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Espèces protégées à fort enjeu local de conservation 1. Espèces avérées

Dans le document Dossier de demande (Page 140-154)

Unité de floculation en ligne Décantation dans le second sous bassin

Carte 11 : Localisation de la zone de dragage (20 ha) sur fond d’orthophoto datant de 1959 (source IGN) datant de 1959 (source IGN)

6.2. Habitats naturels

6.3.2. Espèces protégées à fort enjeu local de conservation 1. Espèces avérées

Myosotis nain (Myosotis pusilla) PN, LR2 (grille GPMM : néant)

L. MICHEL, 15/03/2012, Fos-sur-Mer (13)

Répartition et abondance du Myosotis nain (Myosotis pusilla) en France

Source : Compilation de sources diverses réalisée par J.F. LEGER, ECO-MED, 2008

Plante annuelle naine observable en début de printemps sur des terrains sableux humides et des graviers du littoral méditerranéen, au sein de communautés à annuelles sur sables siliceux.

A la fois rare et de large répartition méditerranéenne, il est extrêmement rare en France continentale, où il ne subsiste que dans quelques stations du Var et des Bouches-du-Rhône.

La discrétion de la plante et sa précocité (floraison au mois de mars) induisent peut-être une sous-observation de l’espèce, mais il est certain que celle-ci a beaucoup régressé suite à la disparition et l’altération de nombre de ses habitats (ratissage mécanique, urbanisation, etc.).

Contexte local : résultats des prospections de 2012 dans la zone d’étude Zone d’étude « terminal »

Le Myosotis nain a été trouvé en grande abondance dans la partie ouest cette zone d’étude, sur une surface couvrant environ 7 hectares, au sein de l’habitat jugé

« relictuel » des « pelouses à annuelles sur sable » et marginalement sur celui des

« Formations secondaires de pelouses et garrigues sur remblais sableux ou caillouteux ».

Il semble impossible d’estimer un nombre de pieds pour cette « station » étant donnée la taille de la plante et l’importance de la « station ». Le périmètre cartographié doit être entendu comme une « zone de présence » au sein de laquelle le Myosotis forme par endroits des patchs de forte densité et d’autres où sa présence est plus disparate.

Dans ces stations, le Myosotis nain est jugé vulnérable en raison du développement de l’Armoise poisseuse (Artemisia vulgaris subsp. glutinosa) qui tend par endroits à fermer le milieu.

Zone d’étude « canalisation synergétique »

Le Myosotis nain a été trouvé sur une trentaine de mètres carrés, dans une friche rudérale herbacée, près de l’ancien poste de garde.

Zone d’étude « GRTgaz »

Le Myosotis nain est jugé absent de cette zone d’étude.

Zone d’étude « GPMM »

Cette espèce est considérée comme non présente des sites de projet du GPMM par absence de son habitat.

Problématique spécifique au Myosotis nain

Pour diverses raisons (grande rareté, vulnérabilité des habitats de l’espèce et des populations, baisse des effectifs régionaux depuis plusieurs décennies), cette espèce a initialement été jugée de très fort enjeu local de conservation.

Très rapidement, il est ainsi apparu que la présence et l’abondance du Myosotis nain au sein de l’emprise du projet de terminal pouvait constituer un point de blocage pour la suite du projet.

En particulier, l’application stricte de la grille d’évaluation propre au GPMM (cf. GOMILA et al., 2009, in bibliographie), conduisait à apprécier pour cette espèce un enjeu « majeur » à « rhédibitoire ». Au-delà de cette question de l’enjeu s’est ensuite posée celle de la possibilité ou non d’une compensation, compte tenu du fait que cette station était devenue la plus importante connue en France continentale.

Toutefois, ainsi qu’il est évoqué plus haut, ces connaissances ont, dès le départ, été jugées possiblement lacunaires pour deux raisons principales :

- taille « naine » et donc détectabilité difficile de la plante,

- floraison très précoce et fugace (mars), à une époque où la pression de prospection botanique n’est pas à son maximum.

