• Aucun résultat trouvé

Au-delà des considérations mises en évidence dans les écrits sur la prise de décision et les processus cognitifs des joueurs, la variabilité dans les situations de jeu rencontrées au cours d’un match, d’une saison et même d’une carrière en soccer constitue un défi pour

opérationnaliser la formation des jeunes joueurs et nommer les connaissances qu’ils doivent posséder à différents stades de développement (Davids, 2010; Salmela, Marques, & Ma- chado, 2003). De manière générale, la formation des joueurs de soccer se réalise grâce à un entraînement formel, planifié et faisant partie d’un programme étalé sur la durée d’une sai- son ou d’un tournoi (Ericsson, Starkes, & Ericsson, 2003; Ford et al., 2012; Salmela et al., 2003). Cependant, même un programme hautement détaillé, dans une institution reconnue, n’offre aucune garantie d’une efficacité supérieure à celle d’un joueur qui aura vécu d’autres expériences pertinentes dans d’autres milieux (Côté, Baker, & Abernethy, 2007).

L’apprentissage des sports collectifs comme le soccer est reconnu comme étant un processus non-linéaire dans lequel chaque individu apprend en fonction de ce qu’il vit (Da- vids, 2010). C’est précisément le cas pour le développement de la composante tactique de l’action dans le jeu. De plus, la performance générale en sports collectifs dépend elle-même de multiples facteurs, et encore plus lorsqu’elle est étudiée sur le long terme (Cardinal et al., 2006; Starkes & Ericsson, 2003; Ward, Hodges, Williams, & Starkes, 2007). Jusqu’à présent, dans plusieurs guides de développement du soccer comme celui du Canada, la composante tactique n’a pas été explorée dans le but d’établir une progression standardisée dans la formation des joueurs, sur la base de ce qui devrait être assimilé pour chaque caté- gorie d’âge (Association Canadienne de Soccer, 2009). En effet, en comparaison aux contenus traitant des composantes physiques et techniques par exemple, le contenu tactique dans les guides et dans la littérature n’a pas été décrit de manière à établir des étapes de formation (Weineck & Portmann, 1997).

Bien que l’influence de l’entraîneur soit considérable, il existe néanmoins des contenus tactiques qui peuvent être associés à des étapes de développement compte tenu des tendances dans la maturation des individus, comme c’est le cas pour d’autres compo- santes de la performance (Balyi et al., 2013). C’est le cas entre autres pour le nombre de joueurs impliqués dans des situations de jeu, facteur important qui influe sur les degrés de complexité comme les possibilités de coordination entre les joueurs (Santos, Duarte, Da- vids, & Teoldo, 2018). Cependant, aucun de ces contenus de jeu ne peut être mis en relation

avec une étape spécifique du développement du joueur parce qu’il n’existe que très peu de données à ce sujet. En effet, bien qu’il soit possible d’établir des liens entre les actions tac- tiques selon le développement intellectuel et psychologique du joueur ou encore selon son niveau de compétition, ce type d’information ne couvre possiblement qu’une partie des fac- teurs qui influencent le développement des joueurs et par conséquent ne peut constituer une base assez solide pour définir des étapes de développement (Giacomini et al., 2011b; Teol- do & Cardoso, 2013).

Par le fait même, ce n’est que lorsque toutes les composantes sont liées qu’il est possible d’analyser une action dans le jeu de manière compréhensible (Garganta, 2009; Oliveira, 2004). Conséquemment, les habiletés acquises par les joueurs, dont les habiletés tactiques, ne devraient être décrites que lorsque les actions sont observables dans le jeu. Si les actions d’un joueur étaient continuellement observées au fil du temps, il serait davan- tage possible d’assurer un suivi sur les habiletés et sur la progressions dans les situations de jeu solutionnées. Ainsi, il serait aussi plus facile de situer les joueurs par rapport à un ni- veau de rendement visé, et de leur proposer des points d’amélioration prioritaires et adé- quats dans un programme structuré.

