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de l’économie tchadienne __________Chapitre 3 : Analyse de la performance

Section 2 : Les échanges extérieurs

3.3.3. L’impact local ou régional de l’activité pétrolière

3.3.3.2. Les réalisations des infrastructures du FACIL

Soucieux des effets pervers qui peuvent apparaître lors de l’exploitation du pétrole, le gouvernement tchadien a mis en place un fonds d’actions concertées d’initiatives locales (FACIL) pour atténuer l’impact négatif et de valoriser les retombées du projet pétrolier dans la région de Doba. C’est un projet pilote et sa généralisation dans les autres régions du pays dépend

on révues par le plan d’atténuation des impacts sociaux et environnementaux du projet

de son succès.

Ce fonds est une composante d’investissements sociaux et de développement rural du projet de renforcement des capacités de gestion du secteur pétrolier tchadien qui se fixe comme objectifs62 :

- Améliorer les conditions de vie de la population locale en contribuant à leur donner un meilleur accès aux infrastructures et aux services sociaux et économique de base ; - Accroître le revenu des populations et contribuer à la réduction de la pauvreté par la

création d’emplois temporaires et/ou permanents, le développement d’activités génératrices de revenu, la création d’opportunités économiques et le renforcement des capacités des petites et micro entreprises locales ;

- Mettre les institutions locales en mesure de répondre à des situations d’urgence n p

pipeline ;

- Faciliter par son caractère pilote et son implantation rapide, le passage d’un cadre de réflexion à un cadre opérationnel de développement, permettant l’harmonisation entre

Manuel de procédures du Facil, page 1-1 et 1-2 62

Chapitre 3 : Analyse de la performance de l’économie tchadienne __________

La mis

ulations plus ’avantages que d’inconvénients surtout que l’exigence de l’industrie pétrolière est telle qu’il

t des emplois directs du projet.

ux volets. Il y a le volet réalisation des infrastructures sociales et éco

d’encourager des activités génératrices de revenus dans la région et con b

réalisée cantons

constru ructures de franchissement de cours

d’e o cantons

constructions des châteaux d’eau, ce qui permettra de réduire la distance à parcourir à pieds par

les actions locales et les politiques régionales et sectorielles de développement à moyen et long terme ;

- Redynamiser et professionnaliser les structures financières décentralisées.

e en place de ce fonds constitue l’une des réponses à l’épineuse question qui se pose le plus souvent dans l’exploitation d’une ressource naturelle car comment faire pour que l’exploitation de cette ressource apporte aux régions productrices et à leurs pop

d

est exclu pour les régions concernées de bénéficier largemen

A défaut d’un tel mécanisme, tôt ou tard les problèmes naîtront et seront à l’origine des perturbations du bon fonctionnement du projet, et déboucheront sur des guerres civiles et tribales comme Ogoni land au Nigeria ou au sud Soudan.

Le projet FACIL a de

nomiques (infrastructures scolaires, de franchissement des cours d’eau, de fourniture d’eau potable et sanitaires) et le 2e volet concerne le financement des micro projets (objet du 4e chapitre) et permet

tri uer à la réduction de la pauvreté.

Au 31.11.03, soit un an et 5 mois d’activités, plusieurs infrastructures avaient été s par le FACIL dont 21 bâtiments scolaires totalisant 38 salles de classe dans plusieurs , lorsqu’on sait qu’avant cela les élèves fréquentent dans des salles de classe ites en paille si ce n’est pas en plein air ; 7 infrast

au nt été réhabilités ou reconstruites, ce qui facilitera les déplacements et échanges inter , et sont en cours de réalisations plusieurs forages des puits potables et des

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Chapitre 3 : Analyse de la performance de l’économie tchadienne __________

d’infrastructures socio économiques développée par le FACIL et généralisée à toutes les

infr tr onstruction

’une école ou d’un centre de santé n’est pas perçu de la même manière que sa participation

ableau n°36 : Répartition du montant des conventions entre FACIL et intermédiaires

prêts subventions

rédit mis en place

Total convention avec FACIL

L’approche participative de mobilisation de la contribution locale pour les réalisations

as uctures pose des problèmes, car la participation de la population pour la c d

pour la construction d’un pont. A majorité analphabète avec un degré élevé de paupérisation, la population estime que c’est un ouvrage d’utilité publique et qu’il revient à l’Etat de le réaliser à 100%. Au niveau des activités génératrices des revenus, le tableau n°36 permet d’apprécier l’apport du FACIL à travers les différents intermédiaires.