Ces caractéristiques ont donc laissé entrevoir la possibilité de présence de stations qui n’auraient pas encore été observées dans le secteur géographique de la Camargue / Crau humide, incitant ECO-MED à proposer au pétitionnaire un programme de recherche spécifique concernant le Myosotis nain.

Descriptif de la mission 2013 Cadre géographique

La recherche spécifique du Myosotis nain dans une perspective compensatoire a été centrée autour de la ZIP de Fos-sur-Mer, et notamment la « ceinture verte », espace propriété de la ZIP ayant une vocation conservatoire. Toute la ceinture verte n’a sera pas explorée, mais uniquement les espaces où l’espèce y était jugée potentielle, à savoir ceux qui ont un substrat sableux.

Les prospections ont également été élargies :

- aux environs proches, à l’extérieur de la ZIP, là où l’espèce a déjà été observée par le passé et où des perspectives compensatoires sont jugées possibles. Il s’agit notamment du secteur des « étangs » entre Fos-sur-Mer et Saint-Mitre-les-Remparts, où deux stations historiques sont connues,

- à certains secteurs de la zone aménageable, proches des stations trouvées en 2012, et présentant des surfaces sableuses jugées particulièrement favorables à l’espèce. La prospection de ces secteurs a aussi servi à mieux contextualiser la présence du Myosotis nain dans le secteur de Caban Sud.

Résultats de la mission 2013

Cinq journées de prospection ont été dédiées à la recherche spécifique du Myosotis nain.

Comme prévisible, les « secteurs initialement prévus à la prospection » ne recouvrent pas exactement ceux qui ont effectivement été prospectés. Plusieurs raisons expliquent cela et tiennent à la confrontation d’une préparation largement théorique (photo-interprétation) et de la réalité du terrain : secteurs finalement jugés peu favorables (trop salés, trop humides, trop limoneux, sables non fixés, pelouses trop denses, etc.) et dans certains cas, inaccessibles (parcelles privées clôturées, présence d’élevage taurin, etc.).

Sans entrer dans le détail et citer l’ensemble des stations ponctuelles et isolées, il convient au moins de citer quatre zones au sein desquelles le Myosotis nain a été trouvé en abondance :

- secteur de Caban sud : à proximité immédiate de la zone d’étude (côté ouest), forte densité sur environ 1,7 ha ;

- secteur du Salin de Caban : entre l’étang et la route, moyenne densité sur environ 6,2 ha ;

- secteur des collines de Fos : 2,2 ha de faible densité ; - secteur de l’Etang de Lavalduc : 2,3 ha de forte densité.

Ainsi, dans l’ensemble, ces stations ont été trouvées dans deux types d’habitats distincts : - sables fixés d’arrières dunes littorales dans le Golfe de Fos et en bordure de l’Etang

de Lavalduc ;

- arènes gréseuses dans les collines de Fos.

Enfin, il convient d’observer qu’en dépit d’une bonne partie des recherches effectuées dans la Ceinture verte de la ZIP de Fos, aucune station n’y a été trouvée.

Conclusion

La campagne de prospections 2013 a permis de révéler l’existence d’autres secteurs de forte présence du Myosotis nain à Fos-sur-Mer et ses environs proches.

Eu égard à l’immensité des surfaces présentes dans le golfe et les collines de Fos, il semble à présent évident que d’autres populations y existent encore et n’ont pas encore été mises à jour. Quoi qu’il en soit, ces éventuelles stations ne semblent jamais pouvoir constituer de très vastes surfaces (au-delà de quelques hectares), étant donnée l’écologie très spécifique de la plante.

Toujours est-il que l’hypothèse de la sous-prospection s’est révélée juste, raison pour laquelle il n’y a plus lieu de notre point de vue d’envisager un enjeu local de conservation très fort, mais plutôt fort pour le Myosotis nain.

Petite Zostère (Zostera noltii Hornem.) PR (grille GPMM : élevé)

L. MICHEL, 05/08/2011, Fos-sur-Mer (13) Aire de répartition française

Plante aquatique des fonds marins de la zone subtidale (constamment recouverte par l’eau de mer), croissant de préférence sur des sédiments meubles et fins, pauvres en matière organique et plutôt bien oxygénés.

