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.Présentons à notre responsable, à notre groupe, des idées pour résoudre des problèmes. Utilisons les situations difficiles comme chance pour prouver nos capacités. Rien n'impressionne plus nos responsables gue lorsque nous attaquons les problèmes de notre propre imtiative et que nous les résolvons, tout seul ou avec nos collègues, de manière compétente. Montrons aussi à nos collègues que nous sommes la bonne personne pour ces cas-là : pas de problème, j m'en occupe. Nos valeurs papillon ont fixé les règles du jeu pour ça.

Et je suis sûr qu'aujourd'hui, elles sont appliquées chez nous.

5. C 'EST L'INTÉRIEUR QUI COMPTE - PAS LES PAROLES

Ce ne ont pas les titres ou les promotions qtù comptent, mais la valeur du travail accompli, les marges et les possibilités de développement. Le souhait de monter le plus vite possible en haut de la pyramide (la hiérarchie) peut occulter les choses intéressantes comme par exemple la possibilité de former des collaborateurs plus jeunes, de leur transmettre son savoir, de créer des nouveautés ou de prendre la responsabilité de projets.

Notre nouvelle organisation dev 'ait agir dans ce sens et laisser de la place pour ce geru de développement. Dans le travail de groupe, nous comptons beaucoup sur la complémentarité des compétences et des attitudes.

6. FAIRE DES ERREURS

Il nous est permis de faire· de temps à autre des erreurs.

La personne qtù n'ose pas prendre d'mitiative ne progresse pas.

Le plus important est de savoir et de comprendre que les erreurs nous permettent d'apprendre et ainsi de progresser.

Cela permet également de relativiser les échecs. Avec l'évaluation des supéiieurs et l'évalualion des collaborateurs, nous donnons un "feedback" à chacnn en ce qui concerne son travail et son comportement. Recevons ce "feedback" comme un cadeau et remercions le autres de nous l'avoir donné. C'est notre chance d'améliorer nos forces et de progresser.

7. EXPRIMER SES ATTENTES

Exprimons nos attentes très clairement envers nos supérieurs, par exemple le désir de plus de responsabilités, de nouvelles activités ou de suivre une formation continue. Par contre, ne le faisons jamais avec une pointe de menace dans notre voix, mais avec une gentillesse professionnelle et une ténacité convaincante.

8. LA VIE PRIVÉE ET LES LOISIRS

Veillons à ce que notre vie privée soit équilibrée, qu'elle nous apporte du soutien. Prenons nos engagements familiaux et amicaux autant au sérieux que aes rendez-vous professionnels importants. Il est prouvé scientifiquement que des problèmes de relations, d'instabilité privée ainsi que de manques d'amis créent de l'énergie négative, ce qui influence notre performance au travail.

9. LA RECETTE ET LA SOLUTION, C'EST NOUS!

Le succès professionnel ne se prescrit pas comme une recette miracle ni se planifie, mais nous le dirigeons

nous-mÂmDc 1\. tf,.:iiln-rO J-n, , c l Dci r'\'f=.,:'l""l....,,1-C"' Â1A UD C,.<...,h, ....,....,,.,._ C A ... _.

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déployer d'une manière optimale toutes les ressources existantes, c'est à chacun d'entre-nous de choisir nos buts professionnels afin de profiter à 100 % de notre propre potentiel. C'est certainement le chemin sur lequel nous nous sentons à l'aise et où nous nous donnons ensemble le plus pour l'entreprise. Et n'oubliez pas le GPS!

TROISIÈME PARTIE:

BILAN E1" I�ERSJ :l ECTIVES

Globalisation économique et systèmes de formation : bilan du colloque et perspectives

Le colloque "Globalisation économique et systèmes de formation en Suisse" a eu pour but de mener une réflexion au sujet des retombées de la globalisation économique sur les systèmes de formation particulièrement en Suisse. La globalisation économique a engendré de profondes mutations aans tous les pays. Le rôle croissant aes teclmologies de l'information et des communications, la tertiarisation, la mondialisation des marchés, le vieillissement de la population sont des facteurs imp rtants d l'évolution économique et sociale des pays industrialisés et du Sud. Cette évolution a é9alement produit un esprit d'initiative et des possibilités d alliances entre entreprises, surtout transnationales.

