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entre perte des points de repère et retour à ces points de repère en traduction

2.1. Brouillage des repères sémantiques au niveau syntagmatique

2.1.3.1 Exemples et fonctionnement des occurrences

2.1.3.1.1 « as much of SN as » et les phénomènes de broyage et de massification

L'association du quantifieur « much » avec certains substantifs au fonctionnement typiquement discontinu114, tels « nose » ou « person »115, a comme effet de réifier l'individu dans des rapports méronymiques. Cette association semble recatégoriser116 les noms en jeu qui ont un fonctionnement discontinu, et qui disposent donc du trait sémantique [+comptable] ; ils semblent acquérir un fonctionnement de type continu117, typique des noms disposant du trait [-comptable]. Ceci a pour effet d'assimiler ce qui ressortit du corps humain à une entité non comptable, à une sorte de substance, ou à une matière. Un exemple du genre concerne la description de la réaction physique d'un des personnages comiques : « Noah […] curled up as much of his small red nose as muscular action could collect together ». Le nom « nose », qui a habituellement un fonctionnement discontinu, se voit ici recatégorisé pour fonctionner comme un nom continu ; il se produit, pour ainsi dire, une « massification » du référent. Précisons que cette réanalyse des noms est une caractéristique notable du style dickensien : « One of the striking points is a certain tendency to reclassify nouns […] » (Sorensen 239)

L'opération en jeu est proche du concept de « broyage », concept élaboré par Francis Jeffry Pelletier. Ce concept incongru s’adapte très bien, nous semble-t-il, à l’univers dickensien :

114 Nous rappelons la définition de ce fonctionnement selon la Théorie des Opérations Énonciatives « = discret. Propriété primitive associée à certaines notions. Une notion à laquelle est associée la propriété /discontinu/ définit une classe d'occurrences parce qu'il y a, par définition, des occurrences distinctes de cette notion. L'association à une notion de la propriété /discontinu/ a pour conséquence, lorsque cette notion est exprimée par un nom, le fonctionnement dénombrable de ce nom. » (Groussier 60)

115 Le substantif « nose » apparaît dans l'extrait suivant : « […] he stopped to address a salesman of small stature, who had squeezed as much of his person into a child chair as the chair would hold and was smoking a pipe at his warehouse door. » (chap. XXVI) Nous nous limiterons à l'étude détaillée de l’occurrence dans laquelle le substantif « nose » est employé, du fait de l'utilisation de stratégies de traduction globalement similaires par les quatre traducteurs dans le cas de l'occurrence « person ». Les choix de traduction de « as much of his person […] as » seront néanmoins exposés au cours de notre développement.

116 Le phénomène de « recatégorisation » est envisagé ici à un niveau intralinguistique, mais dénote essentiellement le même processus que celui de la recatégorisation interlinguistique, dans la mesure où Michel Ballard emprunte ce terme à la linguistique pour en faire usage en traductologie. (Ballard, Versus 2, 15). En linguistique, la recatégorisation correspond à « tout changement de catégorie affectant un morphème lexical. […] La recatégorisation peut soit affecter la catégorie grammaticale (un nom devenant un adjectif […] un adjectif devenant un nom […]; soit les catégories sémantiques fondamentales (animé, humain, concret, comptable...). » (Dubois et al. 397) 117 Nous rappelons la définition de ce fonctionnement selon la Théorie des Opérations Énonciatives :

« Propriété primitive associée à certaines notions. L'association à une notion de la propriété /continu/ a pour conséquence, lorsque cette notion est exprimée par un nom, le fonctionnement indénombrable de ce nom. » (Groussier 48)

Consider a machine, the « universal grinder ». This machine is rather like a meat grinder in that one introduces something into one end, the grinder chops and grinds it up into a homogeneous mass and spews it onto the floor from the other end. The difference between the universal grinder and a meat grinder is that the universal grinder’s machinery allows it to chop up any object, no matter how large, no matter how small, no matter how soft, no matter how hard. Now if we put into one end of a meat grinder a steak and ask what is on the floor at the other end, the answer is « There is steak all over the floor » (wherein steak has a mass sense) […] The reader has guessed by now the purpose of the universal grinder : take an object corresponding to any (apparent) count noun he wishes (e.g. a man), put the object into one end of the grinder and ask what is on the floor (answer: “there is man all over the floor”) (Pelletier 456)

