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Le jeu en valait-il la chandelle? En guise de conclusion

3. Le fil conducteur: jouer le jeu

3.4 Le jeu en valait-il la chandelle? En guise de conclusion

En me voyant, on devrait pouvoir dire : c’est du Bergeron, mais c’est aussi du Jésus.256

Malgré le fait que Bergeron se donne en exemple en tant qu’annonciateur d’une société québécoise ouverte à une spiritualité, fut-elle séculière, il semble bien que la cité de Dieu ne sera plus jamais amalgamée à la cité des hommes, tout au moins en Occident chrétien, hormis le fait d’un héritage ou d’un patrimoine, accolé à cet espace géographique et historique. De même, il ne faut pas espérer, à court ou à moyen terme – qui peut dire ce qu’il en sera dans le long terme? – , que la religion redevienne un «liant» fondamental à l’identité d’une nation. Le Québec ne fait pas ici exception et on pourrait même soutenir que la dilapidation du patrimoine chrétien est plus rapide au Québec que dans bien des nations.

254 Yvan Lamonde et Bruno Demers, Quelle Laïcité?, Montréal, Médiaspaul, 2013, p. 28-29

255 Gregory Baum résume ainsi la conclusion de Fernand Dumont (celle de son livre Raisons communes

Montréal, Boréal, 1995) dans Fernand Dumont, un sociologue se fait théologien, Montréal, Novalis, 2014, p. 153.

Alors le jeu en valait-il la chandelle? Le parcours de Bergeron a-t-il été inutile? C’est plutôt le contraire en ce qui le concerne personnellement : un tel parcours lui a permis de retrouver le sens d’un engagement spirituel qui lui permet de partir sans quitter. Par ailleurs, explorer la voie ouverte par Bergeron afin d’y trouver une nouvelle articulation entre religion et nation ne donne pas le résultat probant que l’on espérait trouver au départ. Il faut reconnaître qu’une telle ambition n’était pas une visée de ses travaux, mais elle aurait pu nous y conduire, Bergeron lui-même se présentant comme un cas représentatif de l’évolution de notre société. Toutefois, si l’on veut bien comprendre l’enjeu de l’Église en lui-même et pour notre société qui se transforme, si l’on souhaite se donner quelques éléments permettant de renouer le dialogue entre une institution figée et une communauté de croyants au sein de cette cité résolument moderne, le travail du théologien Bergeron est un guide sans pareil.

En effet, Richard Bergeron a voulu adapter sa foi aux nouvelles exigences de la modernité. Il ne se départit pas de sa vocation seconde pour le faire, ses qualités d’enseignant et de chercheur sont mises à contribution. Nous pouvons qualifier son point de vue de chrétien-catholique. Son option est radicalement chrétienne en référence à un cadre catholique qu’il passe au tamis de son jugement critique, jugement construit par son expérience de vie de même que par ses formations intellectuelle, religieuse et spirituelle ainsi que par son appartenance forte à une société en mouvement. Ce filtre fait qu’il ne peut adhérer à la totalité de l’enseignement de cette Église et qu’il se distancie de même de l’institution où toutes les responsabilités majeures sont dévolues à des clercs.

La perspective de Bergeron est christocentrique avant que d’être ecclésiologique. Ce qui lui permet d’amoindrir les contradictions que soulève son appartenance au catholicisme. En ce sens, il ne peut plus être le représentant de l’institution et il en a tiré la conclusion qui s’imposait. Ce choix de chrétien-catholique lui permet d’éviter cependant les écueils d’une «non-affiliation » à une religion organisée. Ainsi s’il ne s’affirmait que comme chrétien, Bergeron aurait pu être tenté par le prophétisme ou encore le spiritualisme. On reconnaît d’ailleurs certains accents en ce sens au fil de son œuvre. Bergeron choisit plutôt la fidélité dans le renoncement : il demeure dans le sillage de l’Église qu’il quitte et lui propose une nouvelle lecture de son rôle à la lumière des défis du temps présent, tout en étant solidaire de la société dans laquelle il évolue. En fait, malgré ce qu’il a pu écrire à ce sujet, Bergeron ne souhaite pas la destruction du Temple. Il en ébranle les colonnes afin de lui donner une meilleure assise. Ainsi, faire que l’Église délaisse l’exclusivisme pour s’ouvrir au relationnel avec les autres religions ouvre la voie à un relativisme qui n’est pas pour autant absolu : une réciprocité

