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c) Schéma finale

Section 5 Le Knowledge management

02) Bottom-up ou ascendante :

3.5 La qualité des informations

La norme ISO 9000:2000 définit la qualité comme « l’aptitude d'un ensemble de caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences ».

Dans un contexte de gestion des connaissances la qualité des informations dépend principalement du point de vue des Utilisateurs.

Ainsi, la pertinence des informations par rapport aux activités des Utilisateurs est un facteur important Par ailleurs, nous avons souligné précédemment l’importance de la fiabilité des informations contenues dans les systèmes de gestion des connaissances, c’est à dire dans lesquelles ils peuvent avoir confiance Enfin, la facilité d’interprétation apparaît aussi comme un facteur de qualité important. Or, nous avons vu que les informations suivent souvent un processus d’élaboration, aussi dit de maturation, au cours duquel, elles deviennent mieux structurées et associées à un argumentaire Pendant ce processus, la qualité des informations est améliorée.

Dans le domaine de l’ingénierie concourante, nombre de travaux portent sur la qualité des informations préliminaires. L’idée principale est de faciliter la coordination en spécifiant aux acteurs quelques caractéristiques des informations qu’ils échangent.

176 Certains comme Terwiesch et al16. Définissent des stratégies de collaboration à partir de caractéristiques particulières des informations échangées comme la précision ou la stabilité.

D’autres utilisent certains critères intrinsèques aux informations dans l’objectif de fournir des informations de qualité suffisante aux destinataires pour qu’ils puissent accomplir au plus tôt leurs activités. Pour cela, introduisent notamment le concept de maturité relative pour indiquer l’état d’évolution des informations échangées. Elle est déterminée par le rapport entre la maturité objective et la maturité absolueLa maturité relative est déterminée selon le point de vue du fournisseur et selon celui du récepteur qui estiment selon une échelle de valeur prédéfinie un ensemble de caractéristiques (ou de qualités) de l’information. donne un état de l’art sur les travaux portant sur la qualification des informations préliminaires. Elle aussi propose une évaluation de la maturité des informations à partir d’indicateurs choisis par les acteurs de l’échange en fonction du contexte du projet et de la culture de l’organisation.

Nous retenons de ces études que le concept de maturité des informations permet de situer le niveau atteint au cours du processus de développement d’une information grâce à une évaluation de ses caractéristiques. Il permet aux acteurs de se coordonner pour échanger leurs informations de qualité suffisante au plus tôt dans le projet.

Cependant, l’identification et l’évaluation des caractéristiques d’une information peuvent s’avérer difficile à accomplir pendant le projet. En effet, nos observations de terrain sur les échanges d’informations montrent qu’il est souvent difficile pour les ingénieurs de prendre du recul sur les informations qu’ils produisent.

Dans un contexte de gestion des connaissances, la nature des informations échangées et les motivations des acteurs sont fortement différentes de celles du contexte de l’ingénierie concourante. En effet, les Contributeurs et les Utilisateurs d’un système de gestion de connaissances ne dépendent pas directement les uns des autres pour accomplir les activités d’un même projet.

16)Terwiesch C., Loch C. H., et De Meyer A. (2002). "Exchanging preliminary information in Concurrent Engineering: alternative coordination strategies." Organization Science, vol. 13, n°4, pp. 402-419.

177 L’intérêt des Contributeurs et des Utilisateurs à interagir entre eux dépend principalement de la qualité qu’ils perçoivent du contenu des systèmes de gestion des connaissances et de la valorisation de leurs contributions. Ainsi, nous portons notre attention sur les travaux relatifs à la qualité des informations. Analysé divers types d’informations au travers de quatre dimensions (autorité, validité, pertinence et structure). Ils fournissent pour les types de sources d’informations étudiés des indications sur leur qualité auxquelles est associé un intervalle de variation. Par exemple, une norme technique aura une qualité élevée et lorsqu’on étudie un échantillon de normes peu de variations sont relevées sur leur qualité.

