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LES HORIZONS DU TOURISME

II. Le tourisme contemporain

II.1. XXème siècle : l’âge d’or du tourisme

Le tourisme est devenu, au XXème siècle, une activité économique majeure et un phénomène socio-culturel qui structure les sociétés. Le XIXème siècle apparait comme l’âge d’or du tourisme, selon André Siegfried : en parlant de l’âge du tourisme, j’entends

surtout le tourisme organisé, ce tourisme de série, qui est devenu l’un des aspects les plus typiques de notre siècle. C’est un fils de la vitesse et de la démocratie, qui s’intègre étroitement dans l’évolution industrielle, dont il a, du reste, entièrement suivi les étapes : on y distingue en effet, une période artisanale, une période mécanique, la période administrative enfin, dans laquelle il est pleinement engagé aujourd’hui398. Cette explosion contemporaine du tourisme ne pouvait se produire, sans être accompagnée d’une évolution économique et sociale, mais aussi technologique et politique profonde. Les déplacements de l’époque coutaient cher, comme le soulignait Montaigne et nécessitaient du temps libre. Or, le pouvoir d’achat et le temps libre, s’accroissent lentement jusqu’en 1930 et la mise en place de l’association « travail-loisir » ne s’est pas faite du jour au lendemain. En effet, le travail est une invention liée à la société moderne. La pratique

touristique, qui est l’une des formes possibles de l’occupation du temps libre, apparait de manière significative, quand « le sens du travail » commence à rythmer la vie des individus en société399. L’émergence de la notion de « temps libre » a restructuré les

sociétés autour du travail. Ainsi, dès 1870 le parlement anglais, fait adopter, à la demande du premier baron Avebury J. Lubbock (1834-1913), la loi « Bank Holiday », qui accorde légalement une journée de congé aux travailleurs Anglais. Parallèlement, un grand nombre de patrons et de chefs d’entreprises, réduisent petit à petit la durée du travail hebdomadaire en France et en Angleterre, augmentant ainsi le temps libre. Entre 1830 et 1930, le pouvoir d’achat a carrément doublé. Cependant, la pratique du congé payé

397

Waresquiel, E., (sous la direction de), Dictionnaire des politiques culturelles de France depuis 1959, Editions Larousse, 2001, p : 230.

398 Siegfried, A., Les aspects du XXème siècle, Editions Hachette, Paris, 1955, p : 6. 399

97 annuel, ne concerne dans un premier temps, que 50 000 ouvriers Français. Il faudra attendre la loi du 30 Juin 1936, pour que les congés payés se généralisent et s’étendent à l’ensemble des salariés. Peu de temps après la circulaire de Jean Zay, le décret-loi de 1938 se met en place et stipule que : l’homme qui travaille, a besoin de se recréer

pendant ses heures de loisirs. Pour répondre à cette nécessité, le tourisme, qui est l’une des formes les plus saines et agréables de la vie en plein air, doit être mis à la portée de tous pendant les week-ends et les vacances400. C’est ainsi que le gouvernement du front

populaire, en accord avec Matignon, accorda deux semaines de congés payés annuels à l’ensemble des salariés. Ce qui a contribué à la démocratisation du tourisme, qui était jusque là purement élitiste. En effet, l’adoption des congés payés a marqué l’ascension des classes populaires et leur a permis de pratiquer le voyage à leur tour. L’allongement progressif de la durée des congés payés, en Europe et au Japon, a étendu l’activité touristique à l’ensemble des couches sociales. C’est ainsi, qu’à partir des années cinquante, le nombre de déplacements touristiques a connu une croissance exponentielle en raison de l’augmentation considérable des taux de départs en vacances. La double influence de l’instauration des congés payés et de la croissance du pouvoir d’achat a transformé le tourisme en phénomène de masse.

