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Les axes environnementau

Dans le document L'appel de l'environnement (Page 87-99)

Rendre compte des enjeux d’une sociologie de l’environnement est une entreprise périlleuse car il s’agit de privilégier dans l’analyse des points cen- traux. Certains domaines de cette sociologie peuvent être clairement identi- fiés : la ville et ses transports, son habitat, ses zones d’activités participent d’une approche environnementale urbaine traditionnelle, qui aujourd’hui a tendance à se porter sur les territoires. Elle insiste sur le rôle de l’architec- ture et de l’aménagement des espaces verts pour donner naissance aux pay- sages urbains ou au désir porté par les représentations de la nature. Les terri- toires sont aujourd’hui objets d’une reconquête économique et sociale basée sur nos désirs de nature. Les mythes présents autour des éléments natu- rels, de la campagne, du pastoralisme dotent les territoires d’enjeux écono- miques majeurs portés par le tourisme et les produits du terroir, alliés à une culture qui s’articule autour d’enjeux identitaires. La nature est inspiratrice, elle devient profitable, elle s’invite aussi bien dans la ville qu’en périphérie.

L’économie tient également une place centrale au sein de la sociologie de l’environnement. Nous avons voulu insister sur la remise en cause du sys- tème de production et de consommation des sociétés principalement occi- dentales. Cette critique a donné naissance à une nouvelle arme économique : le développement durable qualifié aussi de soutenable et qui fait la part belle au capitalisme vert. De poison, le capitalisme s’affiche désormais comme un remède à l’exploitation des pauvres et des ressources. Retour à notre premier objet de recherche, le pharmakon ¹. Notre attention envers l’environnement pour le protéger peut tout aussi bien le détruire ² (Berque, Dagognet).

La critique de nos sociétés est un élément clé de l’approche sociologique. C’est sur fond de ce débat que s’est constituée la discipline. Une sociologie de l’environnement doit pouvoir aussi aller y puiser son inspiration. De cette tradition sociologique ont émergé des éléments constitutifs des probléma- tiques des sociétés modernes et que nous retrouvons autour des axes envi- ronnementaux : l’égalité des droits se traduit par des inégalités dans l’accès aux ressources, elles-mêmes réparties de manière inégale. La justice sociale

. Hélène H, Le Défi toxique, op. cit.

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est considérée comme un élément de progrès, mais aussi plus globalement et dans la perspective du mythe prométhéen l’avancée scientifique et tech- nologique conduit à une meilleure santé et à des pratiques démocratiques. Nous avons glissé au sein de cette recherche quelques éléments pour nous rappeler que la sociologie de l’environnement n’est pas du tout éloignée des problématiques qui ont inspiré la discipline.

Au sein de cette sociologie un élément est plus que tous les autres sacralisé : l’écologie. Si l’écologie occupe une place reine au sein des préoccupations environnementales, elle les dépasse aussi tant il est possible de constater sa prégnance au sein du social. Tout doit être fait et pensé afin de répondre aux attentes écologiques, du moins en apparence. Existe-t-il aujourd’hui un secteur dans nos sociétés qui ne consacre une partie de son activité ou de ses ressources, fut-ce sous une forme de contrainte telles les entreprises pétro- lières, à l’écologie ? Cette dernière apparaît bien tel un phénomène contrai- gnant, au sens de Durkheim, qui s’impose aux individus et à la société tout entière.

L’environnement possède un contenu écologique avec lequel les individus sont capables d’interagir sous forme d’aménagements (villes, territoires, paysages) et de pratiques (sanitaires, alimentaires, identitaires). De la sorte l’environnement peut constituer un véritable sujet d’investissement pour les individus qui, motivés par cette idée, en deviennent des acteurs impul- sant des dynamiques sociales. Je voudrais insister maintenant sur l’impor- tance phénoménologique de l’écologie qui a son incidence en sociologie. C’est au sein des pratiques écologiques, vécues de l’intérieur, que se révèlent les dimensions socialisantes de l’environnement. Il s’agit de réfléchir sur les manières dont les individus se connectent à leur environnement et ce que cela induit : valeurs et poursuite d’objectifs communs, partage d’expériences écologiques. L’environnement devient alors le support d’une « reliance sociale ».