Dans nombre de contributions, on aurait tendance à faire observer en particulier les difficultés et les tensions dues à la globalisation. Pourtant, des intervenants ont souligné quelques aspects positifs de la globalisation. Lonpet affirme que pour lm, la globalisation est "une chance d avoir un levier qui permette d'agir sur des problèmes qui sont objectivement aujourd'hui de dimension planétaire ; une chance de vivre, enfin, l'unité dans la différence du geme humain, de dépasser l'absurde compartimentage en Etats-nations ... ". Poglia a également relevé q_ue "la globalisation est largement perçue comme un phénomene en devenir qui n'a, de loin, pas encore développé toutes ses potentialités (OCDE, 1997, J?,l). Souvent on fait d'ailleurs rimer globalisation avec innovation (Amable, 1997)".

Hallak, quant à lui, a démontré l'hétérogénéité de la mondialisation et les asymétries du système. "Ces asymétries ont engendré trois séries d'inégalités: entre riches et pauvres, entre inclus et exclus et au niveau de l'impuissaJ;l.ce dans l'interdépendance." En effet, si nous regardons de près la crise asiatique, par exemple, sa dimension planétaire a entraîné une

situation qui se chiffre déjà par de nombreux licenciements. Elle a suscité des interro�ations critiques sur la spéculation financière et ses consequences, sur le développement des inégalités entre le Nord et le Sud, sur le rôle joué par les fonds de pensions, les sociétés transnationales et la responsabilité du Fonds Moné_taire International. La crise sociale et politique qui s'est déjà manifestée dans plusieurs pays directement concernés, notamment en Indonesie, en Corée du Sud et dans d'autres pays, a provoqué de noµilireux débats sur la nécessité de faire .face à la défaillance des Etats.

Longet affirme que "le malentendu devant la globalisation vient du fait que le néolibéralisme qui l'a prov?gi1ée l'a fait en voulant sup:erimer toutes les limites : les frontieres physiques, les frontières informationnelles, les frontières morales."

De ce fait, il nous est apr,aru intéressant d'analyser, d'une part, le,,s différents rôles de 1 Etat, des entreprises (avec, entre autres, l'actionnaire), des syndicats et des citoyens dans la

!;lobalisation. D'autre part, les conséquences de la globalisation economique sur les systèmes de formation seront étudiées.

Ensuite, nous dégagerons des perspectives de recherche.

1. GLOBALISATION, ETAT ET PARTENAIRES SOCIAUX

L'État est un acteur qui a retenu l'attention d'un certain nombre d'intervenç1.nts. Plusieurs d'entre eux ont relevé la perte du pouvoir de l'État face aux mutations socio-politiques et économiques. Hanhart a constaté que "la globafisation économique ne se b.'aduisait pas seulement par un accroissement des échanges de biens et de services mais aussi par une remise en question du degré d'implication des pouvoirs publics dans la vie économique." Comme le souligne Hallak, "Les États ne sont plus les acteurs majeurs qui peuvent réguler, affecter, contrôler . Carton, guant à lui, insiste sur le fait que "la diminution du rôle de l'Etat souvent réclamée par des entreprises en Suisse prend des dimensions pouvant etre catastropfuques lorsqu'elle est transposée à certains pays du Sud. " Cette diminution se traduirait notamment Y.ar une baisse des dépenses publiques dans les domaines de l' eâucation et de la formation.

Gallin évoque "l'incal?acité de l'État de contrôler le capital dans le cadre de ses frontieres par des mesures législatives ou

d'autres mesures poli�iques qui conduiraient non seulement à l'affaiblissement de l'Etat lui-même mais à l'affaiblissement de toutes les structures qui agissent dans le cadre de l'État national: les parlements nationaux, les partis politiques, les centrales syndicales".