asymétrique est possible. De même, le retour à un enseignement consensuel minimal entre les religions chrétiennes permettrait un point de rencontre et une redéfinition commune de ce qu’est l’Église sans empêcher une Église particulière d’avoir sa propre couleur. Proposer un nouveau lieu spirituel en complément aux lieux spirituels existants est également une tentative de réponse originale à une adaptation nécessaire aux besoins spirituels de notre temps. Enfin, faire du Christ le «Maître Jésus» est audacieux : Bergeron propose la sagesse de Jésus comme aboutissement de la foi chrétienne et cela donne un élément discriminant qui permet de juger des situations religieuses et humaines qui se présentent sur la route du croyant, cela afin de développer son humanité intégrale. Une question demeure en lien avec cette dernière proposition, celle de la «suivance» : quel cadre organisationnel peut engendrer une suite, constituée de personnes autonomes sur le plan de la foi et de la raison, à «Maître Jésus»? Mais, même si tout n’est pas attaché, cela a le mérite d’interpeller notre société.

Toutefois, même si Bergeron se considère comme un exemple à suivre, voire comme le prototype de ce qui émergera de l’évolution spirituelle de notre société, il s’agit plus d’une traversée en solitaire en lien avec son histoire personnelle qu’avec celle de notre société. Sa réinterprétation de ce que sont la fidélité à l’Église et la fidélité à Jésus est le fait d’un parcours atypique qui s’insère à l’intérieur de l’évolution de la société

québécoise. Elle en est enrichie.

Annexe I

Chronologie de Richard Bergeron

• 1933

Naissance de Richard dans une famille religieuse et instruite du Saguenay : il y avait déjà des prêtres dans la famille.

Les parents de Richard auront sept enfants : il sera le troisième enfant et le deuxième garçon. L’aînée sera appelée à s’occuper de la famille avec sa mère alors que, parmi les autres, il y aura deux prêtres et une religieuse.

• 1943

Installation de la famille à Clermont dans Charlevoix.

• 1945

Richard entre au séminaire des Franciscains à la suite d’un concours de circonstances. D’abord, il s’agissait d’assurer les études d’Alphonse l’aîné des garçons. Les parents ont choisi ce séminaire en raison du coût de la pension (15$/mois au lieu de 30$/mois au séminaire de Chicoutimi). Or, celui-ci refuse d’y aller. On propose de le remplacer par Richard, ce qui est accepté. Richard ira donc au séminaire de Trois-Rivières à l’âge de onze ans et demi comme pensionnaire. Il reviendra à la maison deux fois par année comme c’était la coutume. Richard sera identifié à son arrivée comme l’Alphonse attendu.

Élève appliqué, très bon sportif, notamment au hockey, Richard doublera quand même une année. Il rencontre au séminaire des maîtres très instruits et passionnés par leur discipline.

• 1952

Le 2 août, c’est l’entrée au noviciat de Sherbrooke à 18 ans et demi.

• 1953

Richard fera Philo I et Philo II au monastère de l’Alverne à Québec. Il y rencontre des Franciscains plus libéraux qui l’influenceront.

• 1956

Bergeron prononce ses vœux solennels. Il s’agit du moment décisif dans son choix vocationnel. Cette décision est l’aboutissement d’une longue démarche.

Formation théologique à Montréal (Rosemont).

• 1960

26 juin : ordination sacerdotale.

Bergeron éprouve une immense joie. C’est un geste cohérent de la communauté qui offre la prêtrise à ceux qui «ont des études». Toutefois, Bergeron se voit d’abord comme un Franciscain, c’est sa «façon d’être au monde».

Bergeron ne fera pas de ministère en paroisse, ni non plus de confession (il arrêtera après un an). Il arrêtera même de célébrer la messe durant plusieurs années, préférant y assister en fraternité ou en paroisse. Son ministère sera plus de l’ordre prophétique par l’enseignement universitaire (théologie) et par les nombreux prêches en paroisse et dans les communautés religieuses (théologie spirituelle).

Maîtrise en théologie à l’Université d’Ottawa.

• 1961

Retour au séminaire des Franciscains à Trois-Rivières comme directeur du niveau «Éléments latins» (première année du secondaire).

