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Conservation du greffage d'occurrences spécialisées par les traducteurs du XXe siècle

1.3. Traduction du greffage parodique dans Oliver Twist

1.3.2.2 Conservation du greffage d'occurrences spécialisées par les traducteurs du XXe siècle

Les traducteurs XXe siècle s'attachent tous les deux à reproduire la parodie par transposition en faisant usage d'expressions spécialisées attestées aussi bien au XIXe

siècle qu'au XXe siècle. Toutefois, cette parodie sera moins grossière dans la version proposée par Francis Ledoux, et, en ce sens, sera plus en adéquation avec ce qui se produit dans le texte de départ. La raison en est deux orientations différentes témoignant de priorités divergentes. A l'inverse de Sylvère Monod, Francis Ledoux tend vers l'exhaustivité référentielle par rapport au terme source, parfois aux dépens de l'intelligibilité du terme choisi. Sylvère Monod, lui, laissant une plus grande place à la parodie, fait plutôt prévaloir la forme, et ce qu'elle connote en tant que signifiant, plutôt que ce qu'elle dénote, et témoigne d'un souci plus prononcé pour préserver l'intelligibilité de l'occurrence traduite. En d'autres termes, ce dernier aura tendance à grossir les traits de la parodie par transposition. C'est en raison de ces deux orientations différentes que les aboutissements proposés par les deux traducteurs sont très souvent différentes.

Ainsi, parmi les occurrences retenues, la production de deux versions identiques est relativement rare, même dans le cas « idéal » de correspondance entre les deux langues et entre les deux cultures. De ce fait, si les traductions proposées par Sylvère Monod et Francis Ledoux sont identiques pour les trois occurrences « muscular affections of the limbs », « rights of property », et « conveyance », il n’en est pas de même, par exemple, pour les expressions « muscular action » et « preservation of human life ». Par conséquent, a fortiori, dans des cas moins « idéaux », les traductions diffèreront également. Il en sera ainsi lorsqu’une expression équivalente fera défaut en langue d'arrivée, comme pour l'occurrence « personal property », ou bien lorsqu’un correspondant existera, mais pour d’autres raisons, s’avèrera problématique, comme c’est le cas pour les termes « private property » et « free and proper action of the lungs ». Ainsi, nous allons voir que, dans tous ces cas de figure différents, hormis pour quelques occurrences, les deux traducteurs opèrent différemment.

Avant d’en venir à ces occurrences, étudions, tout d’abord, trois exemples « idéaux » où les aboutissements sont identiques. Le premier cas de figure « idéal » pour lequel les deux traducteurs proposent une traduction identique concerne une expression médicale, « muscular affection », qui dispose, en langue d'arrivée, d'un équivalent notionnel, « affection musculaire ». Ce syntagme nominal est, en effet, une expression récurrente dans le domaine médical en France au XIXe siècle79. Une affection correspond à « une modification qui affecte le corps en altérant la santé, maladie (considérée dans ses symptômes douloureux) » (TLFi). En ce sens, les spasmes affectant différents membres font partie de ce que l'on nomme « affections musculaires ».

The latter gentleman […] seated himself, after undergoing several muscular affections of the limbs, and forced the head of his stick into his mouth, with some embarrassment. (chap. XXXI)

Monod Ledoux

Ce dernier […] s'assit, après avoir enduré de tous ses membres diverses affections musculaires, et s'enfonça dans la bouche le pommeau de sa canne, non sans embarras. (414)

Ce dernier […] s'assit d'un air gêné, après avoir subi plusieurs affections musculaires

dans les membres et fourré le pommeau de sa canne dans sa bouche. (283)

Le second exemple illustrant cet idéal traductionnel pour lequel les traducteurs proposent une version identique concerne la notion légale « right of property », commune au droit anglo-saxon et au droit latin (appliqué en France) et disposant, de ce fait, d'un équivalent, le concept de « droit de propriété »80. L'emploi de cette notion par les traducteurs du XXe siècle est moins approximatif que dans le texte de départ, puisque dans le domaine du droit latin, le concept s'applique à tous les individus, tandis que dans le droit anglo-saxon, comme nous l'avions précisé, il est limité au seul souverain. Cependant, ce détail n'empêche en rien la parodie.