Parallèlement, le XXème siècle a été fortement marqué par les grandes guerres, qui ont ralenti, freiné et quasiment arrêté les déplacements touristiques et les voyages. En effet la première guerre mondiale (1914-1918) a mobilisé l’ensemble des activités industrielles pour l’effort de guerre. La période d’entre-deux-guerres, n’a pas été propice au redémarrage du tourisme en raison de difficultés socio-économiques liées à la reprise de l’activité industrielle et géopolitiques à travers la montée du fascisme en Italie et du nazisme en Allemagne. La crise économique des années 30 qui a suivi la première guerre mondiale n’a pas non plus joué en faveur du développement touristique. Le tourisme du XXème siècle ne s’est véritablement développé qu’après la seconde guerre mondiale (1939-1945). De nombreuses évolutions liées au système de production, ainsi qu’une élévation du pouvoir d’achat, se sont produits depuis le retour de la paix. La réduction de la durée hebdomadaire du travail, l’augmentation de la durée des congés payés, l’accroissement du temps libre et l’élévation du niveau de vie et du pouvoir d’achat, ont permis d’intégrer les dépenses de loisirs dans la société de consommation. Quant au développement spectaculaire des moyens de transport, il a suscité la construction d’une offre touristique, permettant de répondre à la demande et en même temps de l’accroitre. Ainsi, bien que le tourisme puise ses racines dans la mise en place de la société industrielle, il se présente avant tout comme un aspect essentiel du XXème siècle.

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98 II.2. La démocratisation du tourisme : de l’élite à la masse

Si le tourisme a pu être aristocratique, puis bourgeois, la démocratisation du monde Occidental a rendu accessible les pratiques touristiques à une part de plus en plus large de la société401.En effet, après avoir été réservée à un petit groupe de personnes, dans un petit nombre de pays, la pratique du tourisme s’est largement étendue, depuis près d’un siècle à une grande part de la population, marquant ainsi le passage de l’élite à la masse. Le développement technique et institutionnel ainsi que l’élévation du niveau de vie et les progrès accomplis par les moyens de transports, contribuèrent peu à peu à la démocratisation et à la massification touristique.

A partir de 1960 environ, avec l’élan nouveau que lui ont donné les gros avions à réacteurs et les vols en affrètement spécial, avec l’enrichissement des classes moyennes des pays Occidentaux industrialisés, le tourisme a changé d’échelle pour devenir un fait majeur de la société402, qui a pris une dimension planétaire. L’évolution considérable du

nombre de départs en vacances, a fait du tourisme un phénomène de masse, qui l’érige sous forme de machine ou de système. Bien que considérable, cette masse touristique, ne concernera dans un premier temps, qu’une clientèle issue des pays urbanisés et industrialisés. Cela n’est pas sans conséquence sur la répartition géographique mondiale des flux et des foyers touristiques. Toutefois, la massification touristique, ne tardera guère à s’élargir à un plus grand nombre et à se généraliser à toute la planète. Désormais, le tourisme sera considéré comme une pratique et une consommation de masse. L’avènement du tourisme de masse, n’est que le résultat d’un passage du tourisme élitiste à un tourisme populaire. L’explosion du tourisme populaire, qui marque alors la littérature et le cinéma, se traduit par une diversification rapide des hébergements, avec la multiplication de pensions familiales et d’auberges, et s’accompagne d’une variation géographique des flux. En effet, l’enjeu du tourisme de masse, consiste justement à transporter ces masses, à les héberger et à réguler leur flux. Notons tout de même que le tourisme contemporain, celui de la masse et du grand nombre, n’a pas réellement engendré de nouveaux discours ou de nouvelles pratiques. Il s’est au contraire, contenté de renforcer le schéma du développement touristique traditionnel. La véritable révolution du tourisme moderne s’inscrit vraisemblablement dans la multiplication des flux touristiques. Si bien que de nos jours, le tourisme provoque le déplacement d’un milliard

de personnes par an, devenant alors l’élément structurant pour de nombreux espaces dans le monde403, en particulier pour les pays en développement, qui y ont vu une opportunité à saisir, celle de se procurer des devises étrangères et de stimuler leur croissance interne.

