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préférence pour le visage émotionnellement nouveau ou familier vis-à-vis de la voix s’est révélée dépendante du genre des stimuli : si les stimuli étaient féminins, le visage de colère était préféré alors que si les stimuli étaient masculins, le visage de joie était préféré. Pour l’expérience 7 (peur vs. colère), une préférence spontanée pour le visage de peur après la voix neutre pour les stimuli féminins et masculins a été mise en évidence.

En ce qui concerne le transfert, il semblerait qu’après la voix de colère pour les stimuli masculins seulement, le visage de peur était regardé plus longtemps. Alors que pour les stimuli féminins, bien qu’une préférence pour la peur était présente avec la voix neutre, aucune préférence n’a été retrouvée après les voix émotionnelles.

De manière générale, le genre et l’émotion des stimuli semblent avoir influencé les temps de regards. Malgré tout, ces résultats ont mis en avant l’émergence d’un transfert intermodal émotionnel précoce.

Expérience 6 : joie vs. colère

Pour mieux comprendre le développement des capacités de transfert intermodal (joie vs. colère), nous avons cherché à savoir si un transfert intermodal serait présent indépendamment du genre des visages et des voix présentées à 4 mois. De ce fait, nous avons étudié les capacités de transfert intermodal émotionnel en fonction du genre des stimuli. Le premier groupe de participants a été exposé à des stimuli féminins (les mêmes que ceux des expériences 1 et 4) et un deuxième groupe de participants a été exposé à des stimuli masculins provenant des mêmes bases de données que les stimuli féminins.

Méthode expérience 6 7.1.1.1. Participants

Trente-six bébés âgés de 4 mois et nés à terme (au moins 37 semaines de gestation) ont été inclus dans l’échantillon final de cette étude. Dans cet échantillon, les bébés ont été répartis en deux groupes : un groupe auquel nous avons présenté des stimuli féminins : 19 bébés (8 filles ; âge moyen = 130.89 jours ± 10.46, intervalle = 115-146 jours) et un groupe auquel nous avons présenté des stimuli masculins : 17 bébés (6 filles ; âge moyen = 129.59 jours ± 8.41, intervalle = 114-144 jours). Vingt-deux bébés supplémentaires ont été exclus en raison de pleurs (N=4), de problèmes techniques (N=2), de biais latéraux (N=7) (c.-à-d. qu’ils ont regardé d’un côté plus de 95% dans au moins 3 essais) ou encore en raison d’un temps de regard insuffisant (N=9) (c.-à-d. ne pas regarder plus de 50% du temps ou ne pas regarder les stimuli durant tout un essai). Les caractéristiques descriptives de l’échantillon final incluant les deux groupes sont les suivantes : l’âge moyen des mères était de 34.61 ans (± 7.4) et de 35.88 ans (±

7.5) pour les pères. Les parents ayant participé à l’étude étaient principalement mariés (N=28) ou vivaient en concubinage (N=6), ou alors vivaient séparément (N=2). Le statut socioéconomique (SSE) de la famille a été calculé à l’aide de l’échelle Largo basée sur l’occupation paternelle et l’éducation maternelle, allant de 2 (le SSE le plus élevé) à 12 (le SSE le plus faible) (Largo et al., 1989). Le statut socioéconomique (SSE) moyen des familles de l’échantillon était de 4.11 ± 2.21, intervalle = 2-9. L’étude a été approuvée par le comité d’éthique de la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de Genève et tous les parents ont donné leur consentement éclairé, par écrit, à la participation de leur enfant à cette expérience.

7.1.1.2. Stimuli

Dans cette étude, les stimuli étaient des voix et des visages émotionnels féminins et masculins. Un groupe a été exposé à des stimuli toujours féminins et l’autre groupe à des stimuli toujours masculins.