• 1962

Études doctorales à Strasbourg et obtention du titre de docteur en 1965.

• 1965

Nomination comme professeur au scolasticat de Montréal.

• 1966

Fermeture du scolasticat. Enseignement religieux au collège Édouard-Montpetit et engagement en cours d’année comme professeur au Grand Séminaire.

Alors que son intérêt et ses études portent sur l’ecclésiologie (il voulait mieux comprendre la notion d’obéissance), on lui demande de donner au scolasticat un cours de christologie qui fut fort apprécié. Or, le Sulpicien qui dispensait ce cours au Grand

Séminaire tomba gravement malade et on demanda à Bergeron de le remplacer. Il y avait 95 étudiants à ce cours, dont Mgr Ouellet.

Les Franciscains, sous la pression de certains de leurs membres dont Bergeron, louent et achètent des maisons, ouvrent des petites fraternités en s’inspirant de ce qui se fait dans d’autres pays. Bergeron est responsable d’une des fraternités située près de l’Université de Montréal, rue McKenna.

Ces fraternités auront à inventer leur style de vie. Il y aura même la création de la Fraternité régionale du Centre-sud de Montréal regroupant trois maisons et organisant ensemble des week-ends de réflexion et des célébrations.

• 1967

À la fin du cours au Grand Séminaire, le doyen de la nouvelle Faculté de théologie de l’Université de Montréal lui offre un poste de professeur, qu’il accepte.

• 1966-67

Bergeron enseigne à mi-temps au Grand Séminaire et à l’Université, car il travaille un autre mi-temps à la Faculté d’éducation permanente de l’Université de Montréal à la mise en oeuvre d’une nouvelle catéchèse. Il démissionnera par la suite de ce travail. • 1967-68 (jusqu’en 1994-95)

Enseignement à temps plein à l’Université. Deux cours de christologie lui sont assignés : Histoire et destinée de Jésus (Christologie ascendante) et Mystère du Christ (christologie descendante). Des versions tapuscrites de ces cours existent.

En plus de son enseignement, de sa participation à la vie universitaire (secrétaire de la Faculté, vice-doyen, etc.), de ses recherches et de ses publications, il fera beaucoup d’études sur différents sujets souvent à la demande du milieu, comme l’exige sa tâche de professeur d’université.

• 1971

Parution des Abus de l’Église selon Newman.

• 1972

Visiting Fellow à Cambridge (congé sans solde). Ce congé correspond à une remise en

• 1973

Bergeron décide de vivre seul dans un appartement très modeste sur Alexandre-de- Sève. Ce sera une période d’intense ouverture à la dimension sociale.

• 1976

Avril. Le doyen Léonard Audet réunit les professeurs du département afin d’identifier un problème contemporain à analyser. Habituellement, c’est la sécularisation ou la laïcisation qui est choisie. Cette fois, ce sera le phénomène des nouvelles religions. Bergeron se porte volontaire pour y travailler.

Juillet. Premier cours (d’été) donné sur les nouvelles religions. Bergeron continuera par la suite l’enseignement et la recherche dans ce domaine. Il organisera d’ailleurs plusieurs colloques et deux congrès internationaux. Il est captivé à tel point par ce thème qu’il ne republiera en christologie qu’à sa retraite.

Parution d’Obéissance de Jésus et vérité de l’homme. Ce livre a été écrit en un mois et demi à Cambridge en 1972. Le délai dans la parution est dû à un Nihil Obstat obtenu avec difficulté. De fait, le comité de lecture québécois censure le livre comme n’étant pas orthodoxe jusqu’à une réévaluation par un autre comité, français celui-là. Bergeron ne recevra pas de droits d’auteur en raison du caractère litigieux du volume.

• 1977

Pendant trois ans, Bergeron participe à l’aventure de Quo Vadis, commune d’accueil animée par des Franciscains hébergeant d’ex-prisonniers et d’ex-drogués de Montréal. On leur propose même un séjour sur une ferme. Bergeron aura une chambre au centre qu’il devra parfois partager avec des bénéficiaires.

• 1979

Parution de Faites vos jeux! Résurrection et Réincarnation.

• 1980

Installation dans une nouvelle fraternité sur la rue De Lorimier, et par la suite sur la rue Laurier. Un incendie le fera déménager vers Longueil en 1989.

• 1981

• 1982

Parution du Cortège des fous de Dieu.