Il est reconnu en pédagogie du sport que le joueur doit développer ses habiletés en les sollicitant dans une variété de situations de jeu. La création de jeux, qui feront appa- raître des situations propices à l’apprentissage d’actions, rejoint les conclusions de McPher- son et Vickers (2004) et de Raab (2003) à l'effet que les connaissances du jeu peuvent être acquises et organisées par le biais de problèmes spécifiques de jeu à résoudre. La plupart du temps, ces activités sont choisies par l’entraîneur pour orienter l’apprentissage lorsqu’il s’agit d’une pratique formelle ou d’une compétition organisée (de Pinho et al., 2010; Rosa- do & Mesquita, 2009). Elles doivent aussi être progressives pour assurer une évolution dans leur application à des situations de jeu se rapprochant des réalités de compétition. À ce titre, le principe de progression rejoint les théories d’apprentissage et d’enseignement mises en évidence dans le courant constructiviste et appliquées en éducation physique. Ce principe est accompagné de recommandations en faveur d’interventions personnalisées au cours du

processus d’apprentissage, comme des reformulations de directives ou l’isolation d’une tâche pour mieux l’assimiler et l’intégrer au jeu (Raab, 2007; Rosado & Mesquita, 2009). L’expérimentation de toutes ces situations problématiques de jeu ainsi qu’un encadrement personnalisé contribuent à raffiner la manière dont les joueurs déterminent quelles actions ils doivent exécuter en priorité dans le jeu (Araujo, Davids, Chow, Passos, & Raab, 2009).

2.

CHAPITRE 2

MÉTHODOLOGIE

L’objectif de ce projet de recherche est de décrire des connaissances tactiques utili- sées par les joueurs de soccer en formation lorsqu’ils jouent. Cette étude est de nature ex- ploratoire puisqu’elle cherche à cerner les connaissances tactiques opérationnelles des joueurs en privilégiant l’Entretien d’Explicitation, une technique utilisée comme des ap- proches pour le bien-être ou la prise de conscience. Cette fois, la technique serait utilisée dans le milieu sportif, auprès des jeunes joueurs de soccer. Plus spécifiquement, le projet est de nature qualitative parce qu’il consiste à étudier le contenu et la nature des connais- sances utilisées par des joueurs de soccer pour déterminer leurs actions dans le jeu, avec l’intention de les identifier et d’en décrire les caractéristiques.

2.1. Sujets

2.1.1. Échantillon

L’échantillon de sujets ayant permis cette étude se compose de trois membres de l’équipe des moins de 14 ans qui évoluent au club FC Infesta dans la région de Porto au Portugal. Cette équipe est composée de jeunes joueurs en développement qui espèrent, pour la plupart, évoluer à un niveau compétitif élevé et de haute performance, comme le niveau professionnel. Étant donné la nature qualitative du projet et la disponibilité limitée des fa- milles des jeunes, le nombre de trois participants fut considéré adéquat et a permis une source d’information suffisante pour les besoins de cette étude, permettant aussi un mini- mum de comparaison entre les réponses des participants. Il a été aussi jugé pertinent par le chercheur et ses collaborateurs de limiter le nombre de participants à trois de manière à ex- plorer des actions et des situations de jeu en détails. Une même analyse réalisée sur tous les joueurs d’une équipe se serait avérée trop lourde alors que le nombre de trois joueurs ame- nait le chercheur à réaliser six entrevues sur une sélection de joueurs occupant des positions à la fois différentes sur le terrain, à la fois utiles pour l’obtention d’actions offensives.

L’équipe pratiquait le soccer dans des ligues compétitives selon les règles officielles proposées par la FIFA (IFAB, 2018). Les membres de l’équipe s’entraînaient sous la super- vision d’un entraîneur qualifié National Niveau 1 au Portugal, conformément aux exigences de la Fédération Portugaise de Soccer. Toutes les activités se tenaient sur un terrain respec- tant les dimensions officielles. Ces conditions offraient un environnement visant à les for- mer à la haute performance et étaient tout-à-fait comparables à celles d’autres clubs compé- titifs au Portugal et en Europe, à la différence toutefois des clubs professionnels qui bénéfi- cient de meilleures conditions de formation et attirent les meilleurs joueurs de la région.