79 Nous trouvons en effet ce terme à plusieurs reprises dans les ouvrages médicaux français de l’époque : « Nous ne comprenons pas trop les raisons qui induisent M. Mayo à soutenir que dans ces cas l'affection musculaire n'est certainement pas inflammatoire. » (Société de médecins 298) ; « Le malade âgé de 4 ans, avait été antérieurement atteint deux fois de colique saturnine, lorsque l'affection musculaire se manifesta. » (Andral 706) ; « Disparition de la diplopie dans le regard monocle, si le phénomène dépend d'une affection musculaire. » (Société de médecins 368).

80 Voir pour plus de détails l'article de Nathalie de Chabot « La notion de droit de propriété dans le droit anglo-saxon et le droit romain », consulté le 15/12/2011 :

Charley Bates exhibited some very loose notions concerning the rights of property, by pilfering divers apples and onions from the stalls at the kennel sides. (chap. X)

Monod Ledoux

[…] Charley Bates révélait ses idées très confuses sur le droit de propriété en dérobant quelques pommes […] (165)

[…] Charley Bates faisait montre de notions extrêmement relâchées sur le droit de propriété en chapardant quelques pommes […] (99)

Le troisième exemple illustrant ce cas de figure où les aboutissements sont identiques concerne une occurrence qui présente la particularité de fonctionner à la fois sur le mode de la parodie par transposition et par imitation.

Ce sera le premier mode qui nous intéressera ici, avec le greffage du terme spécialisé « conveyance ». Les deux traducteurs assignent au substantif son acception juridique et, de ce fait, n’utilisent pas l’hyperonyme « transport », mais le terme juridique de « transfert », qui apparaît comme spécialisé : « Droit ; Acte par lequel une personne acquiert un droit d'une autre qui le lui transmet (transfert de propriété par exemple). » (Larousse)

Cette expression a aussi l’avantage, comme le terme de départ, d’être dotée d'une acception en langage général : « Action de transférer, de déplacer quelque chose ou quelqu'un : Transfert de marchandises. Fonctionnaire qui demande son transfert. » (Larousse)

[…] the Dodger, and […] Master Bates, joined in the hue-and-cry which was raised at Oliver's heels, in consequence of their executing an illegal conveyance of Mr. Brownlow's personal property […] (chap. XII)

Monod Ledoux

[…] quand le Finaud et le jeune M. Bates s'associèrent aux clameurs de poursuite qui se déclenchaient aux trousses d'Olivier, en conséquence de l’opération illégale de

transfert des biens personnels de M. Brownlow […] (193)

[…] le Renard et […] le jeune Bates se joignirent aux trousses d'Olivier en conséquence du transfert illégalement accompli de la propriété personnelle de M. Brownlow […] (120)

Cependant, même dans ce cas de figure « idéal » où le terme du texte de départ connaît un équivalent dans la langue d'arrivée, les versions proposées vont très souvent différer selon les orientations de traduction dégagées. La traduction de « muscular action » en est un exemple patent. Les expressions « énergie musculaire » et « action musculaire », toutes deux attestées en physiologie, sont utilisées par les deux

traducteurs. Toutefois, la version proposée par Francis Ledoux se veut plus exacte sémantiquement que celle de Sylvère Monod, car, dans la logique du texte, il s’agit ici spécifiquement de la capacité des muscles à agir, donc de l'« action musculaire ». Sylvère Monod préfère néanmoins substituer « énergie » à « action ».