C’est exactement l’opération qui semble avoir lieu ici : un nez « passé » dans la machine se transforme en quelque sorte en « du nez », et Noah de froncer « la plus grande quantité possible de nez ». L'image qui émerge est finalement celle d'une portion indéfinie, mais la plus importante possible, de cette substance que devient le nez à retrousser. Par ailleurs, l’utilisation dans la base du verbe « collect together » avec le substantif « nose » donne du crédit à cette interprétation. Ce verbe dénote l'idée d'un regroupement, d'un rassemblement ; en d’autres termes, ici il s'agit de rassembler non pas des entités distinctes, puisque de nez il n'y en a qu'un, mais plutôt ce qui ressort du domaine notionnel « nez », « du nez ». Il est très clair qu'il y a un phénomène de quantification et de « massification » du nom comptable « nose ».

Les autres occurrences du même type relevées dans le roman, ainsi que dans notre corpus Wordsmith, étayent cette thèse. L'opérateur « as much of […] as » est bien utilisé pour quantifier des substantifs dont le sémantisme rend possible cette opération de partition. Parmi les co-occurrents rencontrés, nous relevons des substantifs qui correspondent à un événement, tels « conversation » ou « bloodshed », ainsi que des substantifs qui dénotent un sentiment comme « dishonour ». Ces noms sont compatibles avec le quantifieur « much » à l'inverse de « nose » ou « body ». De la même façon, dans le roman, nous rencontrons un substantif faisant référence à une matière, qui est facilement quantifiable par l'opérateur « much » : « Oliver, having had by this time as much of the outer coat of dirt which encrusted his face and hands, removed, as could be scrubbed off in one washing, was led into the room by his benevolent protectress. » (chap. II)

Citons un autre exemple de « broyage » qui, certes ne repose pas sur l'utilisation du quantifieur mentionné, mais qui nous permettra de faire le lien avec l'autre type d'association quantifiante réifiante. Ce processus semble avoir cours dans la description suivante présentant Toby Crackit : « Mr. Crackit […] had no very great quantity of hair, either upon his head or face […] » (chap. XXII). Si le substantif « hair » reste au singulier, ce n'est pas parce qu'il s'agit du substantif au fonctionnement discontinu dénotant la chevelure, mais parce qu'il se rapporte à ce qui relève du système pileux. Ici, le substantif en question fait référence à la fois aux cheveux et aux poils de barbe. S'il ne s’était agi que des poils, ce substantif aurait présenté l'affixe flexionnel du pluriel. En réalité, le parti pris de l'auteur est de revenir à l'essence même de ce que sont les cheveux et la barbe, c'est-à-dire « du poil ». Cela explique finalement la post-détermination du substantif « hair » par « either upon his head or face ». Partant l'analyse de Francis Jeffry Pelletier vaut dans ce cas précis. L'objet dénombrable en question est « a hair », « un poil », et ce qui ressort de la « broyeuse », c'est « hair », « du poil ». Les choses sont toutefois un peu différentes pour le méronyme « hair » comparé aux méronymes « nose » et « body ». Tout d'abord, parce que le terme correspond au résultat du processus de broyage, ensuite parce que le terme massif « hair » est lexicalisé. Ce faisant, l'auteur adopte une approche assez marquée d'un point de vue esthétique ; il présente la chevelure et la barbe sous un angle qui rappelle qu'ils sont les vestiges de l'animalité et de la bestialité originelle de l'Homme. Le personnage est littéralement dépeint comme ne possédant pas « du poil en grande quantité ». Ce point de vue déshumanisant est aussi le fait de l'association du quantifieur « a quantity of » avec le substantif « hair », ce que nous allons nous efforcer de démontrer dans la section suivante.