Le projet a été réalisé au Portugal, pour deux raisons. Premièrement, le choix du Portugal repose sur la reconnaissance d’une très grande expertise en soccer, démontrée par exemple dans les travaux scientifiques et la renommée des professeurs à la Faculté du Sport de l’Université de Porto. Deuxièmement, le chercheur y effectuait un stage de recherche dans le cadre de la maîtrise en Psychopédagogie à l’Université Laval. Un des objectifs de ce stage était d’y réaliser la collecte des données compte tenu de la qualité de la formation des jeunes joueurs au pays.

2.1.2. Sélection des joueurs

Les trois participants, surnommés respectivement Zé, Neves et Rafa, ont participé aux deux derniers matchs du championnat régional appelé « Campeonato Distrital do Porto », au mois de juin 2016. Le premier match s’est déroulé au club Leça do Balio, en banlieue de Porto, et le deuxième, au terrain hôte du club Infesta. Des noms fictifs sont uti- lisés pour respecter l’anonymat des joueurs. Les joueurs ont débuté les deux matchs, à l’ex- ception de Zé qui était sur l’alignement de départ au deuxième match seulement.

La position qu’occupaient les trois participants sur le terrain était importante parce qu’elle affecte le type d’actions réalisées dans le jeu (Giacomini, Silva, & Greco, 2011a). Tel que démontré dans la figure ci-dessous, la sélection de trois joueurs occupant des posi- tions dans la sous-section centrale a été favorisée afin d’obtenir de l’information homogène au sujet du jeu et une grande quantité d’actions offensives.

Figure 3.1 Le terrain de soccer et la position des 20 joueurs de terrain, l’aire et les sous-régions de jeu dans un

exemple de situation de jeu (Vilar, Araújo, Davids, & Bar-Yam, 2013).

En effet, le découpage de l’espace de jeu en sous-sections selon le modèle de Vilar et ses collaborateurs (2013) présenté à la Figure 3.1 permet de constater que les positions au centre de l’espace effectif du jeu sont entourées exclusivement de joueurs. Des joueurs ex- périmentent des contraintes d’espace différentes en fonction de la position qu’ils occupent dans l’alignement des joueurs (ex: 4 défenseurs, 4 milieux de terrains, 2 attaquants). Par exemple, les actions réalisées par les joueurs occupant une position centrale ne sont pas li- mitées par les lignes de côté du terrain comparativement aux joueurs ailiers. Par consé- quent, il est probable que la description des actions réalisées par un joueur qui occupe une position centrale reflètera davantage le positionnement des coéquipiers et des adversaires dans la situation de jeu plutôt que l’espace délimité par les lignes du terrain (Caty et al., 2007b). Pour pallier à l’importance que prenait les contraintes fixes comme les lignes de terrain, il a été jugé pertinent de se concentrer sur les positions centrales.

2.1.3. Recrutement

Un professeur de la Faculté des Sports de l’Université de Porto en contact avec les clubs de la région a émis des recommandations au chercheur principal quant aux personnes à contacter pour recruter les jeunes joueurs en tenant compte de la nature du projet. Ces personnes étaient les responsables des programmes compétitifs de clubs dans la région. Un

intervenant impliqué dans un de ces clubs a sollicité la participation de l’équipe dans la ca- tégorie d’âge visée. Trois joueurs occupant les positions visées, soient les milieux de terrain et les attaquants, furent approchés par l’entraineur et ont volontairement accepté de partici- per à l’étude.

