THD(n = 2) = 118676.087
m−1
;TD2(n = 2) = 119029.841
m−1
;Lesvaleursdeslimites dedisso iation pour
n ≥ 3
sont obtenues àpartir de laformule :∆T (m, n) = −1/2(1 − 1/2µn)(1/m2− 1/n2)
.Pour lamolé uleHDetdansle adredel'approximationadiabatique,les limitesasymptotiques des états éle troniques
B, C
etB′
, H(1s)+D(2s) ou H(2s)+D(1s), ne sont pas distinguées, et la brisurede symétrien'est pasprise en ompte dans e premier al ul.
Les masses réduites utilisées pour les molé ules H
2
, HD et D2
sont respe tivementµH2 =
918.0764
,µHD = 1223.8988
etµD2 = 1835.2395
(15).Lesénergiesdeniveauxsont al uléesen Har-treepuis onvertie en m−1
. La onstante de onversion desénergies est :1 Hartree= 219474.631 m
−1
.
2.2 L'importan edes ouplagesnon adiabatiqueset dela orre tion
adiabatique
An de omprendre l'eet de haque type de ouplage non adiabatique et de la orre tion adiabatique des énergies potentielles sur les al uls de la stru ture rovibrationnelle des molé ules H
2
, HD et D2
, nous avons dans un premier temps, al ulé les énergies des niveaux en utilisant uniquement les ourbes de potentieladiabatiques, ensuite en in luant à haque fois une orre tion à es al uls, an de omparer les résultats obtenus auxvaleurs expérimentales. Cette étudeétait faitepour lestroismolé ules. I inousprésentonsseulement les résultatsde al uls de H2
.2.2.1 Résultatsdes al ulsdansl'approximationadiabatiquedeBorn-Oppenheimer
Dans ette partie, nousprésentons les niveaux d'énergie rovibrationnels de lamolé ule H
2
ob-tenus à partir du al ul théorique en utilisant seulement les ourbes de potentiel, sans au une orre tion. Dans la Table 2.1 et Table 2.2, on donne les énergies de niveaux al ulées pour les nombresvibrationnelsv′ = 0 − 7
appartenant auxétats éle troniquesB1Σ+u
etC1Πu
pour, respe -tivement, les nombres quantiquesJ = 0
etJ = 1
. En l'absen e de tout ouplage, le pour entagede ara tère de l'état éle tronique
ρ
donné dans es tableaux est de 100%. La omparaison ave lesvaleursexpérimentales(26)montre queledésa ord estde l'ordrede 80 m−1
pour les niveaux d'énergie de
B1Σ+
u
et de l'ordre de 70 m−1
pour les niveaux d'énergie de
C1Πu
. Ces premiers résultatsmontrent queles al uls ee tués dansle adre de l'approximation adiabatique sont loin defournir de bonnes prédi tionsetquelesvaleursdesénergies préditessont souvent au dessusdes valeursexpérimentales.v Ecal c − o ρ(B)
0 90123.81 79.71 100 1 91443.77 78.08 100 2 92726.63 76.72 100 3 93974.56 75.47 100 4 95188.66 74.42 100 5 96369.65 73.42 100 6 97518.05 72.52 100 7 98634.35 71.73 100Table 2.1 Comparaison des éner-gies ro-vibrationnelles
Ecal
( m−1
) de l'état
B1Σ+u
de la molé ule H2
, ob-tenues dans l'approximation de Born-Oppenheimer,ave les valeurs expérimen-tales(26)pour J=0.v Ecal c − o ρ(C)
0 99082.28 69.78 100 1 101388.70 68.89 100 2 103560.99 67.71 100 3 105601.83 87.50 100 4 107512.85 68.16 100 5 109294.58 67.07 100 6 110946.18 66.32 100 7 112465.23 64.86 100Table 2.2 Comparaison des énergies ro-vibrationnelles
Ecal
( m−1
) de l'état
C1Πu
de la molé ule H2
