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AUTOUR DU PATRIMOINE

II. Les formes de patrimoine

Le patrimoine, au sens où on l’entend aujourd’hui dans le langage officiel et dans l’usage commun, est une notion toute récente, qui couvre de façon nécessairement vague tous les biens, tous les « trésors » du passé702. Dans ce sens, la polysémie actuelle du

terme de « patrimoine » ainsi que la variété des significations et des usages qui s’en dégagent entretiennent la confusion. Ce beau et très ancien mot était, à l’origine, lié aux

structures familiales, économiques et juridiques d’une société stable, enracinée dans l’espace et dans le temps. Requalifié par divers adjectifs (génétique, naturel, historique…) qui en ont fait un concept « nomade », il poursuit aujourd’hui une carrière autre et retentissante703. En effet, le patrimoine se trouve être depuis les années 1980, un gadget entre les mains des médias qui en manipulent les usages sans rigueur aucune et devient donc ce que l’on peut appeler une notion « fourre-tout ». Il en résulte un panorama aussi

surprenant et inquiétant que possible. La dénomination de « patrimoine » étant appliquée à des catégories d’objets si divers, la difficulté de définir à leur égard un comportement sensé devient manifeste704. Ainsi, le patrimoine est de nature divers et peut prendre de multiples formes : il peut être naturel, culturel, historique, monumental, architectural, colonial, religieux, gastronomique, musical, oral, organisationnel etc. Généralement, on divise le patrimoine en deux grandes familles : matériel et immatériel (l’un et l’autre pouvant être culturel), qui regroupent l’ensemble des éléments précédents.

699

Furt, J.-M., Michel, F., (sous la direction de), Op. Cit., p : 18.

700

Le Goff, J., (sous la présidence de), Op. Cit., p : 39.

701

Ibid., p : 24.

702

Babelon, J.-P., Chastel, A., Op. Cit., p : 11.

703 Choay, F., L’allégorie du patrimoine, Editions Seuil, Nouvelle édition, 1999, p : 9. 704

169 II.1. Le patrimoine matériel

Selon le dictionnaire en ligne l’internaute, le patrimoine matériel est un ensemble de

construction, meubles, objets d’utilisation quotidienne, outils et équipements705. Néanmoins, le sens du terme de « patrimoine matériel » ne saurait se cantonner à cette seule définition restrictive. Il est en effet constitué de paysages, d’architecture et d’urbanisme, de sites archéologiques et géologiques, d’objets d’arts et mobiliers ainsi que d’éléments industriels. Le patrimoine dit « matériel » se divise ainsi en deux grandes catégories : le patrimoine naturel et le patrimoine bâti. Ce dernier inclut : les sites archéologiques, les édifices religieux, les monuments historiques etc. Le patrimoine bâti

n’est pas exclusivement monumental. Constitué d’édifices résidentiels ou officiels, il concerne tout aussi des infrastructures fonctionnelles : bâtiments industriels, ouvrages d’arts, infrastructures de transports etc. »706. L’origine de l’acceptation de la notion de « Patrimoine » et plus précisément de celle de « Patrimoine bâti », commence en France par la législation. Dans ce sens, la première loi menée en direction de la protection du patrimoine bâti a été établie le 31 Décembre 1913 et propose le classement des immeubles dont la conservation, au point de vue de l’histoire ou de l’art, connait un intérêt public. A cela, vient s’ajouter la loi du 25 Février 1943 qui la complète en y incluant les monuments mégalithiques, les terrains qui abritent des sites préhistoriques ainsi que les immeubles et bâtiments à caractère historique. En ce qui concerne le patrimoine naturel, il est défini en tant que bien commun qui n’a pas été modifié par l’homme, ou résultant de

l’échange entre l’homme et la nature707. Il est constitué de paysages naturels (cascades, montagnes, plages, baies, etc.) que l’on nomme : monument naturel. Le patrimoine naturel tout comme le patrimoine bâti a bénéficié d’une protection juridique qui se décline sous forme de loi (la loi du 2 Mai 1930), concernant les monuments naturels mais également les sites à caractère artistique, historique, scientifique et pittoresque.