7.1.1.2.1. Stimuli auditifs

Les stimuli utilisés dans cette étude étaient des stimuli auditifs émotionnels non verbaux de joie, de colère ou neutre provenant de la base de données « Montreal Affective Voice » (Belin et al., 2008). Les voix féminines étaient les mêmes que celles présentées dans les études 1 et 2, condition 1 (SF60), les voix masculines étaient celles produites par la référence SM55.

7.1.1.2.2. Stimuli visuels

Les stimuli visuels émotionnels (joie, colère) étaient des photographies de visages provenant de la base de données «The Karolinska Directed Emotional Faces – KDEF » (Lundqvist et al., 1998). Les visages féminins étaient les mêmes que ceux présentés dans les études 1 et 2, condition 1 (SF4), les visages masculins étaient ceux produits par la référence SM1. Les stimuli sont en noir et blanc, mesurent 14 x 10 cm et étaient présentés sur un fond gris moyen (RGB, 100, 100, 100). Les visages étaient présentés par paires, inversion droite-gauche randomisée (Figure 47).

Figure 47. Stimuli visuels utilisés dans l’expérience 6, stimuli masculins (en haut) et féminins en bas de joie et de colère.

7.1.1.3. Procédure expérimentale

Pour cette étude, nous avons accueilli les bébés et leurs parents au Babylab du laboratoire du SMAS. Après lecture et signature du document d’information et de consentement et la réponse à un court questionnaire par les parents, les bébés étaient confortablement installés dans un siège bébé à 60 cm de l’écran au-dessus duquel est placée une caméra (Sony HDR-CX220) afin d’enregistrer les mouvements oculaires.

Afin d’attirer l’attention des bébés sur l’écran, un court dessin animé (max 30 secondes) extrait de « Le Monde des Petits » était présenté à l’écran. Le paradigme expérimental correspond à ce qui a été présenté au chapitre II Contributions expérimentales, point 4.3, Paradigme expérimental (Figure 29).

7.1.1.4. Analyse des données

Comme pour l’étude 2, le temps de regard était enregistré par une caméra et codé hors ligne. Le temps de regard a été codé grâce aux regards sur le côté gauche ou droit de l’écran, générant des données brutes. Toutes les vidéos ont été double codées avec le logiciel BORIS (Friard & Gamba, 2016) par deux observateurs naïfs avec une moyenne d’accord de 0.90 (Pearson’s r). Pour les analyses, nous avons pris la moyenne des deux observations. Nous avons effectué une analyse de variance (ANOVA) à mesures répétées sur le temps total de regards de chaque côté de l’écran (gauche ou droite) correspondant aux deux visages émotionnels (joie et colère). Dans le but de comparer les deux groupes (stimuli féminins et masculins) et toutes les voix, nous avons calculé les distributions de temps de regard total (DTRT) comme la différence de distribution de regards pour la joie (>0%) ou la colère (<0%) ((temps de regard sur la joie - temps de regard sur la colère) / (temps de regard sur la joie + temps de regard sur la colère)).

Un t-test à un échantillon comparé à la chance (0%) a été effectué avec la DTRT, afin de déterminer une préférence pour les visages émotionnels significativement supérieure au niveau de chance, plus de 0% pour les visages de joie et moins de 0% pour les visages de colère. Les analyses statistiques ont été effectuées à l’aide de Statistica 13. Le seuil de significativité était de .05. Le test de Bonferroni a été effectué afin de déterminer les différences significatives. Les tailles d’effet ont été calculées avec l’eta-carré partiel (ηp2) pour les ANOVAs.

Résultats expérience 6 7.1.2.1. « Baseline » : voix neutre

Nous avons analysé le temps de regard sur les visages émotionnels après l’écoute d’une voix neutre en fonction du genre des stimuli. Une ANOVA à mesures répétées a été réalisée sur le temps passé à regarder les visages avec les visages émotionnels (joie, colère) comme facteur intra-sujets et le genre des stimuli (féminin, masculin) comme facteur inter-sujets.