• 1984

Fondation par Bergeron du Centre d’information sur les nouvelles religions (CINR) sous l’instigation de Roland Chagnon et d’Irénée Beaulieu. Ce centre autonome analyse les nouvelles religions dans une perspective chrétienne. Bergeron sera président du centre pendant dix ans. Il sera membre du conseil d’administration pendant les quatre années suivantes (jusqu’en 1998). Durant sa présidence, il s’occupera, bien sûr, des orientations du centre, de son financement et de la publication des travaux du centre.

• 1985

Parution de Un chrétien face à la réincarnation, une version complètement révisée de

Faites vos jeux! Résurrection et réincarnation, 1979.

• 1986

La part d’héritage de ses parents est versée dans une fiducie (15,000$). Cet argent lui permet d’acheter un terrain dans Charlevoix. Bergeron construit avec des amis et de la parenté sur ce site un petit chalet qui deviendra son refuge.

• 1987

Parution des Fondamentalistes et la Bible.

• 1988

Parution de Damné Satan.

• 1990

Année sabbatique. Bergeron se désengage partiellement du CINR, même s’il continue son implication jusqu’en 1996.

• 1991

Parution de Légende du grand Initié.

• 1992

• 1995

Retraite de l’université.

Parution des Nouvelles religions. Guide pastoral.

De mars à juillet, Bergeron enseigne au Zaïre et à Madagascar. Le 28 mai, Bergeron est proclamé Professeur émérite de l’Université de Montréal en son absence.

En octobre, première rencontre avec Sylvia, qui deviendra par la suite son épouse. Bergeron partagera son temps entre Montréal et Charlevoix où il a sa maison.

• 1996

En avril : prédication d’une retraite à Edmonton. Rencontre décisive avec Sylvia.

En mai, Bergeron donne deux entretiens-choc au chapitre des Franciscains qui a lieu à St-Jérôme : «La foi : faut perdre la foi» et «L’identité franciscaine».

En juillet, Bergeron rencontre le supérieur provincial de sa communauté. Il se sent «débordé». En conséquence, Bergeron utilisera divers moyens pour surmonter cette crise : cours à l’Institut de pastorale sur la façon de gérer son agenda (septembre); pratique de la méditation (début octobre) et thérapie avec un psychologue (fin octobre à fin décembre, avec une autre rencontre le 25 mars 1997).

• 1997

Parution de Vivre au risque des nouvelles religions.

Conformément aux statuts de sa communauté, Bergeron demande un temps de réflexion : un congé sabbatique de neuf mois lui est accordé. D’avril à la mi-septembre, il fait une retraite complète dans un endroit isolé avec seulement les Évangiles et les écrits de François d’Assise. De la mi-septembre à la mi-octobre, il se déplace en forêt au Lac Coyottes (mont Élie). De la mi-novembre à la mi-décembre, il demeure en solitude, mais cette fois dans le désert du Nevada. Il lit, durant la période 1997-98, Drewerman et Durkheim, ces auteurs seront déterminants pour la suite des choses.

Il prend alors la décision de quitter les Franciscains et de fréquenter Sylvia. Il élabore aussi un projet de vie qui précise ce que sera son nouveau mode de vie.

• 1998

Bergeron obtient en février un congé d’absence du provincial des Franciscains, ce qui a pour effet de le libérer de ses vœux pour un temps.

En mai, Bergeron suit avec Sylvia deux sessions de perfectionnement au centre Durkheim en France.

• 1999

Bergeron demande sa laïcisation en début janvier, elle lui est accordée le 14 septembre. Bergeron signe le rescrit de laïcisation en novembre, mais il le regrette en prenant connaissance du contenu du document (rédigé en latin). Il fera même appel au cardinal Turcotte en vue d’en dénoncer le contenu.

À la mi-novembre, Bergeron fait paraître une adresse à ses frères Franciscains afin d’expliquer son départ : «Pour la suite de ma vie…» et ré-exprimer son attachement à François d’Assise. Ce texte se termine par cette exhortation de François : «Mes frères, jusqu’ici nous n’avons rien fait. Commençons.» Bergeron aura été franciscain pendant 43 ans depuis ses vœux solennels.

Bergeron recevra un montant de sa communauté (30,000$) et on lui donnera la voiture dont il se sert afin de l’aider dans sa nouvelle vie.