II.2. Le patrimoine immatériel

Le patrimoine immatériel est défini par le dictionnaire en ligne l’internaute comme un ensemble d’informations et de connaissances détenues par une entité économique ou

administrative708. Cette acceptation parait restrictive pour le terme de « patrimoine

immatériel » qui peut revêtir diverses formes : chants, costumes, danses, gastronomie, artisanat, mythes, comptes et légendes, savoir-faire etc. et qui se trouve être la propriété d’une culture, d’une civilisation, d’un pays voir même du monde entier. Dans ce sens, l’UNESCO définit le patrimoine immatériel comme suit : les pratiques, représentations et

expressions, les connaissances et savoir-faire que les communautés et les groupes et, dans certains cas les individus, reconnaissent comme une partie intégrante de leur patrimoine culturel. Le dit patrimoine, appelé parfois « patrimoine culturel vivant », concerne les domaines suivants : les traditions et expressions orales, y compris la langue en tant que véhicule pour le patrimoine culturel immatériel, les arts du spectacle, les pratiques sociales, les rituels et évènements festifs, les connaissances et pratiques

705 www.linternaute.com, Consulté le 12/11/2012. 706

Mechta, K., (sous la direction de), Maghreb : architecture et urbanisme, Ed. Publisud, 1991, p : 178.

707www.linternaute.com, Consulté le 12/11/2012. 708

170

concernant la nature et l’univers, les savoirs-faires liés à l’artisanat traditionnel709. Ainsi, longtemps méconnu et ignoré par les institutions concernées, le patrimoine immatériel, ne fut reconnu que très récemment, lors de l’adoption par l’UNESCO en Octobre 2003 de la « Convention du patrimoine culturel immatériel ».

Le patrimoine organisationnel fait partie intégrante du patrimoine immatériel et se présente comme une valeur considérable pour l’ensemble des communautés du monde qui le détiennent. On observe dans toutes les communautés humaines des règles de

fonctionnement d’une extraordinaire complexité. Des mécanismes très fins de régulation corrigent les déviances ; des zones de flou dont les règles et les espaces intègrent les conduites marginales qui, éventuellement, deviennent des facteurs d’évolution710

. Dans ce sens, le patrimoine organisationnel représente l’ensemble des éléments qui régissent le fonctionnement interne d’une société et se trouve être très résistant, mais limité. Les communautés qui sont sujettes au cours de leur histoire à des agressions internes et externes les déstabilisent, mais leurs permettent dans le même temps d’évoluer.

Une grande part du patrimoine immatériel se transmet habituellement par voie orale. Dans ce sens, les recettes culinaires, les mythes, les comptes et légendes, les rites et cérémonies, les croyances et valeurs, les traditions et coutumes etc., qui composent la culture orale, se transmettent de génération en génération par le biais de la tradition orale. Cette dernière est une façon de préserver et de transmettre l’histoire et les pratiques culturelles, qui ne sont généralement pas présents dans les manuscrits et les manuels, car les sociétés de culture orale ne retranscrivent que très rarement par écrit, les traces du passé.

II.3. Le patrimoine culturel

Actuellement, le patrimoine se présente comme une notion qui a considérablement évolué et qui regroupe une multitude d’éléments dits « patrimoniaux ». Ceci dit, la base même du patrimoine reste de nature historique et culturelle. Il semblerait ainsi que les termes de « Patrimoine » et de « Culture », soient indissociables l’un de l’autre, a tel point que le patrimoine lui-même est devenu culturel. L’expression de « Patrimoine culturel » parait s’être complètement intégrée dans le langage courant du XXIème siècle et désigne alors l’ensemble du patrimoine culturel matériel (peintures, sculptures, instruments de

musique, armes, manuscrits, monuments, sites archéologiques, sites naturels etc.) ainsi que l’ensemble du patrimoine culturel immatériel (traditions orales, arts du spectacle, rituels etc.)711. Néanmoins, le concept ou la notion de « Patrimoine culturel» ne recouvre pas toujours le même contenu. Ce dernier, dépend effectivement de la culture du pays où il se trouve. Dans ce sens, il arrive que dans un état, certains secteurs du patrimoine soient considérés comme folkloriques et par conséquent exclus du registre patrimonial. Lors de la naissance de la commission internationale de la coopération intellectuelle (ancêtre de l’UNESCO) en 1921, le philosophe H. Bergson712 a eu l’idée d’étendre la

709

UNESCO, Convention pour la sauvegarde du patrimoine immatériel culturel, 2003.

