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Nous avons jusqu’ici abordé le thème de la verticalité en utilisant chacun des motifs de la montagne, de l’oiseau et de l’arbre pris individuellement. Or, nous avons recensé une douzaine de poèmes dans lesquels les trois motifs sont exploités, ce qui renforce le thème de la verticalité dans le paysage dickinsonien. Nous avons retenu des extraits de trois d’entre eux, qui nous sont apparus particulièrement riches de sens en ce qui concerne le saisissement. Dans le poème suivant, nous retrouvons Emily Dickinson, assise à sa table d’écriture, avec des interrogations qui nous rappellent celles exprimées deux ans plus tôt (réf. à la p. 91) :

Comment les vieilles Montagnes s’écoulent avec le Soleil couchant Comment les Sapins du Canada flambent –

Comment le Hallier Obscur est drapé d’Escarbilles Par ce Sorcier de Soleil –

Comment les vieux Clochers manient l’Écarlate Jusqu’à une Circonférence parfaite –

Ai-je la lèvre du Flamant Pour oser le raconter90 ?

Cependant, l’impatience joyeuse qui caractérisait précédemment la succession de questions de Dickinson s’est estompée pour faire place à une forme de gravité. Le temps a passé, les montagnes ont vieilli, les clochers aussi. Ce n’est plus l’espérance d’un matin qui habite la poète, mais le poids d’un monde où, inéluctablement, les sapins offrent une dernière flambée avant que « le feu se retire » dans la nuit. Le choix de « hallier » au troisième vers ouvre sur une double signification se rattachant à la fois à l’arbre et à l’oiseau. Il s’agit d’un terme surtout employé pour définir un buisson touffu, mais il désigne aussi le filet de chasse pour attraper le petit gibier telle la caille. Dans un sens métaphorique, le hallier fait allusion aux dogmes et aux lois91. Dans le qualificatif « obscur » qui lui est accolé, on peut y percevoir

90 Ibid., p. 291-293.

91 Le Trésor de la Langue Française informatisé (TLFi), [en ligne] http://www.stella.atilf.fr (Consulté le

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une poète rébarbative à la rigidité des préceptes religieux et sociaux de son époque. Toutefois, le hallier, tout comme l’ensemble du poème, est traversé de fulgurance : « escarbilles », « écarlate », « saphir », « flambeau ». Ce moment des dernières clartés, Emily Dickinson se demande si elle pourra les sauver de l’oubli avec sa « lèvre de flamant ». Les derniers vers font référence à de grands peintres italiens de la Renaissance :

Ce sont les Visions qui effleurèrent Guido – Titien – se tut à jamais –

Dominiquin fit tomber son crayon – Paralysé, d’Or –

Pour la traductrice Françoise Delphy, la comparaison « à son avantage » avec ces peintres est un exemple de la fausse modestie dont faisait parfois preuve Emily Dickinson. Ce pourrait être aussi, d’après elle, un trait de l’humour caustique de la poète qui se moque ainsi de ceux faisant étalage de leurs connaissances92. Pour notre part, nous y voyons plutôt l’illustration parfaite du saisissement tel qu’il se manifeste devant une peinture représentant un monde en lien avec la nature visible et sensible. Dans ces vers, la poète est submergée par la beauté fugace du paysage, impossible à saisir entièrement. Et pourtant, le poème est là, couché sur la page, faible écho que l’écriture a réussi à arracher à la disparition. L’évocation du flamant, qui réussit à voler malgré sa pesanteur, doté d’un long bec courbé, unique chez les oiseaux, représente la poète désirant s’extirper du poids de la contingence pour s’élever avec des mots tracés d’une plume singulière comme autant de grands coups d’ailes vers l’au-delà. Mais ce désir ne suffit pas :

J’ai eu ta Lettre, et les Oiseaux –

Les Érables ne savaient pas que tu arrivais – Je t’assure – ils ont rougi jusqu’aux Oreilles – Mais Mars, pardonne-moi – mais

Toutes ces Collines que tu m’as laissées à Peindre – Il n’y avait pas de Pourpre qui convenait –

Tu avais tout pris avec toi93 –

La couleur pourpre, depuis toujours associée à la religion, notamment catholique et anglicane, conserve une aura de sacré. C’est le symbole de la royauté. En faisant le choix de

92 Guido Reni, dit le Guide (1575-1642), Le Titien (1477-1576) et Domenico Zampieri, dit le Dominiquin

(1581-1641). Voir la note de Françoise Delphy dans Emily Dickinson, Poésies complètes, op. cit., p. 1361.

