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1 Le « numérique », perturbation et reconfiguration des ordres documentaires

1.1 Pour une économie politique des documents

1.1.3 Le document comme acte de communication ?

1.1.3.1 Le canon de l’Imprimé

La démarche de cette thèse s’inscrit alors dans le prolongement et en parallèle du travail du RTP-doc entre 2003 et 2007 où c’est le développement du document numérique qui avait amené ce groupe pluridisciplinaire de chercheurs à renouveler la réflexion théorique sur la notion de document :

99 Courbières Caroline et Regimbeau Gérard. Entrées pour le document : praxis, matières et formes sociales.

In Robert Boure (dir.) Dimensions sociales du document. Sciences de l’homme et de la société, n° 68, 2006.

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«Très peu d’articles scientifiques proposent une définition du document, encore moins la discutent. Le document se repère directement comme objet d’analyse dans quelques rares communautés scientifiques : les chercheurs des sciences de l’information (ou Information Science), issus des travaux concernant les techniques documentaires largement renouvelés par le traitement informatique, et des chercheurs s’intéressant à la numérisation et aux problèmes d’indexation-catégorisation qui ont souvent élargi leur réflexions à la gestion électronique des documents ou encore ceux développant des outils d’édition électronique (Electronic Publishing). Par ailleurs, parce qu’il est un outil indispensable à la construction et à l’avancée de la discipline, on le discute en histoire et tout particulièrement en archéologie, ou en géographie spécialement concernant les cartes, ou encore en droits pour les textes et les articles de lois, règlements ou circulaires, mais sous un angle instrumental et rarement directement. Nombre de dictionnaires, de répertoires de normes, d’encyclopédies présentent des définitions, qui relèvent plus de la désignation ou de la description que d’une réflexion approfondie de la notion. »100

Ce que nous dit RTP-doc, c’est que finalement, en bousculant le modèle documentaire qu’est le codex, le numérique a mis au jour le petit nombre de réflexions théoriques sur ce qu’est le document, au-delà de quelques textes fondateurs en documentation et SIC.

Même si déjà Paul Otlet avait problématisé la question des unités documentaires et donc des écarts entre document et livre, dans son fameux « Traité de la documentation »101, il y avait, au sein de nos cultures écrites, pour les professionnels comme pour les chercheurs, une évidence du document que l’on retrouve dans les définitions des dictionnaires de l’information ou dans les livres sur le métier de documentaliste. Cette évidence, c’est celle de l’équation, reprise dans l’article de RTP-doc : document = information + support. Et derrière cette évidence, il y en a une autre qui ne se dit pas mais qui est pourtant visible : c’est que cette unité, cette cohérence entre information et support, se pense avant tout, dans les discours des médiateurs et des tenants du savoir, dans un objet canonique qu’est

100 Pédauque Roger T. Document : forme, signe et médium, les re-formulations du numérique. 2003. <sic_00000511> p. 1

101 Otlet Paul. Traité de documentation : le livre sur le livre, théorie et pratique. Liège : Centre de Lecture Publique de la Communauté Française de Belgique ; Bruxelles : Mundaneum – Palais Mondial, 1989.

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le livre. Le sous-titre de l’ouvrage d’Otlet le montre bien : « le livre sur le livre ». Et quelques exemples viennent à l’appui de mes propos :

 l’annonce des cours de catalogage en formation continue des bibliothécaires au sein de mon Université d’enseignement « Catalogage des livres et des non-livres » qui fait du livre la manière dont par défaut se pense le document, son « canon » au sens strict ;

 la sacralisation du livre comme ressource documentaire dans les discours des élèves, des étudiants ou des enseignants même lorsqu’ils utilisent massivement des ressources électroniques ;

 la pose des experts à la télévision devant leur bibliothèque (la bibliothèque n’étant parfois visiblement pas la leur) comme garant de leur discours ;

 et enfin, hasard de la rédaction, sur le portail de mon université, la mise en parallèle de ces deux images, pour favoriser l’usage des ressources électroniques du SCD de Lille3.

