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Les structures centrales du ministère de la Culture

Les structures centrales du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme exercent leurs activités sous le contrôle direct du Secrétaire général. Les structures centrales du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme sont :

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la Direction générale du patrimoine culturel (DGPC) ;

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la Direction générale des arts (DGA) ;

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la Direction générale du cinéma et de l’audiovisuel (DGCA) ;

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la Direction générale du livre et de la lecture publique (DGLLP) ;

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la Direction générale du tourisme (DGT) ;

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la Direction générale de la formation et de la recherche (DGFR) ;

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la Direction générale de la Semaine nationale de la culture (DG SNC) ;

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la Direction générale des études et des statistiques sectorielles (DGESS) ;

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la Direction des sites classés patrimoine mondial (DSC PM) ;

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la Direction de la promotion des industries culturelles et créatives (DPICC);

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la Direction du développement de l’industrie touristique (DDIT) ;

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l’Observatoire national du tourisme (OBSTOUR) ;

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la Direction de l’administration et des finances (DAF);

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la Direction des marchés publics (DMP) ;

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la Direction des ressources humaines (DRH);

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la Direction de la coopération et des affaires juridiques (DCAJ) ;

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la Direction de la communication et de la presse ministérielle (DCPM) ;

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la Direction des archives et de la documentation (DAD) ;

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la Direction des services informatiques (DSI) ;

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la Direction du développement institutionnel et de l’innovation (DDII). Source : notre enquête de terrain, 2017

L’organisation du ministère en charge de la culture montre qu’il existe des Directions générales dédiées aux filières Cinéma et audiovisuel, du Livre et de la lecture publique. Mais il n’apparait pas clairement une Direction générale pour les filières Musique enregistrée, l’information de

presse, le Design et la mode, les Jeux vidéo. Le portefeuille de la communication, par exemple,

est dédié au ministère de l’Information et de la Communication ; même si une telle organisation peut poser problème, c’est beaucoup plus l’absence de réflexion ou de synergie entre les deux départements ministériels qui est problématique.

Aussi, en considérant l’encadré ci-dessus, on comprend que la filière Musique enregistrée est considérée comme relevant du spectacle vivant. C’est peut-être là, une fois encore la preuve, d’une confusion sur la notion de filière, d’une part et la relation entre Musique enregistrée et

Spectacle vivant, d’autre part.

Enfin, quand on analyse l’organisation du ministère, une certaine cohérence manque, alors que l’ambition de faire des industries culturelles et créatives un moteur du développement économique et social est politiquement affichée (Politique culturelle et référentiels de développement). En effet, l’encadré ci-dessus situe la place d’une Direction de la promotion des industries culturelles et créatives. C’est une simple Direction au lieu d’être une Direction générale qui, à notre avis, devrait s’articuler autour des différentes filières culturelles industrialisables. On peut noter l’hésitation du début, qui persiste aujourd’hui. Une volonté politique devrait permettre de créer une grande Direction, dotée de moyens, pour piloter le développement des filières culturelles industrialisables. De cette Direction générale pourrait être érigée une Direction technique et spécifique à chacune des filières des industries culturelles.

d. Les ressources humaines du ministère de la culture

L’organisation que nous venons de décrire ne vaut que par la qualité et le nombre d’hommes et de femmes qui l’animent. Les ressources humaines font quasiment l’essentiel des institutions culturelles. Les ressources humaines du ministère de la Culture ont évolué positivement des Indépendances à nos jours.

Tableau 8: La répartition et l'évolution des ressources humaines du ministère de la Culture

Catégorie Genre 2013 2014 2015 2016 Cadres supérieurs Hommes 183 212 253 256 Femmes 54 54 53 59 Cadres moyens Hommes 322 262 304 329 Femmes 111 77 90 96 Personnel d’appui Hommes 165 40 40 55 Femmes 33 6 6 15 Ensemble Hommes 670 514 597 640 Femmes 198 137 149 170 - 868 651 746 810 Source : DRH, 2017

Le tableau ci-dessus montre une évolution en dents de scie des effectifs des ressources humaines au sein du ministère de la Culture. En effet, en 2013, le ministère en charge de la culture comptait 868 agents pour chuter à 651 en 2014 (ce qui représente une baisse de 25 % par rapport à l’année précédente) avant de remonter en 2015 à 746 et évoluer jusqu’à 810 agents en 2016. L’évolution en dents de scie est principalement due à des départs à la retraite, d’une part et à des affectations ou des mises à disponibilité de certains agents aux collectivités territoriales (mairies et régions) d’autre part.