L'affaiblissement du rôle de l'État, souligné par divers auteurs, risque de représenter nn danger potentiel pour la croissance et la régulati n de l'économie mondiale. Les pays du Sud pourraient perdre une grande partie de leur pouvoir de négociation face aux fumes multinationales en matière de transfert de technologies, d'emploi et de réinvestissement des bénéfices réalisés sur leur territoire. Si la législation nationale n'était pas remise à jour, une plus grand partie de l'économie nationale échapperait au contrôle des gouvernements. Jusqu'à présent, il existait dans de nombreux pays des limitations à l'entrée d'investissements étranl$ers dans les médias, la défense et la sécurité, l'extraction miniere et pétrolière, les industries stratégiques, l'énergie atomique, les transports aériens, les activités bancaires... Rappefons que les investissements internationaux des pays membres de l'OCDE sont de l'ordre de 80% et qu'ils en absorbent les deux tiers. �algré les efforts de libéralisation dans les pays du sud, ces Etats ont attiré pour l'instant peu d'investissements étrangers (World Bank Group, 1998/99).

Le rôle des entreprises a été étudié par tm certain nombre d'auteurs et d'intervenants. Selon Dzunidis (1998), par exemple, l'OMC (Or?.anisation Mondiale du Commerce) administre une série d accords multilatéraux qui favorisent le libre échange tout en protégeant la propriété intellectuelle et industrielle des grandes fi.nries internationales qui inondent les marchés mondiaux. Les transnationales, avec l'AMI par exemple, ont cherché une pr tection de la liberté d'investir et de faire du profit, donc de créer un cadre jW'idique peu conb:aignant pour la promotion et la protection des investissement . Mais il .faut souligner ici que les économies nationales ne sont pas uniformes comme semble l'être le pouvoir économique des grandes entreprises des pays industriels.

Selon l'OCDE (1998), certains secteurs industrialisés des pays membres connaissent et vont connaître de grands changements. Le secteur manufacturier va continuer à diminuer. Là où les technologies de pointe prédominent comme dans l'aérospatiale mais aussi dans l'infonnalique, l'électronique et l'industrie pharmaceutique, ces secteurs

pourraient arriver à se maintenil". Là où les teclmologies de aemain sont moins utilisées, comme dans l'industrie chimique, les produits alimentaires ou le textile, le secteur manufacturier aurn bien du mal à résister aux pressions technologiques et économiques du marché. Il est frappant de constater que les exportations du textile par exemple ont beaucoup diminué ces dernières années.

Paglia affirme que "la globalisation est naturellement une réalité avant tout économique, ayant comme point de départ la libéralisation des marchés internationaux et nationaux. La concurrence devient donc internationale de même que la clientèle ainsi que la propriété des entreprises et par conséquent leurs stratégies.' Cette concurrence accrue que décrit Zarilian est une "concurrence sur les facteurs de différenciation (qualité, innovation, etc.) mais aussi sur les prix de vente". La concurrence n'est pas seulement un problème de compétition entre grandes firmes, mais également entre les propres succursales qui sont concurrentielles dans certains aomaines comme la recherche ou la vente.

Poglia souligne que le pouvoir des actionnail"es a augmenté et que "le profit immédiat pour l'actionnaire devient le critère principal de réussite de l'entreprise au détriment du profit à long terme". Zarifian confirme cette idée-de la "très forte hausse des niveaux de rentabilité attendus du capital".

Une des conséquences du profit à court terme est souli�é par Carton qui rappelle que la recherche frénétique des meilleures cond tions pour arriver à des bénéfices immédiats amplifie l'errance mondiale des firmes. Terrier souligne enfin que ''les pays en voie d'industrialisation deviennent des lieux de production de biens ensuite réexportés vers les pays industrialisés puisque ladite production peut y être effectuée à moindres coûts".

Les implications de la globalisation économique sont de prime abord fondamentales pour les entreprises (PME et petites entreprises, en particulier) qui doivent impérativement s'adapter aux nouveaux marchés sous peine de disparaître.

Paglia évoque la perte du caractère .régional et même national de 1'entreprise qui entraûte aussi pour sa direction la coupure de son environnement local. Pom les cadres des entreprises concernées, on peut également constater une réelle internationalisation de leur recrutement et de leur carrière ainsi que de la nécessité de mobilité inter-régionale et internationale.

[es relations entre le Nord et le Sud ne manqueront pas de susciter des remous dans l'économie mondiale.

