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Le traitement des fibrômes utérins est médical et chirurgical ; ce dernier vise la cure radicale. Enlever d'un coup la cause du rn al est certainement le n1oyen le plus prornpt et le plus sûr. Malheureusement il n'est pas toujours possible, vu de non1breuses

con-tl~e-indications, telles qu'un trop grand volu1ne de la tumeur, des adhérences péritonéales trop fortes avec la vessie, les intestins, etc., un degré d'affaiblis-sement trop.grand de la malade, qui ne lui pennet plus de supporter une opération chirurgicale si grave, etc. Quoique les progrès de la chirurgie moderne et l'antiseptie aient rendu l'opération de la myon1oto-n1ie moins dangereuse, les résultats des statistiques n'en sont pas moins peu satisfaisants et laisseront encore, longtemps place au traitement 1nédical. Ce dernier s'adresse aux symptômes de la maladie, il cherche à en combattre les accidents et à en enrayer la 1narche. Parmi les nombreux résolutifs préconi-sés, nous voyons figurer la ciguë, les préparations

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-d'or, de brôme, l'iode, le traitement arabique (ct~ra

{amis) , le brornure de potassiun1, l'iodure de potas-siun1, le chlorure de calciurn.

Guéniot 1 emploie l'arsenic et le phosphore pour obtenir la dégénérescence graisseuse des fibrômes.

Les bains alcalins de Vichy, d'Andabre, de Vals, de Plombières, en France ; de Kinsingen, en Allema-gne, de Kreuznach, ont aussi été préconisés. Tous ces moyens sont doués de peu d'action et on leur associe généralen1ent le traiten1ent des injections sous-cutanées d'ergotine en1ployées d'abord par Hildebrandt, et qui réussissent, dans certais cas, à

·prévenir les hérnorrhagies, rnais qui ont peu d'in-fluence sur les autres syrnptôrnes de la maladie, no-tainrnent sur les douleurs et sur la régression de la turneur.

Partant du fait que la n1énopause exerce une in-fluence suspËmsive sur le développement du myôme, on a cherché à provoquer une n1énopause artificielle en extirpant les ovaires. La castration de la femrne ou l'opération de Batte y, a été pratiquée la première fois dans un but thérapeutique, par le professeur Hegar, de Fribourg en Brisgau .. Les résultats, dans les fibrôrnes utérins, ont été souvent brillants, et on a réussi, dans beaucoup de cas, à arrêter ou à mo-dérer les hémorrhagies et ern pêcher la croissance desnéoplasmes, cependant ce rnoyen, qui ne vise que les syn1ptôn1es, est loin de réussir, clans tous les

1 Médie. Times, 1.872.

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-cas, et si l'on tient compte qu'il fait courir à la malade tous les risques d'une laparotomie, on fera, de pré-férence, ainsi que le veut Schroder, la myomoton1ie comme n'étant guère plus dangereuse et conduisant plus sûren1ent au but. En effet, malgré toute l'anti-septie moderne, on n'est pas encore arrivé à éviter sùrement toute complication, et, parmi les accidents secondaires à l'opération de Batte y ,)'infection septi-que compte comme une des plus redoutables. <<Quel-ques effors que l'on fasse, dit Martin, pour lutter contre ce genre d'affection aucun des 1noyens connus jusqu'à présent ne peut revendiquer l'honneur de supprimer d'une façon complète et certaine ce pire ennemi de la laparotomie. >)

<< Malgré les soins antiseptiques les pll].s minu-tieux, la malade qui forme l'objet de notre observa-tion XII a succombé à la septicémie 1• ))

Depuis ces dernières années, l'électriCité est venue s'ajouter à ces différents moyens, et, après avoir pris le premier rang dans le traitement symptomati-que de la maladie, elle tendrait ~ diminuer de plus en plus l'urgence d'une opération chirurgicale.