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se vêtir uniquement de blanc, Emily Dickinson endosse l’uniforme d’une autre religion, d’une autre royauté : celui de la poésie94.

Finalement, un poème nous semble offrir la quintessence des différents aspects explorés dans cet essai, poème dont un extrait a d’ailleurs servi à amorcer notre critique thématique (réf. à la p. 87) :

Avant qu’on ne m’arrache l’œil – J’aimais autant voir clair

[…]

Mais si on me disait, Aujourd’hui, Que je pourrais avoir le Ciel

Pour moi, je vous dis que mon Cœur Se fendrait, poussé par mon immensité – Les Prés – à moi –

Les Montagnes – à moi –

Toutes les Forêts – des étoiles à Discrétion – Autant de midis, que je pourrais en prendre – Entre mes yeux finis –

Les Mouvements des Oiseaux qui Plongent – La Route d’Ambre du Matin –

À moi – pour les regarder quand l’envie m’en prendrait, Cette nouvelle me foudroierait95

Ces vers expriment bien toute la soif d’absolu qui animait Emily Dickinson. On y sent le frémissement d’un être en proie à une extase quasi métaphysique, qui aime « autant voir clair », dont le « cœur se fendrait » s’il pouvait « avoir le ciel ». L’avidité de la poète, traduite par la répétition de « à moi », correspond à « l’immensité » du ciel. Mais son désir ne peut être satisfait ici-bas, car s’il l’était, elle serait « foudroyée ». Gilles Farcet écrit à ce propos :

Emily fait corps avec l’instant […] Le paradis se gagne par une adhésion sans réserves [sic] à la seconde présente. […] Située à la pointe de l’extra-vagance et de la singularité, cette extase, paradoxalement, semble bien abolir l’individualité, ou plutôt l’élargir aux dimensions de l’univers96.

En adoptant un mode de vie basé sur une ascèse de l’effacement (par exemple : réclusion, robe blanche, surnom Daisy, identification à une mouche), Emily Dickinson se fait le

94 Ce choix vestimentaire correspond approximativement au moment où Emily Dickinson se retire du monde,

soit vers 1860. Voir l’essai « Une petite robe blanche », dans Charlotte Melançon, La prison magique, op. cit., p. 15-58.

95 Emily Dickinson, Poésies complètes, op. cit., p.303.

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réceptacle de tout ce qui vibre dans l’univers, intime ou infini, et dont la pulsation résonne dans la scansion de ses vers. Par ce choix de l’effacement, elle devient en quelque sorte l’incarnation même de la poésie.

Ce dernier poème de la triade est un condensé du paysage dickinsonien en adéquation avec le parcours que nous avons suivi. Le thème de la verticalité s’y déploie à la faveur de la montagne, de l’arbre et de l’oiseau. On y retrouve le ciel, le matin et l’ambre, cet or qui fuit dès que la poète veut s’en approcher. Mais dès le premier vers, il est question du regard. C’est un regard fixé sur l’invisible, qui ne détourne pas les yeux de l’essentiel. C’est le regard d’Emily Dickinson qui, même au risque d’avoir « l’œil arraché », se laisse saisir par l’insaisissable.

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Conclusion

Nous avons exploré dans cet essai le thème de la verticalité en mettant en relation les manifestations du saisissement avec le paysage dickinsonien, et ce, à travers les motifs de la montagne, de l’oiseau et de l’arbre. Ce parcours nous a permis de pénétrer dans un langage poétique enraciné dans la capacité ontologique de l’être humain à s’émerveiller. Contemporaine du poète et philosophe Ralph Waldo Emerson, Emily Dickinson a certainement été influencée par ses écrits, particulièrement par le transcendantalisme dont il était le chef de file97. L’idée maîtresse de ce mouvement, à la fois littéraire, philosophique et

spirituel, était le self-reliance, à savoir la capacité de prendre appui sur soi, et la conviction que la nature et l’homme sont essentiellement bons, chacun étant un miroir l’un pour l’autre. Cette influence explique, dans une certaine mesure, qu’Emily Dickinson ait été autant le sujet que l’objet de sa poésie. La poète cultivait une qualité de présence à ce qui se passait au- dedans comme au-dehors, une attitude qui, comme nous l’avons vu, pouvait la conduire à l’extase. Cette intimité avec soi-même et avec le monde, qui se manifestait par l’utilisation fréquente du « je », a servi d’inspiration pour toute une génération de poètes de la deuxième moitié du 20e siècle98. Puisant aux sources de leur vécu personnel, ces poètes dits confessionnalistes comptaient parmi leurs rangs Robert Lowell, Sylvia Plath99, Anne Sexton et John Berryman, pour n’en nommer que quelques-uns.