Chapitre

3

De la reliance

La reliance ¹ manifeste la mise en commun de valeurs environnementales qui révèlent des formes de socialisation. Nous avons évoqué la prégnance des liens symboliques dans l’imaginaire de la nature. La reliance établit la liaison entre les perspectives théoriques de l’écologie (ses références, ses valeurs et ses normes) et la mise en œuvre de pratiques (des achats, des arts potagers, des activités de loisirs, d’aménagement du territoire).

Marcel Bolle de Bal ² développe l’idée de reliance autour d’un triptyque : sociologie, psychologie et philosophie. La reliance considère l’action d’ajus- tement qui s’établit entre les sujets et le vécu que cela implique. Elle peut être de divers ordres : religieux (les liaisons entre un croyant et son Dieu ou sa reli- gion), culturel (une personne face aux productions culturelles de sa société), psychologique (soi face à sa personnalité). La thématique écologique nous place face aux choix de production et de consommation de notre société. Ces choix mobilisent nos croyances et orientent nos manières de vivre. Souvent ils sont fédérateurs d’échanges et de pratiques collectives. Edgar Morin pro- posait dès les premières pages de sa méthode de réfléchir à l’acte de « relier », plutôt que de séparer ou de réduire les éléments. Il l’observe dans les sciences comme dans le « monde de la vie ».

Chez Michel Maffesoli, la reliance est plus qu’une action de lier l’ordre au désordre, l’individu à son groupe, le singulier au pluriel, une chose et son contraire. Elle est source d’émotion car elle nous rappelle notre participation à ce qui nous entoure permettant la naissance de formes d’identifications. . Le concept de « reliance » est introduit au cours des années  dans le cadre des médias. Il s’agit de pouvoir exprimer le besoin de communication, ressenti comme essentiel dans un métier où les professionnels ne doivent pas rester isolés face aux informations. C’est l’idée de rester « connectés ».

. Marcel B D B (dir.), Voyage au cœur des Sciences Humaines, De la reliance, Paris, L’Harmattan, Tome , .

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L’évocation d’une « nature sanctuaire ¹ », d’une « terre matrice » (Maffesoli), d’un « développement soutenable » nous invitent à saisir les dimensions d’une sociologie de la vie quotidienne qui met en avant l’expérience vécue de l’intérieur (phénoménologique) et de l’extérieur (le débat écologique) des pratiques orientées vers le respect de la nature. Une sociologie des pratiques quotidiennes permet de comprendre que ce sont bien les individus, acteurs de terrain et conscients de leurs gestes, qui sont à l’origine du processus écologique. Face à l’abstraction contenue dans le processus de mondialisa- tion (Morin), les pratiques écologiques permettent de déceler une hermé- neutique sociale. Les pays discutent autour de politiques agricoles, de pro- tocoles pour lutter contre le réchauffement climatique, de taxes ou d’inter- dits venant protéger les espèces et les écosystèmes. De son côté le citoyen décrypte ce qui, autour de lui, fait sens et résonne. La tomate est un exemple emblématique de cette quête de sens et de socialité. Chacun cherche déses- pérément un goût extraordinaire à lui donner, qui rendrait compte des atten- tions prodiguées par son producteur. La tomate, pour peu qu’elle soit arrosée pousse facilement, et chacun, invité par ses amis, ses voisins, son envie peut s’initier à sa culture.

Je propose d’examiner ces pratiques de reliance d’abord en les resituant dans le cadre du trajet anthropologique dont parle Gilbert Durand, puis de montrer comment elles s’articulent entre elles pour fonder une communauté de valeurs et de pratiques en actes. Ici l’imaginaire s’inspire des mythes de la nature et de ses symboles comme nous l’avons déjà évoqué lors du premier chapitre, mais pour mieux s’incarner dans des arts de vivre.