L’effet principal des visages émotionnels était non significatif, F(1, 34) = 0.06, p = .812, ηp2 =.002. L’effet principal du genre des stimuli était non significatif, F(1, 34) = 2.39, p = .131, ηp2 =.066. L’interaction entre les visages émotionnels et le genre des stimuli était également non significative, F(1, 34) = 2.56, p = .119, ηp2 =.069. Avec des stimuli féminins, aucune différence de temps de regard entre les visages de joie (3637 ± 389 ms) et de colère (4593 ± 380 ms) n’a été retrouvée. Avec les stimuli masculins, aucune différence de temps de regard non plus entre les visages de joie (4151 ± 411 ms) et de colère (3443 ± 402 ms) n’a été révélée.

7.1.2.2. Condition expérimentale : voix émotionnelles

Nous avons analysé le temps de regard sur les visages émotionnels après l’écoute des voix émotionnelles. Une ANOVA à mesures répétées a été réalisée sur le temps passé à regarder les visages avec les visages émotionnels (joie, colère) et les voix émotionnelles (joie, colère) comme facteurs intra-sujets et le genre des stimuli (féminin, masculin) comme facteur inter-sujets.

L’effet principal des visages émotionnels était non significatif, F(1, 34) = 0.001, p = .973, ηp2 =.002. L’effet principal des voix émotionnelles était non significatif, F(1, 34) = 1.67, p = .204, ηp2 =.047. L’effet principal du genre des stimuli était non significatif, F(1, 34) = 0.42, p = .520, ηp2 = .012.

L’interaction entre les visages émotionnels et le genre des stimuli s’est révélée significative, F(1, 34) = 10.28, p = .003, ηp2 =.232. L’analyse post-hoc réalisée avec Bonferroni indique que le visage féminin de colère (4395 ± 258 ms) était plus regardé que le visage masculin de colère (3242 ± 273 ms) p = .021. L’interaction entre les visages émotionnels et les voix émotionnelles était non significative, F(1, 34) = 0.00, p = .988, ηp2 =.000. L’interaction

triple entre les visages émotionnels, les voix émotionnelles et le genre des stimuli était également non significative, F(1, 34) = 1.707, p = .200, ηp2 =.048. Cependant, selon Iacobucci (2001), afin de répondre à une hypothèse posée a priori, il est possible d’examiner l’effet d’une interaction non significative si un des effets principaux est significatif. Par conséquent, nous avons analysé les comparaisons a priori entre le temps de regard sur le visage de joie ou de colère en fonction du genre des stimuli et des voix émotionnelles. Ainsi, il semblerait que si le genre des stimuli est féminin, après l’écoute d’une voix de colère, les bébés regardaient plus le visage de colère que de celui de joie, F(1, 34) = 5.04, p = .031, alors qu’après l’écoute d’une voix de joie, aucune différence n’a été retrouvée, F(1, 34) = 1.44, p = .239. Si le genre des stimuli était masculin, après l’écoute d’une voix de colère, les bébés regardaient plus le visage de joie que celui de colère, F(1, 34) = 4.43, p = .043, alors qu’après l’écoute d’une voix de joie, aucune différence n’a été retrouvée, F(1, 34) = 1.17, p = .287. En résumé, l’écoute d’une voix de colère semblait modifier le temps de regard sur l’un ou l’autre des visages émotionnels et cette préférence était inverse en fonction du genre des stimuli. En effet, avec des stimuli féminins le visage de colère était préféré alors qu’avec des stimuli masculins c’est le visage de joie qui était préféré (Figure 48).

Figure 48. Temps de regard sur les visages de joie et de colère en millisecondes en fonction des voix émotionnelles (colère ou joie) et du genre des stimuli (féminin ou masculin). Les barres verticales représentent l’erreur standard positive et négative, * p < .05.

