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Globalisation, main tenant. Comme dit plus haut, ce terme, dans la pensée courante, a quasiment valeur de condamnation. La chose est presqlle touJours signifiée comme menaçante. Je m'oppos à cette façon réductrice de voir. En effet, cela signifierait as imiler une réalité - la glob�ation - à

un de ses acteurs, le néolibéralisme. Pour moi, la globalisation ne doit pas être vécue comme un risque mais comme une chance:

- une chance d'avoir un levier qui nous permette d'agir sur des problèmes qui sont objectivement aujourd'hui de dimension planétaire;

- une chance de vivre, enfin, l'unité dans la différence du

· genre humain, de dépasser l'absurde compartimentage en Etat-nations et de vivre le règne des allégeances multiples qui sont la réalité de nos vies.

Le malentendu devant la

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lobalisation vient du fait que le néolibéralisme qui l'a provoquee l'a fait en voulant supprimer toutes les limites: les fronlieres physiques, les frontières informationnelles, les frontières morales.

Mais avoir le monde comme horizon et référence est en réalité enthousiasmant, combat notre enfermement dans des entités qui nous rendent spectateurs impuissants des évolutions. Admettons que de la citoyenneté de . demain! Il ne faudrait ainsi pas jeter la globalisation est le passage obligé l'enfant avec l'eau du bain. Pour moi, la réponse à la globalisation c'est la globalisation. Je m'explique : il y a en fait trois scénarios possibles.

- celui, inacceptable, du néolibéralisme. Inacceptable parce qu'il or�anise comme seule loi du monde celle du plus fort, du 'plus fric", qu'il ignore toute réalité sociétale;

- celui du repli sur l'enveloppe protectrice existante: l'État­

nation. Cela commence par le protectionnisme - qui peut au mieux être nne aide transitoire au démarrage d1une économie mais qui se paie très vite très cher - et finit par la préférence nationale et le chauvinisme;

- il ne reste que le troisième: accepter le monde comme horizon de l'humanité, et recréer à ce niveau ce qu'en un siècle de combats nous avons instauré dans nos Nations pour encadrer le marché: la politique économique, la protecti'on des salariés et des consommateurs, le souci de l'environnement, la protection du plus faible. Autrement dit: la globalis tion est un combat, et ne nous trompons pas de cible, si nous ne voulons pa� nous révciller enfermés dans les logiques délétères des Etat-nations.

3. GLOBALISATION ET FORMATION

Cette globalisation, par rapport à l'éducation, comporte des exigences et des chances. Comme pour toute chose, il convient de s'adapter à l'inévitable, et de corriger l'évitable, et en cela, créer noue chemin. D manière générale, l'entreprise doit s'adapter sans 'b:op discuter le contexte, tandis que le :politique peut davantage lui résister. Mais les deux ont intérêt à etre _proactifs. Les exigences en termes de compétences individuelles me semblent assez claires.

D'rme part, la maîtrise des données professionnelles de son secteur reste la base essentielle. Mais cela ne suffit pas. Il faudra, en plus, possédër de nouveaux savoir-faire; la capacité de faire des liens, de travailler en termes de processus ; des compétences managériales, qui devront être exercées et acquises sous peine que la réalité du mard1é (c'est-à-dire des compétences vendables en termes de carrières professionnelles), ne fasse de nos diplômés de futurs chômeurs.

Plus concrètement, les compétences suivantes seront exigées par le marché de demain:

- capacité de mobilité: être capable de changer d'endroit, de tâche, de rôle, d'affectation ... tout cela avec bon sens et curiosité ;

- capacité de gestion de projets, d'englober divers aspects d'un tout, de ne pas se perdre dans les détails tout en les maîtrisant... ;

- souci et compétence de s'informer, de chercher sans attendre-que tout vienne d'en haut ou du chef ;

- avoir une bonne culture générale, situer son action et sa vie dans l'espace et le temps (histoire et géographie: ces vieilles sciences de synthèse, interdisciplinaires par essence, depuis toujours() ;

- apprendre à apprendre (une vieille antienne mais qui demeure peu pratiquée) ;

- la maîtrise de langues. Demain, on ira apprendre l'espagnol au Pérou et l'anglais en Inde ...