710

Kiyindou, A., D. Ekambo, J.-C., Miyouna, L.-R., (sous la direction de), Op. Cit., p : 66.

711 www.unesco.org, Consulté le 21/11/2012.

712 Henri Bergson (1859 Ŕ 1941) est un philosophe français qui a étudié un certain nombre de disciplines telles que le

171 notion de patrimoine culturel. Si le patrimoine immatériel a toujours été considéré comme faisant partie intégrante du patrimoine culturel, la reconnaissance du bâti en tant que tel ne s’est faite qu’à partir du début du XXème siècle. La question de la sauvegarde et de la conservation du patrimoine culturel, ne concernait au départ que le patrimoine vivant et ethnique immatériel. Néanmoins, depuis la reconnaissance du patrimoine matériel, la période contemporaine se caractérise, d’âpres J.P. Silvestre : par ce qu’on peut appeler

une patrimonialisation généralisée. Des monuments historiques, aux espèces et aux gênes, en passant par les arts et les traditions populaires, les grands sites et les milieux naturels, tout devient ou est susceptible de devenir objet de sauvegarde et de préservation »713.

Pour l’attitude de l’historien, le patrimoine culturel représente un ensemble de documents et de monuments, de vestiges du passé par l’intermédiaire desquels on peut ériger celui-ci en objet de connaissance714, mais aussi également en tant que

caractéristique indispensable à la construction identitaire. Dans ce sens, le patrimoine

culturel est une composante essentielle de l’identité des territoires. Le mettre en valeur, le rendre accessible au public, l’intégrer dans de véritables stratégies de développement est une préoccupation partagée par de nombreux acteurs. Cette mise en valeur est pensée comme un outil de consolidation du lien social715. Cette démocratisation relativement récente du patrimoine culturel représente un outil d’intégration sociale, dans le sens ou elle favorise le développement d’un sentiment d’appartenance à un groupe, une communauté et /ou une société et permet ainsi la construction identitaire personnelle et collective. En conséquence, sans le moindre doute, le patrimoine « avoir » d’un groupe

relève de la logique de la « construction » et de l’affirmation de « l’être » de la société. Sorte de miroir de sa propre identité le patrimoine culturel permet alors à la collectivité de se construire, de se montrer et de s’exposer716. Par ailleurs, P.-L. Frier définit le patrimoine culturel comme l’ensemble des traces des activités humaines qu’une société

considère comme essentielles, pour son identité et sa mémoire collective, et qu’elle souhaite préserver afin de les transmettre aux générations futures717.

II.4. Patrimoine mondial

Le patrimoine peut-être l’affaire d’une région, d’une nation et de façon plus vaste encore, celle du monde entier. Le patrimoine, qu’il aille du familial jusqu’au mondial, est

d’abord un bien commun. Ce que l’UNESCO, sans doute mieux que le notaire, a depuis longtemps bien compris718. Ainsi, en établissant une liste de plusieurs centaines de sites

dans le monde en 1972, l’UNESCO a contribué à la mondialisation de la notion de « patrimoine culturel » à travers la création du patrimoine mondial de l’humanité. La notion de patrimoine mondial réunit les deux catégories monumentales que sont le culturel et le

713

Sylvestre, J.-P., Toutes les pratiques culturelles se valent-elles ? Création artistique, développement culturel et politique publique, Revue Hermès N°20, Editions du CNRS, 1996, p : 101.