D'aub:es acteurs sociaux sont :impliqués dans le processus de la globalisation à savoir les synâicn.ts et les citoyens. La préoccupation a été importante chez les partenaires sociaux (syndicats, associations, petites et moyennes entreprises, partis politiques) lorsqu'ils ont pris connaissance de 1 existence de projets internationaux comme L'AMI (Accord multilatéral sm

!'Investissement). En réalité, L'AMI a sismfié tme tentative nouvelle dans la libéralisation éconorruque internationale.

L'objectif principal de l'AMI a été de garantir une totale libéralisation de l'économie mondiale en essayant d'octroyer aux h'ansnationales une suprématie sur les Etats-Nations et sur les populations. L'AMI a eté conçu dans le cadre de l'OMC par les pays riches. Face à l'opposition des pays du Sud à l'égard d'une renégociation des chapitres du b_.aité de l'OMC concernant les investissements (TRIMs), les Etats-Unis ont pris l'option de procéder par étapes en favorisant des traites à caractère multilatéral soit dans le cadre de l'OCDE soit bilatéralement avec l'Union Européenne. Plusiems membres d · l'OCDE, surtout la France, le Canada, les Etats-Unis et la Suisse ont subi depuis 1997 une pression de plus en plus forte venant de partis politiques, de syndicats, d'associations. Des parlements ont mené des débats notamment l'Assemblée nationale française, le Parlement canadien, le Grand Co11Seil Genevois (CETIM, 1998).

Rappelons que 477 des 500 plus grosses sociétés mondiales se trouvent dans les pays de l'OCDE. Les pays du Sud, en ce qui les concerne, ont été contraints d'abaisser leurs tarifs douaniers au titre de l_'Uruguaf Round du Gatt puis à se concentrer sur la fourniture de matieres premières destinées à l'exportation (Coates, 1998). Ainsi, la tentative des acteurs­

décideurs de la globalisation économique d'essayer d'imposer l'AMI n'a pas abouti. Comme le relève Hallak : "L'AMI a été bloqué par la mondialisation de l'informati n et de la commurncati n qui a permis de générer des contre-pouvoirs au niveau international, des nouvelles sociétés civiles qui ont permis d'empêcher l'avancement d'un dossier." Cet exemple de tentative d'accord reflète bien les njeux socio-économiques et politiques de la globalisation.

Gallin a souligné qu'il fallait ''redéfinir les buts et la raison d'être de l'organisation sociale à l'échelle mondiale". n a insisté sur 1 fait que "ce qui n'est pas globalisé, ce sont les droits sociaux et les institutions qui les portent." En effet, si n us examinons de près le Traité de Maastricht, nous

constatons que les Européens ont IlllS en commun certains domaines et pas d'autres. Les domaines de la formation, de l'éducation, cfe la santé, de la sécurité sociale, de la culture, de la justice, de la police continuent à relever de la compétence quasi exclusive des États, l'Union se limitant à encourager certaines actions. La reconnaissance mutuelle des diplômes n'empêchera ·pas les systèmes d'enseignement et les contenus des programmes éducatifs de demeurer nationaux. Gallin a insisté sur le fait que les conditions de travail des enseignants, par exemple, ne cessent de se détériorer notamment dans les pays du Sud. Des chercheuses se sont intéressées au thème des

·conditions de travail des enseignants et des enseignantes

(Perez, 1998, Gaynor, 1990, Lynch, 1990) et elles ont observé les mêmes tendances : diminution des sa1aires/ augmentation du coût de la vie, diminution des postes de travail/ augmentation du ratio élèves/enseignant, insuffisance d'infrastructures (fermetures de cantines, a'internats ... ) et de matériel didactique.

Gallin attribue certaines difficultés du monde syndical à deux facteurs : "la grande majorité des travailleurs dans le monde n'est pas syndiquée ( ... ) et le mouvement syndical a besoin de se réinventer ( ... ) c'est-à-dire [d'] évoluer vers de nouvelles structures capables de relever le défi par rapport au pouvoir patronal. " Dans un monde de plus en plus mdividualiste, les citoyens auront du mal à faire valoir .leurs droits sociaux, pour certains d'entre eux à maintenir leurs emplois, dans des sociétés à haut risque de chômage.