Cette substitution, qui est le résultat d'une modulation métonymique, l'« action musculaire », le mouvement, résultant de l'« énergie musculaire », peut s'expliquer par la recherche d'un signifiant dont les connotations le rattachent plus explicitement à un domaine spécialisé. A l'inverse d'« action », qui est un terme très polysémique, le terme d'« énergie » dispose d'un champ d'utilisation plus restreint et d'une acception précise en physiologie. Ainsi, pour le lecteur « énergie musculaire » « sonne » plus spécialisé que le terme plus exact d'« action musculaire ».

Noah [...] curled up as much of his small red nose as muscular actioncould collect together, for the occasion. (chap. VI)

Monod Ledoux

Noé […] fronça toute la partie de son petit nez rouge que son énergie musculaire put rassembler à cet effet. (128)

Noé […] retroussa tout ce que l’action musculaire pouvait rassembler à cet effet de son petit bout de nez rouge. (72)

Ce phénomène d'inexactitude dans la version proposée par Sylvère Monod se reproduit pour une autre occurrence, « preservation of life », qui dispose elle aussi d'un concept correspondant en langue d'arrivée. L'inexactitude touche, cette fois-ci, non pas le signifié du terme en question, mais le signifiant.

Si nous vérifions dans le corpus Google Books, nous observons que, dans la première moitié du XIXe siècle, les occurrences de « conservation de la vie humaine » sont légion, à l'inverse de « préservation de la vie humaine », qui n’apparaît qu'une seule fois, et dans un ouvrage traduit de l'anglais81. Ainsi, Francis Ledoux opte pour le concept équivalent lexicalisé en français, « conservation de la vie humaine ». Sa stratégie est différente de celle de Sylvère Monod, puisque ce dernier recourt au calque et fait donc primer la forme, « l'impression de concept », sur le fond, « l'existence véritable de ce concept » en langue d'arrivée.

81 « Quelles recherches peuvent être aussi utiles que celles dont l'objet est la préservation de la vie humaine? » (Cooley et al. 39)

[…] the latter paused on the staircase till she was quite certain that it was consistent with the preservation of human life […] (chap. VI)

Monod Ledoux

[…] la seconde s'arrêtait dans l'escalier tant qu’elle ne fut pas tout à fait sûre qu’il n’était pas incompatible avec la préservation de la vie humaine de descendre plus bas. (129)

[…] la seconde s'arrêtait dans l'escalier pour attendre d’être certaine qu’il fût compatible avec la conservation de la vie humaine

d’aller plus avant. (73)

Dans le second cas de figure annoncé, plus problématique pour les traducteurs, la langue d'arrivée ne possède pas d'équivalent conceptuel correspondant au terme spécialisé. C'est le cas de la notion juridique anglo-saxonne de « personal property ». Celle-ci constitue une pierre d’achoppement en traduction : c’est un type de propriété hérité du droit romain qu’on retrouve aujourd’hui dans le système de droit anglo-saxon, mais qui ne correspond véritablement à aucune classification en droit français, même si le concept juridique français de « bien meuble » recouvre une partie de son signifié. Les deux traducteurs font face au problème de deux façons différentes, suivant les deux orientations déjà indiquées. Francis Ledoux reste au plus près du signifié du concept légal anglo-saxon en traduisant littéralement la base ; en cela, il privilégie l'exactitude sémantique, par rapport à Sylvère Monod, qui substitue au concept anglo-saxon un concept juridique avéré en droit français, mais dont le signifié ne recouvre pas celui de la notion de « personal property », qu’il est censé traduire ici. En effet, le concept de « bien personnel » appartient au droit des régimes matrimoniaux, et désigne un bien qui appartient à un seul des deux époux. Il est vrai que les deux expressions présentent l'avantage d'être relativement compréhensibles, mais leur nature juridique n'est malheureusement pas détectable de prime abord pour le lecteur commun ; nous reviendrons sur ce problème.