714 Le Goff, J., (sous la présidence de), Op. Cit., p : 115. 715

Furt, J.-M., Michel, F., (sous la direction de), Op. Cit., p : 49.

716

Lazzarotti, O., Violier, P., (sous la direction de), Tourisme et patrimoine, un moment du monde, Editions La reprographie de l’université d’Angers, Angers, 2007, p : 15.

717

Frier, P.-L., Droit du patrimoine culturel, Editions Presses Universitaires de France, Collection Droit fondamental, Paris, 1997, p : 13.

718

172 naturel. L’UNESCO a mis en place une convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel719, adoptée par la conférence générale lors de sa 17ème session, le 16 Novembre 1972 à Paris. La convention pose deux principes fondamentaux.

D’une part, chaque état partie à la convention reconnait que l’obligation d’assurer la conservation des éléments du patrimoine mondial situé sur son territoire lui incombe au premier chef et s’engage à agir à cet effet dans toute la mesure de ses ressources. D’autre part, les états reconnaissent que la communauté internationale toute entière a le devoir de coopérer pour assurer la conservation d’un patrimoine dont le caractère est universel720. En outre, la convention retient, fondamentalement, la qualité de « valeur

universelle exceptionnelle » pour définir communément ce qu’elle entend par « patrimoine mondial » (« world heritage », en anglais)721.

Ne sont considérés, patrimoines mondial de l’humanité, que les sites et les monuments qui y sont inscrits et qui bénéficient d’une labellisation par l’UNESCO répondant aux critères imposés par le Comité du Patrimoine Mondial722. En effet,

l’organisation mondiale la plus autorisée, disposant d’un pouvoir d’attribuer le « label » d’authenticité à des sites est l’UNESCO. La nomenclature du Centre du Patrimoine Mondial des « sites d’intérêt exceptionnel » fait l’objet d’un consensus global, et constitue « l’instrument légal à caractère international revêtant la portée la plus universelle » qui consacre une reconnaissance et une préoccupation planétaire en faveur de la conservation723. La première guerre mondiale (1914-1918), véritable barbarie humaine, a fortement marqué les esprits sur l’idée de destruction. En effet, en ce temps là, il était d’usage de détruire les anciens bâtiments, considérés trop vieux et sans intérêt. Sous l’impulsion de la société des nations, la conférence d’Athènes de 1931724, éveilla l’attention de la communauté internationale nouvellement constituée sur la préservation du patrimoine culturel mondial. A partir de là, une prise de conscience générale sur la défense et la préservation du patrimoine mondial émerge et un véritable processus de « mondialisation patrimoniale » se met ainsi en place. Dans ce sens, est crée le Comité du Patrimoine Mondial, chargé d’instaurer un principe de démocratie mondiale, en assurant une représentation équitable des différentes régions et cultures du monde, ainsi que le Fond du Patrimoine Mondial725, qui joue le rôle de banquier.

Toute demande d’inscription au patrimoine mondial de l’humanité passe par le montage d’un dossier d’inscription. Il consiste à établir la recevabilité du site par le comité. Pour les états parties les moins équipés, deux organisations consultatives mettent leurs

719 ONU (Organisation des Nations-Unies) pour l’éducation, la science et la culture, Convention concernant la protection du

patrimoine mondial culturel et naturel, Paris, le 16 Novembre 1972.

720

ONU (Organisation des Nations-Unies), Conventions et recommandations de l’UNESCO relatives à la protection du patrimoine culturel, 1983, p : 77.

721 Lazzarotti, O., Patrimoine et tourisme : Histoires, lieux, acteurs, enjeux, Editions Belin, Collection BelinSup Tourisme,

Paris, 2011, p : 63.

722Le Comité du Patrimoine Mondial est une instance de l’UNESCO qui se réunit annuellement pour évaluer la légitimité

des sites qui demandent leur inscription au patrimoine mondial de l’humanité afin de les inscrire ou non. Le comité est composé de 21 états, désignés par l’assemblée générale pour un mandat de 4 ans.

723

Breton, J.-M., (sous la direction de), Op. Cit., p : 276.