7.1.2.3. Distribution du temps de regard total (DTRT)

Une ANOVA à mesures répétées a été réalisée sur la distribution du temps de regard total (DTRT) avec les voix (joie, colère, neutre) comme facteurs intra-sujets et le genre des stimuli (féminins, masculins) comme facteur inter-sujets. Un résultat positif représentait le

0

voix joie voix colère voix joie voix colère stimuli féminin stimuli masculin Temps de regard en milisecondes

visage colère visage joie

*

*

pourcentage du temps de regard en faveur du visage de joie et un résultat négatif représentait le pourcentage du temps de regard en faveur du visage de colère.

L’effet principal des voix était non significatif, F(2, 68) = 0.42, p = .959, ηp2 =.001.

L’effet principal du genre des stimuli était significatif, F(1, 34) = 9.31, p = .004, ηp2 =.215. Cet effet a révélé une DTRT supérieure pour le visage de joie masculin (11 % ± 6%) et le visage de colère féminin (-12 % ± 5%). L’interaction entre les voix et le genre des stimuli était non significative, F(2, 68) = 1.16, p = .321, ηp2 =.033.

Nous avons également effectué un test T à un échantillon sur la DTRT aux visages émotionnels en fonction de chaque voix (neutre, joie, colère) et le genre des stimuli (féminins, masculins) comparé au niveau de chance de 0%. Nous avons trouvé une différence significative avec les stimuli masculins après la voix de colère correspondant à une DTRT supérieure au niveau de chance (0%) pour le visage de joie (19% ± 6%), t(16) = 3.27, p = .005. Avec les stimuli féminins après la voix de colère une DTRT supérieure au niveau de chance pour le visage de colère qui tendait vers la significativité (-18% ± 9%), t(18) = -1.99, p = .062, toutes les autres ps > .26 (Figure 49).

Figure 49. DTRT sur les visages de joie (>0%) ou de colère (<0%) en fonction des voix (neutre, joie ou colère) et du genre des stimuli (féminins, masculins). Les barres verticales représentent l’erreur standard. *p <.05, (*) p

<.065.

-40%

-30%

-20%

-10%

0%

10%

20%

30%

40%

stimuli féminins stimuli masculins DTRT sur les visages de colère (<0%) et de joie (>0%)

voix neutre voix joie voix colère

*

(*)

C ol ère Joie C ol ère Joie

Discussion expérience 6

Le but de l’expérience 6 était d’étudier les capacités de transfert intermodal émotionnel (joie vs. colère) à 4 mois en fonction du genre des stimuli. De ce fait, nous avons fait passer l’expérience à deux groupes de participants, le premier groupe a été exposé à des stimuli féminins (les mêmes que ceux des éxpériences 1 et 4) et un deuxième groupe a été exposé à des stimuli masculins.

Premièrement, après la baseline (voix neutre), aucune différence de temps de regard n’était significative entre les visages émotionnels de joie et de colère, peu importe le genre des stimuli. Cette absence de préférence visuelle était attendue après la voix neutre, car le visage de joie et de colère étaient tous les deux nouveaux par rapport à la voix neutre écoutée. Cette absence de préférence pour l’un ou l’autre des visages après la voix neutre nous a permis d’explorer une éventuelle influence des voix émotionnelles sur les préférences visuelles.

Deuxièmement, après les voix émotionnelles (joie et colère), il semblerait que la voix de joie n’ait pas dirigé les temps de regards vers un visage émotionnel particulier alors que la voix de colère semble avoir influencé le temps de regard sur les stimuli. En revanche, la préférence pour l’un ou l’autre des visages était dépendante du genre des stimuli. D’une part, pour les stimuli féminins, après la voix de colère nous avons trouvé un temps de regard plus important pour le visage congruent de colère, familier vis-à-vis de la voix. D’autre part, pour les stimuli masculins, après la voix de colère nous avons trouvé un temps de regard plus important pour le visage incongruent de joie, familier vis-à-vis de la voix.