[…] the Dodger, and […] Master Bates, joined in the hue-and-cry which was raised at Oliver's heels, in consequence of their executing an illegal conveyance of Mr. Brownlow's personal property […] (chap. XII)

Monod Ledoux

[…] quand le Finaud et le jeune M. Bates s'associèrent aux clameurs de poursuite qui se déclenchaient aux trousses d'Olivier, en conséquence de l’opération illégale de transfert des biens personnels de M. Brownlow […] (193)

[…] le Renard et […] le jeune Bates se joignirent aux trousses d'Olivier en conséquence du transfert illégalement

accompli de la propriété personnelle de M. Brownlow […] (120)

Venons-en au troisième cas de figure pour lequel une expression équivalente existe en langue d'arrivée, mais s’avère problématique pour le traducteur ; Sylvère Monod et Francis Ledoux usent encore de deux stratégies différentes, toujours dans le droit fil de leurs orientations respectives. Les traductions de la notion de « private property », ainsi que de l'expression « action of the lungs », en sont un parfait exemple.

Pour ce qui est du concept de « private property », aucun des deux traducteurs du XXe siècle n’utilise l'équivalent spécialisé attendu « propriété privée », ni même ce qui pourrait le remplacer, « propriété » ou « bien ». En effet, du fait de l'isolement de l'expression par le biais de parenthèses, le terme de « propriété privé » risquerait de produire une confusion pour le lecteur du XXe siècle, à cause de l'utilisation fréquente de cette notion pour qualifier un lieu privé dans une situation assez stéréotypée ; nous faisons référence ici au panneau « propriété privée ». Quant à « propriété » et à « bien », un de ces termes, seul, entre parenthèses, produirait un effet étrange qui rendrait la traduction peu acceptable ; en outre, ces signifiants, d'un style moins légal, affaibliraient la parodie.

Les traducteurs optent, de nouveau, pour deux solutions de traduction différentes l'une de l'autre, mais conformes aux choix qu'ils avaient fait respectivement pour l'occurrence précédente. Francis Ledoux se veut une nouvelle fois plus proche du signifié du terme du texte de départ ; en effet, avec le concept de « propriété personnelle », il ancre sa traduction dans la terminologie légale anglaise ; cette notion entretient un lien hyponymique avec le concept de « private property » du texte de départ, « personal property » renvoyant à un cas particulier de droit de propriété dans le droit anglo-saxon. Sémantiquement, le terme calqué recouvre donc une partie du signifié du terme anglais. Sylvère Monod, pour sa part, utilise la notion juridique française de « bien personnel ». Cette version est donc plus inexacte sémantiquement par rapport à l'original que celle proposée par Francis Ledoux, car elle ne recouvre pas le même signifié que l'unité du texte de départ qu'elle traduit, mais elle « parle » en droit français.

Mrs. Corney shook her head […] and thrusting a silver spoon (private property) into the inmost recesses of a two-ounce tin tea-caddy, proceeded to make the tea. (chap. XXIII)

Monod Ledoux

Mme Corney hocha la tête […] puis elle plongea une cuiller d'argent (son bien personnel) dans les profondeurs secrètes d'une boite à thé de deux onces en étain, et se mit en devoir de faire son thé. (323)

Mme Corney hocha la tête […] et, plongeant une cuiller d'argent (sa propriété

personnelle) dans les profondeurs d'une boite à thé de deux onces en métal, elle se mit en devoir de préparer le breuvage. (217)