T

financiers en milliers de Fcfa.

Institutions Montant Montant Montant c

ACODE 157800 47430 157000 205140 CEPRIC 88675 26602,5 72424 115277,5 CMD 54080 16224 41641 70304 VITA 20340 6102 20340 26442 BELACD 55915 16774,5 4775,6 72689,5 TOTAL 376810 113043 296180,6 489853

Source : rapport FACIL

Le montant de crédit mis en place par les intermédiaires représente 78,6% du prêt qu’ils ont sollicité auprès du FACIL ce qui montre l’importance des besoins ressentis dans ces localités. Comment le fonds a été utilisé par les bénéficiaires ? Quel impact le prêt a eu sur leur niveau de vie ? Les réponses à ces questions ont fait l’objet d’une enquête dont les résultats apparaissent au chapitre 4.

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Le montant des prêts distribués aux bénéficiaires qui s’élèvent à 296,1806 millions de FCFA,

et la mise en valeur des infrastructures de base et pour les mesures d’urgence ;

pour l’utilisation de techniques adéquates à la réalité de la zone ;

ss profess surtou le

capacités tion, d formation de leurs membres.

L’apport parvient aux bénéficiaires par le biais des in aires qui sont g nt des

org technique ou d’aide au dévelo t, c’est

pourquoi le FACIL leur alloue une subvention proportionnelle au montant du prêt demandé leu ttre de couvrir les dépenses occasionnées par la m ce du

p .

.3.3.3. L’inflation dans la zone pétrolière

pétrole, est passée à 40000 habitants en 200364. Cette augmentation provient des demandeurs d’emplois et des employés du consortium et de ses sous contractantes.

avait touché 10 cantons sur 13 qui concernent désormais la zone d’intervention du FACIL, ceci correspond à 800 demandes de crédits satisfaits et 5183 bénéficiaires directs. Il est important de noter que l’apport financier du FACIL concerne l’ensemble de la population résidente dans la zone d’intervention du projet pétrolier en particulier 63 :

- Les groupements communautaires, pour la réhabilitation de petites infrastructures et pour le développement d’activités génératrices de revenus ;

- Les populations locales pour la construction, la réhabilitation

- Les micro et petites entreprises y compris des bureaux d’études et artisans accroître leur capacité en gestion et leur aptitude à

- Les a ociations de ges

ionnelles, e conseil et la

t en ce qui concerne renforcement de leurs

termédi énéraleme

anismes sans but lucratif, d’assistance ppemen

(30%) pour r perme ise en pla

rogramme

3

Dans les villes de la zone pétrolière plus précisément à Doba, l’inflation continue d’augmenter affectant le logement et les produits alimentaires de premières nécessités. La pression démographique a atteint son pic niveau, la population qui avoisinait 27000 habitants avant les travaux d’exploitation du

63

Manu e procédures, op cit ; 64

Le tem s n°346 du 14 au 20 Mai 2003. el d

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Cet afflux de la marée humaine et doublé de l’effet des dépenses ont contribué à la hausse des prix observés. Ainsi, le logement d’une pièce de 20 m2 qui coûtait à l’époque

marché ntre 300 à 350 FCFA malgré l’augmentation de la production agricole due à une bonne

plu m

est l’ef a négligeable.

dministration publique et pour les t

s’impli

augmen ales ne s’y prêtent pas. Ceci s’est traduit par une

imp ta

Nigeria on généralisée qui

’annonce en fin 2004, contribueront à faire baisser l’inflation.

1500FCFA vaut 10 000 FCFA soit 6 fois plus cher. Le mouton de 7 000 FCFA vaut à ce jour 22 500 FCFA. Un coro65 de mil qui se vendait entre 100 à 125 FCFA est vendu sur le

e

vio étrie. Cette situation corrobore l’analyse antérieure que l’effet attendu à court terme fet des dépenses car celui des mouvements des ressources ser

La vie est devenue très chère pour les employés de l’a

au ochtones. Or avec la libéralisation des prix, les autorités locales ne peuvent pas quer pour les réglementer sauf qu’il faudrait encourager l’initiative privée à pouvoir

ter l’offre mais les structures loc

or tion massive des produits alimentaires de premières nécessités du Cameroun et du . Avec la fin des travaux de construction et la démobilisati

s

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