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4.6 Alternative avec les graphes al´eatoires

4.6.1 Graphes pond´er´es, topologies

On rappelle dans ce paragraphe les notions de graphes al´eatoires

intro-duites dans [BC, Section 3]. On remarquera deux adaptations, au niveau de

l’ensemble des mesures sofiques admissibles et au niveau de la proc´edure de

troncature.

D´efinitions 4.10. •Un graphe pond´er´e est un couple G= (V

G

, ω

G

) o`uV

G

est un ensemble au plus d´enombrable etω

G

est une application deV

G

×V

G

dansR. On notera simplement G= (V, ω) s’il n’y a pas d’ambig¨uit´e. Gest

alors un graphe orient´e dont les sommets sont les ´el´ements deV et les arcs

sont les couples (u, v)∈V ×V tels que ω(u, v)6= 0.

• Un graphe pond´er´e G= (V, ω) est dit sym´etrique si pour tousu, v ∈ V,

on a

ω(u, v) =ω(v, u).

Dans ce cas,G est un graphe non orient´e `a arˆetes simples.

• De plus, on dit que Gest localement fini si pour tout v ∈V, le degr´e de

v dansG, d´efini par

deg(v) =X

u∈V

|ω(v, u)|

2

,

est fini.

L’ensemble des graphes pond´er´es sym´etriques et localement finis est not´eG.

Exemple 4.11. Soit M

n

∈ M

n

(R) une matrice sym´etrique. Le graphe

pond´er´e d´efini par V = {1, . . . , n} et ω(j, k) = M

j,k

pour tous j, k ∈ V

est sym´etrique et localement fini (car fini). Il d´efinit donc un ´el´ement de G,

qu’on notera G(M

n

).

D´efinitions 4.12. • Soit G = (V, ω) un graphe pond´er´e sym´etrique. Pour

tous u, v ∈ V, un chemin π de u `a v, not´e π : u → v, est une suite π =

(u

0

, u

1

, . . . , u

k

) avecu

0

=u,u

k

=v et pour toutj ∈J1, kK,ω(u

j1

, u

j

)6= 0.

La longueur d’un tel chemin est la quantit´e

D

π

(u, v) =

k

X

j=1

|ω(u

j1

, u

j

)|

2

1/2

.

On d´efinit alors une distanceDsur V par

D(u, v) = inf

π:u→v

D

π

(u, v).

• On dit alors que Gest connexe si pour tous sommets distincts u, v ∈V,

on aD(u, v)<+∞.

• Un graphe pond´er´e enracin´e est un couple (G, o), o`u G est un graphe

connexe deG eto est un sommet deG, appel´e la racine de G.

Les graphes qu’on va consid´erer dans la suite sont des graphes pond´er´es

enracin´es. On va d´esormais munir l’ensemble de ces graphes d’une distance

puis d’une topologie ad´equates. Pour cela, on a besoin de deux d´efinitions

suppl´ementaires.

D´efinitions 4.13. • Soit (G, o) un graphe pond´er´e enracin´e. Pour tout

r > 0, on appelle boule de centre o et de rayon r, et on note (G, o)

r

, le

graphe pond´er´e enracin´e constitu´e des sommets u∈V tels queD(o, u)≤r,

et dont les poids sont ceux induits parω.

• On dit que deux graphes pond´er´es enracin´es (G

1

, o

1

) et (G

2

, o

2

) sont

iso-morphes s’il existe une bijection σ : V

G1

→ V

G2

telle que σ(o

1

) = o

2

et

ω

G1

(u, v) =ω

G2

(σ(u), σ(v)) pour tous u, v∈V

G1

.

