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Nous avons cherché à comprendre, à l'aide du modèle proposé par l'école de la régulation, les raisons des nouvelles revendications des firmes. Nous pensons que l'émergence de la production flexible n'a pas été sans conséquence pour l'université en ce sens que les fi.rrries, qui dépendent aujourd'hui largement de la sphère de vroduction du savôir et de construction des qualifications qu est le système éducatif, préconisent un rapprochement entre les logiques économiques et les logiques éducatives. Ainsi, en tant qu'il correspond à une extension progressive de la sphère économigue vers d'autres champs sociaux (Habermas, 1971), le paradigme post-fordiste mène à

!'.inclusion relative du cl1.aIDp académique dans le champ économique (Peters, 1992). La réforme de l'université devient partie intégrante de la politique de mise en place des "cond�tions­

cadre" censées permettre l'accroissement de la compétitivité.

Il nous semble néanmoins important de voir que les transformations proposées par les firmes ne sont qu'une des réactions possibles à l'évolution de la sphère économique, réaction qui repose SUI une certaine interprétation bien particulière de la globalisation. Dans cette inte!p!étati.on, la globalisation est perçue comme un phénomène où l'intégralité des institutions d'tme collectivité donnée sont mises en concurrence avec les institutions équivalentes du monde entier, ce

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contraindrait à comprimer dans toute la mesure du possible les coûts, notamment salariaux. Or, cette .interprétation peut aisément être mise en cause, ne serait-ce que pour des raisons logiques - car comme l'écrit Fligstein, 1' c'est une

hypothèse extrêmement forte que d'affirmer qu'un seul changement structurel est la cause de tout ce que l'on observe."

(Fligstein, 1998, 8). Plus généralement, il est faux de raisonner uniquement en termes quantitatifs, notamment de coftts, puisque

"les cofüs du travail, dans les situations concurrentie1les, ne représentent qu'un seul facteur et dans les pays industrialisés, ce facteur est sans doute le moins important." (p. 3). On se rend ainsi compte que la complexité des questions liées à la globalisation tient pour une large part au rôle de légitimation que joue la notion même de globalisation: l'appel à la gfobalisation est ainsi particulièrement utile quand il s'agit, pour un acteur social quelconque, de justifier comme découlant de la nature des choses certains changements qui lui paraissent désirables. En d'autres termes, l'idée

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l'inéluctabilite de la globalisation (y compris de ses conséquences supposées) n'est rien d'autre que l'argument officiel, et largement idéologique, que les firmes apportent pour justifier l'extension de leur sphère d'influence vers des domaines de la société que l'ancienne logique fordiste leur avait progressivement soustraits.

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DEUXIÈME PARTIE:

PR OPOSITIONS

La globalisation, réalités et mystification

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1. LA GLOBALISf.. TION

A propos de la globalisation, il arrive parfois que l'on ait nne forte volonté d'affirmer quelgues vérites et contre-vérités.

Mais la globalisation est un domame où personne ne détient la vérité et sur leq1..1el nous avons des impressions et des bases pour soute;nir ces impressions ; la vérité se situe entre ces unpressions, sans que l'on sache où exactement. Je ne veux pas faire ici un exercice de rhétorique, et je tenterai donc de simplifier mon propfait aux dépens de la finesse, de os, étant entenau que cette simplification se la sophistication et de la complexité du sujet.

Tout d'abord, que signifie globalisation ? Chacun sait que cela signifie surtout Tes éclianges, le commerce international, et que c'est le raccomcissement des distances, le développement des technologies et l' ouverhrre des marchés financiers qui ont a.mené l'accélération la plus forte au phénomène de globalisation et font que le monde entier est en action vingt­

quatre heures sur vingt-quatre. Chacnn sait qu'il y a eu une n1phrre dans le phénomène de globalisation au moment où on est passé des éclianges à la production. Si vous prenez tous les ouvrages de théorie économique, ils sont tous fondés sur des théories qui suppo ent que la production est basée en un seul lieu ; or ce n'est plus le cas achtellement. Tout un pan des théories économiques bascule et es fragilisé par le fait que nous sommes passés de la globalisation des échanges à la globalisation de la production.