2.1.3.1.2 L'expression « a quantity of hair » et l'impression d'un point de vue détaché

Le substantif « hair », désignant la chevelure, et ayant un fonctionnement continu dense118, est, il est vrai, parfaitement compatible avec l'opérateur de quantification « a quantity of ». Toutefois, stylistiquement, cette association semble peu authentique, à l'inverse de « not much », « little » ou « not a lot of ». Cette impression est confirmée par les locuteurs anglophones auxquels nous avons soumis les différentes occurrences rencontrées dans le discours du narrateur. Une recherche à partir du corpus Google Books (sans critère de restriction) corrobore cette hypothèse ; les

118 « = continu quantifiable. Le continu quantifiable est susceptible de détermination quantitative, par ce qu'il est, par définition, divisible en quantités. […] Quand la propriété /dense/ est associée à la notion à laquelle renvoie un nom anglais, celui-ci a un fonctionnement indénombrable (notamment incompatibilité avec a(n) […] mais compatibilité avec certains quantifieurs : much, (a) little, a quantity of. » (Groussier 56)

résultats obtenus sont reportés dans le tableau ci-dessous. Il apparaît clairement que, par rapport à d'autres formulations synonymiques possibles, cette association lexicale n'était pas une combinaison lexicale récurrente à l'époque victorienne, et ne l'est toujours pas aujourd'hui.

Groupe verbal retenu pour la recherche, avec variation du quantifieur

Nombre d'occurrences

« had no great quantity of hair » 0

« had little hair » Environ 600

« didn't have much hair » Environ 500

« didn't have a lot of hair » Environ 50

De façon générale, dans les occurrences recensées dans l'Oxford English Dictionary, le substantif déterminé par « a quantity of » appartient à la classe d'objets <matériaux> ou <objets>. Cette impression se voit confirmée d'un point de vue diachronique par le corpus intégré à notre concordancier. Wordsmith donne 145 entrées pour « quantity of » mais seulement trois pour « quantity of hair ». Quant à celles recensées pour « hair », 383 en tout, elles ont toutes comme point commun de qualifier la qualité de la chevelure en termes de texture, de couleur, ou de coiffure. Ces descriptions disposent toutes très clairement d'une orientation qualitative et non quantitative. En outre, dans les trois cas rencontrés où le quantitifieur « quantity of » est associé au substantif « hair », les cheveux en question ne font plus partie de la chevelure du protagoniste. La quantification n'est alors pas marquée dans ce contexte, car les cheveux, « détachés » du corps humain, deviennent, pour ainsi dire, des objets. Dans une occurrence, il est effectivement question d'une perruque en très piteux état qu'une jeune fille s'étonne de voir sa grand-mère récupérer : « He went, and presently returning, produced a great quantity of hair, in such nasty condition, that I was amazed she would take it » (Burney 150). Dans les deux autres passages, il s'agit de quantifier des cheveux coupés ou arrachés. Dans l'extrait suivant, une partie de la chevelure a été coupée à l'insu du protagoniste : « The painter had been often […] reviled […] by the watermen of London, where he had once lost his bag and a considerable quantity of hair, which had been cut off by some rascal in his passage through Ludgate during the Lord Mayor's procession » (Smollett 148). Dans l'autre passage, les cheveux d'une femme ont été arrachés lors d'une bagarre : « The poor woman had indeed fared much the worst, having, besides the unmerciful cuffs received, lost a quantity of hair which Mrs. Slipslop held in her left hand. » (Fielding 167) Tous ces éléments nous font dire que, d'une part, la combinaison de ce quantifieur avec le substantif « hair » n'est pas

naturelle, et que, d'autre part, cette association témoigne d'un point de vue assez détaché et dépréciatif.

