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Histologie de l’appareil respiratoire :

III. L’Asthme :

III.2. Histologie de l’appareil respiratoire :

5 III.1.3. La plèvre :

La plèvre est une enveloppe séreuse qui comporte deux feuillets : Le feuillet viscéral qui recouvre la surface du poumon, et qui pénètre dans les scissures est le plus intérieur, Le feuillet pariétal qui recouvre la face interne de la cage thoracique. Ces deux feuillets coulissent l’un sur l’autre grâce à la présence d’un film liquidien entre eux (Gosling et al. 2003).

III.2. Histologie de l’appareil respiratoire :

Les voies aériennes bronchiques sont recouvertes d’une muqueuse respiratoire constituée d’un épithélium de surface pseudo stratifié composé des cellules unies par des jonctions divers (jonction serrée, jonction communicante, jonction d’adhérents desmosome et les hémidesmosomes) reposant sur une lame basale et un chorion sous-jacent en dessous de cette muqueuse on trouve la sous-muqueuse contenant des glandes muqueuses et séreuse faisant la composante de l’épithélium glandulaire (Spina 1998).

III.2.1. L’épithélium de revêtement :

L’épithélium de revêtement localisé à la surface des voies respiratoires, en contact direct avec l’air inspiré. Il se subdivise en trois types : l’épithélium respiratoire bronchique, l’épithélium respiratoire bronchiolaire et l’épithélium respiratoire alvéolaire. Le type de revêtement épithélial se modifie tout au long de l’arbre respiratoire (Spina 1998).

Figure.1 : Schéma montre le changement de composition cellulaire des épithéliums respiratoires de surface tout au long de l’arbre trachéo-bronchique (da Silva et al. 2004).

6 III.2.1.1. L’épithélium respiratoire de surface bronchique :

L’arbre trachéobronchique, qui comporte une vingtaine de divisions successives, est tapissé par un épithélium cilié de type sécrétoire. Au niveau des bronches et de la trachée, des glandes sous-muqueuses participent également aux sécrétions trachéobronchiques. Le type de revêtement épithélial se modifie tout au long de l’arbre respiratoire (Spina 1998).

o Dans la trachée : la coupe histologique d’adulte jeune, montre les différentes couches de la paroi trachéale. L’épithélium respiratoire de la trachée est analogue à celui du reste de l’arbre bronchique et à l’épithélium nasal. Il repose sur la membrane basale d’épaisseur inhabituelle. On trouve plusieurs types cellulaires à l’intérieur de cet épithélium :

Les cellules ciliées : les cellules ciliées sont les plus nombreuses de l’épithélium de surface et reposent sur une membrane basale de 40 à 60 nm d’épaisseur. Ce sont des cellules prismatiques à grand noyau situé à la partie basale de la cellule. Leur pôle apical est riche en mitochondries qui apportent l’énergie nécessaire aux battements ciliaires. Le pôle apical des cellules ciliées est recouvert par 200 à 300 cils environ, et par de nombreuses microvillosités situées entre les cils (Rhodin 1966).

Les cellules sécrétoires (caliciforme) : appelées aussi cellules caliciformes au niveau de l’épithélium de surface en raison de leur morphologie en forme de vase. Les cellules sécrétoires sont retrouvées dans l’épithélium de surface et glandulaire depuis les fosses nasales jusqu’aux bronchioles. Elles sont dispersées entre les cellules ciliées par rapport auxquelles elles sont environ cinq fois moins nombreuses et avec lesquelles elles forment une population nommée « cylindrique »(McDowell et al. 1983). Leur cytoplasme contient des granules sécrétoires peu denses aux électrons principalement localisés dans leur pôle apical. Ces granules renferment essentiellement des mucines, composant important du mucus respiratoire dans lequel elles sont excrétées. Les cellules sécrétoires différenciées expriment spécifiquement les cytokératines (CK) 7, 8 et 18 (Broers et al. 1989). Outre leur fonction principale de sécrétion des mucines, les cellules sécrétoires produisent aussi des protéines à activité antibactérienne telles que les IgA sécrétoires, la peroxydase .En réponse aux agressions environnementales, telles que fumée de cigarette, gaz irritants, produits bactériens, ces cellules peuvent remplacer les cellules ciliées provoquant ainsi une