Figure 1 : capture d'écran page d'accueil du SCD de Lille 3, mars 2015

Inutile d’être une sémiologue pointue, pour voir la manière dont le SCD de Lille 3 (mais on trouve nombre de ces exemples dans la communication des bibliothèques) met côte à côte pour en assurer la contagion sémiotique voire la confusion, le livre et les ressources électroniques, la bibliothèque et les « bouquets » numériques de périodiques. Une telle contagion est lourde de conséquences en termes d’implicites parmi lesquels plusieurs participent des interrogations de cette thèse : à force de considérer le livre comme canon

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normal et silencieux du document, il semble « naturel » que les ressources et pratiques info-documentaires qui ne sont pas du ressort du livre soient « par essence » disqualifiées ; et, en même temps, paradoxalement, tout ce qui fait les spécificités des dispositifs info-communicationnels que sont le codex et son lieu de prédilection, la bibliothèque, sont elles aussi gommées, invisibles derrière leur naturalisation idéologique, derrière leur évidence. Dès qu’un objet communicationnel, malgré son épaisseur socio-sémiotique, est pris comme une norme implicite, il est par là-même naturalisé. Dès lors, les usagers, sur notre terrain les élèves et les enseignants, n’en perçoivent plus les « reliefs médiateurs »102, avec comme hypothèses suivantes sur les conséquences :

 des enseignants qui connaissent la culture du livre mais n’en transmettraient pas explicitement les significations, le rôle info-communicationnel de l’objet ; tout en l’ayant comme référence absolue de leurs pratiques et de celles de leurs élèves (même et surtout lorsqu’ils y dérogent) ;

 et des élèves, qui, pris dans les valeurs naturalisées de la culture livresque comme norme de la culture écrite, ne percevraient pas toujours les enjeux des injonctions du type « ne va pas sur Internet », « prends plutôt des livres », « cite tes sources » etc. Surtout que ces différentes injonctions ne jouent pas le même rôle dans l’apprentissage d’une autonomie critique des pratiques info-documentaires.

Et si aujourd’hui, notamment dans le CDI que j’ai observé, il y a dans les espaces documentaires d’autres supports que le livre, il n’en reste pas moins que, dans le discours du professeur documentaliste comme dans la mise à disposition des différentes ressources, il y a une valorisation des ressources livresques par rapport aux autres. L’espace du CDI est avant tout un espace de bibliothèque et un espace de travail sur table, et en plus, à côté, dans les coins, le long des murs, il y a des périodiques, des ordinateurs, les cahiers d’ «histoire des arts » des élèves, leurs pochettes de travail, les affiches qu’ils ont fabriquées. Lors des deux années d’observation effectuées dans un CDI, j’ai eu la chance, même si cela au départ sortait un peu du cadre que j’avais prévu, d’observer deux séances de liaison CM2-6° ayant pour but la découverte du CDI. Malgré la consigne de la

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professeure documentaliste, et parce que les espaces concrets et leurs représentations sacralisées de ces lieux les y contraint, les élèves de CM2 n’ont pas « découvert » tous les espaces du CDI en y déambulant. S’ils ont bien sûr repéré les ordinateurs fixes à la fois tentateurs et interdits, les archives, la documentation d’orientation, les casiers contenant les travaux d’élèves, le présentoir des périodiques, les brochures culturelles sont restées des lieux « invisibles » sauf à être désignés par la professeure documentaliste. A contrario, lorsqu’un élève mentionne les affiches, ces documents sont aussitôt considérés comme négligeables. Ainsi, la professeure documentaliste, dans la mobilisation d’idées autour de ce parcours de découverte, a orienté sa prise de parole, et son questionnement des élèves, vers tout ce qui est à la fois « papier » et « éditorialisé ». Les ordinateurs sont vite mentionnés par les élèves, mais aussitôt contingentés par l’usage prioritaire du catalogue, et par contre, les différentes sections de la collection livresque (avec la séparation fiction / documentaire), le présentoir des périodiques et leurs archives sont longuement expliqués.