Le nombre de cadres est relativement faible comme l’indique le graphique ci-dessous. Cependant, on remarque que le nombre de cadres supérieurs a évolué depuis 2013 passant de 136 à 138 cadres en 2014 puis à 164 en 2015, avant d’atteindre 167 cadres en 2016. C’est certainement l’effet de la formation continue assurée par la fonction publique à travers l’ENAM.

Source : DRH-MCAT

2. Cadre institutionnel spécifique aux industries culturelles et créatives

Le cadre institutionnel spécifique comprend les services du ministère directement impliqués dans le développement des entreprises culturelles, ainsi que les autres départements ministériels qui contribuent à la réalisation de cet objectif.

Sans être exhaustif, les Directions ci-dessous assurent le développement des filières des industries culturelles et créatives. Elles n’ont pas toutes la même ancienneté et leur parcours est fait de changements de dénomination et souvent même, de suppressions ou de fusions avec d’autres secteurs d’activités.

a. La Direction de la promotion des industries culturelles et créatives

La DPICC fait partie des plus jeunes Directions érigées ces cinq dernières années par le ministère de la Culture. Cette création s’inscrit en droite ligne dans la volonté des autorités d’établir un cadre institutionnel pour le développement des industries culturelles. La DPIC a d o n c pour mission la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement des industries culturelles et créatives.

À ce titre, elle est chargée de mettre en place tout mécanisme pouvant contribuer à l’émergence d’entreprises culturelles dynamiques et compétitives ; de proposer des dispositifs facilitant le financement des entreprises culturelles et créatives ; d’identifier et mettre en œuvre des mécanismes d’incitation à la consommation des produits culturels burkinabè ; de créer les conditions pour renforcer l’exportation et la promotion extérieure des biens et services

Figure 4: Évolution et répartition du personnel du ministère en fonction par emploi

0 50 100 150 200 250 300 Cadres supérieurs de la culture Cadres moyens de la culture Cadres supérieurs du tourisme Cadres moyens du tourisme Cadres supérieurs emplois non spécifiques Cadres moyens emplois non spécifiques Personnel d’appui 2013 2014 2015 2016

culturels burkinabè ; de développer l’expertise et la concertation avec les entrepreneurs culturels. On remarque que dans les objectifs déclinés, la DPICC est l’organe qui est au cœur de la promotion et de l’organisation des actions de développement des industries culturelles au Burkina Faso. En quelques années de fonctionnement, elle a permis d’assoir théoriquement le débat sur les industries culturelles, en particulier et sur l’économie de la culture, en général. Les actions posées qui méritent d’être évoquées ici sont : la rencontre annuelle entre le secteur privé et le secteur public pour échange direct sur les enjeux et les défis de l’entrepreneuriat culturel ; l’organisation de sessions de formation à l’endroit des acteurs privés dont la plupart sont sans qualification professionnelle spécialisée ; la rédaction et l’adoption de textes réglementaires pour faciliter l’exercice des fonctions culturelles ; la négociation avec les médias publics de

packs culture pour la promotion des produits culturels ; le pilotage de la mise en œuvre du

mécanisme de financement du secteur de la culture, aujourd’hui appelé FDCT, au départ appelé ADICC.