La Petite Zostère est une plante rare des côtes atlantique et méditerranéenne. Très rare en région PACA (mais peut-être aussi sous observée en raison de son écologie particulière), cette plante qui se développe souvent en compagnie de la Grande Zostère (Zostera marina), caractérise plusieurs habitats d’intérêt communautaire.

Contexte local :

Zone d’étude « terminal »

Cette espèce a été trouvée, en abondance, dans le canal situé au nord de la zone d’étude, en plus grande abondance en « aval » qu’en « amont » du pont le traversant.

Ce canal offre un habitat très particulier à l’espèce, avec la présence d’eau salée et abritée.

La Petite Zostère été trouvée en compagnie de la Grande Zostère (voir description ci-avant), et dans la partie ouest du canal en compagnie de la Ruppie spiralée (Ruppia cirrhosa), plante à fort enjeu local de conservation, mais non protégée (voir plus loin).

Zone d’étude « canalisation synergétique »

La Petite Zostère est jugée absente de la zone d’étude faute de présence de son habitat.

Zone d’étude « GRTgaz »

La Petite Zostère est jugée absente de la zone d’étude faute de présence de son habitat.

Zone d’étude « GPMM »

Cf. commentaires généraux au sujet des herbiers présentés pour la Grande Zostère au § 6.3.1.1.

L'espèce Zostera noltii est l'espèce majoritaire dans la darse 1.

Cymodocée (Cymodocea nodosa (Ucria) Asch.) PN (grille GPMM : néant) La Cymodocée est une plante à fleurs marine submergée (constamment recouverte par l’eau de mer). Elle pousse sur des fonds sableux éclairés et comportant une certaine proportion de matière organique. Elle se développe en milieu abrité, le plus souvent près des côtes. Dans les milieux lagunaires, elle partage souvent le substrat avec la Petite Zostère (Zostera noltii).

On la trouve jusqu’à 10 mètres de profondeur sur les côtes de Méditerranée et de l’Atlantique du sud (de l’Espagne au Sénégal).

Contexte local :

Zones d’étude « terminal », « canalisation synergétique » et « GRTgaz » Cette espèce est absente de ces trois zones d’étude.

Zone d’étude « GPMM »

Ail petit Moly (Allium chamaemoly), PN, LR2 (grille GPMM : néant)

L. MICHEL, 07/03/2012, Fos-sur-Mer (83)

Répartition et abondance de l’Ail petit Moly (Allium chamaemoly) en France

Source : Compilation de sources diverses réalisée par J.F. LEGER, ECO-MED, 2008

Petit ail à la floraison hivernale, répandu sur l’ensemble du bassin méditerranéen, en France, il s’éloigne peu des côtes (limite nord de l’espèce). Il fréquente les pelouses rases ou les zones ouvertes au sein des maquis, de préférence sur substrat sablonneux. C’est un taxon assez rare dont plusieurs stations historiques ont disparu.

Un enjeu local de conservation « fort » est attribué par ECO-MED à cette espèce. Celle-ci n’était jusqu’à aujourd’hui pas connue du territoire du GPMM, et n’a donc pas fait l’objet d’une évaluation d’enjeu dans la grille d’évaluation qui lui est propre (cf. GOMILA et al., 2009, in bibliographie). Or, la grille d’évaluation permet aussi d’évaluer l’enjeu d’une espèce au regard de critères juridiques, de rareté, de vulnérabilité et de représentativité.

L’application de cette grille conduit, pour l’Ail Petit-Moly, à un enjeu « élevé ».

Contexte local :

Cette plante est très rare en Crau et Camargue où seules quelques stations sont connues. Il semble également que l’Ail Petit-Moly n’était pas connu jusqu’à ce jour dans le domaine relictuelles et préexistaient à la création du môle central de Caban Sud.