L’appel de l’environnement

L’attirance pour les produits bio ne nous trompe pas. Les grandes marques se sont lancées dans la course pour ce marché qui affiche désormais de petits prix chez certains grands distributeurs. Si le bio devient accessible financiè- rement, alors par goût et sensibilité, voire par mimétisme (Tarde), conta- gion (Durkheim), contamination (Maffesoli), l’achat bio va être privilégié. Consommer n’est plus simplement un acte d’achat, il contient une philoso- phie qui prend au sérieux une qualité de l’alimentation qui tente de s’éloigner du suspect (les O.G.M.), de l’industriel (les additifs), du toxique (les pesti- cides) pour un retour à ce qui fait sens : le parfum de la tomate, le goût des carottes, les pâtes fraîches faites maison. Les individus ressentent cet appel . Denis D, Les Industriels et les risques pour l’environnement, Paris, L’Harmattan, , p. .

Chapitre III. — De la reliance 

de l’environnement qui touche aux modalités du vivre ensemble, car faut-il le rappeler : vivre ensemble c’est partager la même conscience collective évo- quée par Durkheim, c’est aussi faire résonance à ce qui se ressent et se joue ici et maintenant. Les individus perçoivent l’enjeu écologique de telle manière qu’ils sont capables de transformer les situations concrètes de leur existence pour les vivre à leur manière. Ainsi la pensée sociale prend ses racines au sein de la symbolique portée par l’environnement pour donner naissance à une expérience à tendance écologique.

. Images formantes

L’environnement possède une dimension institutionnelle à travers le capi- talisme vert et la naissance de nouveaux métiers. C’est une assise pour réflé- chir et débattre sur des formes sociales proposées par Simmel, qui se font et se défont (la société se constitue autour de l’environnement : trier, recy- cler, produire, manger et acheter bio, mais aussi de nouvelles formations et nouveaux métiers) pour donner naissance à des réalités vécues au quo- tidien. Ce sont elles qui donnent à l’écologie sa consistance et sa résonance sociale. Le monde social tel que défini par Simmel démontre un intérêt pour les formes de socialisation : s’éprouver à travers les expériences du quoti- dien, former des communautés, se sentir relié par des intérêts partagés, se rassembler autour d’un élément, aussi modeste et futile soit-il, afin d’éclai- rer l’ensemble, qui lui-même s’inspire de pratiques innovantes (fermes péda- gogiques, paniers). Le jardin potager, le compost, la taille de la tomate ras- semble. C’est prétexte à discussion, matière à échanger et c’est aussi ce qui fait vivre l’écologie dans la pensée citoyenne.

Nous avons vu plus haut l’existence d’une dimension symbolique et mythique de la nature. Je me permets ici d’y revenir car celle-ci est créa- trice d’un « paradigme environnemental » expression que je reprends au politologue Lester Milbrath ¹ mais en mettant davantage l’accent sur le vécu collectif, plus que sur le prisme organisationnel originel.

Un paradigme environnemental

L’idée de paradigme environnemental a été proposée par Lester Milbrath, qui perçoit au début des années quatre-vints un changement politique dans la manière de concevoir les relations des hommes avec la nature. Ce change- ment est suffisamment important pour l’inciter à dire que l’environnement devient une clé d’accès pour comprendre la nouvelle organisation sociale en . Lester M, Environmentalist Vanguard for a New Society, Albany, New York, .

 L’appel de l’environnement

train de se faire. Les hommes veulent vivre en harmonie avec la nature et ne plus se contenter de l’exploiter. L’homme ne dispose pas de suffisamment de connaissances pour s’imposer en maître et possesseur de cette nature (premiers élans de la sociologie du risque et du développement durable). La réflexion de Milbrath débouche sur un programme de planification comme la création de comités environnementaux chargés de surveiller les actions qui ont une incidence sur l’environnement (les transports, l’aménagement urbain, les déchetteries, l’implantation de zones commerciales et indus- trielles) ou encore des campagnes d’information sur le recyclage, l’usage de pesticides, etc. C’est aussi le travail mené par l’écologie urbaine autour de la vie de quartiers.