Alors qu’Emily Dickinson est reconnue comme l’une des plus grandes poètes américaines de tous les temps, elle est par contre méconnue dans le monde francophone en dehors des cercles restreints du milieu littéraire. De prime abord, l’intérêt pour celle que

97 Bien qu’Emerson ait donné plusieurs conférences à Amherst et qu’il ait même dormi une nuit chez son

frère Austin, il n’est pas avéré qu’Emily Dickinson se soit entretenue avec lui. Cependant, il ne fait aucun doute qu’elle connaissait ses écrits à propos desquels elle a pu avoir des échanges avec ses amis. Dans Gilles Farcet, L’individualisme cosmique, op. cit., p. 70.

98 Le pronom personnel « je » est utilisé 1 682 fois dans les 1 789 poèmes d’Emily Dickinson. Dans Françoise

Delphy, Poésies complètes, op. cit., p. 1.

99 La filiation est encore plus forte quand on sait que la mère de Sylvia Plath était une fervente admiratrice

d’Emily Dickinson. Voir l’article de Anne Jamison, « Emily Dickinson and Her Literary Descendants: A study of how a great American poet shaped women’s poetry in 20th-century America », dans The Common

Reader. A Journal of the essay, 2018, [en ligne].

https://commonreader.wustl.edu/c/emily-dickinson-and-her-literary-descendants/ (Consulté le 24 novembre 2019).

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d’aucuns considèrent comme un personnage de roman, intérêt qui remonte tout au plus à une trentaine d’années, résulte en grande partie de la curiosité qu’éveille sa vie singulière. Cependant, la traduction récente de ses poèmes et de sa volumineuse correspondance contribue à détourner les réflecteurs de l’anecdote pour éclairer ce qui est essentiel : une poésie riche, lumineuse et résolument avant-gardiste. Dans une lettre à son correspondant Thomas Wenworth Higginson, Emily Dickinson écrivait :

Comme si je demandais à l’Orient S’il me destine un Matin

Et que levant ses Vannes pourpres Il me fracasse d’Aube100

!

Les « vannes pourpres » évoquent le véritable déluge de mots qui a jailli entre les doigts de la poète, un déluge capable de la « fracasser d’aube ». 1789 poèmes et un millier de lettres sont autant de vagues qui continuent de se déverser sur notre monde. Jorge Luis Borges écrit à son sujet : « Pour moi, Emily Dickinson, aujourd’hui, c’est une voix claire […], ce n’est pas une paisible poussière, non… c’est une voix vivante qui continue et continue et qui nous parle101. » La vacuité qui prévaut actuellement dans notre société exige que nous puissions entendre une voix claire, capable de s’élever pour interroger l’immensité du ciel, animée par une foi qui va au-delà des apparences et, dans un même souffle, apte à capter le murmure de l’âme.

Cet essai a cherché à apporter un germe de réponse, non au mystère entourant la vie d’Emily Dickinson, mais à celui qui est au cœur même de sa poésie, à la fois proche et insaisissable. Dans ce parcours, nous avons tenté de suivre l’itinéraire qu’emprunte le thématicien Jean-Pierre Richard dans l’étude des œuvres littéraires. Une des caractéristiques de la critique richardienne est, comme nous l’avons vu précédemment, de laisser le plus de place possible à la voix de l’auteur. C’est dans cet esprit que Richard commence très souvent son exploration par une citation tirée des mots mêmes de l’œuvre et la termine de la même façon. Pour respecter le cadre théorique qui a servi d’armature à notre travail et, également,

100 Emily Dickinson, Lettres aux amies et amis proches, op. cit., p. 288.

101 Jorge Luis Borges, Entretiens sur la poésie et la littérature, suivi de Quatre essais sur J. L. Borges, trad.

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parce que ce poème a été à l’origine de notre projet de recherche, nous laisserons donc la voix d’Emily Dickinson livrer un dernier message :

Ceci est ma lettre au Monde Qui jamais ne M’a écrit –

Simples Nouvelles racontées par la Nature – Avec une tendre Majesté

Elle confie son Message

À des mains que je ne vois pas –

Par amour pour Elle – Doux – compatriotes – Jugez-Moi – avec tendresse102

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Bibliographie

VOLET CRÉATION

OUVRAGES CRITIQUES

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