Zone d’étude « canalisation synergétique »

L’Ail Petit-Moly n’a pas été trouvé dans la zone d’étude. Il y est jugé faiblement potentiel en l’absence d’habitats suffisamment bien conservés.

Zone d’étude « GRTgaz »

L’Ail Petit-Moly n’a pas été trouvé dans la zone d’étude. Il y est jugé faiblement potentiel en l’absence d’habitats suffisamment bien conservés.

Zone d’étude « GPMM »

Cette espèce est considérée comme non présente des sites de projet du GPMM par absence de son habitat.

Uvette (Ephedra distachya L.) PR (grille GPMM : néant)

L. MICHEL, 13/09/2011, Fos-sur-Mer (13)

Répartition et abondance de l’Uvette (Ephedra distachya) en France

Source : Compilation de sources diverses réalisée par J.F. LEGER, ECO-MED, 2008

Arbrisseau dioïque qui croît sur les rochers et sables bien exposés de la région méditerranéenne.

Présent en Europe et Asie du Centre-Ouest, cet arbrisseau est plus rare en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur qu’en Languedoc-Roussillon. Il est également moins rare dans ses stations littorales et sableuses qu’à l’intérieur des terres, mais ceci est moins vrai en région PACA où la plante semble très rare et peu notée ces dernières années en Crau et Camargue, à la différence de la Côte Bleue et des environs de Marseille.

Un enjeu local de conservation « fort » est attribué par ECO-MED à cette espèce. Celle-ci n’était jusqu’à aujourd’hui pas connue du territoire du GPMM, et n’a donc pas fait l’objet d’une évaluation d’enjeu dans la grille d’évaluation qui lui est propre (cf. GOMILA et al., 2009, in bibliographie). Or, la grille d’évaluation permet aussi d’évaluer l’enjeu d’une espèce au regard de critères juridiques, de rareté, de vulnérabilité et de représentativité.

L’application de cette grille conduit, pour l’Uvette, à un enjeu « élevé ».

Contexte local :

Zone d’étude « terminal »

Deux petites stations contiguës d’environ 1 m² chacune ont été trouvées à l’ouest de la zone d’étude, sur un affleurement calcaire. Ces deux stations possèdent à l’évidence un caractère relictuel eu égard à ce biotope particulier.

Très isolées localement et de très faible développement, elles sont d’autant plus vulnérables qu’elles semblent peu à peu gagnées par le développement de Filaires à feuilles

étroites (Phillyrea angustifolia) et que leur extension est limitée par la taille très limitée de l’affleurement rocheux lui-même.

Zone d’étude « canalisation synergétique »

L’Uvette n’a pas été trouvée dans la zone d’étude et y est jugée très faiblement potentielle en l’absence d’habitats favorables.

Zone d’étude « GRTgaz »

Une petite station d’Uvette a été trouvée en situation secondaire, sur un remblai artificiel bordant à la fois la plate-forme prévue pour le centre d’odorisation et sa piste d’accès (photo ci-dessous). Il est possible que ce remblai ait résulté de la construction de cette petite route (ou d’un autre aménagement) ayant « nécessité » un nivellement du sol au niveau d’un affleurement rocheux où l’Uvette était présente.

Cette station secondaire est directement concernée par le projet ; elle est constituée d’environ 50 pieds sur 3 m² seulement.

Station d’Uvette sur un remblai artificiel L. MICHEL, 09/05/2011, 07/03/2012, Fos-sur-Mer (13) Zone d’étude « GPMM »

Cette espèce est considérée comme non présente des sites de projet du GPMM par absence de son habitat.

Saladelle dense (Limonium cuspidatum – incl. L. densissimum), PN, LR2 (grille GPMM : moyen)

L. MICHEL, 03/08/2011, Fos-sur-Mer (13)

Répartition et abondance de la Saladelle dense (Limonium cuspidatum) en France Source : Compilation de sources diverses réalisée

par J.F. LEGER, ECO-MED, 2008

Espèce vivace qui affectionne les sansouires, les sables limoneux humides et salés (forme

« densissimum »), mais aussi les falaises et vieux murs littoraux (forme « cuspidatum »).

