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LE SERVICE PROPHÉTIQUE

Dans le document LA PROPHÉTIE La lampe de Yéhoshoua (Page 119-126)

Épreuves, obstacles

Chapitre 5. LE SERVICE PROPHÉTIQUE

Chapitre 5. LE SERVICE PROPHÉTIQUE

Le service prophétique est l’un des services le plus convoités, et aussi le moins compris. Dans ce chapitre, nous tenterons de définir ce que c’est, pour donner un maximum d’informations aux frères et sœurs, et déchirer le voile de l’idolâtrie autour du nom de « prophète ».

Il n’est pas étonnant d’entendre le service prophétique souvent assimilé à la voyance puisque la Bible nous le définit également de cette manière : le voyant est celui qui voit, à la fois l’avenir et le passé (1 Samuel 9:9) ; il perçoit des choses spirituelles que l’être humain ne peut naturellement saisir. Toutefois, se limiter qu’à cette définition peut nous induire en erreur surtout face à cette grande séduction déjà bien établie.

Le Seigneur nous appelle à nous préparer pour son retour et nous devons être équipés de la connaissance d’Elohîm pour ne pas tomber dans les pièges du Mauvais, en chassant le Seigneur de notre cœur à cause de l’idolâtrie (Apocalypse 3:10-11 et 20-22).

Malheureusement, le manque d’enseignement chez les uns et la quête de pouvoir chez les autres ont facilité la prolifération des œuvres mortes au milieu des saints. À tel point que quelques pratiques abolies en Mashiah refont surface, mais en pire annulant ainsi l’œuvre de la croix.

D’autres qui sont fils d’Elohîm abandonnent leur position de fils, à cause des mauvaises compagnies, pour chercher à prendre la place d’Elohîm : ils suivent l’image de celui qui les a adoptés, c’est-à-dire le diable. Ils se font Elohîm par leurs enseignements et leurs pratiques basés sur la soumission, la peur et leurs propres fantasmes.

Mais qu’en est-il de ce service prophétique pour nous qui sommes en Yéhoshoua ? Est-ce le fait de prophétiser matin midi et soir ?

Beaucoup, dans le passé, se sont proclamés prophètes et d’autres continuent de le faire, entraînant après eux (et non à Elohîm) des foules par le moyen des émotions, des sentiments et de ces semblants d’onction qui viennent non du Ciel, mais du diable (Actes 8:5-23 ; 2 Thessaloniciens 2:9-12).

Ce sont des impies qui jouent sur la faiblesse des humains. Ce sont des prophètes de malheur qui n’ont ni l’Esprit de Yéhoshoua, ni l’image d’Elohîm, ni la vision céleste. Ils captivent les fidèles par des prophéties ou paroles qui donnent de fausses espérances, ils prêchent la Terre alors que la Bible nous enseigne à chercher les choses d’en haut. Ce sont des étoiles (stars) qui brillent dans le monde par les artifices de Lucifer, car ils ont renié la vraie lumière qui est Yéhoshoua.

Donc, à cause de ses dérives religieuses, il est important de revenir à la source. Il faut redéfinir ce service selon les vérités bibliques. Cela permettra aux uns et aux autres de mieux discerner le vrai du faux.

Notre retour aux Saintes Écritures ne doit pas seulement se faire de manière intellectuelle, c’est tout notre être qui doit être impliqué dans cette démarche, en aspirant à la révélation de Yéhoshoua, qui est le véritable prophète : si nous avons le bon modèle, nous saurons déceler la contrefaçon.

Alors, nous devons sortir de nos systèmes, abandonner nos habitudes, crucifier davantage notre chair et ses désirs qui nous entraînent dans de nombreuses distractions, et privilégier la justice d’Elohîm plutôt que nos sentiments humains. Ce n’est que par ce chemin que nous pourrons expérimenter la gloire d’Elohîm.