Cette association lexicale peu usuelle se produit lors de la présentation de personnages repoussants, ce qui peut expliquer ce point de vue distant. Dans le premier passage cité, il s'agissait de dépeindre Toby Crackit ; dans les autres exemples qui vont être donnés, les personnages concernés sont tout aussi répugnants. Aussi, par exemple, dans l'extrait ci-dessous, il s'agit de dépeindre le juge Fang, un protagoniste aux pratiques abjectes : « Mr. Fang was a lean, long-backed, stiff-necked, middle-sized man, with no great quantity of hair, and what he had, growing on the back and sides of his head. » (chap. XI) Le sentiment d'étrangeté que suscite cette description aurait pu être évité par une formulation plus idiomatique comme « he was a little thin on top, and the little hair he had.... ». De nouveau, un relevé d'occurrences dans Google Books s'avère assez révélateur, même s'il n'y a pas de discrimination sémantique par rapport au substantif « hair », puisque l'association lexicale en question n'apparaît pas du tout par rapport aux autres formulations synonymiques proposées lors de la recherche.

Groupe prépositionnel retenu pour la

recherche, avec variation du quantifieur Nombre d'occurrences

« with no great quantity of hair » 0

« with little hair » Environ 2000

« without much hair » Environ 450

« without a lot of hair » Environ 20

L'expression « a quantity of hair » est également utilisée lors d'une description de Fagin : « In a frying-pan […] some sausages were cooking; and standing over them […] was a very old shrivelled Jew, whose villainous-looking and repulsive face was obscured by a quantity of matted red hair. » (chap. VIII) Des collocations plus usuelles, à partir de déterminants métaphoriques, telles « a tuft of hair » ou « a hank of hair », auraient permis de placer l'accent sur la qualité de la chevelure, et non, comme c'est le cas dans le texte de départ, sur la quantité de cheveux. Cette formulation est à l'origine d’un phénomène de dépersonnalisation et de détachement du regard du narrateur. Qu'en est-il dans les traductions ?

2.1.3.2 Étude des traductions

Le schéma des stratégies de traduction est plutôt binaire, avec une volonté notable pour les traducteurs du XXe siècle de produire une version aussi marquée que

l'original, contre un désir tout aussi manifeste des traducteurs du XIXe siècle de proposer une traduction « lissée ». Nous présenterons les traductions en regard les unes des autres afin d'apprécier ces deux stratégies différentes et de mettre en lumière la volonté des traducteurs de produire une version marquée malgré les difficultés rencontrées. Ces occurrences seront, en conséquence, une très bonne illustration de la créativité des traducteurs du XXe siècle, même si parfois, nous émettrons quelques doutes sur la portée de cette créativité.

2.1.3.2.1 Phénomène de broyage et de massification

Comme les deux exemples suivants vont le révéler, seuls les traducteurs du XXe

siècle relèvent le défi posé par l'association déterminant/substantif. L'opération sera, toutefois, plus ou moins couronnée de succès, selon les cas. Ainsi, pour le premier extrait proposé, ce sera plutôt la traduction de Francis Ledoux qui permettra au lecteur du texte d'arrivée de faire l'expérience de ce phénomène de broyage et de massification, quand pour la seconde occurrence, ce sera plutôt la version proposée par Sylvère Monod.

Dans le premier exemple, le quantifieur « as much of […] as » est associé à un substantif dénotant une partie du corps. Alfred Gérardin et Émile de La Bédollière effacent l'association lexicale peu naturelle du texte de départ en utilisant le déterminant possessif « son ». Dans le même temps, ils font disparaître la combinaison lexicale verbo-nominale associant « nose » et « collect ». On perd alors complètement l'idée de broyage et de massification, et le nom « nez » retrouve son fonctionnement prototypique discontinu, avec « son petit nez rouge ».