Si vous me demandez quand a commencé la globalisation, je vous répondrais qu'elle a toujours existé. Mais

' Il s'agit ici de la retranscription d'une intervention orale revue et corrigée par l'auteur. Elle conserve donc certains traits du langage parlé [NOE].

si vous me demandez quand a commencé le phénomène qtù est en train de nous submerger, je n'hésiterais pas à vous répondre qu'il a commencé sous Carter, lorsque le système de Bretton Woods et toute régulation dans les domaines financier et monétaire ont été brisés. Ce faisant, les rapports économiques sur la ;elanète ont été progressivement virtualisés. La globalisation a toujours eX1Sté, mais l'accélération par les moyens technologiques l'a étendue à d'autres domaines : entre la globalisation économique et financière, il y a aujourd'hui une globalisation culturelle (fa diffusion des idees et des façons de penser) ; une globalisation environnementale, qui représente un effet de seuil dans le développement international (le fait qu'aujourd'hui on ne peut plus segmenter les problèmes d'environnement) ; une globalisation épidémiologique (de par les millions de voyageurs dans les avions, sachant ci..u'il est impossible de construire des sas ,eour échaprer a cette globalisation-là); une �lobalisation militaire : il n y a plus de sécurité collective, il n y plus ni paix armée ni équilibre des forces (et donc les ëhoses s'expriment par cfes guerres régionales, civiles ou nationales, par le terrorisme international qui devient lui aussi un phénomène mondial et qui est greffé sur le trafic de la drogue).

Je crois que la globalisation en soi peut être une mauvaise ou une bonne chose suivant le côté quel' on regarde. Il est vrai que la globalisation, pour des gens qui ont accumulé des Rolls Royce et qui ont accru une J?Uissance financière et économique au cours des quinze dermeres années, est une bonne chose parce qu'elle leur a permis de gagner plus, d'avoir plus de pouvoir économique et social. En revanche, pom' tous les autres, c'est une chose catastrophique. En réalité, le problème n'est pas la globalisation en tant que telle, c'est son asymétrie, c'est f'hétérogénéité du phénomène : non globalisées, l'égalité sociale et l'équité ; non globalisée, la lutte contre le terrorisme ; non globalisée, la protection de l'environnement ; non globahsées, la �ollaboration institutionnelle et l'action des gouvernements. Tout cela reste enfermé dans des territoires et dans des frontières biens définies. Ces asymétries engendrent trois séries d'inégalités très graves : entre riches et pauvres, entre inclus et exclus, et au niveau de l'impuissance dans l'interdépendance.

Personne aujourd'hui n'admettra, a priori, que nous vivons une crise d'abondance et d'opulence. Pourtant, il y a bien une surproduction à tous les niveaux, non seulement au niveau de la production industrielle ou au niveau tertiaire

(nouvelles technologies, produits de pointe) mais aussi au niveau minier. Lorsque l'on regarde les prix, on s'aperçoit de leur chute et de l'abondance des produits dans les magasins. Il y a une baisse de l'inflation, il _y a des prix dérisoires pour des produits ultrasoplùstiqués. Qui est responsable de cette opulence ? Cette opulence est une conséquence de 1a globalisation, qui a permis de faire plus avec moins. Tout en faisant cela ;;ourtant, on crée encore plus de "soupes populaires": l économie d'opulence et les "soupes populaires"

se côtoient simultanément, et la majorité des gens ne connaissent que la seconde alternative. D'après les études de l'OCDE, la globalisation a enrichi 30% de I'humanité et en a appauvri 70 Y�. Mais je ne crois pas dans ces chiffres. D'après cfes estimations �ue je fais moi-même, la globalisation a enrichi au maximum 10 Yo, · en a appauvri 90% et a totalement détruit plus de la moitié sur ce dernier pourcentage : probablement 40% de l'humanité est détruite par la globalisation. Elle est exclue du monde des humains au sens fort du terme. Prenons le chômage struchtrel : pour nous, économistes ou éducateurs, il représente une catastrophe, mais il est le résultat de la globalisation et du progrès technologique. Au niveau du chômage structurel et en comparant l'Europe et les Etats-Unis, la problématique se résume grossièrement à deux stratégies : en Amérique du Nord, on casse les salaires et on flexibilise à outrance, on transforme les travailleurs en esclave, on leur assure le minimum (pas d'assurance sociale ni d'assurance maladie) ; il en résulte un taux d'emploi asse;,1: élevé et une baisse du chômage.

En Europe, vous avez une politique de régulation sociale et une protection des plus démunis, avec un taux de chômage élevé mais acceptabl� ; sans doute, aucun chômage n'est acceptable, mais la question se pose : vaut-il mieux être chômeur en Europe ou travailleur dans les rues de Washington ou New York ? Pour un Européen, il vaut mieux être chômeur en Europe parce qu'il existe une protection sociale. Aux Etats­

Unis, on touche de quoi payer le MacDonald's ou un morceau de MacDonald's, mrus si on tombe malade on ne se soigne pas.

Il n'y a aucun filet social.

