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Les objets primaires sont intériorisés dès la prime enfance et agissent comme fondation à la construction psychique de l’enfant. P. Fonagy note que, lorsque la relation entre la mère et l’enfant n’est pas sécurisante, « les difficultés d’attachement peuvent créer de façon spécifique des troubles dans la régulation des affects et dans les compétences cognitives sociales » (2008, p. 63).

Or, nous avons pu observer que les adolescents que nous rencontrons au sein de l’Aide sociale à l’enfance montrent un besoin de filiation se manifestant par le désir de retrouver leurs parents et de réparer la relation. Nous avons constaté de nombreuses fois que les adolescents placés depuis leur plus jeune âge souhaitent retourner vivre chez leurs parents malgré leur défaillance. La violence, la négligence, l’abandon qu’ils ont vécus semblent banalisés et une poussée de liaison parentale s’observe.

Ces constats nous amènent à supposer que les adolescents ayant vécu une défaillance parentale pendant leur prime enfance (entre 0 et 2 ans) ont intériorisé des imagos parentaux toxiques entravant, à l’adolescence, la relation à l’objet. Nous supposons que ces imagos parentaux exercent une emprise séductrice sur le psychisme engendrant une attraction des adolescents vers leurs objets primaires. Les imagos parentaux intériorisés suggèrent un rapport à l’objet marqué par le prisme de la relation entre l’adolescent et ses objets d’amours primaires.

Par ailleurs, nous supposons que le poids de l’idéalisation (négative ou positive) des objets parentaux fait obstacle au travail de subjectivation. L'adolescent est enfermé dans les projections parentales qu'il a reçues lors de sa prime enfance.

Nous supposons que les imagos parentaux envahissent la psyché de l’adolescent, ce qui engendre une ambivalence dans la recherche de la relation d’objet (Freud, 1917), inhérente à l’adolescence. Ph. Jeammet met en avant que l’adolescent est «particulièrement fidèle et attaché à ses objets internes infantiles qui seraient plutôt l’objet d’un surinvestissement avec la puberté et le phénomène d’après-coup » (2005, p.703). Nous pensons, comme lui, que le surinvestissement de ces objets internes vient limiter

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l’investissement d’autres et ainsi mettre à mal le dépassement de la problématique œdipienne.

Pour tester nos hypothèses, nous allons observer le poids de ces imagos parentaux dans le psychisme.

Lors des entretiens, les capacités d’historicisation et d’élaboration des motifs du placement passés et actuels nous permettent de comprendre la manière dont nos participants se représentent leurs objets primaires. Pour évaluer la capacité de gestion pulsionnelle lorsque les objets primaires sont évoqués, nous observons les affects qu’ils manifestent lorsqu’ils se remémorent leurs parents et les souvenirs qu’ils décrivent. La construction imaginaire développée par nos participants nous permet d’observer les qualités fantasmatiques, identificatoires, symboliques des imagos construits.

Le test du Rorschach met en image des planches susceptibles de faire émerger des représentations maternelles et/ou archaïques. Nous allons donc observer les réactions de nos participants à ces planches ainsi que les représentations qui émergent afin d’analyser les charges affectives et pulsionnelles associées aux objets primaires. Les planches du Rorschach amènent souvent l’émergence de représentations floues, troubles, hybrides qui peuvent être le reflet des imagos parentaux. La capacité des participants à se représenter leurs objets internes et à leur donner une enveloppe nantie de symbolisation, de sensorialité, d’affects peut nous donner des indices sur ce qui constitue leur psyché.

Le TAT également met à l’épreuve les participants en les confrontant à des scénarios relationnels souvent constitués de triades familiales ou de diades enfant/parent. Les thèmes de la castration, de la perte sont mis en scène dans les photos présentées ce qui pousse le sujet à se représenter des conflits où les imagos parentaux sont positionnés. Ainsi, les participants sont amenés à raconter des histoires familiales. Nous pouvons évaluer le degré d’indépendance ou d’emprise de ces imagos au travers des récits des adolescents. Les tolérances aux angoisses œdipiennes et de séparation seront testés au travers de la confrontation aux images. Cela nous permet d’observer la place que prennent les imagos parentaux dans le psychisme de nos participants.