Pour ce qui est des traductions du XXe siècle, en dépit des efforts des deux traducteurs pour reproduire ce qui est en jeu dans le texte de départ, le résultat n'est vraiment concluant que pour la traduction proposée pour Francis Ledoux. En dépit des apparences, le recours par Sylvère Monod au déterminant « une partie de » ne permet pas de reproduire l'effet de sens présent dans l'original. En effet, comme le démontre Richard Huygues dans son article « Entre localisation et partition, le cas d'endroit », il arrive que la partition effectuée par « une partie de » confine à la quantification. Cependant, il semblerait que dans le cas de l’aboutissement proposé, « toute la partie de son petit nez rouge », l'effet de quantification et de massification de l'original ne soit pas retranscrit. Richard Huygues évoque plusieurs raisons à cela119 :

D'une part, “une partie du nez” aurait tendance à recevoir une interprétation référentielle et non quantificatrice (i.e. comme "une partie de la table" vs "une partie du beurre" - il me

paraît plus facile par exemple de reprendre la première expression par un pronom personnel: une partie de la table s'est cassée... elle... vs une partie du beurre a fondu... ?elle...). D'autre part, le déterminant “tout le” précédant “partie” exclut quasiment l'effet quantificateur, et donc l'interprétation massive du nom “nez” (cf. ?toute la partie de la farine que tu as renversée). On peut ajouter que la présence de l'adjectif “petit” devant “nez” va dans le sens de l'interprétation standard, i.e. comptable, du nom. Ainsi, il se produit seulement un effet de partition aléatoire (contingente, non fonctionnelle, non prédélimitée) mais le nom "nez" n'est pas ici contraint à un emploi massif comme en anglais.

Finalement, seul Francis Ledoux réussit à préserver l'idée initiale de quantification et de massification. Il recourt pour cela à l'expression « ce que... de N ». David Gaatone voit en « ce que... » « un quantifieur négligé en français »120 :

[…] le français possède avec ce que/ce qui, un quantifieur complexe non-exclamatif, jusqu'ici absent des listes traditionnelles des quantifieurs. Cette expression désigne une quantité indéfinie et fonctionne comme déterminant d'un nom auquel elle s'attache, ainsi que de nombreux autres quantifieurs en français, par l'intermédiaire de la préposition de. Elle se distingue de ces derniers en ce qu'elle est toujours nécessairement séparée de la séquence de N par le verbe. (Gaatone 427)

« ce que... de N » n'admet « que des noms au pluriel ou un nom de masse au singulier » (ibid. 423), d’où l’interprétation nécessairement massive du substantif « nose » tel qu’il apparaît dans l'occurrence en question. Dans ce cas, « tout » désignera, en conséquence, une totalité massive. (Andersson 161).

And here, Noah […] curled up as much of his small red nose as muscular action could collect together. (chap. VI)121

120 Il s'agit du titre de l'article de David Gaatone sur l'expression « ce que... de N ».

121 Voici les traductions du second exemple de broyage utilisant le quantifeur « as much of... as » cité dans l'introduction : « […] he stopped to address a salesman of small stature, who had squeezed as much of his person into a child chair as the chair would hold and was smoking a pipe at his warehouse door. » (chap. XXVI) : « […] un fripier, de petite taille, assis dans une petite chaise d’enfant et fumant sa pipe […] » (La Bédollière 151) ; « […] un brocanteur de petite stature, assis,

autant du moins qu’il pouvait y entrer, dans un fauteuil d’enfant […] » (Gérardin 344) ; « […] un commerçant de petite taille qui avait inséré dans un fauteuil d’enfant toute la partie de sa personne qui pouvait y tenir […] » (Monod 354) ; « […] un marchand de petite taille qui avait comprimé dans un fauteuil d’enfant tout ce que ce siège voulait bien contenir de sa personne

[…] » (Ledoux 239) Les choix de traduction confirment l'analyse menée pour l'expression « as much of his nose ». Comme pour cette occurrence, seul Francis Ledoux maintient l'association lexicale quantifiante réifiante dans le texte d'arrivée; pour cela, il utilise, de nouveau, l'adjectif indéfini « tout » associé au quantifieur complexe « ce que … de » pour délimiter une portion

And here, Noah […] curled up as much of his small red nose as muscular action could collect together. (chap. VI)121

La Bédollière Gérardin Monod Ledoux

Disant cela, Noé […] fronça son petit nez rouge autant que ses muscles le lui

permirent en cette occasion. (36)

Et ici Noé [...] fronça de toute sa force son petit nez rouge. (vol.

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