Avec l’accord des joueurs approchés et de leurs familles, les grandes lignes du pro- jet leur furent présentées en même temps qu’à l’entraineur de l’équipe et au directeur tech- nique du club. Tel qu’indiqué dans l’Annexe 1, il fut mentionné que le projet visait à dé- crire les connaissances tactiques des joueurs en les filmant durant deux de leurs matchs de championnat, en leur faisant visionner des séquences de jeu de ces matchs, et en les inter- rogeant au sujet de leurs actions dans le jeu.

Le projet a obtenu l’approbation du comité d’éthique et de la recherche de l’Univer- sité Laval.

2.1.4. Compétences du chercheur et apport externe

Le chercheur a une expérience de plus de 15 ans comme entraîneur de soccer et plus de 20 ans comme joueur. Son implication dans des programmes de haute performance au Québec ainsi que dans plusieurs pays favorise une compréhension avancée des concepts relatifs au jeu. Cependant, des compétences en interrogation ont été nécessaires pour la conduite de l’Entretien d’Explicitation.

Pour s’assurer de la qualité de l’interrogation et de l’atteinte de l’objectif de l’étude, le chercheur a d’abord suivi une formation d’introduction de 12 heures à l’utilisation de cette technique auprès d’un professionnel qualifié et affilié au groupe créateur de la tech- nique, soit le Groupe de Recherche sur l’Explicitation (n.d.). À la suite de cette formation, le chercheur a réalisé les trois essais méthodologiques décrits au début du chapitre afin d’expérimenter son application spécifique aux situations de jeu au soccer. Ces essais ont aussi permis d’identifier les difficultés en lien avec les questions spécifiques utilisées et conséquemment de mieux préparer le guide d’interrogation pour la présente recherche (Mouchet et al., 2012).

De plus, le chercheur a bénéficié de plus de 3 ans en milieu lusophone, soit au Bré- sil et au Portugal, pour apprendre la langue et l’utiliser dans des milieux de pratique du soc- cer. L’assistant, quant à lui, était un spécialiste en soccer d’origine Brésilienne et étudiant à la Faculté des Sports de l’Université de Porto. Compte tenu de son aisance à communiquer avec les joueurs, les entraîneurs, les étudiants et les autres personnes impliquées dans le monde du soccer au Portugal, il a été jugé que les compétences combinées du chercheur principal et d’un assistant étaient satisfaisantes pour mener à bien la collecte des données. L’assistant était présent lors de toutes les entrevues. Il est intervenu uniquement pour appor- ter des éclaircissements lors de l’utilisation d’expressions locales et lors de l’analyse des retranscriptions.

2.2. Éthique

Le projet fut soumis au comité d'éthique des recherches auprès d’Êtres Humains de l’Université Laval (CERUL). Afin d’autoriser la participation des joueurs intéressés et dis- ponibles, en dehors des heures d’activité avec le club, des formulaires de consentement furent signés en premier lieu par les participants. Un formulaire d’assentiment fut égale- ment signé par leurs tuteurs légaux. Des formulaires de consentement ont de plus été signés par les responsables des équipes adverses pour permettre la captation d’images des matchs et leur utilisation à des fins de recherche. Les images captées ne furent utilisées que pour la réalisation et la divulgation de l'actuel projet et les noms des joueurs furent remplacés par des noms fictifs pour faciliter les citations du verbatim. Les copies de ce verbatim étaient conservées en format électronique dans un dossier protégé par un mot de passe. Elles ne furent consultées qu’à des fins d’analyse et de présentation des résultats.

2.3. Essais méthodologiques

Des essais méthodologiques ont été réalisés quelques mois avant la collecte des données principales, avec trois joueurs québécois francophones, mais d’origines différentes, de la région de Montréal. De manière à appliquer l’EDE au contexte du soccer, chacun des trois essais incluait une entrevue semi-structurée et un entretien d’explicitation au sujet d’au

moins trois actions de leur performance la plus récente. Ces essais ont permis au chercheur de maîtriser l’outil principal de cette étude soit l’Entretien à l’Explicitation, pour interroger les joueurs au sujet des actions qu’ils ont réalisées en situation de match. Il était essentiel d’utiliser plusieurs fois l’EDE avant la période officielle de cueillette de données afin de faire des ajustements dans son application à la suite de la supervision, d’assurer la maitrise du sujet ainsi que du vocabulaire spécifique au soccer, en plus d’exercer la fluidité dans le dialogue.