Finalement, face à cette description un peu rapide de la globalisation, il y a deux discours. Le discours le plus général, c'est de dire que la globalisation est le résultat d'une conspiration des riches, des nantis et des grands spéculateurs internationaux. L'autre discours, plus .froid et plus économiciste, considère que c'est la logique même du

capitalisme, c'est-à-dire le développement du capital (développement violent, dans un marché qui était imparfait mais qtti. devient parfaitement imparfait) et Yhyperconcurrence (toutes les règles et les normes d'organisation des marchés sont bafouées, rien ne compte sinon le pouvoir économique relatif sur le marché, c'est-à-dire les rapports de force). Ce n'est pas un marché de concurrence, mais de compétition. Ceux qui ne sont pas les premiers sont éliminés, et l'on entre ainsi dans une affaire dotùoureuse où l'on ne s'arrête jamais : vous êtes le premier, mais le second doit se battre pour prendre votre place et tenter de casser ce que vous essayez de créer. En d'autres termes, on ne peut avoir de situation stable au niveau économique. Par élimination pro�essive, nous arrivons à un système fou qui génère la destruction, l'exclusion, l'élimination.

Ce n'est .Pas là le résultat d'une conspil'ation internationale ni des nantis, ni des banquiers, ni des riches : c'est simplement la logique du système.

Si vous me demandez si j'accepte ce discours je vous répondrai par la négative. Depuis Reagan, je peux observer que tout ce qui se passe au niveau des rapports internationaux peut être interpréte comme un contrôle systématique, voire imperial, de la part des grandes puissances et des gouvernements qui font la pluie et le beau temps sur le marché des relations internationales.

Récemment, on a essayé d.'introduire subrepticement l'AMI, qui développait une approche très significative à cet é

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ard. Il s'agissait la de la concrétisation des intérêts ptùssants d, ind�1strie� capitaliste� intematio.n�ux - ,d7 "majors", - qui reussISsent a faire fléchir la capaclte de resIStance et a faire avancer leur dossier, leur �genda et leur raisonnement. Si vous étudiez la globalisation, vous verrez qu'elle est née de cette manière et vous verrez que cela s'est produit simultanément avec le développement des nouvelles technologies et des systèmes rapides ae communication.

J'aimerais terminer sur un mot d'espoir : l'AMI n'est pas passé. Cela a été rendu possible grâce à internet avec lequef on a pu créer des contre-pouvoirs, sensibiliser même les hommes polit!,ques q� ne s�vaient pa� �e quoi il s' ag';Ssait, décl�sser d�s dossiers confidentiels pour revéler au grand jour ce qu'il y avait derrière l'AMI. L'AMI a donc été bloqué par la globalisation de l'information et de la communication, qui a permis de générer des contre-pouvoirs au niveau international, de nouvelles sociétés civiles qui ont permis d'empêcher l'avancement d'un dossier qui ne pouvait que contribuer à rendre encore plus folle

cette évolution globale de la globalisation. Je pourrais prendre d'autres exemples, moins spectaculaires sw· le

plan

âe leur impact, mais plus intéressants sur le plan éconorruque et moral (tel que le cas Pinochet). Ainsi, la promotion et la réalisation des droits de l'homme au niveau international ne sera possible que par la globalisation, c'est-à-dire si, dans l'action, il y aura des gens qui leront le "watch" (observatoire) et qui seront capa5les d'orchestrer, directement au niveau mondial, le procès du refus de respecter les drnits de l'homme grâce au système d'information, de créer la résistance et de permettre de bloquer les violations aux droits de l'homme.

Comment résumer mon propos ? Les États ont perdu le pouvoir dans le monde entier parce qu'ils ne sont plus les acteurs majeurs qui peuvent eguler, affecter, conh·oler. La seule manière de vrendre e.n auuge les problèmes d,e la globalisation, c'est d accepter que les autorités publiques (Etats, collectivités locales, corps constitués à définir) puissent assumer l'important rôle ae la redistribution, de la protection de la population et de la normalisation des règles de fonctionnement de la société et de l'État. Si ce n'est pas possible nous entrons dans la jungle et nous sommes perdus. Pourtant, le niveau de l'intervention publique ne peut plus être au niveau d'un État: il peut se situer aux niveaux infra-étatique, régional et international En tant que UNESCO, cela me pose un problème, car je ne pense pas que le système international actuel soit conçu pour affronter des problèmes de cette envergure. Seule une gouvernance qui va au-delà du système national sera capable d'organiser la protection de la société civile. C'est pourquoi, lorsque je me référais précédemment à l'AMI et au blocage par réseau de l'AMI, je me suis placé au niveau international. Tout pays qui a t illusion qu'il peut réguler tout seul les problèmes de la globalisation aura très vite des déboires et verra très vite qu'il va dans le mur. Il n'est pas possible de régler ce problème sans reconstruire des systèmes de régulation régionaux et internationaux. Si l'on oublie cela, on se retrouvera tôt ou tard dans des déboires considérables.

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