Avec la compétence professionnelle de base, cela fait 7 exigences, 7 clés pour affronter la globalisation sur les marchés professionnels.

4. ALLIER COMPÉTENCES TECHNIQUES, HUMAINES ET CITOYENNES

Mais comme dit plus haut, la globalisation ce ne doit pas être qu'un marché. C'est aussi la chance de se voir en acteur de nos vies, acteurs du monde. Deux références de base dominent la reconstruction du monde:

- les droits humains;

- le développement durable.

Ces deux notions nous fournissent la clé d'une globalisation active, positive, non subie et non réduite à la compétitivité sans foi ni loi. Les droits humains nous rappellent l'uruté du genre humain dans le droit à la différence et le dévelopl?.ement durable nous dit que nous n'avons qu'une Terre qu il faut protéger et partager équitablement entre tous.

Cette approche, qui est fortement impulsée par les agences de l'ONU et de nombreuses ONG de par le monde, nous restitue la dimension citoyenne qui ne se dissout pas dans les règles du marché. Elle aJoute aux exigences venant du monde économique des exigences de compétences citoyennes:

- faire le lien entre la théorie et la pratique ;

- faire le lien entre sciences humaines et sciences physiques

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Tout cela, c'est aussi faire le lien entre compétences professionnelles, telles que définies ci-dessus, et compétences citoyennes. Ces deux exigences l'économique et la citoyenne -nées de la globalisation ne se contredisent pas mais se complètent. Elles se complètent dans la formation comme elles se complètent dans la réalité:

- paradigme citoyen = sphère publique et communautaire ; - paradigme professionnel = sphère économique et entrepreneuriale.

A l'heure de l'entreprise citoyenne, on voit que ces passerelles sont non seulement utiles mais nécessaires.

5. LES DÉFIS POUR LE SYSTÈME DE L'OFFRE DE FORMATION

Un mot encore sur les structures. On a peu l'habitude d'évoquer les contenus, les demandes sociales (qu'elles soient politiques ou conomiques finalement peu importe sous cet angle) en termes d'attentes de savoir-faire. L'OCDE commenc à mesurer les résultats des efforts de formation en termes d'acquis et de savoir-faire. Mais généralement le débat social sur la formation se limite au débat sur les filières et les st:mctures. Ce débat est important mais il a trop longtemps occulté celui bien plus essentiel sur les objectifs et les contenus (le nombre des universités, leur statut, la nature de leurs liens etc., toutes questions assez secondaires par rapport à ce qui s'y fait réellement). C'est pourquoi il est convient de recenh·er le débat sur la formation autour des axes suivants:

- les contenus, à savoh' le débat sur ce qu'il faut savoir maîtrise.1· dans chaque filière, dans chaque profession;

nous venons d'en parler, mais ce débat ne fait que de commen er; en particulier il faudra garder ce lien entre comP.étences professioru1,elles et compétences citoyennes, car il y a des forces qui souhaitent privilégier l'un au détriment de l'autre;

- les rythmes et offres d'apprentissage. La vie est tout entière un processus d'apprentissage et il faut en finir avec la prétention des écoles de croire qu'elles sont les seuls lieux légitimés et habilités à dispenser des titres attestant des acquis et des qualifications;

- il convient enfin de passer à l'acte s'agissant des fo1mations 1·écurrentes, des passerelles, du crédit­

éducation, des stages valant qua.Hfication, etc. Moyennant quoi on admettra peut-être que le ou la titulaire d'une maturité professionnelle peut entrer dans une HES? On doit apprendre à qualifier les équivalences, de tout ordre, et à valoriser les acquis, de tout otdre, eux aussi;

- les opérateurs de la formation devront 'ouvrir de plus en plus au partenariat. Actuellement les NTIC sont essentiellement en mains privées, et le privé dicte le rythme, le ton, le produits et 1 s offres. Il n'y a pas de raison que le public n'y entre pas. A l'inverse, les voies de formation rec nnues et officie.Iles sont des forteres es du public, le privé n'y entre guère. Il n'y a pas de raison de ne pas favoriser les interpénétrations, que les offres

éducatives soient ouvertes à tous les compétiteurs qualifiés. A une condition, qui correspond à ces gardes­

fous essentiels dont nous devons parvenir à garnir le mouvement de _ _globalisation: que ce soit la sphère publique, cit01;enn.e, qui déftnisse les règles du jeu.