Donc, pour être plus précis, au-delà du canon du livre, c’est plus le canon du codex imprimé dont il est question quand on essaie de repérer le point aveugle de ce qui définit naturellement un document. Avec donc :

 comme forme privilégiée du texte, le texte relié dont l’agencement est linéaire et/ou arborescent103,

 comme existence normale dans l’économie des textes, une existence éditorialisée et marchande,

 et comme fonctions sociales reconnues, celles de la lecture-découverte, celle de l’enseignement et/ou du renseignement et celle de l’archive.

Les espaces du CDI, et le discours du professeur documentaliste sur ces espaces, sont révélateurs d’un ordre documentaire, d’une hiérarchie des documents et de leurs pratiques sociales avec, donc, en-tête et comme norme, le codex imprimé émis par des éditeurs et

103 Deleuze et Guattari, dans Rhizome définisse d’ailleurs l’Arbre comme le mode privilégié du déploiement du texte dans l’espace du livre.

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servant avant tout à mémoriser, (r)enseigner et distraire, et devant être lus dans un fauteuil ou à une table.

Il ne s’agit pas obligatoirement de dénigrer cet ordre mais de le rendre lisible et surtout de lui redonner toutes sa dimension socio-historique. C’est, notamment dans le « lieu »104 CDI et son organisation en espaces, que se donne à voir, sans pour autant être explicitée, une échelle de valeurs sur ce qui est ou fait document, et le droit à exister, dans l’institution scolaire, de tel ou tel document. En même temps, et c’est paradoxal sans doute comme est paradoxale la place du CDI dans l’établissement scolaire, c’est aussi le lieu où est visible, reconnue et possible une grande diversité des formes et pratiques info-documentaires (contrairement à la classe). Dans la figure ci-dessous j’ai placé côte à côte l’espace des livres, valorisé et codifié et celui, discret, mais présents et centraux dans les pratiques pédagogiques, des dossiers et cahiers d’élèves en histoire des arts ou appartenant à d’autres ateliers du CDI.

104 Je vais, dans un premier temps, partir d'une définition large du lieu comme : espace habité régulièrement par des pratiques sociales qui le définissent comme tel.

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Figure 2 : l'étagère de livre et le carton à dossier, deux espaces et deux formes documentaires

Cette séance de liaison CM2-6° a également fait surgir le fait que les élèves perçoivent clairement que l’organisation des espaces du CDI produit de la valeur, organise une hiérarchie des documents, même si, malheureusement, ils ignorent parfois ce que signifie cette échelle de valeur, entre autres parce qu’ils méconnaissent la multiplicité des genres et pratiques documentaires, en dehors de celles de la classe et de la maison : et cette signification des espaces du CDI est clairement énoncée par la professeure documentaliste dans les consignes de découverte.

Voici trois extraits du dialogue entre la professeure documentaliste et des élèves de CM2 sur ce que l’on voit dans le CDI en premier, sur le « coin archives » du CDI, et sur la recherche info-documentaire au CDI : trois extraits révélateurs de l’écart qu’il y a entre une culture info-documentaire centrée explicitement autour du Livre et la perception tâtonnante, par les élèves, des normes implicites qui en découlent. Après les consignes générales, la visite se déroule en plusieurs temps : une déambulation autonome, un premier bilan qui correspond à peu de choses de près à l’extrait 1 sur les livres, une visite accompagnée pour comprendre le classement des livres, un nouveau bilan à la table collective de travail sur la notion de « périodique », un nouveau déplacement vers le « coin

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archives » puis un retour à la table pour une mobilisation d’idées sur la recherche info-documentaire, pour enfin terminer par une recherche dans le catalogue.

Le premier bilan a donc pour but essentiel de pointer ce qui fait le contenu fondamental de ce lieu, les livres (alors qu’à l’entrée du CDI105 ce que l’on voit en premier est un espace d’accueil complexe avec le bureau de la professeure documentaliste l’étagère pour ranger les cartables, la table collective de travail, une étagère de livre et une rangée d’ordinateurs en arrière-plan106).