Cette réflexion incite à mobiliser des réseaux, à travailler en partenariat avec les associations, les villes. Elle nous montre un principe démocratique à l’œuvre déjà évoqué. Les relations établies au sein du travail, des loisirs, des associations, de la famille, du voisinage vont dans le sens de l’autonomie du sujet, de sa responsabilité, et d’une santé reconquise à travers ce souci pour l’environnement. Nous sommes dans l’intersubjectivité décrite par Haber- mas. L’affirmation du lien social et de ses actions permettent à la commu- nauté de développer des objectifs visant à améliorer la qualité de vie, ce qui se traduit en terme de santé. Le rôle de la communauté (les associations de consommateurs, les producteurs réunis en coopératives, les labels, etc.), consiste à répondre aux agressions du capitalisme, à réajuster son comporte- ment aux exigences portées par l’écologie. La présence de relations sociales, les réseaux sont des indicateurs d’un tel fonctionnement. Il faut se référer ici à une idée développée dans la sociologie de Durkheim pour qui ce sont bien les groupes sociaux de type communautaire, telles la famille, la corpo- ration, l’association, ou la religion qui possèdent cette capacité à intégrer l’individu, à le socialiser, voire dans son étude sur le suicide à le protéger contre lui-même. C’est pourquoi il s’agit aussi pour l’écologie de réfléchir sur la santé au travail, dans les familles, sur l’accès aux soins afin de lier corps biologique et corps social. Nous trouvons au sein de la réflexion écologique des liens de socialisation essentiels. Nous savons que le social est porteur de vulnérabilité, de désocialisation ¹, ce qui permet de comprendre cette voca- tion pour les groupes à investir le social. La médecine reste emblématique dans ce sens. On parle alors de « bio-médicalisation ² » ou encore d’incorpo- ration de la catégorie du risque dans la vie quotidienne sous la forme d’une

. Robert C, Les Métamorphoses de la question sociale, Paris, Fayard, .

. Cf. le numéro de la revue Sciences sociales et santé, « Techno-sciences et nouvelles bio-médicalisation », n , .

Chapitre III. — De la reliance 

réalisation de soi. C’est à la personne de mettre en avant ses ressources, de mobiliser de nouvelles manières d’appréhender l’environnement. Il s’agit de détecter ou d’atténuer « le mal » en introduisant de nouvelles fonctions de veille au sein de la vie quotidienne. Les principes de prévention et de précau- tion sont activés à partir d’éléments incertains et aléatoires. Néanmoins, la montée en puissance du concept de « société du risque » encourage une telle attitude portée par les associations de consommateurs toujours promptes à tirer la sonnette d’alarme. « Les victimes de ces maladies déploient une éner- gie farouche pour faire émerger le problème, pas uniquement à l’échelle de leur personne mais collectivement ¹ ». Cet esprit taraude le corps social et le mène à la réflexion sur l’environnement.