Définir les règles du jeu, pour maîtriser un tout petit peu mieux notre avenir, n'est-ce pas le but du présent colloque?

J'espère y avoir contribué, en soutenant une démarche créative et proactive face au défi mobilisateur qu'est la globalisation et en évoquant des exigences en termes de contenus et d'organisation de la formation de demain.

.Les règles du jeu pour le développenient professionnel

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Nous avons déjà beaucoup écrit, dit et fait sur le développement professionnel. La clé du succès, n'est pas inscrite dans une bou�e de cristal et il n'y a pas de recettes miracles. Plusieurs chemins mènent à Rome.

Ci-dessous, j'ai réfléchi à quelques points de repères.

Nous nous heurtons souvent à des oostacles sur les chemins empruntés. La façon de les contowner est d'une grande importance. Il est capital d' mporter tout au long de nos chemins un GPS2Il nous aide atissi par temps de brom1lard à fixer notre position grâce à une navigation par satellite et à entreprendre des corrections pour atteindre notre but. Nos responsables, nos collègues, notre conjoint, nos amis ou nous­

mêmes peuvent servir de. satellite.

Il ne faut pas prendre les thèmes suivants comme recettes miracles, mais comme exposés critiques sur des thèmes qui influencent et qui sont en rapport avec notre développement professionnel.

1 . CRÉER DES RELATIONS

Dans la vie professionnelle, il est important de créer des relations. Malgré nos nombreuses dis ussions concernant les produits, les systèmes, les processus, les chiffres etc., il est évident que toutes les décisions sont prises pai· des êtres

1 Le texte reproduit ici est utilisé par ABB-Sécheron SA dans le cadre de sa formation interne [NdEJ.

' Le GPS est un système global de position qui nous permet de déterminer notre position (latitude, longitude, altitude et vitesse) sur terre, sur mer ou dans les airs grâce à des signaux satellites.

humains. Tous les clients, les fournisseurs, les collaborateurs ét responsables sont des êtres humains. Ayons des contacts avec nos supérieurs et nos collègues ( des personnes de tous les niveaux) et ne nous laissons pas influencer par des hiérarchies formelles.

Concentrons-nous sw· des personnes qui parlent d'une manière positive de l'entreprise et des collègues. Chez ABB Sécheron SA, il existe beaucoup de possibilités, soit à nos séances, dans la cafétéria, dans le restaurant de la Coop, pendant nos sorties d'entreprise. La base pour le développement d'un vrai groupe c'est de savoir comment on traite ces thèmes, par exemple. par l'écoute active.

2. INVESTISSEMENTS DANS SA PROPRE VALEUR

Mettons tout en œuvre pom nous développer continuellement dans notre profession et notre domame.

Comme nous le montre si bien l'informatique, le développement court à grands pas vers le futur et il est très important de pouvoir suivre. La formation professionnelle de basè et la formation continue augmentent notre valeur sur le mard1é du travail. Afin de conserver cette valeur, ayons confiance en ABB, mais sor,ons également entrepreneur, entrepreneuse et relevons les defis. Communiquons nos projets, nos souhaits et nos rêves pendant l'entretien d'évaluation et occupons-nous en. Cela en vaut La peine. Grâce à ce processus, l'entreprise pourra mieux nous donner notre chance dans différentes fonctions.

3. MOTIVATION PAR SOI-MÊME

La motivation par soi-même est pur moi un des thèmes les plus importants. De quoi nous réjouissons-nous spécialement aujourd'hui ? Qu'est-ce qui nous ait plaisir dans notre activité actuelle ? De quoi sommes-nous fiers ? Qu'est-ce que nous aimerions changer ? Ni notre responsable, ni nos collègues ne sont là, jour après jour, p ur nous motiver. C'est nous qui sommes responsables. ABB Sécheron SA essaye de créer fes bases utiles, comme l'a démontré le questionnaire 1998, sur lesquelles nous pouvons développer notre motivation.