La discussion sur les périodiques et leurs archives, montrent l’assimilation entre « papier » et livre. Et enfin, l’extrait sur la recherche documentaire montre de manière évidente qu’Internet est une ressource qui n’a pas droit de cité, au sens propre et au sens figuré, lorsqu’il s’agit d’apprendre ce qu’offre le CDI.

105 Cf. Annexe I : Plan du CDI.

Séance liaison CM2 – 6° : les consignes

« Je vais proposer d’abord de vous promener dans le CDI. Vous allez essayer de voir ce qu’il y a dans le CDI et essayez aussi de repérer comment c’est rangé : tous les livres ne sont pas au même endroit. Tout ce qu’il y a ici a toujours un sens : essayez de trouver le pourquoi des choses, pourquoi c’est là, comment c’est rangé, à quoi ça sert. »

Séance liaison CM2 – 6° : les livres en premier

« Prof-doc : Alors qu’est-ce qu’on trouve en plus grande quantité dans ce CDI, qu’est-ce qu’il y a en grand nombre ici […] la première chose qu’on voit en entrant ?

Elève 1 : ben des livres… Elève 2 : ben des livres… »

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L’insistance orale de la professeure documentaliste sur les termes « grand » et « en premier » est très marquée tandis que l’observation visuelle du parcours des élèves montrent leur curiosité pour ce qui sort de « l’ordinaire » ou plutôt de l’évidence de la « bibliothèque » telle qu’ils ont pu la connaître à l’école primaire ou même dans le secteur jeunesse de leur bibliothèque municipale : les ordinateurs, les affiches faites par d’autres élèves, les tables de travail, les cahiers, le meuble d’orientation. Paradoxalement, la professeure documentaliste les avait enjoints à regarder autre chose que les livres. Et pourtant, le fil directeur de la visite est tout tracé et les questions téléologiques : il s’agit de leur apprendre les espaces de l’Imprimé dans le CDI et la recherche dans le catalogue comme porte d’entrée privilégiée vers des ressources info-documentaires. Une fois terminée la discussion sur les livres, et pour amener la notion de « périodique », une fausse question ouverte est posée sur ce qu’il y a d’autres au CDI : et là affiches et Internet sont des réponses négligeables et balayées d’office pour entamer un long travail d’accouchement de la notion de périodique. Ce travail se met en place entre des questions orientées de l’enseignante et des élèves qui essaient de deviner les « bonnes » réponses et d’afficher les « bonnes » pratiques culturelles.

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Séance liaison CM2 – 6° : les périodiques

Prof-doc : alors, on va laisser un peu les livres de côté. Qu’est-ce-qu’ il y a aussi dans le CDI, mais qui est aussi en papier, et qu’on lit pour le plaisir ou pour s’informer, mais ce ne sont pas des livres … Oui ?

Elève 1 : des disques ?

Prof doc : En papier (emphase) Elèves : ah, rires

Elève 2 : des journaux (hésitation), des journaux ? Prof doc : Oui

Elève 3 : Ah ben des affiches ! Ah oui y a aussi des affiches, très bien, qu’on peut lire mais …

Elève 4 : Des magazines !

Prof doc : Mais on va surtout parler des magazines, très bien ! Alors, les magazines, les journaux : on les appelle des magazines, des journaux ici. Est-ce que vous avez-vous repéré le mot (emphase) pour les désigner ?

Elèves : silence

Prof doc : Tout à l’heure j’ai parlé de la signalétique, vous avez des yeux pour…

Elève 5 : Ah oui ! Pér- i -o -diques… (Difficulté de lecture)

Prof doc : Voilà des périodiques ; les magazines on les appelle des périodiques. C’est un terme de documentation et on est obligé de le retenir, de le connaître, parce qu’il vous sera utile quand vous ferez des recherches, ce mot-là : périodiques (emphase). Pourquoi ça s’appelle comme ça ? Pourquoi on appelle les magazines des périodiques ?