• 2000

Parution d’un nouveau livre : Les pros de Dieu. Bergeron assiste à un congrès en Corée.

Bergeron procède à l’agrandissement du refuge de Charlevoix afin d’accueillir Sylvia qui y emménage. C’est le début de sa vie de couple.

• 2002

Parution d’Itinérances spirituelles. Bergeron est directeur de la publication avec Guy Lapointe et Jean-Claude Petit.

Parution de Renaître à la spiritualité.

• 2004

Parution de Hors de l’Église, plein de salut! Le 28 juillet, ce sont les fiançailles.

• 2007

Le 18 août, c’est le mariage civil avec une célébration à l’Église de St-Joseph-de-la-Rive.

• 2008

Parution de La vie à tout prix! En quête d’un art de vivre intégral.

Parution de Prier dans un monde sans Dieu : Bergeron est directeur de la publication.

• 2009

Parution de Et pourquoi pas Jésus?

• 2011

Parution de Le couple comme nouveau lieu spirituel.  2014

2 juin : Décès de Richard Bergeron à la suite d’une longue maladie. Il a écrit sa notice nécrologique et rédigé un texte décrivant le déroulement de la cérémonie de ses funérailles. Richard Bergeron a tout prévu, comme à son habitude.

«Tu nous laisses en héritage la beauté de ta vie, la profondeur de ta foi, le courage de ton engagement, la qualité de ton esprit de service, ta passion inépuisable pour la vérité et la liberté et ton amour du pauvre et du petit.»

Tiré du rite d’accueil composé pour ses propres funérailles.

Sur son signet funéraire, il a écrit :

«Il n’y a pas de meilleur lieu qu’ici, ni de meilleur moment que le maintenant. Chaque situation est la meilleure occasion pour s’éveiller, désirer et grandir en humanité, en subjectivité et en liberté.»

Annexe II

Bibliographie des documents cités autres que les documents de Richard Bergeron

Augustin, La Cité de Dieu, 3 tomes, Paris, éd. du Seuil, 1994.

Baril, René, compte rendu de Richard Bergeron, Les abus de l’Église d’après Newman, Montréal, Bellarmin, 1971, paru dans Studies in Religion/Sciences religieuses 2, no 4,

1973, p. 356-359.

Baum, Gregory, Fernand Dumont : un sociologue se fait théologien, Montréal, Novalis, 2014.

—, Vérité et pertinence : un regard sur la théologie catholique au Québec depuis la

Révolution tranquille, Montréal, Fides, 2014.

Beaumont, Keith, Petite vie de John Henry Newman, Paris, DDB, 2010. Bellet, Maurice, Les allées du Luxembourg, Paris, DDB, 2004.

Bouchard, Alain, «Les nouveaux mouvements religieux et le phénomène des sectes», dans Jean-Marc Larouche et Guy Ménard, L’étude de la religion au Québec, Québec, Presses de l’Université Laval, 2001 sur le site web Érudit (consulté le 27 juin 2014). Bouchard, Gilles, «André Naud, témoin de sa génération…et prophète?», thèse de doctorat, Québec, Université Laval, 2011.

Bourdeau, Gilles, compte rendu de Richard Bergeron, Les abus de l’Église d’après

Newman, Montréal, Bellarmin, 1971, paru dans Science et Esprit 24, no 3, 1972, p. 393-

396.

Brassard, Francis, compte rendu de Richard Bergeron, Hors de l’Église, plein de salut, Montréal, Médiaspaul, 2004, paru dans Religiologiques 31, 2005, p. 243-246.

Caillois, Roger, Les jeux et les hommes, Paris, Gallimard, 1967. Carrère, Emmanuel, Le Royaume, Paris, P. O.L., 2014.

Catéchisme de l’Église catholique, sur le site web du Vatican, www.vatican.va (consulté le 25 juin 2014).

Chagnon, Roland, compte rendu de Richard Bergeron, Le cortège des fous de Dieu, Montréal, Paulines, 1982, paru dans Studies in religion/Sciences religieuses 12, no 1,

1983, p. 92-94.

Chenu, Bruno, Au service de la vérité, Paris, Bayard, 2013. —, L’Église sera-t-elle catholique?, Paris, Bayard, 2004.

Congar, Yves, Vraie et fausse réforme dans l’Église, Paris, Cerf, 1968.