De la même façon, en ce qui concerne l'expression « (free and and proper) action of the lungs », aucun des traducteurs ne reprend le correspondant « action » attendu en langue d'arrivée. Ce terme (d'ailleurs utilisé par Francis Ledoux dans la traduction de « muscular action ») fait référence à la dilatation et à la contraction des poumons. Un souci de clarté a pu guider ce choix, puisque les deux traducteurs optent pour un terme synonyme au terme du texte de départ ; Francis Ledoux opte pour « activité », et » Sylvère Monod pour « fonctionnement », deux expressions qui font sens ici (même s'il semblerait que le terme « action des poumons » soit plus récurrent dans le corpus médical). C'est dans le choix du synonyme que transparaissent les tendances que nous avons dégagées. En effet, si la stratégie embrassée par les deux traducteurs est la même, le synonyme choisi par Francis Ledoux s'avère plus proche sémantiquement de la base « action » que celui choisi par Sylvère Monod. Le Trésor de la langue française propose effectivement un classement des synonymes du mot « action », très éclairant à cet égard : « activité » arrive en dix-septième position, tandis que « fonctionnement » arrive en cinquante-troisième position, cela sur quatre-vingt-onze synonymes proposés.

La tendance semblera s'inverser dans le choix des adjectifs en langue d'arrivée, mais, en réalité, la plus grande fidélité de Sylvère Monod au signifié des termes de départ se réalisera aux dépens d'une plus grande exactitude face aux enjeux relatifs à ces adjectifs coordonnés, contrainte avec laquelle Francis Ledoux semble avoir composé. De ce point de vue, sa traduction sera finalement plus exacte que celle proposée par Sylvère Monod. De façon générale, il est vrai qu'à l'inverse de « free and proper action of », les deux expressions utilisées par les traducteurs, « activité propre et libre » et « fonctionnement correct et spontané », présentent comme point commun de ne correspondre à aucune expression avérée dans le domaine médical (corpus Google Books). D'ailleurs, ces syntagmes n'apparaissent pas comme des associations récurrentes tout court. La différence majeure qui nous fait dire que Sylvère Monod favorise le signifié concerne la traduction de l'adjectif « proper ».

Le choix du terme « correct » par ce dernier semble plus approprié que celui de l'adjectif « propre » fait par Francis Ledoux. On trouve, il est vrai, dans le discours médical, cet équivalent exact, mais en co-occurrence avec le substantif « action » et dans des contextes où le terme est synonyme de « spécifique à », ce qui ne peut être le cas ici à cause du contexte linguistique : il est associé au verbe dynamique « give the first proof of ». En ce sens, le terme « correct » est plus adéquat. En outre, l'adjectif « spontané », semble plus heureux que l'adjectif « libre ». Sylvère Monod, en utilisant

les adjectifs « correct » et « spontané » montre sa volonté de rendre le signifié plus accessible au lecteur.

Toutefois, même si le terme « propre » utilisé par Francis Ledoux est contestable dans la situation décrite, le choix de « propre et libre » permet de reproduire certains des enjeux de l'original. En effet, à l'inverse de « correct et spontané », l'association lexicale coordonnée « propre et libre » est récurrente dans des textes variés, issus du droit ou des sciences humaines, et nous avions noté que l'association « free and proper » présentait également cette caractéristique. Cette expression présente aussi l'avantage d'entrer en co-occurrence avec le terme « activité ». Sachant que le greffage est parodique, le traducteur a donc sacrifié une partie de la vraisemblance physiologique du terme choisi, au profit d'une fidélité aux connotations de cette expression, remarquable par sa polyvalence.

As Oliver gave this first proof of the free and proper action of his lungs, the patchwork coverlet […] rustled; (chap. I)

Monod Ledoux

Quand Olivier donna ce premier témoignage du fonctionnement correct et spontané de ses poumons, le couvre-pieds […] s'agita ; (64)

Tandis qu'Olivier donnait ce premier témoignage de l’activité propre et libre de ses poumons, le couvre-pieds […] frémit légèrement ; (24)

La question qui se pose après avoir analysé les deux démarches différentes des traducteurs du XXe siècle pour reproduire les incursions du discours spécialisé est de savoir si cette entreprise porte ses fruits. Nous allons nous attacher à démontrer que rien n’est moins sûr.

1.3.2.2 Conclusion sur la stratégie de reproduction de la parodie par

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