Les résultats publiés par certains auteurs ont pu · justmnent être mis en doute ; en effet, que doit-on conclure des résultats obtenus par Apostoli et consi-gnés dans la thèse du Dr Carl et? Il se contente géné-ralement d'indiquer le diagnostic sans le faire précé-der souvent d'un status objectif de la malade ; il

1 Contribution à l'étude de la castration de la femme. D. Gu-glielmoni. Thèse de Genève, 1889, p. 142.

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-parle d'un fibrô1ne souvent sans noter ni son volume ni son siège. Dans les cas où il donne un sta.tus, il suffira. de lire quelques-unes de ses observations que je rapporte ici pour juger de leur insuffisance :

<<Numéro 3, page 79: L'utérus est considérable-ment abaissé ; le corps est unifonnéconsidérable-ment dur et fibreux et ne présente aucune sensibilité. Hystéro-métrle 9 cm. ))

Diagnostic : Allongement hypertrophique du col, avec fibrôme interstitiel du corps de l'utérus.)) N u1néro 8, page 98 : Etat actuel : Au toucher on ne constate pas d'abaissmnent, mais on trouve un utérus très développé dont tout le corps est unifor-mén1ent fibreux.

Diagnostic : Fibrôme considérable interstitiel du fond de l'utérus. Hystérométrie 9 cm. n

« Numéro 9, page 100 : Diagnostic: Au toucher, on trouve un utérus en latéro-version gauche, et une induration fibreuse de toute la paroi postérieure du corps, avec épaississement simulant une rétro-. flexionrétro-. n

<<·Numéro 24, 1.3: Trois grossesses à terme, accou-chements normaux, menstruation trè·s abondante, douleurs lombo-a.bdominales ; très nerveuse, quel-ques crises hystériquel-ques ; dysménorrhée.

Diagnostic : Hyperplasie fibreuse de tout le corps de l'utérus. Hystérométrie 7 1j2. cm. n

«Numéro /1, 13, page 142: Au toucher on trouve le corps de l'utérus uniformément dur, fibreux. Hys-térométrie 8

1/4

cm.

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-Diagnostic : Fibrô1ne interstitiel du corps et du col. >>

On pourrait multiplier ces observations ; quant à

·croire qu'il s'agisse toujours de fibrôn1es utérins,

c~ est ce que les observations de Carl et ne mettent nullement eri évidence; en tous cas, ce sont des fibrôn1es qui s'écartent singulièretnent de la forme classique et qui donnent ainsi beau jeu aux adver-saires de la n1éthode.

Noùs ne ferons pas ici l'histoire des fibrô1nes uté-rins, ce qui ne rentre pas dans notre cadre ; nous nous bo1~nerons à examiner rapidement I"es diffé-. rents symptô1nes 1norbides des fibro-myômes uté-rins, et nous verrons à l'occasion de chacun d'eux cè que l'on doit penser du traitement électrique.

Les hén1o1Thagies sont un des syn1ptômes les plus inquiétants des fibrômes utérins n1uraux et sous-n1uqueux, les sous-séreux donnant rarement lieu à

des hén1orrhagies. Ce sont les fibrômes sous-mu-queux qui provoquent le plus fréquemment des hé-n1orrhagies abondantes et souvent répétées. Les fmnmes sont continuellement sous le coup de nou-velles pertes qui amènent un état d'anémie grave, affaiblissent la malade et deviennent une contre-in-dication à toute opération chirurgicale.

Les traitmnents les plus divers ont tour à tour été employés, 1nais toujours sans grands succès, et l'on doit souvent recourir à des tan1ponnen1ents répétés qui, seuls, arrêtent lllolnentanément l'hémorrhagie.

Les 1noyens les plus habituelle1nent employés et qui

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ont donné le plus grand nombre de résultats heureux .sont les injections intra-uté_rines de sesqui-chlorure de fer, de teinture d'iode, etc. L'incision de la n1u-queuse sur la tumeur a été souvent suivie de succès;

les vaisseaux, qui étaient distendus, se trouvent su-biten1ent relâchés, entrent en contraction et l'hémor-rhagie se trouve ainsi arrêtée.