Comme il est écrit à l’introduction de ce livre, ce partage n’est que le fruit d’une expérience avec Elohîm qui pourra être bénéfique pour les lecteurs, mais ce n’est pas non plus une vérité absolue : personne ne détient toute la science. Il n’est pas non plus question d’élever un service plus qu’un autre, car les Écritures insistent sur la notion du Corps et la diversité des dons que le Seigneur donne à son peuple (Éphésiens 4).

D’ailleurs, chaque chrétien peut se retrouver dans ces lignes puisque nous avons le Saint-Esprit en nous. Toutefois, nous devons bien comprendre que chacun doit être à sa place pour être efficace dans l’œuvre du Seigneur, nous ne devons pas chercher à imiter un homme.

Nous devons suivre Yéhoshoua Mashiah, le modèle parfait, pour accomplir sa volonté.

« Et il arrivera après cela que je répandrai mon Esprit sur toute chair : vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards rêveront des rêves, et vos jeunes hommes verront des visions. Et même en ces jours-là, je répandrai mon Esprit sur les esclaves, hommes et femmes. Je donnerai des prodiges dans les cieux et sur la Terre, du sang et du feu, et des colonnes de fumée. Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang avant que ne vienne le grand et redoutable jour de YHWH. Et il arrivera que quiconque invoquera le Nom de YHWH sera sauvé, car le salut sera sur la montagne de Sion et dans Yeroushalaim, comme l’a dit YHWH, et parmi le reste que YHWH appellera. » Joël 3:1-5 Je suis convaincu que par ses lignes, des questions qui étaient sans réponse seront résolues, et que plusieurs trouveront une confirmation à l’appel d’Elohîm dans leur vie.

Ce chapitre sur le service prophétique selon Elohîm nous éclairera davantage sur ce qu’est le prophète et la façon dont Elohîm l’utilise.

De manière générale, ce que nous voyons des prophètes actuels ne ressemble pas à ce que nous pouvons lire dans la Bible. Il y a un grand

écart entre la simplicité des prophètes bibliques totalement dépendants d’Elohîm, et nos prophètes-mannequins qui soignent plus leur image que celle du Seigneur, qui acceptent facilement les honneurs des humains (les belles paroles, les présents, et même les cantiques en leur nom), qui aiment organiser des campagnes et séminaires prophétiques en promettant guérisons et prophéties à la carte (comme si cela dépendait d’eux-mêmes), ou encore qui annoncent des messages prophétiques centrés sur l’humain et la gloire du monde au lieu du Mashiah.

Il est clair qu’il y a un sérieux problème, car ces choses sont devenues une norme dans la chrétienté. Malheureusement, beaucoup de services qui commencent l’œuvre se conforment à ces réalités de peur d’être exclus des grands groupes religieux et ne se rendent pas compte qu’ils renient Celui qui les a appelés, c’est-à-dire Elohîm. Or la majorité de ces congrégations sont des synagogues de Satan, elles ne viennent pas du Seigneur.

Définition

D’après les Écritures, le prophète est un porte-parole, un messager. Il est un représentant d’Elohîm, mandaté pour transmettre la parole du Maître telle qu’il l’a reçue : il parle de la part d’Elohîm, à la place d’Elohîm, au nom d’Elohîm. Il ne parle pas de lui-même, c’est le Seigneur qui lui enseigne ce qu’il doit dire ou faire (Genèse 12 ; Exode 4:12 ; Nombres 23:26 ; Ésaïe 38 ; 1 Rois 13 ; Jérémie 18).

Son appel n’est pas le choix d’un homme ou un héritage familial, c’est Elohîm qui le choisit et l’établit (Jérémie 1). Il est donc envoyé par Elohîm (2 Corinthiens 10:8-18).

Rappelons-nous que l’appel est unique, chacun a son talent selon ce que le Seigneur a résolu (Matthieu 25:14-30). Sous l’ancienne alliance, bien qu’il y avait des prophètes qui étaient contemporains, chacun a exercé son service différemment des autres selon l’appel et le besoin d’Elohîm, les limites géographiques ou les événements en cours (famine, guerre, apostasie).