117 Afin de tester ces hypothèses, nous avons constitué une méthode de recherche adaptée. Nous allons maintenant décrire les procédures que nous avons mises en places ainsi que les précautions établies pour garantir aux participants le respect de leur bien-être.

Nous développerons également le cadre éthique au sein duquel nous avons procédé à nos investigations, ainsi que les outils utilisés pour obtenir des résultats.

IV. Cadre éthique, méthodologique et du terrain de recherche

Intérêt scientifique de la recherche

Le nombre de recherches effectuées en psychopathologie psychanalytique sur la population adolescente est très faible si nous le comparons à celui effectué sur l’enfant ou l’adulte. Ainsi, une grande partie du champ des connaissances sur l’adolescence reste à découvrir. Nous proposons d’apporter, par cette recherche, une petite pierre à cet édifice. Ce besoin d’approfondissement scientifique du champ de l’adolescence est d’autant plus réel que le nombre de structures spécialisées dans la prise en charge des adolescents augmente chaque année. Le regard de la société sur les adolescents change. Autrefois considérés comme « délinquants », ils sont aujourd’hui perçus comme ceux qui, une fois adultes, créeront la société de demain.

Par ailleurs, notre travail à l’Aide sociale à l’enfance nous met en contact d’adolescents démunis de ressources familiales. Nous observons leur souffrance psychique, souvent massive, s’exprimant par la gravité de la symptomatique auto-agressive ou hétéro-agressive. Or, peu de recherches, dans le secteur de la psychanalyse, se sont intéressées à cette population d’adolescents en situation de placement. Il nous a donc semblé important d’engager une réflexion scientifique pour comprendre ces symptômes ; l’objectif est de de pouvoir mettre en place des actions de prévention et de prise en charge. En effet, nous avons rencontré beaucoup de professionnels usés par les comportements de ces adolescents. Ainsi, des clés de compréhension scientifiques sont nécessaires pour aider ces professionnels à mettre du sens sur

118 les comportements qu’ils perçoivent et à trouver des ressources pour les étayer. C’est ce que propose notre recherche.

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Procédures mises en place concernant la population de recherche

Population

Le conseil départemental des Yvelines a donné son accord pour que nous demandions aux jeunes de l'Aide sociale à l'enfance pris en charge de participer à notre recherche.

Une information écrite et orale a été donné au responsable de la direction de l’enfance du département. Cette information comprenait :

- les objectifs et l’intérêt de la recherche ;

- les modalités d’organisation et de méthodologie de la recherche ;

- l’explicitation des contraintes et des avantages, des risques et des bénéfices pour les participants et pour l’institution.

Il était aussi demandé :

- la participation de jeunes confiés au département des Yvelines ;

- l’utilisation des locaux du département pour la passation des entretiens et tests ;

- l’octroi de 8 h mensuel consacrées à cette recherche sur notre temps d’activité de travail pour le département.

Il a été accédé à ces demandes.

Dix jeunes ont participé à la recherche. Leurs motivations étaient souvent partagées : l’envie de nous faire plaisir, de rendre service à un professionnel d’une institution qui les soutient, mais aussi de se raconter et de se mettre en valeur. Bien sûr, cet échantillon est faible et non représentatif de la population adolescente. Notre recherche est qualitative et d’approche psychopathologique et psychanalytique ; nous avons fait le choix d’investiguer en profondeur les processus psychiques à l’œuvre chez nos sujets.

Ces dix jeunes étaient âgés de douze à dix-huit ans. Le choix de cette tranche d’âge a été fait afin de rendre compte des mécanismes psychiques présentés par les jeunes pendant leur adolescence.

