de régulation et de dynamisation du marché régional et une réserve financière dans le cadre de la stratégie de la Réserve Régionale de Sécurité Alimentaire (RRSA) de la CEDEAO. La Commission de la CEDEAO, sur les ressources du Prélèvement Communautaire, est prête à engager 24 millions de $US à raison de 1 million de $US par pays pour les aider à mieux organiser leurs structures de stockages nationales et de proximité et à obtenir des vivres en les achetant chez les petits producteurs. Les 9 millions de $US restant seront orientés vers les stocks régionaux dont le nombre sera compris entre 3 et 4 disséminés dans l’espace régional. Cette dynamique de la CEDEAO a provoqué l’adhésion de l’Union Européenne qui s’engage à financer un premier stock physique de 31.000 tonnes environ de céréales et 3.000 tonnes de produits nutritionnels (farines enrichies). Il y aura également les appuis dans le domaine de la gestion de l’information sur les stocks, le renforcement des capacités des « Réseaux des offices/sociétés en charge de la gestion des stocks nationaux de sécurité alimentaire » (RESOGEST). Toutes ces initiatives

Dans le document RAPPORT ANNUEL 2014 Abuja, Décembre 2014 (Page 70-0)