D´efinition 4.14. On d´efinit une semi-distanced

loc

sur l’ensemble des graphes

pond´er´es enracin´es par

d

loc

((G

1

, o

1

),(G

2

, o

2

)) = 1

1 +R

o`uRest la borne sup´erieure de l’ensembleRdesr >0 pour lesquels il existe

une bijection σ:V

(G1,o1)r

→V

(G2,o2)r

telle queσ(o

1

) =o

2

et

∀u, v ∈V

(G1,o1)r

, |ω

G1

(u, v)−ω

G2

(σ(u), σ(v))| ≤ 1

r.

Exemple 4.15. On consid`ere les graphes pond´er´es enracin´es (G

1

, o

1

), (G

2

, o

2

)

de la figure 4.1.

Pour ces deux graphes, on calcule facilement queR=

0,

23

h

1 2

,

1 6/√ 7−2

i

,

doncd

loc

((G

1

, o

1

),(G

2

, o

2

)) =

627 6−7

.

Figure4.1 – Exemple 4.15.

d

loc

est une distance sur l’ensembleG

des classes d’´equivalence de graphes

pond´er´es enracin´es pour la relation d’´equivalence induite par la notion

d’iso-morphisme (voir [BC]). Cette distance induit une topologie surG

, appel´ee

topologie locale. On note g

nloc

→g lorsqued

loc

(g

n

, g)→0 quandn→+∞.

G

´etant complet et s´eparable pour la topologie locale (voir [AL]), on peut

consid´erer latopologie faible locale surP(G

), c’est-`a-dire la topologie faible

surG

associ´ee aux fonctions continues pour la topologie locale. On note alors

ρ

n loc

ρ si pour toute fonction f continue born´ee sur (G

, d

loc

), ´

fdρ

n

´

fdρ quandn→+∞.

On va maintenant pr´eciser quelles sont les mesures deP(G

) qui entrent

en jeu.

D´efinitions 4.16. • Soient G∈ G et v ∈V. On note G(v) la composante

connexe de v dans G et g(v) la classe d’´equivalence du graphe pond´er´e

enracin´e (G(v), v).

•Lorsque Gest fini, on d´efinit un ´el´ement de P(G

) par

U(G) = 1

CardV

X

v∈V

δ

g(v)

. (4.30)

U(G) est en fait la loi de la classe de (G(o), o) lorsqueosuit la loi uniforme

surV.

• On dit alors qu’une mesure ρ ∈ P(G

) est sofique s’il existe une suite

(G

n

)

nN

de graphes pond´er´es sym´etriques finis telle queU(G

n

)

loc

ρ.

•De plus, pour tout entier n≥1, on note

A

n

=

M

=

0 M

M

t

0

, M ∈ M

n,p(n)

(R) telle que

∀j, k, M

j,k

= 0 ou sign(M

j,k

)∈S

a

o`up(n) est le nombre de colonnes de la matrice al´eatoire Xde notre mod`ele

etS

a

est le support de la loiϑ

a

de sign(X

1,1

), voir l’hypoth`ese (2.2).

(M

n

)

n1

de matrices telles queM

n

∈ A

n

pour toutn≥1 etU(G(M

n

))

loc

ρ.

S’il n’y a pas d’ambigu¨ıt´e, on dira simplement queρ est sofique.

L’ensemble des mesures sofiques admissibles est not´eP

s

(G

).

Remarque. Les ensemblesA

n

etP

s

(G

) d´ependent du mod`ele de matrices

al´eatoires qu’on consid`ere. On remarquera que ce ne sont pas exactement

les mˆemes que dans [BC]. En particulier,A

n

est un sous-ensemble strict de

l’ensemble A

n+p(n)

de [BC] et P

s

(G

) est un sous-ensemble de l’ensemble

P

s

(G

) de [BC]. Par exemple, les graphes associ´es aux matrices de A

n

sont

n´ecessairement bipartis.

Exemple 4.17. En consid´erant des matrices M

n

dont tous les coefficients

sont nuls, il est clair que la masse de Dirac en le graphe videg

, c’est-`a-dire

le graphe `a un sommet sans arˆete, est une mesure sofique.