Deuxièmement, les essais méthodologiques ont aussi permis d’utiliser l’outil auprès d’une population de jeunes joueurs en soccer. Ne connaissant pas les équipes et les joueurs disponibles pour aider à la réalisation de cette étude avant d’arriver sur place, les essais ont été réalisés avec des joueurs âgés entre 13 et 18 ans. Cette étape était nécessaire pour détec- ter des indices récurrents et globaux dans les propos des joueurs qui pourraient être utiles à l’élaboration de la méthodologie, comme les éléments d’intérêt dans les situations de jeu. Bien que ces indices n’aient pas été inscrits au présent document, ils ont permis de détermi- ner ou de préciser des paramètres de la méthodologie. Par exemple, les résultats de ces es- sais ont permis de comprendre que les lignes de coté du terrain étaient un élément significa- tif pour ces joueurs parce qu’elles délimitaient leur espace de jeu, ce qui s’est reflété dans la sélection des joueurs de la présente étude.

Des paramètres incluant le court délai entre la fin du match et le début des entretiens avaient été établis sur la base de l’expérience du chercheur ou de recommandations des col- lègues. Les essais constituaient l’occasion idéale pour appliquer chacun de ces paramètres et pour porter une attention particulière à la réaction des participants, dont leur envie de participer ou leur disponibilité à réaliser l’exercice de rappel et de description. À l’issue des trois entretiens avec des joueurs d’âge, de niveaux et de milieux différents, il est apparu que les questions en rapport au jeu permettaient aux joueurs d’explorer progressivement les si- tuations, soit en apportant de plus en plus de détails au cours de l’échange. À la lumière des entretiens effectués, la profondeur des détails donnés par les joueurs a été une variable qui dépendait de l’individu plutôt que de la différence entre les joueurs Québécois et Portugais.

Les lieux et moments différents où les rencontres ont eu lieu n’ont pas non plus semblé al- térer la disponibilité des joueurs à partager leur expérience de jeu. De manière générale, les essais méthodologiques ont finalement permis de constater qu’en général, les jeunes adhé- raient au projet et que l’exercice d’explication de leurs actions était intéressant pour eux.

Troisièmement, les essais ont permis d’en arriver à la conclusion que les différences culturelles entre le Québec et le Portugal ne représentaient à priori aucun frein à la réalisa- tion de cette étude en empruntant cette approche, puisqu’il s’agit de parler du jeu. Cepen- dant, l’utilisation de l’Entretien d’Explicitation en Portugais a requis au chercheur un temps d’adaptation au pays, des conversations avec des professionnels du milieu du soccer et une approbation du protocole de recherche par toutes les personnes qui ont aidé de loin ou de proche à la collecte de données. Entre autres, l’appui de l’assistant du chercheur lors des entretiens, qui consistait à s’assurer de la bonne compréhension du contenu des questions et des réponses, était d’une importante particulière compte tenu de son expérience dans le soccer dans la région. En accord avec les travaux d’Ericsson et Simon (1993), l’implication de personnes ressources, soit des professeurs en Sciences du Sport à l’Université de Porto et des professionnels du milieu du soccer, qui ont les connaissances linguistiques et spor- tives s’avérait nécessaire pour appuyer le questionnement, l’interprétation et l’analyse du verbatim. Ces démarches ont contribué à l’augmentation de la qualité de la conduite de l’Entretien d’Explicitation auprès des joueurs et à la réalisation d’une analyse détaillée du vocabulaire spécifique à la pratique du sport, toutes deux menées par le chercheur principal.

2.4. Instruments et procédures

Les scientifiques qui ont écrit la majorité des articles consultés dans le cadre de