Quand on analyse le fonctionnement de ladite Direction, on constate qu’elle a été et continue d’être confrontée à des problèmes de moyens pour le financement des initiatives de la stratégie. C’est aussi frustrant de ne pas avoir un droit de regard sur les autres filières alors qu’on a pour mission justement la promotion et le développement des filières culturelles. Le constat laisse à penser que la DPICC agit en doublon des Directions en charge des filières des industries culturelles comme celles du Livre, du Cinéma, de la Musique. Aucune synergie n’est formellement établie et des guerres de leadership sont souvent extériorisées. Les usagers des services du ministère de la Culture sont désorientés avec les incessantes reconfigurations.

b. La Direction générale du cinéma et de l’audiovisuel

C’est l’une des « vieilles » Directions du ministère. Elle a pour mission la mise en œuvre de la politique nationale de la culture en matière de cinéma et d’audiovisuel.

À ce titre, elle est chargée de promouvoir le développement de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel à travers les secteurs de la production, de la distribution, de l’exploitation, des industries techniques, de la formation et de la promotion ; d’assurer l’exécution et le contrôle des mesures législatives et règlementaires relatives à la profession cinématographique et audiovisuelle, notamment celles concernant l’organisation des entreprises cinématographiques et audiovisuelles ; de la mise en œuvre et du contrôle de la règlementation relative à l’organisation des métiers du cinéma et de l’audiovisuel ; de délivrer les autorisations d’exercice de la profession cinématographique et audiovisuelle, les cartes professionnelles, les autorisations de tournage et les autorisations de prise de vues ; de tenir

le registre public du cinéma et de l’audiovisuel ; d’organiser la billetterie du cinéma et de l’audiovisuel ; de soutenir la structuration des organisations professionnelles du cinéma et de l’audiovisuel.

Contrairement à la DPICC, le cinéma et l’audiovisuel bénéficient d’une Direction générale qui comprend la Direction du développement et du contrôle de la production et de la diffusion (DDCPD); la Direction de la promotion et de la coopération (DPC) et la Direction des affaires

juridiques et de la documentation (DAJD).

c. La Direction générale du Livre et de la lecture publique

Elle est, comme la Direction du cinéma et de l’audiovisuel, l’une des anciennes Directions du ministère de la Culture. La DGLLP a pour mission la mise en œuvre de la politique nationale de la culture en matière de livre, de lecture publique et de promotion littéraire.

C’est à ce titre qu’elle est chargée d’assurer la collecte, la conservation, l’enrichissement dans tous les domaines de la connaissance du patrimoine national dont elle a la garde et l’essentiel des publications étrangères ; de soutenir et promouvoir au plan national la création littéraire, l’édiction et la lecture publique ; de définir et veiller au respect de la réglementation en matière de production littéraire, d’édition et de la loi sur le dépôt légal ; de promouvoir la coopération en matière de livre et de lecture publique ; d’élaborer les grandes orientations, en matière de livre et de lecture publique ; d’assurer le suivi et l’évaluation des activités relatives à la stratégie nationale du livre ; de promouvoir et valoriser les langues nationales et la tradition orale à travers l’écrit ; d’assurer le suivi des investissements destinés à la création des unités documentaires et des bibliothèques ; d’organiser la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) ; de structurer et professionnaliser les acteurs de l’industrie du livre ; d’assurer la gestion du patrimoine en matière du livre et d’écrit; d’assurer la promotion de la lecture et de l’animation culturelle.

La Direction générale du livre et de la lecture publique comprend la Direction du livre et du

développement éditorial (DLDE) ; la Direction de la bibliothèque nationale (DBN) ; le Centre

national de lecture et d’animation culturelle (CENALAC).

Pour des raisons financières (mais pas seulement), des Directions qui bénéficiaient d’un statut d’établissement public de l’État sont ramenées à la plus simple expression de Directions techniques, logées au sein de la grande Direction du livre et de la lecture publique. C’est le cas de la Bibliothèque nationale qui, aujourd’hui, est un simple service technique de la DGLLP.

