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Auric. + Annul. Extension

ADD . flex>supi (12)

EXTEN INT FLEX

Cont. Ampl.1 : quand Flex/Exten alors Abd/Add

Add Ré.1

Ré.2 + Ré.3

Pour l’UG « ACCEPTER » la même contrainte d’amplitude 1 s’exerce de la même manière : l’adduction complètement déployée (45°) se resserre sous l’effet de la flexion. Non sans avoir augmenté par transfert l’amplitude de l’extension sur l’avant-bras puis l’amplitude de la rotation intérieure qui s’amenuise à mesure que l’adduction manuelle se rétracte. Enfin, la supination augmente en début de geste à cause de l’alignement des axes de rotation de l’adduction/abduction et de la flexion/extension manuelle, puis, dans un deuxième temps, elle devrait arrêter de croître, mais son amplitude continue d’augmenter vers la butée articulaire à cause du mouvement de l’auriculaire et de l’annulaire qui, fléchi sous l’effet de l’adduction et de la flexion manuelles, redonne à la main un transfert asymétrique du côté cubital poussant vers une supination.

Ainsi la Cont. Ampl. 1 s’applique de la même manière pour les UG « REFUSER » et « ACCEPTER ». Un lien direct peut être établi entre cela et le fait que les courbes d’attribution de l’étiquette attendue se séparent à partir de réalisations mettant en mouvement la main (voir figure 1.53, voir ci-dessus). L’effet à rebours des doigts sur la main sous forme de supination est sans effet pour « ACCEPTER ». Aussi, le changement opère bien à partir de la main.

La contrainte d’amplitude 2 (quand Pro alors Add lim. 25°-30°) ne s’applique qu’à « REFUSER » (figure 1.54). L’UG « ACCEPTER » n’est pas concernée (figure 1.55). On a vu que la pronation provenait du transfert de mouvement pour des raisons géométriques (alignement des axes de rotation de la pronation et de l’adduction en forte extension, voir section 1.1.3.3) d’une part, et, d’autre part, du retour sous forme de pronation accrue qu’exerce l’auriculaire et l’annulaire arrivés à leur butée d’extension. En somme, l’amplitude de la pronation importante, vient limiter l’amplitude de l’adduction à 25°- 30°, dans un deuxième temps ; soit quasi la moitié de l’amplitude maximale. On a donc un double cantonnement de l’adduction.

La contrainte d’amplitude 3 (quand Pro alors Flex/Exten ) ne s’exerce ici aussi que sur l’UG

« REFUSER » et ce d’autant plus que les doigts sont impliqués dans le mouvement (réalisation

m, d et d, dans la figure 1.54, ci-dessus). Plus le mouvement de pronation augmente, plus l’extension manuelle voit son amplitude restreinte. Toutefois cette diminution de l’extension s’effectue dans un troisième temps de l’encours du geste. On peut donc penser que l’extension réduite, la contrainte d’amplitude 1 exerce par conséquent moins de réduction sur l’adduction, mais la contrainte d’amplitude 2 continue de réduire ce pôle.

Ces deux dernières contraintes brouillent la reconnaissance de « REFUSER » : le taux de bon étiquetage baisse pour les trois réalisations impliquant la main et /ou les doigts. Les raisons

de cette baisse à mesure que les doigts sont impliqués sont évidemment en lien direct avec les contraintes d’amplitude 2 et 3. Tout d’abord l’adduction manuelle est encore restreinte (25° maximum), puis l’extension manuelle est réduite à son tour, ce qui implique une légère flexion. Deux mécanismes sont à l’œuvre ici. Premièrement, une restriction dans un second temps de l’encours gestuel de l’amplitude de l’adduction et de l’extension manuelle, soit deux des trois pôles en mouvement sur la main. Deuxièmement, un mouvement des pôles opposés : abduction et flexion. Cette réduction d’amplitude intervenant dans un second temps, elle ne laisse pas la place pour que la valeur attachée à chaque pôle se déploie. Même légers, les mouvements des pôles opposés appellent un autre schéma d’action dans lequel figurent une flexion et une abduction comme dans « ACCEPTER ». De fait pour les réalisations mettant en mouvement la main et les doigts, une moyenne de 2,98 a été affectée à l’étiquette

« ACCEPTER » alors que pour les réalisations de l’avant-bras seul ou avec la main, la moyenne

de cette étiquette est seulement de 0,67.

Le déroulé des mouvements pour l’UG « REJETER » est bien différent de ceux des UG précédentes. Il n’y a pas de transfert de mouvement rétrograde impliquant deux temps dans l’encours gestuel, comme pour les deux UG « REFUSER » et « ACCEPTER ». Il n’y a ici qu’un seul temps gestuel ; les contraintes s’exerçant d’une manière antérograde.