On propose un modèle d’évaluation de la qualité des articles de l’encyclopédie Wikipedia. Leur grille d’évaluation repose sur trois niveaux :

− La qualité intrinsèque d’une information dépend de critères objectifs et est souvent définie par un standard. En effet, elle n’est pas influencée par le contexte d’utilisation et peut être évaluée objectivement comme l’âge d’une information, l’orthographe...

− Au niveau contextuel/relationnel, la qualité dépend de relations entre l’information et certains aspects liés à son utilisation ou à l’activité en cours. Elle repose sur des critères liés au contexte et qui ne sont pas persistants par rapport à l’information, comme la stabilité.

− La qualité d’une information dépend aussi de la réputation et de la confiance qu’il est possible de lui attribuer. Une telle évaluation est particulièrement importante dans un contexte de communauté de pratiques et dépend de la culture de l’entreprise. Par exemple, l’auteur d’une information est parfois un gage de confiance qui incite ses collaborateurs à l’utiliser.

L’évaluation des articles de Wikipedia est calculée à partir de différents critères basés sur ces trois niveaux. Pour chaque article une note générale est obtenue, mais elle permet seulement de comparer la qualité relative des articles les uns par rapport aux autres.

Nous considérons que certains concepts de ces approches peuvent être réutilisés dans notre travail, car les contextes dans lesquels ils ont été développés sont proches de celui dans lequel nous sommes. Néanmoins, il est nécessaire de faciliter l’évaluation de la qualité des informations pour mettre en valeur les informations cruciales pour l’entreprise, et leur maturité, sans nuire à la facilité d’utilisation du système, ni accroître les coûts de codification.

Nous avons vu que la mise en place d’une approche de gestion des connaissances peut se concrétiser sous trois formes (codification, personnalisation ou mixte) présentant toutes des avantages et des

178 inconvénients. Chacune de ces approches peut être supportée par la mise en place d’outils informatiques qui ne doivent pas représenter l’unique aspect de la démarche de gestion des connaissances. En effet, leur acceptation dépend de nombreux facteurs comme la qualité des informations formalisées dans le système. La réussite d’une démarche de gestion de connaissances dépend aussi fortement de la culture de partage existant au sein de l’organisation. Pour promouvoir une telle culture, il est nécessaire de tenir compte de facteurs organisationnels et d’envisager des solutions pour faciliter l’intégration des outils et de la démarche dans les activités de l’organisation. L’adéquation entre le type d’approche de gestion de gestion de connaissances et le type d’entreprise influence aussi leur réussite.

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Conclusion

L’évolutions des différentes disciplines qui rythme la vie de l’entreprise et l’évolution son

environnement on totalement changer les méthodes de travail de celle-ci, les décisions stratégiques sont de plus en plus difficile, inondées par des quantités gigantesque d’informations interne ou externe

Les théories des organisations sont passé d’un système fermé à un système ouvert puis dernièrement d’une structure pyramidale et une forme de toile, les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont dans un développement permanent et exponentiel, la capacité de stockage d’information est devenue gigantesque et la vitesse de communication sont impressionnantes La mutation de la gestion de l’information à l’intelligence économique est devenus vital pour toutes organisations, elle doit faire face à plusieurs impératifs connaitre parfaitement son environnement quantifier et stocker ses connaissances pour assurer sa pérennité

L’intelligence économique se positionnent comme la réponse la plus adéquate, la veille stratégique alimente l’organisation d’information nécessaire a son pilotage, la gestion des connaissances organise et monopolise son savoir faire

Mais il reste que l’intelligence économique n’est pas une discipline individuel propre à

l’organisation elle nécessite la contribution de l’état suivant divers model américaine, français etc Elle est très couteuse et n’est pas à la porter de toutes organisations

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Chapitre 3 : Intelligence