401

Lazzarotti, O., Violier, P., (sous la direction de), Tourisme et patrimoine, un moment du monde, Editions La reprographie de l’université d’Angers, Angers, 2007, p : 9.

402

De Kadt, E., Tourisme : Passeport pour le développement ?, Editions Economica, Publié par la banque mondiale de l’UNESCO, Paris, 1980, p : 7.

403

99 II.3. La massification du tourisme

La pratique touristique s’est considérablement étendue sous l’effet combiné de l’extension du temps de loisir et de la révolution des transports, qui a rendu les déplacements plus faciles et moins onéreux. Elle est devenue un temps fort de la vie sociale, après n’avoir été pendant les siècles précédents, que la sous-production accessoire d’autres motivations, qui poussaient à voyager : découvertes scientifiques, conquêtes militaires, commerce, pèlerinage, formations universitaires et artistiques, traitements de santé, etc.404 Cette démocratisation touristique a favorisé l’émergence

d’une certaine forme de tourisme, qu’on appelle : « le tourisme de masse ». L’évolution de ce dernier s’est faite à partir des trente glorieuses qui ont permis l’accroissement du pouvoir d’achat et l’élévation du niveau de vie, l’augmentation de la durée des congés payés et la diminution de l’âge de départ à la retraite dans les années soixante-dix, le développement des moyens de transport (Automobile et aviation civile) ainsi que la véritable explosion urbaine, qui a encouragé les départs en vacances. Subséquemment, le tourisme de masse va peu à peu se banaliser dans l’histoire des mobilités humaines, jusqu’à en devenir un fait majeur. Le mot « masse », qui exalte le peuple et les droits de l’homme a été très peu utilisé durant le XIXème siècle, et ce n’est qu’au cours du XXème siècle qu’il s’impose dans la langue française dans le cadre de la « société de masse ». Celle-ci se nourrit de la « culture de masse » qui se présente comme une forme de culture

qui consiste à multiplier comme à l’infini les objets qui la constituent, elle relève de ce que l’on nomme aujourd’hui aux USA « mass culture »405. La mass culture serait une culture massive où des objets industriels et culturels abonderaient en masse pour les masses. Dans ce sens, le tourisme de masse se présente comme un mode de production et de commercialisation massive du voyage. Le terme de « masse » renvoie à la notion de « quantité » et on ne peut qualifier un fait social de phénomène de masse, que s’il englobe une grande partie de la société. Ce qui est le cas du tourisme de masse, qui s’est imposé à l’échelle mondiale en tant que phénomène de masse. Ainsi, le tourisme de

masse est associé à l’image oppressante de la foule, de la saturation des lieux. Activité populaire, il est considéré comme ayant une faible valeur culturelle, idée très bien illustrée par les expressions « bronzer idiot » ou les fameux 4S « sea, sex, sand, sun ». Comme le constate A. Haulot, c’est au tourisme de masse et non au tourisme en général, que sont adressés les nombreuses reproches406. C’est à partir du moment où les discours

scientifiques commencèrent à critiquer le tourisme et ses effets sur l’environnement et la population d’accueil, qu’un grand nombre d’auteurs ont mis un point d’honneur à faire la distinction entre le tourisme de base et le tourisme de masse, à qui l’on reproche tout et n’importe quoi. Pourtant, le tourisme de masse, ne diffère du tourisme général que par le nombre de déplacement qu’il occasionne.

L’évolution du tourisme de masse se place au-delà du seul caractère quantitatif. En effet, la durée des vacances se transforme également sous l’influence de celui-ci. Si les voyages d’antan nécessitaient du temps, car les déplacements d’un endroit à un autre

404

Cazes, G., Le tourisme international : Mirage ou stratégie d’avenir ?, Editions Hartier, 1992, p : 7.