Un des thèmes actuels de débat entre les acteurs sociaux est précisément le chômage. Dans les pays industrialisés, la montée et la persistance du chômage inquiètent tous les acteurs au même titre que l'accentuation des inégalités de salaires. Les chômeurs de fongue durée, en particulier, risquent de se retrouver exclus de la vie socio-economique et un nombre toujours plus grand de travailleurs accèdent à des emplois faiblement rémunérés. Selon le rapport de l'OIT (Organisation Internationale du Travail), L'emp1oi dans le monde 1996/97,

"un chômage de masse prolongé transforme une partie des chômeurs en exclus permanents". Une dégradation de la qualité des emplois situés aux plus bas échelons est constatée dans plusieurs pays industrialisés. La montée du chômage (il est passé de 2% dans les années 60 à 12 % en moyenne dans les années 90, dans les pays développés: OIT, 1996/97) ne peut s'expliquer uniquement par le comportement du marche du travail, non seulement parce que Ies taux de chômage ont augmenté indépendamment du niveau de réglementation mais

aussi parce qu'ils ont continué d'auW!'enter en dépit des efforts consentis pour accroître la flexibilite du marché du travail: on le constate ici, la flexibilité devient aujourd'hui une des propositions pour circonscrire le chômage. Flexibilité dans tous les domaines, en r.articulier dans cehri de la formation et du travail. Les travailleurs seront donc censés continuellement s'adapter aux nouvelles conditions de travail.

Au croisement des systèmes éducatif et économique, Mc Kenzie et Wurzburg (1996) stipulent que les avantages de l'enseigneIIU?nt et de Ja formation développés par les apprentissages durant la vie professiom1elle amènent des projets innovateurs en termes de changement d'organisation âu travail ou bien d'innovations technologiques. Dès lors se pose la question des enjeux de la globalisation économique pour les systèmes d� formation.

2. LES CONSEQUENCES DE LA GLOBALISATION SUR LES SYSTÈMES DE FORMATION

Un des objectifs du colloque était d'essayer de comprendre les conséquences de -la globalisation sur la formation notamment professionnelle et supérieure. Plusieurs auteurs ont montré que la qualification de 1a force de travail constitue un élément foncfamental de la compétitivité de l'économie suisse dans le contexte mondial (De Pury, Hauser &

Schmid , pays du Nord comme du Sud qui ont comme oojectif de 1995). Cette constatation est la même dans plusieurs développer l'enseignement technique et professionnel seconcfarre et supérieur. D'une part, le .financement de l'éducation reste une préoccupation constante notamment pour les pays du Sud dont les dépenses publiques d'éducation tendent à diminuer suite notamment aux programmes d'ajustement structurel du FMI (Fonds Monétaire International) (Perez, 1998). D'autre part, les gouvernements cherchent à rentabiliser au maximum les systèmes éducatifs en essayant de les rendre efficaces et efficients. C'est d'ailleurs un des objets d' éh1de du PNR 33 en Suisse, intitulé "Efficacité de nos systèmes éducatifs".

Dans ce contexte, Paglia a relevé que "l'idée de rapprocher la gestion des institutions formatives de celles des entreprises a beaucoup marqué le débat sur la formation supérieure en Suisse". �t Terner souligne que la création des

hautes écoles spécialisées est une des conséquences, certes indirecte, de la globalisation économique. Poglia a analysé l'introduction de nouvelles technologies de la conununication en éducation et leurs conséquences pour les systèmes éducatifs.

"L'introduction de nouvelles formes d'enseignement à distance aurn pour conséquence de redéfinir les postes d'enseignants dont le contrat de travail est souvent fonctionnarisé et où, de plus en plus, on se tourne vers des contrats privés qui sont déjà en fonctionnement aux Etats-Unis". Carton rappelle que la formation des futurs cadres dans les pays du Sud peut être également assurée par une formation à distance conune c'est le cas de l' African Vhtual University (A VU), qui regroupe 24

"L'introduction de nouvelles formes d'enseignement à distance aurn pour conséquence de redéfinir les postes d'enseignants dont le contrat de travail est souvent fonctionnarisé et où, de plus en plus, on se tourne vers des contrats privés qui sont déjà en fonctionnement aux Etats-Unis". Carton rappelle que la formation des futurs cadres dans les pays du Sud peut être également assurée par une formation à distance conune c'est le cas de l' African Vhtual University (A VU), qui regroupe 24

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