Les utéro-1noteurs ont aussi été préconisés. Il suf-fit de rappeler les résultats rmnarquables publiés par Hildebrandt 1sur les injections d'ergotine dans les fibro-n1yôrries. Tout dernièrement Schorler 2 a cons-taté ses heureux effets sur l'hémorrhagie.

Les injections d'ergotine ont l'inconvénient d'être douloureuses et de provoquer au niveau de la pi-qûre la tun1éfaction des tissus, qui peuvent s'abcé-der; on peut éviter en partie cet accident en n'injec-tant qu'une den1i-seringue de Pravaz au 1nê1ne endroit à la fois. On dit aussi beaucoup de bien de l'ergoti-nine n1ais nous n1anquons encore d'expériences posi-tives à ce sujet. Dernière1nent, Je Dr Falk, de Berlin, a beaucoup préconisé l'hydrastinine dans les hémor-rhagies provenant de fibrôn1es utérins. En se basant sur des expériences faites sur des anünaux,. l'hydras-tinine agirait con1n1e l'électricité en provoquant une contraction énergique des fibres lisses de la n1atrice,

1 Ueber die Einwirknng· subc.utaner Injec.tionen von Extr. secul.

c.ornut aquos auf Fibro-myôme de l'utérus. BerUJ1er Klinisc.he Woc.henschrift 1872, S. 297.

2 Ueber Pibro-myôme des Uterus. Zeitsc.hrirt für Geburtshülfe und Gynrekologie.

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-ferait contracter les petits ·vaisseaux, empêcherait les stases et diminuerait l'apport sanguin aux parties génitale.

Malgré tout cet arsenal thérapeutique, les hémor-rhagies des fibro-n1iôn1es persistent souvent et obli-gent le chirurgien à re_courir au tan1ponnement. C'est surtout contre ce sy1nptôme en1barrassant que l'élec-tricité s'est n1ontrée réelleinent efficace ; sous ce rapport, aucun autre moyen ne peut lui être mis en parallèle. Tous les auteurs s'accordent à dire que dans presque tous les cas, le traitement par l'électri-cité a réussi à arrêter les hé1norrhagies et souvent dans des cas où tous les autres moyens avaient échoué.

Il suffit souvent d'une à deux séances pour arrêter définitiven1ent, à condition toutefois de continuer le traitement, des . hé1norrhagies qui. duraient depuis plus d'une ànnée. Dans toutes les observations qui suivent, nous n'avons ja1nais vu d'hémorrhagies· per-sister apr~s les premières séances. On a surtout at-tribué au pôle positifl.e pouvoir hémostatique. Apos-toli l'appelle le pôle coagulant; dans tous les cas que nous avons observés, nous avons pris le pôle positif com1ne pôle actif. Le pôle négatif aurait beaucoup 1noins cet effet hén1ostatique, et. des auteurs comme Martin, Skene - Keith, Apostoli, qui accordent au pôle négatif un pou~oir résorbant par excellence, emploient le pôle positif lorsqu'ils ont affaire à des · fibrômes hémorrhagiques. Les résultats paraissent · .être durables, n1es observations portant sur plus

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d'un an et dmni, période pendantlaquelle les hémor-rhagies ne se sont pas reproduites. Il serait, en tous cas, toujours facile de recommencer à nouveau le traitement électrique et l'on aurait certainement les mêmes résultats que la prmnière fois. Dans certains fibrômes sous-muqueux qui font fortement saillie du côté de la muqueuse, l'électricité ne réussira peut-être pas toujours à arrêter l'hémorrhagie ; mais ce sera toujours le meilleur traiten1ent dans ces cas, en diminuant les pertes, elle facilitera aussi l'expul-sion de la tumeur, la dilatation de l'orifice interne et permettra une intervention chirurgicale plus radi-cale.

Un effet que j'ai observé et consigné dans une ob-servation a été de provoquer une ménopause artifi-cielle ; la malade qui avait toujours eu ses règles régulièrement, les a vues cesser complètement de.:.

puis le co1nn1ence1nent du traitmnent.

Quant aux douleurs, elles font rarmnent défaut dans les myômes, 1nais elle peuvent manquer cepen-dant, comme dans l'observation numéro 3, où la malade qui en a été l'objet, n'a jamais ressenti de douleurs ni abdominales ni autres.