Exemple 4.18. Soitµune probabilit´e surRtelle queµ-presque sˆurement,

une variable al´eatoire de loi µ est nulle ou de signe dans S

a

. On consid`ere

(Y

n

)

nN

une suite de variables al´eatoires i.i.d. de loi µet M

n

la matrice de

terme g´en´eral M

n

(j, j) =Y

j

pour tout j∈J1, n∧pKetM

n

(j, k) = 0 sinon.

Alors, par construction,M

n

appartient p.s. `aA

n

et on a

U(G(M

n

)) = 1

n+p

2

n∧p

X

j=1

δ

ˆgYj

+|n−p|δ

g

 ,

o`u ˆg

x

d´esigne le graphe sym´etrique `a deux sommets avec une arˆete de poidsx

les reliant. D’apr`es la loi des grands nombres, la mesureU(G(M

n

)) converge

dans la topologie faible locale vers

ρ= 21∧c

1 +c

ˆ

R

δ

ˆgx

dµ(x) +|1−c|

1 +c δ

g

donc cette mesure ρappartient `a P

s

(G

).

Exemple 4.19. Soitn≥1 un entier et soit M

n

∈ A

n

. On peut consid´erer

des matricesA

m

constitu´ees de blocs diagonaux ´egaux `aM

n

, le bloc sup´erieur

droit de taille n×p(n) de M

n

. Plus pr´ecis´ement, soient m = k

1

n+r

1

et

p(m) = k

2

p(n) +r

2

les divisions euclidiennes de m et p(m) par n et p(n)

respectivement, la matriceA

m

est alors compos´ee dek

1

∧k

2

blocs diagonaux

´egaux `aM

n

et de coefficients nuls ailleurs. En formant la matrice par blocs

A

m

, on a alors

U(G(A

m

)) = 1

m+p(m)

k

2

(n+p(n))U(G(M

n

)) + ((k

1

−k

2

)n+r

1

+r

2

g

sik

1

≥k

2

et

U(G(A

m

)) = 1

m+p(m)

k

1

(n+p(n))U(G(M

n

))

+((k

2

−k

1

)p(n) +r

1

+r

2

g

sinon. Quandm→+∞, on ak

1

mn

etk

2

pp((mn))

donc

k1k2

ccn

.

– Si c

n

< c, alors `a partir d’un certain rang m

0

, on a toujours k

1

> k

2

et quand m→+∞, on a

1

m+p(m)((k

1

−k

2

)n+r

1

+r

2

) = 1

m+p(m)(m−c

n

p(m)+r

2

+c

n

r

2

)

m(1

cn c

)

m+p(m) ∼ c1 +cc

n

.

– De mˆeme, si c

n

> c, alors on a k

1

< k

2

`a partir d’un certain rang et

quand m→+∞, on a

1

m+p(m)((k

2

−k

1

)p(n) +r

1

+r

2

)∼ (1 +c

n

c)cc

n

.

– Enfin, sic

n

=c, alors on a|k

1

−k

2

|=o(m) quandm→+∞.

En faisant tendrem→+∞ dans les deux expressions de U(G(A

m

)), on en

d´eduit que la mesureρ

n

d´efinie par

ρ

n

=

1+cn 1+c

U(G(M

n

)) +

ccn 1+c

δ

g

sic

n

< c

U(G(M

n

)) sic

n

=c

1+cn 1+c ccn

U(G(M

′ n

)) +

cn−c (1+c)cn

δ

g

sic

n

> c

d´efinit un ´el´ement deP

′ s

(G

).

Dans la prochaine sous-section, on d´emontrera un principe de grandes

d´eviations pour la mesureρ

n

d´efinie comme ci-dessus `a l’aide de la matrice

C du mod`ele, voir (4.1).

Par d´efinition deP

s

(G

), on a le lemme suivant.

Lemme 4.20. P

s

(G

) est ferm´e pour la topologie faible locale.