La Direction en charge du livre et de la lecture publique a connu plusieurs recoupements, chaque fois que les moyens de l’État ont fait défaut ou chaque fois que l’intérêt pour la filière s’est avéré faible.

d. La Direction générale des arts

Nous évoquons la Direction des arts comme organisation spécifique pour les industries culturelles, pour la simple raison que c’est elle qui pilote la filière Musique. Elle a pour mission la mise en œuvre de la politique nationale de la culture dans son volet des Arts plastiques et

appliqués et des Arts de la scène.

À ce titre, elle est chargée d’inciter à la création et à la diffusion des produits de l’Artisanat

d’art et des arts plastiques ; de renforcer les capacités des acteurs des arts plastiques et

appliqués ; de structurer la filière des arts plastiques et appliqués ; d’organiser ou de soutenir des événements et des manifestations de promotion des arts plastiques et appliqués ; de définir et de veiller au respect de la règlementation de la filière ; d’œuvrer à un accès du public aux œuvres d’art ; de mettre en œuvre le dispositif d’acquisition des œuvres d’art pour décorer les édifices publics ; de promouvoir la coopération dans le domaine des arts plastiques et appliqués ; de définir et de mettre en œuvre des dispositifs de soutien aux acteurs des arts de la scène ; de définir la réglementation en matière d’arts de la scène et de veiller à son application ; d’organiser des évènements et des manifestations de promotion des arts de la scène ; de veiller à l’organisation et à la structuration des acteurs des arts de la scène ; d’instruire les dossiers de demande de licences d’entrepreneurs de spectacles ; de promouvoir la coopération dans le domaine des arts de la scène.

La Direction générale des arts comprend la Direction des arts du spectacle (DAS) ; la

Direction des arts plastiques (DAP) ; la Direction des arts appliqués (DAA).

C’est le lieu de faire remarquer la fusion, à dessein, entre le Spectacle vivant et la Musique

enregistrée. Pour développer des industries culturelles, il faut identifier de façon précise les

filières et les délimiter pour des actions efficaces. On constate avec cette forme d’organisation institutionnelle une faiblesse des actions de développement dans la perspective filière, au profit du spectacle vivant considéré, pour nous, comme un produit parmi d’autres pour la filière Musique enregistrée.

3. Les structures rattachées et autres structures institutionnelles

a. Les structures rattachées

Les structures rattachées en lien direct avec les industries culturelles et créatives sont entre autres : le Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA), l’Institut supérieur de l’image et du

son/ Studio-école (ISIS/SE), le Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel

(CENASA), le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique) et le Fonds

de développement culturel et touristique (FDCT).

Aussi treize (13) Directions régionales, qui sont les structures déconcentrées du ministère, animent les missions du département dans les régions administratives du pays. En outre, quarante-cinq (45) Directions exercent un deuxième niveau de déconcentration au niveau provincial.

A ces structures publiques relevant de l’État central, il convient d’ajouter les collectivités territoriales qui ont bénéficié, dans le cadre de la mise en œuvre de la décentralisation, d’un transfert des compétences et des ressources dont celles relevant du secteur de la culture et du tourisme166.

Par ailleurs, le secteur a bénéficié du soutien du Programme d’appui au renforcement des

politiques et industries culturelles (ARPIC). Mis en place par le Gouvernement avec la

collaboration de l’OIF, ARPIC couvre la période 2012-2015. Son objectif global est d’appuyer le ministère afin de lui donner la pleine capacité à encadrer, dynamiser et réguler les filières des entreprises culturelles, notamment celles du Cinéma et de l’audiovisuel, du Livre, de la Musique

et des Arts du spectacle.

b. Les ministères autres que celui de la Culture

Outre le ministère de la Culture, plusieurs autres départements ministériels167 interviennent dans le périmètre des entreprises culturelles, en référence à leurs attributions. On déplore cependant l’absence de synergie entre ces différents départements ministériels.

166 Décret N°2014-939/PRES/PM/MATD/MCT/MJFPE/MSL/MEF/MFPTSS/MICA du 10 octobre 2014 portant

modalités de transfert des compétences et des ressources de l’État aux communes dans le domaine de la culture, des sports et des loisirs.