Les causes des douleùrs dans les fibro-1n'yômes sont de plusieurs ordres :

1° Elles peuvent tenir d'abord à des phénomènes de compression et à des tiraillements sur les diffé-rents organes du bassin ..

2° Elles sont la conséquence- de l'inflammation de la séreuse péritonéale qui recouvre la tumeur.

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-3° A des adhérences périn1étritiques plus ou 1noins fortes.

Les syn1ptômes s'aggravent d'ordinaire pendant l'époque n1enstruelle, à la suite du gonflen1ent de l'utérus et de son myôme.

Hardie 1 a observé qu'il survient parfois brusque-Inent de la rétention d'urine pendant l'époque cata-n1éniale.

Les malades souffrent en 1nê1ne ten1ps d'un senti-n1ent désagréable de tension des parois abdominales, de constipation souvent opiniâtre.

L'a1nélioration des douleurs est un fait si constant qne Nagel 2 va presque jusqu'à affirn1er que, dans les cas où l'on ne l'obtiendrait pas, il faudrait forte-ment mettre en doute le diagnostic de myôn1e uté-rin. Avec la din1inutlon des douleurs, la tension des parois abdominales cède et la tumeur devient plus 1nobile et sî on ajoute à cela une 1noins grande sen-sibilité, il est beaucoup plus facile de se rendre un compte exact de son volLnne et de sa forn1e.

La din1inution de la tension des parois abdon1ina-les donne le sentiment au n1alade que son ventre a beaucoup din1inué, en 1nên1e temps qu'il devient plu:::;

souple ; j'ai observé· ce phénon1ène dans tous les cas; on peut l'expliquer en partie par une disparition des douleurs, et aussi par un effet spécial du courant constant sur l'intestin qui faciliterait l'évacuation de

1 Edinburgh, 1\féd. Journ,, Jan. 1874.

2 Archiv. für Gynrekologie, 386 vol., 1.890,

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-son contenu en redonnant du ton à la fibre n1uscu-laire. J'ai vu souvent la régularisation des selles sui-vre l'application du courant constant. Toutes ces circonstances pourraient surprendre un observateur non prévenu et lui faire croire à une din1inution réelle du volume de la tun1eur. C'est l'application du pôle positif com1ne électrode actif qui possède au plus haut degré ce pouvoir sédatif; pour arriver à ce résultat il n'est pas nécessaire de pénétrer avec l'électrode dans la cavité utérine, on arrive à d'aussi heureux résultats par l'application simplement intra-vaginale de l'électrode. Le passage du courant avec des intensités un peu élevées occasionne des dou-leurs qui sont souvent intenses et ne permettent pas d'augn1enter la dose,' la malade les compare généra-lement à un sentiment de brûlure au niveau de la paroi abdominale avec des douleurs intra-utérines assez semblables à celles de l'accouchement. Ces contractions utérines douloureuses persistent sou-vent une et plusieurs heures après la séance ; dans les cas où elles seraient trop fortes, on donnera un narcotique et on veillera à din1inuer l'intensité du courant dans les séances subséquentes.

Ces douleurs sont généralement suivies d'un calme qui contraste avec l'état antérieur. Ce bien-être peut se prolonger pendant plusieurs jours, mais les douleurs réapparaissent, et deviennent une indi-cation à une nouvelle électlisation; après quelques séances elles peuvent complètmnent cesser, ou être considérablmnent amendées. La malade de l'obs. 2,

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qui ressentait de violentes douleurs dans la marche, et à qui la n1oindre inégalité de terrain procurait des douleurs lancinantes dans le bas ventre, a vu celles-ci dïsparaître au bout de peu de temps. La malade de l'obs. no 6 qui, depuis longtemps ne pouvait se coucher sur le côté gauche sans ressentir aussi une violente douleur à ce niveau, est aujourd'hui totale-ment guérie, elle ne ressent aucune douleur, et peut se coucher des deux côtés également, quelques séances ont suffi pour arriver à ce résultat.