Chacun des jeunes que nous avons rencontrés ont une histoire de vie et des problématiques différentes. Cependant, nous pouvons dire que six d’entre eux ont vécu la violence parentale,

120 cinq l’abandon et trois la maladie mentale de leur mère. Tous les participants ont vécu la défaillance parentale avant l’âge de deux ans, ce qui a conduit à leur placement.

Prises de contact

Nous avons rencontré les participants une première fois avec leurs référents éducateurs, puis lors d’un rendez-vous individuel, afin de leur expliquer les modalités de la recherche. Après une semaine de réflexion, nous avons rappelé chacun des participants qui avait exprimé son désir de participer, afin d’évaluer l’actualité de ce désir. Lorsque les adolescents souhaitaient toujours participer, nous avons alors convenu avec eux des modalités de participation (lieu et dates des rencontres).

Organisation des rencontres

Les entretiens se sont déroulés dans les salles d’entretien des secteurs d’actions sociales (SAS). Ces pièces offrent un cadre propice du fait de leur neutralité et de leur bonne insonorisation. Nous avons choisi de ne pas faire les entretiens au sein des SAS habituels des enfants, mais plutôt sur ceux les plus proches de leur domicile. En effet, les SAS habituels des enfants sont souvent des lieux anxiogènes, porteurs de mauvais souvenirs : c’est là que se déroulent les visites familiales médiatisées ainsi que les entretiens de modalités de placement, parfois difficiles pour les adolescents et leurs parents.

Par ce choix de salle, les adolescents retrouvaient des lieux familiers, symbolisant le cadre de l’Aide sociale à l’enfance, mais dans lesquels ils n’avaient pas de souvenirs douloureux. Deux entretiens semi-directifs ont été effectués pour chaque adolescent à des moments différents. Puis, la passation des tests a été réalisée en un ou deux entretiens, en fonction du temps mis par chaque participant et de son état de fatigue. Un entretien final de restitution des résultats aux tests était proposé à ceux qui le souhaitaient.

Les sièges étaient disposés en face à face afin de créer une égalité d’installation et une bonne visibilité des mouvements de l’adolescent.

121 Les téléphones étaient rendus silencieux ; les entretiens étaient enregistrés après avoir obtenu l’accord de l’adolescent et de ses responsables légaux (cf. : partie information et consentement). Puis, chaque entretien a été retranscrit intégralement.

Temps de la rencontre

Les deux entretiens semi-directifs ont été effectués à des intervalles variant de trois semaines à deux mois pour chaque adolescent. La passation des tests s’effectuait après les entretiens. Ils étaient réalisés soit l’un après l’autre, lorsque la passation était rapide, soit lors de deux rendez- vous distincts. Un entretien final de restitution était proposé à ceux qui le souhaitaient.

Les entretiens ont duré entre 17 minutes (Orphée) et 59 (Fama) minutes, avec une moyenne de 41 minutes par entretien.

Les contraintes, les risques et la protection des personnes

Conséquences concrètes de la recherche sur les participants

Les participants sont mobilisés sur un temps de 4 heures maximum (1 heure pour chaque entretien et 1 heure pour chaque test). Les entretiens se déroulent à moins de 30 minutes de leur domicile. Ainsi, le temps dédié à la recherche (durée déplacement + durée recherche) ne dépasse pas 8 heures. Il est échelonné sur un intervalle de 2 ou 3 mois.

Les risques pour les sujets sont faibles. Nous rencontrons chaque participant avant le début de la recherche pour établir un cadre sécurisant et contenant. Nous faisons en sorte que les participants se sentent bien dans l’espace de recherche afin qu’ils évoquent leur histoire s’ils en ont envie. Si nous constatons une résistance du participant sur un thème précis, nous ne cherchons pas à l’investiguer mais plutôt à évoquer un autre thème de recherche.

Nous veillons au confort de chaque participant en leur proposant de l’eau et une assise confortable. Les entretiens se déroulent dans des espaces neutres et insonorisés.

Enfin, après chaque entretien, nous prenons un temps d’échange pour que le participant puisse verbaliser son vécu. Nous veillons à restaurer narcissiquement chaque adolescent pour qu’il puisse partir avec l’esprit serein.