Ainsi nous changeons d’épistémologie et de paradigme. Notre relation à la connaissance reste incertaine et nous conduit à privilégier la qualité de vie au quotidien sur le bonheur à venir. La question est devenue omniprésente. Rien ne semble y échapper : la société de consommation nous rappelle en per- manence que notre sort dépend de ce que nous mangeons de manière récur- rente. Plus pernicieusement, l’air est pollué, l’eau envahie de nitrates, les sols de pesticides. Les matériaux de constructions recèlent eux aussi des zones de danger dont il faut se méfier. Plus insidieusement, les enveloppes, les embal- lages et les logos nous disent l’attention que notre société porte au respect de l’environnement. Dans un tel cadre de vie, la conscience citoyenne ne peut qu’acquiescer à la demande écologique. Si l’on rajoute à cette réflexion les destructions constatées des écosystèmes et des espèces animales et végé- tales associées, notre pensée ne peut que cheminer vers l’environnement, d’où cet appel. Le devenir de la planète et les pratiques qui y sont associées font corps par l’intermédiaire de ce trajet anthropologique qui va pourtant plus loin : entre ce que la société nous intime et nos convictions individuelles, des choix de vie s’imposent à nous, sous forme de pratiques. Les gestes liés à l’environnement sont perçus collectivement et rejaillissent sous forme de socialisation qui peut prendre un caractère initiatique lorsque les personnes se dirigent vers l’espace et ses symboles (le paysage, la terre, le sauvage). Il ne s’agit pas d’avoir bonne conscience ou de se plier aux exigences de l’écologie pour faire bonne figure. Il existe une intentionnalité de l’action au sens webe- rien, mais aussi au sens philosophique de Husserl ², notre conscience tend vers l’environnement. La contrainte que représente le tri sélectif ne tiendrait pas longtemps si les individus n’y mettaient qu’une conscience civique. Il . ierry Détienne, ministre régional wallon de la Santé dans Annie G (dir.),

Les Maladies de l’environnement, Embourg, Marco Pietteur, , p. .

. Edmond H, Idées directrices pour une phénoménologie, Paris, Gallimard,  ().

 L’appel de l’environnement

s’agit d’une véritable expérience sociale afin de préparer le changement de mode de vie annoncé.

Des liens de proxémie

Il existe une connivence entre l’homme et son environnement qui l’oblige à s’en rapprocher plus qu’à cohabiter ou à le conquérir. Les représentations sociales de la nature orientent les comportements individuels et collectifs pour former l’articulation homme-environnement. La notion de « proxé- mie » permet de conférer à la sensibilité écologiste la prise en compte de ce qui est proche, de l’existant. Les individus font et défont la société à partir de l’interaction entre eux et leurs milieux ¹. Ce sont des acteurs en perpétuelle recherche de liens. La nature met en scène de multiples liens allant dans le sens de la proximité : la nature est proche : autour de nous, en nous (sous forme d’ingestion par exemple), mais lointaine : aridité, inon- dations, réchauffement, disparition des espèces ne changent pas notre vie d’aujourd’hui. Nous retrouvons la perspective simmelienne du lointain et du proche. Les personnes vivent des formes d’attraction sociale au sens décrit par Patrick Tacussel ², elles baignent dans une atmosphère écologique vers laquelle elles sont tentées de se diriger : l’écologie véhicule une idéologie, indique des chemins à prendre. Ce faisant elle stimule nos sens, elle est incitative de comportements et prédictive de pratiques. La métaphore de l’enveloppement est de plus en plus avancée à la place du développement. Nous dépassons le cadre physique de la nature pour mettre en avant le social : celui qui englobe des pratiques, entoure le lien.

La sociologie rurale regorge de références proxémiques. Le « jardin » a toujours été considéré comme un privilège pour un tel rapprochement ³. C’est aussi un moyen de survie et une source de dignité. De plus en plus de communes proposent à leurs habitants de petites parcelles de terrain en bordure de villes ou de villages avec arrivée d’eau. Cela n’est pas sans rappe- ler le modèle des jardins ouvriers, qui sont aménagés aujourd’hui en jardins potagers ou familiaux. Ce sont des « jardins partagés », lieux de convivialité qui existent dans les villes de Paris ou Lille notamment, mais aussi dans les petites villes ou campagnes, près de chez soi. Les formes de sociabilité qui s’y développent sont facilement observables : échanges et transmission des . Patrick W, Georg Simmel. La Sociologie et l’expérience du monde moderne, Paris, Librairie des Méridiens, .

. Patrick T, L’Attraction sociale, op. cit.

. Cf. les écrits de nature religieuse de Jean C, notamment Renouer avec la Terre, Paris, Éditions ouvrières, .

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savoirs sur les procédés de cultures, les produits, les graines, les recettes de cuisine, les « bons plans » (ou aller chercher gratuitement son fumier). Cer-

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