724 La conférence d’Athènes en 1931 fut la première conférence internationale sur la protection et la restauration des

monuments d’arts et d’histoires. Sous l’érige de la société des nations, elle a réunie 118 participants.

725

Le fond du Patrimoine Mondial est une entité destinée à subventionner les activités demandées par les états parties. Elle dispose d’environ 4 milliards de dollars E.U par an, provenant des contributions des états parties et des dons privés, selon le site internet de l’UNESCO (www.unesco.org).

173

compétences au service du montage et de la présentation du dossier. L’ICOMOS726, pour

les biens « culturels » en est une ; L’UICN727 pour les biens « naturels », l’autre. Ce

dispositif vise à donner à tous les pays les mêmes moyens de faire reconnaitre leurs propres biens728. Dans ce sens, le patrimoine commun de l’humanité est ainsi conçu

comme la nécessaire conservation au profit de tous, et en particulier de ceux qui n’y ont pas directement accès, de richesses fragiles, indispensables pour l’avenir de l’humanité. Solidarité internationale, intégration des besoins et équité sont les idées de base729. De manière plus générale, une liste de critères aptes à faciliter l’évaluation de l’authenticité des différents biens culturels en vue de leur intégration dans l’inventaire du patrimoine mondial de l’humanité a été mise en place et seuls les dits « patrimoines » répondant à ces critères seront inscrits au rang de patrimoine mondial de l’UNESCO. A travers les

manifestations d’intérêt, les évaluations et les rapports sur l’état de conservation du patrimoine mondial, l’UNESCO et le Comité du Patrimoine Mondial génèrent l’établissement de rapports, la mise en œuvre de recommandations et de plans de gestion, l’élaboration de plans d’évaluation, et sont en mesure de susciter des mécanismes renforcés du bien en faveur d’une meilleure gestion730. L’inscription au

patrimoine mondial de l’UNESCO n’est pas définitive. Les sites concernés doivent en effet, suivre scrupuleusement les recommandations de l’UNESCO, auquel cas, ils seront supprimés de la liste du patrimoine mondial. Dans ce sens, un expert est envoyé, de façon anonyme, régulièrement dans les sites et les villes bénéficiant du label de l’UNESCO afin de les évaluer en vérifiant si les recommandations sont bien respectées et en veillant à leur bonne gouvernance. L’inscription d’un site sur la liste du patrimoine

mondial n’est pas une fin en soi. Les gestionnaires de sites et les autorités locales travaillent en permanence pour assurer la gestion, la surveillance et la préservation des biens du patrimoine mondial. Les états sont tenus ainsi de rédiger régulièrement des rapports sur l’état de conservation de leurs sites et sur les diverses mesures de protection qu’ils ont mises en place731.

Si le classement au patrimoine mondial de l’humanité doit servir à sauvegarder un certain nombre de lieux, espaces, biens matériels ou immatériels remarquables, il a aussi pour vocation à en étendre la renommée et à produire des revenus732. Le patrimoine mondial se trouve être en effet un véritable instrument promotionnel et attractif pour les touristes internationaux. Bon nombre de touristes ne se déplacent que sur les sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’en suit une véritable mise en spectacle des patrimoines ainsi qu’une valorisation des produits de l’art et de l’artisanat à grande échelle.

726 L’ICOMOS (International Council on Monuments and Sites) qui signifie en français : Conseil international des

monuments et des sites est une organisation non-gouvernementale internationale qui œuvre pour des monuments et des sites dans le monde.

727 L’UICN : Union Internationale pour la Conservation de la Nature est la plus grande et la plus ancienne des organisations

environnementales du monde. Elle fût créee en 1948 et dispose de plus de 1200 organisations membres dans 140 pays.

728

Lazzarotti, O., Op. Cit., p : 68.

729

Audrerie, D., Op. Cit., p : 122.

730

Breton, J.-M., (sous la direction de), Op. Cit., p : 276.

731 Rapport et suivi des sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, In www.unesco.org, Consulté le 12/03/2012.

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