, obtenues dans l'approximation de Born-Oppenheimer, ave les valeurs expérimentales(26 ) pour J=1.2.2.2 L'eet du ouplage radial
Nousavons al ulélesénergiesdesniveauxappartenantauxdiérentsétatséle troniques
Σ
etΠ
enin luant seulement le ouplage radial.Onrappelle quedans e as,il estné essairedepasserde la représentation adiabatique à la représentation diabatique pour résoudre les équations ouplées. La Figure 2.2 montre la variation en fon tion de la distan e R de es ouplages qui dé oulent du al uléle tronique ee tuédansl'approximation deBorn-Oppenheimer.Les résultats de al uls, on ernant les mêmesniveaux que lapartie 2.2.1, sont présentés dans la Table 2.3 etla Table 2.4 pour les mêmes niveaux qu'au paragraphe pré édent. À partir de es résultats, nous onstatons que, tenir ompte seulement du ouplage radial ne sut paspour amé-liorer lesvaleursdes énergiesetque les diéren esave les valeursexpérimentales restent toujours importantes. Enrevan he, e ouplage entraîne laprésen edeperturbationsquel'on peut lo aliser parmi les niveaux ro-vibrationnels plus élevés appartenant aux diérents états éle troniques. Un tel as est observé pour le niveau
Ecal(v′ = 37, J′ = 1) = 118310.72
m−1
,ave
59%
de ara tèreB
et41%
de ara tèreB′
, et pour le niveauEcal(v′ = 10, J′ = 1) = 118308.10
m−1
, ave
38%
de ara tèreB
et62%
de ara tèreB′
.Ces pour entages de mélange montrent l'eet du ouplage radial entre les étatsB
etB′
. En l'absen e de e ouplage, es deux niveaux d'énergie seraient, respe tivement, de ara tère purementB
etB′
etse situeraient aux positions118311.96
m−1
et
118309.90
m−1
,àenviron1
cm−1
despositions non perturbées.2.2.3 L'eet du ouplage rotationnel
Dans e paragraphe, nous examinons l'eet du ouplage rotationnel sur les niveaux d'énergie de la molé ule H
2
. La Figure 2.3 donne en fon tion de la distan e R la forme des opérateurs de ouplageentrelesdiérentsétats éle troniquesΣ − Π
étudiés.Ces opérateurssont déterminésdans l'approximation de Born-Oppenheimer et sont identiques pour H2
et ses isotopes. Ils entraînent la0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 -0,2 -0,1 0,0 0,1 0,2 B 1 2 ( R ) ( H a r t r e e ) R( a 0 ) Couplage radial (C, D) 1 u Couplage radial (B, B') 1+ u
Figure 2.2 Le ouplage radial
B12(R)
entre les états éle troniques de même symétrie(1Σ+
u −1Σ+
u;1Π+
u −1Π+
u)
en fon tionde ladistan eR
(16 ).v Ecal c − o ρ(B)
0 90123.67 79.85 99.99 1 91443.41 78.44 99.99 2 92726.10 77.25 99.99 3 93973.88 76.15 99.99 4 95187.85 75.23 99.99 5 96368.73 74.34 99.99 6 97517.04 73.53 99.99 7 98633.26 72.82 99.99Table 2.3 Comparaison des énergies ro-vibrationnelles
Ecal
( m−1
) de l'état
B1Σ+
u
de la molé uleH2
, obtenus en te-nant en ompte du ouplage radial, ave lesvaleursexpérimentales(26)pourJ=0.v Ecal c − o ρ(C)
0 99082.25 69.81 99.99 1 101388.62 68.98 99.99 2 103560.87 67.83 99.99 3 105601.67 87.66 99.99 4 107512.68 68.33 99.99 5 109294.39 67.26 99.99 6 110945.99 66.51 99.99 7 112465.04 65.05 99.99Table 2.4 Comparaison des énergies rovibrationnelles
Ecal
( m−1
) de l'état
C1Πu
de lamolé uleH2