4. Nos IDÉES PEUVENT RÉSOUDRE DES PROBLÈMES

.Présentons à notre responsable, à notre groupe, des idées pour résoudre des problèmes. Utilisons les situations difficiles comme chance pour prouver nos capacités. Rien n'impressionne plus nos responsables gue lorsque nous attaquons les problèmes de notre propre imtiative et que nous les résolvons, tout seul ou avec nos collègues, de manière compétente. Montrons aussi à nos collègues que nous sommes la bonne personne pour ces cas-là : pas de problème, j m'en occupe. Nos valeurs papillon ont fixé les règles du jeu pour ça.

Et je suis sûr qu'aujourd'hui, elles sont appliquées chez nous.

5. C 'EST L'INTÉRIEUR QUI COMPTE - PAS LES PAROLES

Ce ne ont pas les titres ou les promotions qtù comptent, mais la valeur du travail accompli, les marges et les possibilités de développement. Le souhait de monter le plus vite possible en haut de la pyramide (la hiérarchie) peut occulter les choses intéressantes comme par exemple la possibilité de former des collaborateurs plus jeunes, de leur transmettre son savoir, de créer des nouveautés ou de prendre la responsabilité de projets.

Notre nouvelle organisation dev 'ait agir dans ce sens et laisser de la place pour ce geru de développement. Dans le travail de groupe, nous comptons beaucoup sur la complémentarité des compétences et des attitudes.

6. FAIRE DES ERREURS

Il nous est permis de faire· de temps à autre des erreurs.

La personne qtù n'ose pas prendre d'mitiative ne progresse pas.

Le plus important est de savoir et de comprendre que les erreurs nous permettent d'apprendre et ainsi de progresser.

Cela permet également de relativiser les échecs. Avec l'évaluation des supéiieurs et l'évalualion des collaborateurs, nous donnons un "feedback" à chacnn en ce qui concerne son travail et son comportement. Recevons ce "feedback" comme un cadeau et remercions le autres de nous l'avoir donné. C'est notre chance d'améliorer nos forces et de progresser.

7. EXPRIMER SES ATTENTES

Exprimons nos attentes très clairement envers nos supérieurs, par exemple le désir de plus de responsabilités, de nouvelles activités ou de suivre une formation continue. Par contre, ne le faisons jamais avec une pointe de menace dans notre voix, mais avec une gentillesse professionnelle et une ténacité convaincante.

8. LA VIE PRIVÉE ET LES LOISIRS

Veillons à ce que notre vie privée soit équilibrée, qu'elle nous apporte du soutien. Prenons nos engagements familiaux et amicaux autant au sérieux que aes rendez-vous professionnels importants. Il est prouvé scientifiquement que des problèmes de relations, d'instabilité privée ainsi que de manques d'amis créent de l'énergie négative, ce qui influence notre performance au travail.

9. LA RECETTE ET LA SOLUTION, C'EST NOUS!

Le succès professionnel ne se prescrit pas comme une recette miracle ni se planifie, mais nous le dirigeons

nous-mÂmDc 1\. tf,.:iiln-rO J-n, , c l Dci r'\'f=.,:'l""l....,,1-C"' Â1A UD C,.<...,h, ....,....,,.,._ C A ... _.

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déployer d'une manière optimale toutes les ressources existantes, c'est à chacun d'entre-nous de choisir nos buts professionnels afin de profiter à 100 % de notre propre potentiel. C'est certainement le chemin sur lequel nous nous sentons à l'aise et où nous nous donnons ensemble le plus pour l'entreprise. Et n'oubliez pas le GPS!

TROISIÈME PARTIE:

BILAN E1" I�ERSJ :l ECTIVES

Globalisation économique et systèmes de formation : bilan du colloque et perspectives

Le colloque "Globalisation économique et systèmes de formation en Suisse" a eu pour but de mener une réflexion au sujet des retombées de la globalisation économique sur les systèmes de formation particulièrement en Suisse. La globalisation économique a engendré de profondes mutations aans tous les pays. Le rôle croissant aes teclmologies de l'information et des communications, la tertiarisation, la mondialisation des marchés, le vieillissement de la population sont des facteurs imp rtants d l'évolution économique et sociale des pays industrialisés et du Sud. Cette évolution a é9alement produit un esprit d'initiative et des possibilités d alliances entre entreprises, surtout transnationales.