On va maintenant introduire les graphes tronqu´es, qui vont permettre

d’une part de construire une topologie dans laquelle P

s

(G

) est compact,

ce qui sera n´ecessaire pour traiter de grandes d´eviations, et d’autre part

de fournir des approximations r´eguli`eres de graphes, ce qui sera utile dans

l’´etablissement de la borne inf´erieure de grandes d´eviations.

D´efinition 4.21. Pour toutθ∈]0,1[, on note

G

θ

=

G∈ G ∀u, v∈V, deg(v)≤θ

2

et|ω(u, v)| ≥θ1

ω(u,v)6=0

.

Les graphes de G

θ

sont plus r´eguliers que les graphes de G, au sens o`u

ils sont toujours localement finis, mais en plus, on peut contrˆoler les degr´es

des sommets et les poids des arˆetes. En particulier, de chaque sommet d’un

graphe G de G

θ

sont issues au plus θ

−4

arˆetes et chaque arˆete de G a un

poids compris entre θetθ

−1

en valeur absolue.

On note comme pr´ec´edemment G

θ

l’ensemble des classes d’´equivalence

de graphes enracin´es de G

θ

isomorphes, P(G

θ

) l’ensemble des ρ ∈ P(G

)

dont le support est inclus dans G

θ

etP

s

(G

θ

) =P(G

θ

)∩ P

s

(G

).

Les lemmes suivants regroupent les deux propri´et´es fondamentales de

ces nouveaux ensembles : un r´esultat de compacit´e et un r´esultat de

den-sit´e

dans G.

Lemme 4.22 (voir [BC, Lemme 3.4 (ii)]). Pour tout θ∈]0,1[, G

θ

est

com-pact pour la topologie locale.

Le fait que G

θ

est ferm´e provient essentiellement de sa d´efinition. De

plus, les contrˆoles du poids des arˆetes, du nombre de voisins d’un sommet

etc. permettent d’obtenir la pr´ecompacit´e deG

θ

.

Lemme 4.23 (voir [BC, Lemme 3.10]). Soient θ ∈]0,1[ et δ > 0. Il existe

γ > 0 tel que pour tout entier n ≥1 et pour tous graphes G ∈ G, H ∈ G

θ

ayant le mˆeme ensemble des sommets V ={1, . . . , n} et v´erifiant

max

u,v∈V

G

(u, v)−ω

H

(u, v)| ≤γ ,

on a

max

u∈V

d

loc

((G(u), u),(H(u), u))≤δ .

La d´emonstration de ce lemme repose ´egalement sur les contrˆoles

sp´eci-fiques aux ´el´ements de G

θ

, qui impliquent notamment que les boules sont

finies, ainsi que sur la d´efinition de la distance locale.

Remarque. Un proc´ed´e canonique de troncature permettant d’obtenir un

graphe de G

θ

`a partir d’un graphe quelconque de G est d´ecrit dans [BC].

N´eanmoins, cette proc´edure n´ecessite quelques modifications.

En effet, reprenons les graphes (G

1

, o

1

), (G

2

, o

2

) de l’exemple 4.15. La

figure 4.2 permet de comparer les troncatures (G

1

)

θ

et (G

2

)

θ

construites

sui-vant le proc´ed´e de [BC] pour diff´erentes valeurs deθ. On observe par exemple

que (G

1

)

3/7

n’appartient pas `a G

3/7

. De plus, on a d

loc

((G

1

)

1/4

,(G

2

)

1/4

) =

6−2√ 7

6−7

≈0,21 et d

loc

((G

1

)

1/3

,(G

2

)

1/3

) =

23

, ce qui pr´efigure de la

disconti-nuit´e de l’application g7→g

θ

.

Hypoth`ese 4.24. Dans la suite de cette section, on admettra donc qu’il

existe un proc´ed´e de troncature

continu

, c’est-`a-dire pour toutθ∈]0,1[,

une application g7→g

θ

`a valeurs dansG

θ

telle que les poids associ´es `a g et

g

θ

satisfont

θ

| ≤ |ω| (4.31)

et telle que le lemme 4.25 soit v´erifi´e.