Décret N°2014-925/PRES/PM/MATD/MCTC/MJE/MSL/MEF/MFPTESS du10 Octobre 2014 portant modalités de transfert des compétences et des ressources de l’État aux régions dans les domaines de la culture, des sports et des loisirs.

167 Il s’agit des Ministère en charge de la Communication (presse écrite et numérique, radio et télédiffusion) ;

Ministère en charge de l’Économie numérique (technologies appliquées à la culture et à contenu créatif) ; Ministère en charge de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (exportation, investissements, labellisation, propriété

c. Les institutions spécialisées

À ces départements ministériels où la culture intervient de façon transversale, s’ajoutent des institutions telles que le Conseil supérieur de la communication (régulation des médias et fixation des quotas de diffusion des œuvres musicales sur les chaines publiques), la Chambre

de commerce et d’industrie et la Chambre des métiers, qui participent au développement des

entreprises culturelles.

Il est important de noter le rôle tout particulier de la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso ces dernières années. Elle soutient activement l’émergence et la consolidation des PME/PMI dont celles des entreprises culturelles, même s’il n’y a pas de dispositif spécifique pour le secteur de la culture, comme c’est le cas du secteur de l’agriculture et des mines.

4. Cadre organisationnel général et développement des industries culturelles

Les industries culturelles au Burkina Faso doivent leur développement actuel au cadre institutionnel général, qui s’articule autour des organisations internationales africaines et non africaines œuvrant dans le secteur culturel ou qui développent des actions en faveur des entreprises culturelles. Ce sont aussi les organisations faitières privées nationales.

a. Le cadre organisationnel privé national

Des efforts ont été entrepris par le Programme d’appui au renforcement des politiques et

industries culturelles (ARPIC) de 2012-2015, pour la structuration des acteurs culturels dans

les six filières de la culture à travers la mise en place des faitières168.

intellectuelle, artisanat, organes consulaires) ; Ministère en charge de l’Économie et des Finances (impôts, douanes, budget…) ; Ministère en charge de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi (emploi, formation professionnelle et fonds spéciaux…) ; Ministères en charge des Enseignements (éducation artistique, recherche…) ; Ministère en charge des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’étranger (coopération culturelle, diplomatie culturelle…) ; Ministère en charge de l’Administration territoriale (transfert des compétences et des ressources aux collectivités territoriales) ; Ministère en charge du Travail (code du travail et de la sécurité sociale) ; Ministère en charge des Sports et loisirs (infrastructures sportives et loisirs servant de lieux de diffusion et de spectacle…).

168 la Fédération nationale des cinéastes du Burkina (FNCB), qui regroupe l’ensemble des associations légalement

constituées de la filière cinéma et audiovisuel ; la Fédération des associations et entreprises de la filière des arts

plastiques et appliqués (FEFAPA), regroupant l’ensemble des associations et entreprises culturelles du domaine

des arts plastiques et appliqués ; la Fédération nationale des professionnels des arts de la scène (FN-PRO/scène), qui regroupe en son sein les associations évoluant dans la filière des arts de la scène ; la filière patrimoine, représentée par la Fédération nationale des acteurs privés du patrimoine culturel (FENAPAC) ; le Groupe de

Réseau des auteurs et acteurs du livre (GRAAL), constitué des acteurs et des associations travaillant dans la filière

du livre ; l’Union nationale des acteurs de la musique enregistrée (UNAME), qui réunit l’ensemble des associations et entreprises culturelles de la filière de la musique enregistrée.

La coordination de toutes ces fédérations est assurée par la Confédération nationale de la

culture (CNC).

Mais force est de reconnaitre les difficultés de fonctionnement de presque toutes ces organisations faitières. À peine ont-elles été mises en place qu’elles vivotent déjà. Certaines connaissent déjà des crises de gouvernance et de bonne gestion et d’autres n’ont pas les moyens pour assurer le bon fonctionnement des instances statutaires.

b. Le cadre organisationnel international

- L’Union africaine

Sous l’égide de l’Union Africaine, des rencontres ont été organisées en rapport avec la culture