122 Effets induits par l’utilisation des instruments et des procédures sur les participants

Les entretiens servent plutôt les participants car il leur est proposé un espace d’élaboration sécurisant et contenant. Le cadre restreint des rencontres est également confortable pour ces adolescents pour lesquels l’investissement d’un lien durable pourrait être menaçant. La recherche peut également susciter des affects agréables et être un lieu d’écoute et de décharge constructif pour le sujet.

Les tests et entretiens peuvent provoquer des affects déplaisants ; cependant, si nous les constatons, nous n’investiguons pas plus avant mais, au contraire, nous aidons le sujet à trouver en lui les ressources psychiques pour se sentir mieux.

Vulnérabilité des participants

Du fait de leurs antécédents traumatiques et de leur âge, les participants sont vulnérables au niveau psychique. Ainsi, nous sommes attentive aux effets des entretiens et des tests sur eux afin qu’ils ne se trouvent pas en difficulté après les rencontres. Par ailleurs, nous laissons nos coordonnées aux assistants familiaux ou référents éducatifs afin de pouvoir être contactée en cas de difficultés suscitées par la recherche.

Réflexions liées au caractère déplaisant des outils utilisés

La passation des tests projectifs est souvent perçue comme désagréable par les personnes testées car les planches des tests sont étranges. Ainsi, nous respectons les refus concernant certaines planches et nous prenons un temps après chaque passation pour évoquer leurs ressentis. Nous sommes attentive à valoriser et remercier les participants, après chaque passation, pour l’effort fourni de confrontation à un matériel désagréable.

Restitution

Nous avertissons les participants que nous ne leur communiquerons pas les résultats de la recherche fait. En revanche, l’analyse des résultats de leurs tests projectifs peut être transmise aux participants qui le souhaitent. Elle n’est pas celle présentée dans notre recherche. C’est une

123 analyse différente ayant pour objectif d’aider le participant à mieux comprendre son fonctionnement psychique. Elle identifie les forces et faiblesses psychiques de l’adolescent pour lui donner des clés de compréhension de son propre psychisme.

Anonymat des participants

Les entretiens et les résultats aux tests sont enregistrés sous un pseudonyme connu de nous seule. Par ailleurs, les informations susceptibles d’identifier les participants (lieux, noms propres, dates, éléments d’identifications familiaux, particularités des personnes ou familiales pouvant permettre une identification du participant ou de son entourage) ont été modifiées. Aucun fichier informatique ne contient le nom des participants.

Les formulaires de consentement sont gardés dans un coffre dont l’accès nous est réservé.

L’information et le consentement des personnes

Modalités d’informations des participants et du recueil du consentement

La participation des jeunes est basée sur le volontariat. Les jeunes rencontrés bénéficient d’une mesure ASE depuis leur plus jeune âge et sont habitués à accéder aux requêtes de l’ASE. Ils arrivent souvent à des entretiens médicaux, psychologiques, judiciaires sans même s’y être préparés. Ainsi, nous leur proposons un entretien préalable de présentation de la recherche et des thèmes de l’entretien, en étant vigilante à les laisser libre de leur choix. Nous prévoyons aussi des formulaires de consentement rédigés de telle manière qu’ils se sentent réellement libres de participer ou non à la recherche, sans qu’ils puissent craindre qu’un refus de leur part soit préjudiciable à la qualité des services reçus. Puis, un temps de réflexion leur est laissé. Par ailleurs, une note d’information est donnée avant le recueil de consentement (cf. : pièces jointes)

124 Responsables légaux

Une note d’information et un formulaire de consentement ont été réalisés pour les responsables légaux (cf. annexes). Ils leur étaient donnés, quelque temps avant la recherche, afin de leur permettre de réfléchir à leur adhésion et de se rétracter s’ils le souhaitaient.