7 hyperplasie de cellules sécrétoire et sont capables donc de se diviser in situ Les cellules hyperplasiques sont maintenues intactes au niveau de l’épithélium grâce à des molécules anti-apoptotiques comme la Bcl-2 (Tesfaigzi et al. 2000).

Les cellules neuroendocrines : les cellules neuroendocrines ont été identifiées dans l’épithélium respiratoire de surface par microscopie optique. Elles sont distribuées de façon éparse le long de l’épithélium des voies aériennes mais se regroupent particulièrement au niveau bronchiolaire où elles forment des corps neuroépithéliaux (NEBs). Elles jouent un rôle important durant la morphogénèse des poumons (Linnoila 2006).

Les cellules intermédiaires ou parabasales : ce sont des cellules fusiformes qui n’atteignent pas la surface de l’épithélium. Elles constituent des éléments de transition en cours de différenciation en cellules ciliées ou sécrétoires (Donnelly et al. 1982).

o Dans les bronches : la structure de base des bronches est à peu près analogue à celle de la trachée mais en diffère néanmoins par plusieurs détails.

III.2.1.2. L’épithélium bronchiolaire :

Plus on descend dans l’arbre trachéo-bronchique plus l’épithélium de revêtement devient fin, il finit par devenir simple et tout à fait à sa terminaison il devient cubique simple, mais il reste cilié, il est composé essentiellement : des cellules ciliées qui sont moins hautes , des cellules basales beaucoup moins nombreuses , les cellules de Clara ou cellules en dôme qui ont

une forme ovale chez l’homme, mais irrégulière chez les autres espèces (Plopper 1983). III.2.1.3. L’épithélium respiratoire alvéolaire :

L’épithélium respiratoire alvéolaire est de type pavimenteux monostratifié, sa fonction principale de est d’assurer les échanges gazeux entre l’air et le sang. Le surfactant joue également un rôle dans la défense immunitaire du poumon via certains de ses composants qui peuvent stimuler la phagocytose et la capacité de dégradation et de migration des macrophages alvéolaires (Hoffman et al. 1987).

8 o Les Pneumocytes I : les PNI sont des cellules différenciées de façon définitive, incapables

de se diviser pour proliférer.

o Les Pneumocytes II : les PNII constituent les cellules souches de l’épithélium alvéolaire, assurant son auto-renouvellement toutes les 4-5 semaines environ et celui des PNI, et proliférant en cas de lésions(Smith and Brody 1981).

III.2.2. Le chorion :

Le chorion referme des canaux lymphatiques et également des éléments inflammatoires lymphoïdes connus sous le nom de MALT Mucosa -Associated Lymphoid Tissue ; ainsi que des nerfs et des vaisseaux sanguins. Le cartilage : le cartilage constitue le squelette du larynx, de la trachée et des bronches, et empêche le collapsus de ces voies aériennes pendant la respiration.

III.2.3. Fibres musculaires :

Ce sont des petites zones de cellules musculaires lisses groupées en faisceaux présentes dans la paroi des voies respiratoires, de la trachée jusqu’à l’entrée des alvéoles.

Il est sous le contrôle du système nerveux autonome, d’hormones de le médullosurrénale et de facteur locaux (leucotriène) : l’activité sympathique entraine relaxation du muscle lisse et par conséquent une dilatation des voies aériennes, l’activité parasympathique, au contraire, provoque la constriction des voies aérienne, ce qui fonctionnellement pourrait contribuer à réduire l’ "espace mort " au cours de l’expiration(P.R and B 2001).