Elle occupe une aire de répartition ouest-méditerranéenne fragmentée. En PACA, elle n’est présente que dans les Bouches-du-Rhône. Elle est assez répandue en Camargue et dans le Golfe de Fos dans les sansouires à Salicorne en buisson (Sarcocornia fruticosa) et les pelouses basses halophiles, mais également sur la Côte bleue (en contexte plus rocheux).

C’est une espèce menacée, à l’instar des autres espèces rares de saladelles, par les ainsi qu’avec la Saladelle dure (Limonium duriusculum).

Zone d’étude « canalisation synergétique »

Quelques pieds de Saladelle dense ont été trouvés à l’extrémité nord de la zone d’étude, en bordure de la « Roubine à Zostères ». Ayant fait ailleurs l’objet de prospections ciblées, elle est désormais jugée faiblement potentielle dans le reste de la zone d’étude.

Zone d’étude « GRTgaz » condition secondaire (hors de son habitat primaire).

Une station a été trouvée lors de cette étude (environ 30 pieds). La population locale semble en état de conservation moyen : la population n’occupe pas son habitat naturel, c'est-à-dire l’habitat qui permettra la conservation à long terme de l’espèce, au moins localement.

Cette espèce est considérée absente du site de stockage (80 ha) après plusieurs campagnes successives de prospection sur la période 2007-2012.

Saladelle de Girard (Limonium girardianum) PN, LR2 (grille GPMM : majeur)

L. MICHEL, Fos-sur-Mer (13)

Répartition et abondance de la Saladelle de Girard (Limonium girardianum) en France

Source : Compilation de sources diverses réalisée par J.F. LEGER, ECO-MED, 2008

Espèce vivace qui affectionne les sansouires ainsi que des sables limoneux humides et salés. Elle occupe une aire de répartition nord-ouest méditerranéenne qui atteint, dans les Bouches-du-Rhône sa limite nord-est. Elle est en régression en France et a d’ailleurs disparu du Var.

Cette espèce est menacée par les effets cumulés des atteintes portées au littoral méditerranéen (aménagement et surfréquentation). Localement la plus grande menace concerne l’aménagement croissant de la ZIP de Fos, où est présent l’un de ses noyaux de populations les plus importants au monde.

Cette espèce détermine l’habitat d’intérêt communautaire prioritaire « Steppes salées méditerranéennes » (code EUR27 1510*).

Contexte local :

La Saladelle de Girard a été trouvée en très grande abondance dans deux secteurs distincts, en compagnie d’autres saladelles à fort enjeu local de conservation : Saladelle dense (Limonium cuspidatum), Saladelle dure (Limonium duriusculum) et Saladelle à feuilles de pâquerette (Limonium bellidifolium), mais aussi le Chiendent allongé (Elytrigia elongata, cf. ci-après) et l’Eufragie visqueuse (Parentucellia viscosa) à l’extrémité sud du projet.

Zone d’étude « terminal »

Au nord-est, la Saladelle de Girard est présente dans les sansouires proches de la darse, en plusieurs zones de forte densité atteignant 3,2 hectares.

Zone d’étude « canalisation synergétique »

Les stations de Saladelle de Girard sont situées en marge des sansouires situées à l’extrémité sud de la zone d’étude, sur une surface atteignant près de 3 hectares.

Zone d’étude « GRTgaz »

Cette espèce n’a pas été trouvée dans cette zone d’étude, en l’absence d’habitats favorables.

Zone d’étude « GPMM »

Sur les deux zones d’étude, la présence de cette espèce est typiquement liée aux steppes salées et aux marges des sansouires.

Sur le site de dragage (20 ha), sept stations ont été trouvées lors de cette étude totalisant entre 500 et 1 000 pieds.

La population locale semble en état de conservation moyen : de nombreux individus morts ont été observés sur le terrain et une partie des stations ne se trouvent pas dans leur habitat naturel (c'est-à-dire l’habitat qui permettra la conservation à long terme de l’espèce, au moins localement).