Elève 5 : ben on entend le mot période !

Prof doc : On entend le mot période. Et qu’est-ce que c’est qu’un magazine, un périodique, c’est quelque chose …

Elève 5 : Ben qui parle de notre période

Prof-doc : Non, non, non, non… Qu’est-ce que c’est qu’un magazine ? Vous êtes abonnés à un magazine certains d’entre vous ?

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Suite à cet extrait, un long échange se déroule sur les titres auxquels sont abonnés ou non les élèves avec une grande difficulté pour saisir le rapport entre rythme de parution et le terme de « périodique » et une discussion ardue pour comprendre le « coin archives » avec des boîtes où se conservent cette chose « précieuse » (« des livres » ? dixit un élève) que sont les anciens numéros des périodiques.

Dans ces différents temps du dialogue pédagogique sur les périodiques, apparaissent encore des hiérarchies implicites, une découverte du CDI totalement centrée sur l’Imprimé, une prééminence des désignations professionnelles sur la langue commune, des ressources documentaires collectionnées et conservées pour la « recherche ». Le « papier » est utilisé comme un raccourci sémiotique, un stéréotype de l’Imprimé. Et le vocabulaire ordinaire est évacué pour énoncer l’obligation d’utiliser un terme professionnel de la Documentation dans une situation hypothétique de « recherche » au CDI. Le discours de la professeure documentaliste est paradoxal : elle a conscience de l’écart entre le vocabulaire ordinaire et la notion professionnelle qui, avant tout, est une désignation107, c’est-à-dire un moyen, parmi d’autres, de distribuer, dans les espaces du CDI, les différentes « natures » des ressources documentaires ; et, pourtant, elle passe un long moment à l’expliciter et le pose comme une dénomination à mémoriser car indispensable à la « recherche ». Mais quelle « recherche » ? Celle sur le catalogue bien sûr ! Surtout pas sur Internet !

107 Sur la désignation comme procédure sémiotique centrale en documentation, il est possible de se reporter à la contribution d’Yves Jeanneret au colloque « Indice, Index, Indexation » à Lille en 2005.

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Séance liaison CM2 – 6° : le catalogue oui, internet non

Prof-doc : Et en retournant vous assoir, vous réfléchissez : quand on a une recherche à faire dans le CDI, comme doit-on s’y prendre à votre avis ?

Elève 1 : On va sur Internet (murmuré)

Prof doc : On va sur Internet ? Je suis désolée les informations du CDI du collège X ne se trouvent pas sur Internet. Donc on ne peut pas (emphase) aller sur Internet pour trouver ce qu’il y a dans ce CDI.

Elèves : ohhhhhhhhh ! (déception et ironie ?) Pro doc : En revanche on peut aller où à votre avis ? Elèves : Ben

Prof doc : On a une recherche à faire

Elève 2 : Ben on regarde d’abord euh… Ah comment ça s’appelle le truc déjà, le thème ? (évocation du passage de la séance sur le thème, le sujet, la cote)

Prof doc : Oui mais alors, attend, j’imagine : j’ai une recherche à faire sur (euh), je ne sais pas moi, qu’est-ce que je vais imaginer, sur les Gaulois…

Elève 2 : oui

Prof doc : Donc je vais aller là-bas jusqu’au rayon Histoire et puis je vais regarder tous les livres, jusqu’à ce que j’arrive à un livre qui me parle des Gaulois, ça peut être long parce qu’il y en a beaucoup. Pareil là-bas dans les périodiques, je sais qu’Arkéo c’est une revue qui parle d’Histoire. On est à, je ne sais pas mois, une centaine de périodiques qui s’appellent Arkéo Elèves : hihi

Prof doc : Le temps de feuilleter tous les périodiques et de trouver celui qui parle des Gaulois ça peut être long. Alors comment fait-on ? Normalement, vous vous êtes promenés dans le CDI. Y a des choses qui ont dû vous interpeller. Dans une bibliothèque, dans un CDI, comment fait-on pour retrouver les livres, les périodiques ?