,obtenuesen te-nant omptedu ouplage radial, ave les valeurs expérimentales (26)pourJ=1.levée de dégénéres en e pour les états éle troniques
Π
. Les al uls sont faits de la même manière quepourle ouplageradial.Lesrésultatssurlesniveauxd'énergieétudiésdesétatsB1Σ+
u
etC1Π+
u
sontdonnésdansles Table2.5etTable 2.6pour unnombre quantique
J = 1
.Onremarque queles valeurs obtenues en in luant le ouplage rotationnel entre les étatsB1Σ+u
etC1Π+u
sont toujours éloignées des données expérimentales. On remarque aussi que les valeurs al ulées sont toutes au dessusdesvaleursexpérimentalespourl'étatéle troniqueC
alorsqu'ellessetrouventsoitaudessus, soit endessous, pour l'étatB
.Ce ipeutêtre dûà l'utilisation d'un seul ouplage nonadiabatique dans e al ul, etque l'eet de ompensation dudépla ement de es niveaux peut setrouverdans laprésen edesautres ouplagesnon adiabatiques.2.2.4 L'eet de la orre tion adiabatique
Finalement dans ette partie, nousallonsvoir l'eet quepeutinduirela orre tion adiabatique surles niveaux d'énergie rovibrationnels. Cette orre tion dépend de la masse réduite desnoyaux (voirles formules 1.13, 1.14,1.15). Wolniewi zetDressleront al ulésles valeursabinitiode ette orre tionpourles quatreétats éle troniques
B
,B′
,
C
etD
delamolé ule H2
qui sontrepésentées sur la Figure 2.4. Outre la molé ule H2
, il faut déterminer ette orre tion pour les isotopes D2
etHD. Elle est obtenue fa ilement en multipliant seulement les résultats existants pour H
2
par le rapport demasseµH2
/µi
oùi
orrespondà l'espè eisotopique, HDou D2
.0 2 4 6 8 10 12 14 -2 -1 0 1 A 1 2 ( R ) ( H a r t r e e ) R(a 0 ) B' 1+ u - D 1 u + B' 1+ u - C 1 u + B 1+ u - D 1 u + B 1+ u - C 1 u +
Figure2.3 Le ouplage rotationnel
A12(R)
entre lesétats éle troniques(1Σ+u −1Π+u)
en fon tion de ladistan eR
(16 ).v Ecal c − o ρ(B)
0 90342.09 -99.78 99.94 1 91631.71 -72.95 99.83 2 92887.37 -48.79 99.73 3 94110.53 -26.71 99.64 4 95301.83 -6.29 99.55 5 96461.63 12.65 99.47 6 97590.23 30.41 99.40 7 98687.88 47.07 99.33Table 2.5 Comparaison des énergies ro-vibrationnelles
Ecal
( m−1
) de l'état
B1Σ+u
de la molé ule H2
, obtenues ave le ouplagerotationel,ave lesvaleurs ex-périmentales(26)pour J=1.v Ecal c − o ρ(C+)
0 99090.39 61.67 99.90 1 101395.01 62.58 99.83 2 103564.69 64.01 99.31 3 105607.26 82.07 95.63 4 107514.11 66.90 99.50 5 109293.41 68.65 99.54 6 110942.18 70.32 98.40 7 112464.26 65.83 94.86Table 2.6 Comparaison des énergies rovibrationnelles
Ecal
( m−1
) de l'état
C1Π+u
de la molé ule H2
, obtenues ave le ouplage rotationnel, ave les valeurs expérimentales (26 )pourJ=1.Nous avons fait les al uls des niveaux d'énergie en in luant ette orre tion dans les ourbes de potentiels adiabatiques des états éle troniques étudiés. Les résultats on ernant les états
B
etC
sontprésentés, respe tivement,surlesTable2.7etTable2.8.Ave ette orre tiononremarque que le désa ord entre les valeurs des énergie al ulées et elles obtenues par l'expérien e est réduit à quelques m−1
.Cerésultatmontre l'importan e de ette orre tionpourprévoirles bonnesvaleurs théoriquesdesniveauxd'énergie.