Certains parents, titulaires de l’autorité parentale, ne sont plus présents dans la vie de leur enfant. Dans ce cas, nous avons demandé au juge des enfants de valider la participation à la recherche de certains de nos participants. Le juge des enfants a jugé qu’il s’agissait d’un « acte usuel » et que l’accord relevait ainsi du chef de service. Ainsi, nous avons pris le temps d’informer et d’échanger avec le chef de service à propos de la recherche et de ses modalités. Puis, nous lui avons laissé la possibilité de signer ou non le formulaire de consentement. Seuls les adolescents ayant signé le formulaire de recueil de consentement et dont les responsables légaux ont également signé ce formulaire ont participé à la recherche.

Informations aux participants quant aux risques de la recherche

Les participants peuvent ressentir des affects négatifs ou de la fatigue à la fin des entretiens. Nous avons informé de ces risques les participants et leurs responsables légaux lors des entretiens effectués avant la recherche.

Si nous constatons ces ressentis chez les adolescents, nous avons prévu d’accorder du temps à la restauration narcissique de chacun. Par ailleurs, si nous constatons que les participants ont besoin d’une aide pour rentrer chez eux, nous sommes en possession des coordonnées téléphoniques de leurs responsables légaux, de leurs assistants familiaux ou de leurs référents éducateurs.

Réflexions sur notre position de praticien chercheur

Être praticien chercheur

Le désir d’entreprendre une recherche est né de notre rôle de praticien. Alors que nous découvrions une clinique particulière, celle de la protection de l’enfance, nous avons ressenti le besoin d’investir un espace autre, dans lequel nous pourrions engager une réflexion sur les

125 problématiques des sujets rencontrés. En effet, nos sujets nous amenaient à nous représenter des histoires traumatiques violentes et à contenir des affects négatifs massifs. Cela a généré chez nous, d’une part une angoisse de ne pas être à la hauteur du besoin d’apaisement de ces sujets, et d’autre part des questionnements cliniques concernant leurs symptômes actuels. Ainsi, ouvrir un espace de réflexion mais aussi de formation est apparu nécessaire.

Les premières années de thèse nous ont permis de réfléchir aux questionnements que suscitaient en nous les problématiques rencontrées et ainsi de cibler notre problématique. La question de l’adolescence et du pubertaire dans un contexte d’absence parentale suscitait chez nous de vifs interrogations : comment se construire sans histoire ? Comment risquer la découverte de l’autre sans être suffisamment construit ? Par ailleurs, la massivité des passages à l’acte mis en place pas les jeunes rencontrés nous interrogeait : quel sens ont ces agir ? Comment favoriser leur élaboration ?

Nous avons éprouvé le besoin de nous former afin d’enrichir nos connaissances en psychopathologie de l’enfant et de l’adolescence et ainsi pouvoir être mieux armée, tant dans notre pratique que dans nos recherches.

Le cadre de la recherche en doctorat nous invite à compléter notre formation pour mieux cibler nos éléments de recherche. Ainsi, l’inscription à la formation au diplôme universitaire de psychologies projectives de l’Institut de Psychologie de l’Université de Paris V nous a permis de mieux lier notre connaissance psychanalytique à celle de la psychopathologie. À l’Aide sociale à l’enfance, le psychologue est confronté aux cliniques de l’infantile, du traumatisme, du transgénérationnel, et à la psychopathologie. Ainsi, cette formation nous a apporté beaucoup d’éclairages. Elle a renforcé notre position professionnelle car elle a ouvert nos référentiels théoriques.

Par ailleurs, la formation offerte par le laboratoire comprend des enseignements d’éthique, de méthodologie et propose des interventions de chercheurs sur des domaines similaires. Cela nous a sensibilisée à de nombreux champs scientifiques, psychopathologiques et psychanalytiques. Enfin, les multiples rencontres, échanges et débats avec d’autres chercheurs et d’autres praticiens ont nourri notre réflexion et ont participé à consolider notre position professionnelle de praticienne et de chercheuse.

126 Incidence sur les sujets

Après avoir élaboré notre problématique de recherche, nous nous sommes questionnés sur la