405 Gilson, E., La société de masse et sa culture, Editions Vrin, Collection Essais d’art et de philosophie, 1967, p : 13/14. 406 Decroly, J-M., Duquesene, A-M., Delbaere, R., Diekman, A., Tourisme et société : mutations, enjeux et défis, Editions de

100 représentaient de longs périples, la révolution des moyens de transport réduit les coûts et la durée des trajets, permettant ainsi aux individus de partir plus souvent en vacances, dans le cadre d’un week-end prolongé par exemple. Ainsi, la pratique du tourisme ne se confine plus aux seuls grandes vacances, mais peut également entrainer des courts ou moyens séjours.

Le tourisme de masse s’est rapidement étendu à une grande partie de la planète, et s’est principalement fractionné en deux grandes tendances : le tourisme balnéaire et le tourisme montagnard. Ces derniers ont connu un développement rapide et anarchique, qui a occasionné la dégradation et la destruction d’un grand nombre de sites. Ce n’est qu’à partir de ce moment, que les représentations négatives du tourisme de masse ont commencé à s’imposer largement dans l’opinion publique. Ainsi, dans les analyses qui

font explicitement référence à la massification du tourisme, on relève deux idées fortes. La première est l’idée d’un seuil de résistance du lieu à la pression. Au-delà de ce seuil, la pression exercée serait trop forte et l’occupation touristique aboutirait à une destruction du lieu. Cette notion porte le nom de capacité de charge touristique. La seconde idée est liée à la première. C’est le principe selon lequel l’impact sur le lieu, c’est-à-dire l’intensité de sa transformation, est proportionnelle au nombre de touristes407. On remarque ainsi que les discours négatifs sur le tourisme de masse le qualifient plus par son nombre que par les productions industrielles et culturelles qu’il incite. En effet, de nombreux auteurs ignorent souvent le volet des productions de masse, en se concentrant uniquement sur la variable du nombre. Vers la fin des années soixante, l’apparition du mouvement hippie (contre culture) aux USA a remis en question toute la conception du monde industriel, marquant une coupure radicale avec la société de consommation. L’un des fils conducteurs de ce courant dénonce, non seulement les effets néfastes du tourisme de masse sur les sites, les monuments, les paysages etc., mais également sur les populations hôtes. La prise de conscience devient alors totale, particulièrement en ce qui concerne l’avenir écologique de la planète. L’arrivée massive de touristes dans des lieux jusque là quasi-déserts et préservés de l’activité humaine ont été, source de questionnement quant à leurs impacts sur l’environnement. Certes le tourisme en général représente une source économique non négligeable (emplois et devises) pour les pays récepteurs, il déteint positivement sur le développement local et contribue à l’enracinement de la diversité culturelle dans les esprits, à travers les échanges interculturels qu’il induit. Cependant, les conséquences néfastes du tourisme sont d’avantages environnementaux et socioculturels. Les déchets sont produits en masse et beaucoup d’eau et d’énergie sont exploités à des fins touristiques. Les paysages naturels sont dénaturés et le patrimoine bâti est lentement détruit. Quant à la population hôte, on reproche au tourisme de masse l’aliénation et la perversion des identités culturelles, comme on le verra de façon plus détaillée au cours de cette recherche. Ces effets nuisibles pour l’environnement, le patrimoine et la population hôte des régions visitées, obligent aujourd’hui, à penser à une nouvelle forme de tourisme, qui serait capable de conjuguer la liberté du voyage et du touriste avec le respect des populations et des régions d’accueil.