Pour ce qui concerne la diminution de volume de la tumeur, on n'est pas encore d'accord; des auteurs comme Franck lin Martin t, prétendent avoir vu une résorption complète de la tumeur dans beaucoup de cas, d'autres admettent qu'une résorption pouvant aller jusqu'au 2

/s

est possible, et en-fin, tout dernièrement, Nagel, de Berlin, dit· que la résorption dans un certain degré doit être rare, quoique possible, mais qu~il n'a jamais vu de vérita-ble diminution de la tumeur, le palper bimanuel pendant l'anesthésie, avant et pendant le traitement, ne lui ayant pas fait reconnaître de changement dans le volume des tumeurs. On est souvent, dit-il, induit en erreur par la diminution de la tension abdomi-nale, ainsi que des douleurs, et par une mobilité plus grande de la tumeur; la contraction des élé-ments musculaires de rutérus, l'anémie de cet or-gane sous l'influence du courant constant fait

cons-1 Du traitement des fibrômes utérins par l'électricité.· Journal the m edical Association. Janvier 1889.

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ta ter une diminution réelle, mais qui appartient plus

à l'utérus mên1e qu'à la tun1eur. Par un palper bi-ma·nuel avec toucher rectal, on se rendra un con1pte exact de toute la cavité de Douglas, siège ordinaire des fibrômes, et de l'organe utérin en entier.

Dans toutes nos observations, nous avons toujours été frappé d'une diminution vraiment rapide de la tumeur et de l'utérus dans son ensemble, après les premières séances; puis l'on entrait dans une pé~

ri ode où cessaient bientôt tous les· syn1ptômes mor-:

bides, 1nais où la tumebr ne diminuait de volume que très lentement. On a toujours observé que la tu1neur se laissait mieux délimiter de l'organe uté-, rin, et une augmentation de la mobilité de la tumeur qui, d'interstitielle, avait de la tendance à devenir sous séreuse. Jamais nous n'avons vu une dispari-tion de la tumeur; après un traitement souvent très long, un examen sérieux, par la palpation, combinée avec le toucher rectal, nous a toujours fait constater les mêmes tumeurs, jamais diminuées de plus de moitié de leur volume. Dans tous les cas, on a cons-taté un arrêt complet dans la croissance de ces tu-.

1neurs.

Dans l'obs. n° 3, où il s'agit d'une ttuneur sous-muqueuse, deux séances d'électricité arrêtèrent complètement les hétnorrhagies, prov_oquèrent l'ou-verture de J'orifice interne, et un commencement d'accouchement de la tu1neur. La malade se trou-vant mieux a voulu sortir de la maternité.

Les prétendus moyens que nous possédons pour

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constater la düninution des myômes utérins sont, d'après ce que nous avons vu, sujet à beaucoup d'erreurs, comme le périmètre de l'abdomen, l'hysté~

rométrie, etc.; ce n'est que par le toucher bimanuel, et en explorant complètement tout le bassin, en par-ticulier la cavité de Douglas, que l'on pourra se ren-dre un compte exact, et apprécier ainsi les effets du traitmnent. Je le répète, le toucher rectal combiné pourra seul nous renseigner d'une façon complète, et doit être préféré, dans tous les cas, au toucher va-. ginaiva-. Les conclusions que nos observations nous

pennettent de tirer du traitement électrique cies fi-brômes utérins par la méthode d' Apostoli, sont les suivantes:

1° Le courant constant permet d'arrêter les hé-morrhagies dans presque tous les cas, il est supé-rieur aux moyens préconisés jusqu'ici.

2° C'est un sédatif par excellence des douleurs liées aux myômes, il caln1e les douleurs de périto-nite chronique, diminue le sentiment de compres-sion de la tumeur, ainsi que la tencompres-sion des parois abdominales qui deviennent en 1nême ten1ps plus molles.

3° Il régularise les selles en agissant sur l'activité de l'intestin.

4o Il provoquerait des contractions de l'organe, qui faciliteraient l'expulsion des 1nyôn1es sous-n1u-queux.

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