Néanmoins,malgré sonimportan e, ette orre tion nepermettrapasde lo aliserles perturba-tions entre les diérents états éle troniques. Par exemple, dans e al ul nousavons trouvé quele niveau d'énergie
Ecal(v′ = 37, J′ = 1) = 118386.70
m−1
appartient totalement àl'état
B
et quele niveauEcal(v′ = 10, J′ = 1) = 118385.38
m−1
appartient purement à l'état
B′
,alors qu'en réalité esdeux niveaux sont très ouplés et ont un ara tère mélangéde
B
etB′
.Une telleperturbation ne peut pasêtre prévue si on ne tient pas ompte des ouplages radiaux et rotationnels. L'erreur d'attribution d'un niveau d'énergie à un état éle tronique peut orrespondre à deux as : lorsque e niveau est déterminé dans l'approximation de Born-Oppenheimer ou lorsque les ouplages non adiabatiquesutilisés pour traiter lesperturbationsne sont paspré is.
0 5 10 15 20 0,2 0,4 0,6 0,8 E ( R ) ( h a r t r e e ) R(a 0 ) D 1 u C 1 u B ' 1+ u B 1+ u
Figure 2.4 La variation des orre tions adiabatiques des quatre états éle troniques
B1Σ+
u, B′1Σ+
u, C1Π+
u
etD1Πu
en fon tion de ladistan eR
(16 ).v Ecal c − o ρ(B)
0 90204.19 -0.67 100 1 91522.97 -1.12 100 2 92804.85 -1.50 100 3 94051.91 -1.88 100 4 95265.24 -2.16 100 5 96445.53 -2.46 100 6 97593.30 -2.73 100 7 98709.01 -2.93 100Table 2.7 Comparaison des énergies ro-vibrationnelles
Ecal
( m−1
) de l'état
B1Σ+u
de lamolé uleH2
,obtenuesen in- luant les orre tions adiabatiques, ave les valeursexpérimentales(26)pourJ=0.v Ecal o − c ρ(C)
0 99151.16 0.9 100 1 101456.94 0.65 100 2 103628.72 -0.02 100 3 105669.19 20.23 100 4 107579.99 1.02 100 5 109361.65 0.00 100 6 111013.36 -0.86 100 7 112532.70 -2.61 100Table 2.8 Comparaison des énergies rovibrationnelles
Ecal
( m−1
) de l'état
C1Π+
u
delamolé uleH2
,obtenuesen in- luant les orre tions adiabatiques, ave les valeurs expérimentales (26)pourJ =
1
.2.2.5 Con lusion
Nousavonsvumaintenant l'importan e des ouplagesnonadiabatiques etdes orre tions adia-batiques dansle al uldesniveauxd'énergieappartenant auxétats éle troniquesde lamolé ule H
2
(etpour sesisotopes).Dans laTable2.9etdanslaTable2.10on montre,respe tivement,les résul-tatsdesniveaux d'énergierovibrationnelsetlespour entages des ara tères desétatséle troniques delamolé ule H
2
obtenus à partirde ladiagonalisation de lamatri e " omplète" de l'hamiltonienHT
pour les états(B, B′, C+, D+)
et(C−, D−)
.Nousavons hoisi lamême grille depoints, etles mêmes étapes de al uls itées pré édemment. Les niveaux d'énergie sont donnés pour une seule valeur du nombre quantique rotationnel, bon nombre quantique,J = 1
dans l'ordre roissant au sein des quatrepuits de potentiel. À partir de es résultats, on peut voir que la somme des pour- entages des ara tères donne la valeur unité1.00
, et que l'on peut attribuer un niveau d'énergie àl'état éle tronique ayant leplusgrand pour entage. L'attributiondes niveaux d'énergien'est pas toujoursfa iledansle asoùlaperturbation entredeuxniveauxesttrès grande.Dans e aslà,les pour entages des ara tères avoisinent50%
.Untel al uld'équations oupléespour esétatséle troniquesaétédéjàfaitparplusieursauteurs en utilisant les données ab initio valablesà haque époque. Nous itons parmi ela,Wolniewi z et al (43), Senn et al (15) et Abgrall et al (28). Contrairement aux autres auteurs, Abgrall avait
fait des al uls en utilisant des ourbesde potentiels modiées an d'ajuster les niveaux d'énergie expérimentaux à l'ordre zéro en