101 II.4. Le tourisme responsable : alternative au tourisme de masse

Face au phénomène de masse, que représente le tourisme aujourd’hui, un nouveau courant touristique s’est mis en place. Ce dernier, qui se caractérise par son opposition au tourisme de masse, est plus ou moins difficile à définir. Né d’un certain rejet touristique, le « tourisme alternatif », s’inscrit dans une démarche, dite de qualité. Ainsi, sous le vocable de tourisme alternatif, on trouve un nom générique donné aux différentes alternatives du

tourisme de masse pouvant nuire à l’environnement et ne contribuant pas systématiquement au développement des populations locales, dont les cultures traditionnelles sont ignorées, voire menacées408. Les différentes formes alternatives du tourisme sont apparues face aux effets négatifs du tourisme de masse, en tant qu’outils de protection du patrimoine et de l’identité culturelle des populations hôtes et en tant que levier de développement pour les pays non industrialisés, récepteurs du tourisme international. Ainsi, d’après O. Dehoorne, l’objectif des politiques internationales du

tourisme est désormais de s’inscrire dans une stratégie de développement local, qui intègre pleinement les ressources humaines et patrimoniales des destinations409.

De manière générale, les touristes qui pratiquent les formes de tourisme alternatif, fuient les lieux touristiques, où il y a foule. Ils privilégient en effet, les lieux encore préservés des masses et de la saturation touristique. Au début, la pratique des différentes formes de tourisme alternatif était réservée à quelques privilégiés qui optaient pour des voyages « à la carte », autrement dit, des voyages sur mesure et non des produits préfabriqués et accessibles à tous, dans les brochures touristiques. Très rapidement, le marché touristique s’est adapté à ce nouveau type de demande, si bien que la majorité des voyagistes et des tours opérateurs, proposent de nos jours des forfaits et des circuits, qui permettent aux touristes d’allier le tourisme de « farniente » au tourisme culturel. Dans ce sens, il ne s’agit plus de traverser de manière abstraite les pays et les régions visités. Le tourisme alternatif implique, de la part des touristes, un engouement particulier pour les populations d’accueil et leurs régions, suscitant ainsi une prise de conscience, qui se traduit notamment par un comportement responsable. Dans ce sens, le tourisme alternatif englobe plusieurs pratiques touristiques qui sont majoritairement liées à la préservation des traditions, à la conservation du patrimoine et à la réappropriation des origines. Outre, la dimension écologique, solidaire, responsable et préservatrice du tourisme alternatif, des motivations d’ordre culturel s’inscrivent dans le voyage. Cette tendance s’est généralisée à tel point que de nombreuses formes de tourisme alternatif ont émergé et sont devenues de véritables produits touristiques au même titre que les séjours dans les hauts lieux du tourisme de masse. Pourtant un certain nombre d’auteurs s’accordent à dire qu’il semble qu’il n’y ait pas d’alternative au tourisme, mais seulement des façons

responsables de le pratiquer410. Dans ce sens, le tourisme alternatif ne se présente pas comme un genre de tourisme bien défini, il englobe plutôt une multitude de formes alternatives au tourisme de masse comme suit : le tourisme responsable, le tourisme

408

Breton, J.-M., (sous la direction de), Patrimoine, tourisme, environnement et développement durable (Europe Ŕ Afrique Ŕ Caraïbes Ŕ Amériques Ŕ Asie Ŕ Océanie), Editions Karthala, Paris, 2010, p : 83.

409 Dehoorne, O., Cité par Furt, J.-M., Michel, F., (sous la direction de), Op. Cit., p : 79. 410

102 durable, le tourisme équitable, le tourisme solidaire, le tourisme éthique et bien entendu le tourisme vert (éco-tourisme).

A la fin des années soixante, le club de Rome411 publie un rapport alarmiste sur l’épuisement des ressources naturelles de la planète. Ce dernier va conduire à une prise de conscience universelle sur l’environnement, notamment à travers l’émergence de la notion de développement durable, qui se définit comme un développement qui consiste à

répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs412. Le secteur du tourisme est l’une des principales activités

industrielles accusé de détérioration de l’environnement et de l’exploitation à grande échelle des ressources naturelles. En effet, bien que le tourisme représente une opportunité économique non négligeable pour les pays récepteurs de tourisme international, en termes de croissance et de développement, cette activité présente

souvent, on le sait, des aspects négatifs : impacts climatiques, accroissement des