Dans nombre de contributions, on aurait tendance à faire observer en particulier les difficultés et les tensions dues à la globalisation. Pourtant, des intervenants ont souligné quelques aspects positifs de la globalisation. Lonpet affirme que pour lm, la globalisation est "une chance d avoir un levier qui permette d'agir sur des problèmes qui sont objectivement aujourd'hui de dimension planétaire ; une chance de vivre, enfin, l'unité dans la différence du geme humain, de dépasser l'absurde compartimentage en Etats-nations ... ". Poglia a également relevé q_ue "la globalisation est largement perçue comme un phénomene en devenir qui n'a, de loin, pas encore développé toutes ses potentialités (OCDE, 1997, J?,l). Souvent on fait d'ailleurs rimer globalisation avec innovation (Amable, 1997)".

Hallak, quant à lui, a démontré l'hétérogénéité de la mondialisation et les asymétries du système. "Ces asymétries ont engendré trois séries d'inégalités: entre riches et pauvres, entre inclus et exclus et au niveau de l'impuissaJ;l.ce dans l'interdépendance." En effet, si nous regardons de près la crise asiatique, par exemple, sa dimension planétaire a entraîné une

situation qui se chiffre déjà par de nombreux licenciements. Elle a suscité des interro�ations critiques sur la spéculation financière et ses consequences, sur le développement des inégalités entre le Nord et le Sud, sur le rôle joué par les fonds de pensions, les sociétés transnationales et la responsabilité du Fonds Moné_taire International. La crise sociale et politique qui s'est déjà manifestée dans plusieurs pays directement concernés, notamment en Indonesie, en Corée du Sud et dans d'autres pays, a provoqué de noµilireux débats sur la nécessité de faire .face à la défaillance des Etats.

Longet affirme que "le malentendu devant la globalisation vient du fait que le néolibéralisme qui l'a prov?gi1ée l'a fait en voulant sup:erimer toutes les limites : les frontieres physiques, les frontières informationnelles, les frontières morales."

De ce fait, il nous est apr,aru intéressant d'analyser, d'une part, le,,s différents rôles de 1 Etat, des entreprises (avec, entre autres, l'actionnaire), des syndicats et des citoyens dans la

!;lobalisation. D'autre part, les conséquences de la globalisation economique sur les systèmes de formation seront étudiées.

Ensuite, nous dégagerons des perspectives de recherche.

1. GLOBALISATION, ETAT ET PARTENAIRES SOCIAUX

L'État est un acteur qui a retenu l'attention d'un certain nombre d'intervenç1.nts. Plusieurs d'entre eux ont relevé la perte du pouvoir de l'État face aux mutations socio-politiques et économiques. Hanhart a constaté que "la globafisation économique ne se b.'aduisait pas seulement par un accroissement des échanges de biens et de services mais aussi par une remise en question du degré d'implication des pouvoirs publics dans la vie économique." Comme le souligne Hallak, "Les États ne sont plus les acteurs majeurs qui peuvent réguler, affecter, contrôler . Carton, guant à lui, insiste sur le fait que "la diminution du rôle de l'Etat souvent réclamée par des entreprises en Suisse prend des dimensions pouvant etre catastropfuques lorsqu'elle est transposée à certains pays du Sud. " Cette diminution se traduirait notamment Y.ar une baisse

L'État est un acteur qui a retenu l'attention d'un certain nombre d'intervenç1.nts. Plusieurs d'entre eux ont relevé la perte du pouvoir de l'État face aux mutations socio-politiques et économiques. Hanhart a constaté que "la globafisation économique ne se b.'aduisait pas seulement par un accroissement des échanges de biens et de services mais aussi par une remise en question du degré d'implication des pouvoirs publics dans la vie économique." Comme le souligne Hallak, "Les États ne sont plus les acteurs majeurs qui peuvent réguler, affecter, contrôler . Carton, guant à lui, insiste sur le fait que "la diminution du rôle de l'Etat souvent réclamée par des entreprises en Suisse prend des dimensions pouvant etre catastropfuques lorsqu'elle est transposée à certains pays du Sud. " Cette diminution se traduirait notamment Y.ar une baisse

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