Ces résultats semblent démontrer une capacité de transfert intermodal émotionnel précoce de la colère. Cependant, une interprétation plus précautionneuse de ces résultats serait que les visages de joie masculins ou les visages de colère féminins aient plus attiré l’attention des bébés et ce, peu importe la voix. Deux arguments renforceraient cette interprétation. Le premier est qu’aucune des interactions avec la voix n’était significative, c’est-à-dire que peu importe la voix, la DTRT était en faveur du visage de joie pour les stimuli masculins et en faveur du visage de colère pour les stimuli féminins. La voix de colère, ne ferait que renforcer cette préférence pré-établie. Selon cette interprétation, à 4 mois, le temps de regard des bébés serait plutôt influencé par les caractéristiques picturales des visages. De plus, le genre des stimuli influencerait cette préférence. Une différence de temps de regard des stimuli

émotionnels en fonction du genre des stimuli a également été trouvée dans l’étude de Bayet et al. (2015). Cependant, dans cette étude, les visages féminins de joie et les visages masculins neutres étaient préférentiellement regardés. La préférence pour le visage de colère féminin trouvée dans notre étude pourrait être due à la saillance de la bouche de l’expression faciale de colère, grande ouverte. Ainsi, l’expression faciale pourrait avoir été mal interprétée par les bébés qui la considéreraient non pas comme une bouche exprimant de la colère, mais plutôt comme une bouche qui rit aux éclats. De plus, il a été mis en évidence que la présence des dents à 4 ou 5 mois peut avoir un impact sur la reconnaissance des expressions faciales émotionnelles (R. F. Caron et al., 1985; Oster, 2005), à noter toutefois que les dents étaient visibles dans les deux expressions émotionnelles. Le deuxième argument est que la voix qui semble permettre le transfert était la voix de colère, alors que la voix de joie ne semblait pas permettre le transfert.

Le fait que la joie ne soit pas perçue de manière amodale va contre les résultats trouvés lors des études 1 et 2, condition 1. De plus, cela paraît contradictoire avec l’hypothèse que l’émotion de joie serait censée être plus familière que la voix de colère et donc reconnue plus tôt.

Malgré tout, si l’on interprète nos résultats de manière à dire qu’il existe un transfert intermodal de la voix de colère chez ces bébés, cela suggérerait une capacité des bébés de 4 mois à extraire l’émotion de colère de manière amodale. Dans ce cas, comment expliquer que les stimuli masculins ont provoqué une préférence pour la nouveauté/incongruence alors que les stimuli féminins ont provoqué une préférence pour la familiarité/congruence ? Cette différence de préférence pourrait avoir une cohérence avec la revue de questions de Pascalis et de Haan (2003) qui conclut qu’il serait difficile de déterminer a priori le sens de la préférence attendue ou l’absence de préférence et que cela peut être lié à la nature ou la qualité de l’encodage ou encore au contenu émotionnel des stimuli. De plus, cette différence de préférence semble être retrouvée dans les études d’appariement intermodales, même si la plupart des études mettent en avant une préférence pour les stimuli congruents, de 3 à 7 mois (Godard et al., 2016; Kahana-Kalman & Walker-Andrews, 2001; Montague & Walker-Andrews, 2002;

Soken & Pick, 1992; Vaillant-Molina et al., 2013; Walker, 1982; Zieber et al., 2014b), une étude a aussi révélé une préférence pour les stimuli incongruents, de joie et de colère (Montague

& Walker-Andrews, 2002).

Pour conclure, les bébés de 4 mois seraient possiblement capables d’un transfert intermodal émotionnel de la voix de colère. Ces résultats suggéreraient une perception amodale de l’expression de colère, mais cette interprétation reste controversée. En tous les cas, la voix

de colère semble avoir modulé la préférence spontanée pour l’un ou l’autre des visages émotionnels. Cependant, la préférence était différente en fonction du genre des stimuli présentés. Les stimuli féminins semblent avoir orienté les préférences visuelles vers le visage de colère, familier par rapport à la voix, alors que les stimuli masculins semblent avoir orienté les préférences visuelles vers le visage de joie, nouveau vis-à-vis de la voix.