«

REJETER

»

Pro . add > Exten (1)

EXTEN EXT FLEX

Cont. Ampl.2 : quand Pro alors Add lim. 25°-30° Cont. Ampl.3 : quand Pro alors Flex/Exten

Add lim. 25°

exten

Ainsi, à cause de la contrainte d’amplitude 2, l’adduction voit son amplitude réduite à 25°, mais du moins cette contrainte s’exerce-t-elle à mesure que le mouvement gagne l’adduction, il n’y a donc pas de restriction a posteriori de l’amplitude, elle est d’emblée réduite par la pronation. Cette réduction de l’amplitude ramène la butée articulaire de l’adduction à 25°, accroissant de fait le transfert du mouvement sur l’avant-bras sous forme d’extension puis de rotation extérieure à mesure que la main rentre en pronation. Le geste se déploie donc largement (parce que plus rapidement) sur la rotation extérieure : plus que ne le permettent

« REFUSER » et « ACCEPTER » (rotation extérieure dans ce cas, voir la figure 1.54, ci-dessus), mais

moins que ne le permet « PASSER » dont la supination atteint 90°, la paume s’alignant alors dans le plan d’une rotation pure. Rappelons que l’amplitude maximale de la pronation n’atteint que 85°, l’alignement n’étant alors pas total sur la rotation, il est composé de flexion ou d’extension de l’avant-bras. L’UG « PASSER », n’est absolument pas soumise à cette contrainte. Le transfert du mouvement sur l’avant-bras reste supérieur et bien réparti entre l’extension et la rotation intérieure par rapport à ce qu’il est pour l’UG « REJETER », à cause de l’amplitude maximale de 90° de la supination pour « PASSER », assurant un alignement parfait de la paume sur le plan de la rotation de l’avant-bras.

La contrainte d’amplitude 3 restreint l’amplitude de l’extension manuelle pour « REJETER », toujours ici selon une contrainte antérograde. La butée d’extension atteinte plus tôt, le mouvement est transféré sur l’avant-bras sous forme de rotation extérieure et de flexion de manière plus intense que la même quantité de mouvement ne saurait le faire pour « REFUSER ».

Les contraintes s’exercent sur la main pour « REJETER » de manière antérograde. Il n’y a pas de mouvement polaire à rebours comme pour « REFUSER » dont 2 des trois pôles manuels en mouvement subissent une action en sens inverse a posteriori ou comme pour « ACCEPTER » dont la rétraction de mouvement touche l’adduction. Cette rétraction rétrograde participe à

«

PASSER

»

Supi . add > Flex (2)

EXTEN INT FLEX

la mauvaise reconnaissance du sens pour ces deux dernières UG, comme on peut le voir dans la figure 1.54.

Sans détailler l’effet de ces contraintes sur les différents schémas d’action, nous présentons dans un tableau comment s’exercent celles-ci pour chaque schéma d’action, la conséquence éventuelle sur le décours temporel des gestes et enfin un codage permettant de rendre compte de tout ceci.

«

REFUSER

»

Auric. + Annul. Extension

ADD . exten>pro (11)

EXTEN EXT FLEX

Décours temporel double et rétrograde

1/expansion du mouvement d’adduction manuelle jusqu’à la butée articulaire de 45°. 2/Puis sous l’effet de Cont. Ampl.1, l’adduction se réduit. Ce qui freine le transfert sur l’avant-bras de rotation extérieure. L’auriculaire et l’annulaire arrivent à la butée articulaire d’extension et propage leur mouvement sur la main du côté cubital, par un mouvement de pronation.

«

ACCEPTER

»

Auric. + Annul. Extension

ADD . flex>supi (12)

EXTEN INT FLEX

Décours temporel double et rétrograde

1/expansion du mouvement d’adduction manuelle jusqu’à la butée articulaire de 45°. 2/ sous l’effet de la flexion qui croît (Cont. Ampl. 1), l’adduction se resserre. Non sans avoir augmenté par transfert l’amplitude de l’extension sur l’avant-bras puis l’amplitude de la rotation intérieure qui s’amenuise à mesure que l’adduction manuelle se rétracte. Enfin, la supination augmente en début de geste à

Add Ré.1 Ré.2 + Ré.3 Add lim. 25° exten Add Ré.1 Ré.2 + Ré.3

Cont. Ampl.1 : quand Flex/Exten alors Abd/Add

Cont. Ampl.2 : quand Pro alors Add lim. 25°-30°

Cont. Ampl.3 : quand Pro alors Flex/Exten

Cont. Ampl.1 : quand Flex/Exten alors Abd/Add

cause de l’alignement des axes de rotation de

l’adduction/abduction et de la flexion/extension manuelle, puis, dans un 2e temps, elle devrait arrêter de croître, mais son amplitude continue d’augmenter vers la butée articulaire à cause du mouvement de l’auriculaire et de l’annulaire.

«

REJETER

»

Pro . add > Exten (1)

EXTEN EXT FLEX

Décours temporel unique et antérograde

1/réduction antérograde du mouvement d’adduction manuelle par Cont. Ampl.2 : la butée articulaire passe de 45° à 25°-30°.

2/ Pas d’effet rétrograde sur l’adduction (Cont. Ampl. 1) dont l’amplitude est déjà réduite et à cause du point 3/.

3/Réduction antérograde de l’extension par la pronation (Cont. Ampl. 3).

«

PASSER

»

Supi . add > Flex (2)

EXTEN INT FLEX

Décours temporel double et rétrograde

« PASSER », est soumise à une des trois contraintes. Le transfert du mouvement sur l’avant-bras reste supérieur et bien réparti entre l’extension et la rotation intérieure par rapport à ce qu’il est pour l’UG Add lim. 25°

exten

Cont. Ampl.2 : quand Pro alors Add lim. 25°-30°

Cont. Ampl.3 : quand Pro alors Flex/Exten

Add

Cont. Ampl.1 : quand Flex/Exten alors Abd/Add

« REJETER », à cause de

l’amplitude maximale de 90° de la supination pour « PASSER », assurant un alignement parfait de la paume sur le plan de la rotation de l’avant-bras.

«

OMETTRE

»

flex . add > Pro (13)