De nombreuses stations ont été trouvées sur le site de stockage (80 ha). La zone d’étude totalise environ 11 500 pieds.

La population locale semble en bon état de conservation (la quasi totalité des pieds ont fleuri en 2011 et 2012 et la majorité des individus occupent leur habitat naturel, c'est-à-dire l’habitat qui permettra la conservation à long terme de l’espèce, au moins localement).

Saladelle de Provence (Limonium cuspidatum – incl. L. densissimum), PN, LR2, PAM : enjeu moyen

L. MICHEL, 03/08/2011, Fos-sur-Mer (13)

Répartition et abondance du Statice de Provence (Limonium cuspidatum) en France Source : Compilation de sources diverses réalisée

par J.F. LEGER, ECO-MED, 2008

Espèce vivace qui affectionne les sansouires, les sables limoneux humides et salés, mais aussi les falaises et vieux murs littoraux. Elle occupe une aire de répartition ouest-méditerranéenne fragmentée. En PACA, elle n’est présente que dans les Bouches-du-Rhône. Elle est assez répandue en Camargue dans les sansouires à Sarcocornia fruticosa et les pelouses basses, mais également dans le golfe de Fos et sur la Côte Bleue.

Il semble bien que les deux taxons : Saladelle de Provence sensu stricto et Saladelle dense (Limonium densissimum) doivent être regroupés dans un seul et même ensemble, la Saladelle de Provence correspondant à un écotype plutôt rupestre et la Saladelle dense à un écotype de sansouire, mais cette question reste à trancher scientifiquement. En l’attente et sur conseil du CBN Méditerranéen, il est conseillé d’inclure L. densissimum dans le groupe de L. cuspidatum (protégé au niveau national).

C’est une espèce menacée, à l’instar des autres espèces rares de saladelles, par les atteintes portées aux littoraux méditerranéens.

Contexte local :

Zone d’étude « terminal »

Cette espèce n’a pas été trouvée au sein de cette zone d’étude.

Zone d’étude « canalisation synergétique »

Cette espèce n’a pas été trouvée au sein de cette zone d’étude.

Zone d’étude « GRTgaz »

Une grande population de Saladelle de Provence a été trouvée en 2011 à 300 mètres de l’extrémité sud du fuseau d’étude dans leur habitat d’espèce (steppes à saladelles, bordure de sansouires). Environ une dizaine de pieds ont été trouvés hors de leur habitat et dans la zone d’étude, en bordure du canal (toujours vers l’extrémité sud du tracé), attestant au passage d’un certain degré de salinité de ses berges.

Zone d’étude « GPMM »

Cette espèce n’a pas été trouvée au sein de cette zone d’étude.

Sérapias à petites fleurs (Serapias parviflora) PN, LR2 (grille GPMM : majeur)

L. MICHEL, 09/05/2011, Fos-sur-Mer (13)

Répartition et abondance du Sérapias à petites fleurs (Serapias parviflora) en France Source : Compilation de sources diverses réalisée par

J.F. LEGER, ECO-MED, 2008

Orchidée fréquentant les pelouses mésophiles à méso-hygrophiles des zones siliceuses en milieu ouvert ou semi-fermé (pelouses, maquis, friches et bois clairs). C’est une espèce méditerranéo-atlantique présente au nord de la Méditerranée, de l’ex-Yougoslavie (à l’est) jusqu’au Portugal (à l’ouest). En France, elle est présente dans les départements littoraux atlantiques et méditerranéens, mais n’est abondante qu’en Corse. Cette orchidée est en

Orchidée fréquentant les pelouses mésophiles à méso-hygrophiles des zones siliceuses en milieu ouvert ou semi-fermé (pelouses, maquis, friches et bois clairs). C’est une espèce méditerranéo-atlantique présente au nord de la Méditerranée, de l’ex-Yougoslavie (à l’est) jusqu’au Portugal (à l’ouest). En France, elle est présente dans les départements littoraux atlantiques et méditerranéens, mais n’est abondante qu’en Corse. Cette orchidée est en

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