Si certains n’étaient limités qu’à prophétiser dans quelques villes sur une courte durée (les soixante-dix anciens de Moshé ‒ Nombres 11 ; un prophète inconnu ‒ Juges 6:8 ; la troupe de prophètes ‒ 1 Samuel 10 ; Nathan et Gad les prophètes ‒ 2 Samuel ; le jeune prophète ‒ 1 Rois 13, etc.), d’autres étaient un peu plus ouverts d’esprit pour parler aux nations sur plusieurs générations selon la capacité qu’Elohîm leur donnait de s’exprimer : il suffit de lire le livre de chaque prophète dans la Bible pour le comprendre.

Et tous étaient animés du même Esprit, entre ceux dont l’identité n’est pas mentionnée, ceux qui ont exercé le temps d’un réveil pour céder leur place, et ceux qui se sont imposés dans les nations par leur message (1 Pierre 1:10-12).

Aujourd’hui, bien que nous soyons sous un autre régime ‒ la grâce ‒ en ce qui concerne le culte, l’action de l’Esprit demeure toujours la même. Elohîm est l’Elohîm de mouvement, Il fait de ses messagers des vents pour qu’ils ne puissent pas tomber entre les mains de l’ennemi, car lui aussi ne change pas. D’ailleurs, tant qu’Elohîm parlera aux habitants de la Terre, il y aura des prophètes (Amos 3:8).

L’appel d’Elohîm ne s’apprend pas, il est présent dès le sein maternel (Jérémie 1:5 ; Galates 1:15-17). C’est par la naissance d’en haut qu’il prend tout son sens dans notre vie et que nous prenons conscience des réalités attachées au choix d’Elohîm. C’est alors que nous pouvons naturellement obéir à Elohîm, et vivre l’appel dans la sagesse et la justice d’Elohîm.

YHWH Elohîm forma l’être humain de la poussière du sol, mais ce n’est qu’au moment où il reçut le souffle d’Elohîm qu’il devint une âme vivante. Par l’action d’Elohîm, il prit conscient de l’univers dans lequel il était et des capacités qu’Elohîm avait mises en lui (porter du fruit, se multiplier, remplir la Terre, l’assujettir et dominer sur elle, cultiver la terre et garder le jardin, donner des noms).

Il y a aussi ces témoignages communs aux appelés de la même semence (appel). Ces signes qui apparaissent dès le bas âge comme un fort caractère souvent mêlé à de l’entêtement, une grande détermination, de la persévérance, n’aimant pas l’échec quand un objectif est visé (dans la bonne comme mauvaise vision : il y a des enfants qui sont très ingénieux lorsqu’ils veulent exécuter la pensée de leur cœur). En plus, il y a aussi ce côté qui ne trompe pas : l’amour pour la justice et la compassion71 dont ils sont animés.

Ce n’est pas tout le temps le cas, il ne faudrait pas en faire une vérité absolue ! Toutefois, nous ne devons pas non plus ignorer ces réalités

71 Sentiment par lequel on est porté à percevoir ou ressentir la souffrance d’autrui, et poussé à y remédier. Le mot « compassion » provient du latin cum patior, « je souffre avec ». Source Wikipédia

quant à ces signes, nous devons en être informés : nous pouvons connaître à l’avance la portée d’un arbre rien que par sa semence (graine).

Nous sommes des semences dans ce monde. Satan, qui est une entité spirituelle, peut percevoir ce que sera le fruit de l’union d’un homme et d’une femme, si ce dernier rencontre le Seigneur et demeure en Lui.

Alors l’ennemi attaque avant même que l’enfant ne sorte du sein maternel.

Nous pouvons en conclure que derrière l’« étrange » enfance de certaines personnes se cache une grande lumière (Romains 9:14-18) : les épreuves ne sont donc pas le fruit du hasard. Ce n’est pas une nouvelle doctrine, mais il est certain que beaucoup se reconnaitront en lisant ces lignes. Puis, gardons en tête qu’avant qu’un arbre puisse atteindre sa taille adulte et porter beaucoup de fruits, il est d’abord une graine.

Dans le document LA PROPHÉTIE La lampe de Yéhoshoua (Page 119-126)