Figure 4.2 – Troncatures des graphes de l’exemple 4.15.

Lemme 4.25. Pour tous θ ∈]0,1[ et ρ ∈ P(G

), on note ρ

θ

la loi de g

θ

lorsqueg suit la loiρ.

(i) Pour tout θ ∈]0,1[, l’application P(G

) → P(G

θ

)

ρ 7→ ρ

θ

est continue

pour la topologie faible locale.

(ii) Soient g∈ G

et ρ∈ P(G

). On a g

θ loc

→g et ρ

θ loc

ρ quand θ→0.

Pour tout entier j ≥1, on note θ

j

= 2

j

et p

j

: G

→ G

θj

g 7→ g

θj

et pour

tous entiersk≥j≥1, on note p

j,k

: G

θk

→ G

θj

g 7→ g

θj

. Ces applications sont

bien d´efinies et la famille (p

j,k

)

1jk

forme un syst`eme projectif, c’est-`a-dire

pour tousj≤k≤l,p

j,l

=p

j,k

◦p

k,l

. On note alors

˜

G

=

y

Y

j≥1

G

θj

kj1, p

j,k

(y

k

) =y

j

.

Lemme 4.26 (voir [BC, Lemme 3.6]). L’application G

→ G˜

g 7→ (p

j

(g))

j1

est bijective.

L’injectivit´e est issue du lemme 4.25 (ii). Quant `a la surjectivit´e, elle

est obtenue en construisant explicitement un graphe ayant des troncatures

donn´ees. Pour cela, il suffit de consid´erer comme ensemble de sommets la

r´eunion des sommets des troncatures et comme poids la limite des poids des

troncatures, qui est bien d´efinie.

Pour ´etudier un graphe ou sa loi, il est donc suffisant de s’int´eresser `a

ses troncatures. Dans la suite, on identifiera G

et ˜G

en utilisant la mˆeme

notation pour ces deux ensembles.

On va maintenant utiliser les troncatures dans le but de d´efinir une

topologie dans laquelleP

s

(G

) est compact, comme annonc´e pr´ec´edemment.

D´efinition 4.27. La topologie projective est la topologie surG

induite par

la distance d

proj

, d´efinie par

d

proj

(g, g

) =

+∞

X

j=1

2

j

d

loc

(g

θj

, g

θj

).

On noteg

nproj

→ g lorsqued

proj

(g

n

, g)→0 quandn→+∞.

G

´etant complet et s´eparable pour la topologie projective (voir [BC]),

on peut consid´erer la topologie faible projective sur P(G

), c’est-`a-dire la

topologie faible sur G

associ´ee aux fonctions continues pour la topologie

projective. On note alors ρ

n proj

ρ si pour toute fonction f continue born´ee

sur (G

, d

proj

), on a ´

fdρ

n

→´

fdρquand n→+∞.

Remarques. – On a g

n proj

→ g, resp. ρ

n proj

ρ, si et seulement si pour

toutθ, (g

n

)

θ loc

→g

θ

, resp. (ρ

n

)

θ loc

ρ

θ

.

– La topologie projective est moins fine que la topologie locale.

– De mˆeme, la topologie faible projective est moins fine que la topologie

faible locale.

L’int´erˆet de l’introduction de la topologie projective r´eside dans le lemme

suivant, `a comparer avec le lemme 4.20.

Lemme 4.28 (voir [BC, Lemme 3.8]). (i) G

est compact pour la

topo-logie projective.

(ii) P

s

(G

) est compact pour la topologie faible projective.

Le point (i) est une simple application du th´eor`eme de Tychonoff et du

lemme 4.22. Quant au point (ii), il est la combinaison du point (i), du lemme

4.20 et du lemme 4.25 (ii).

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