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Espèces avérées

Dans le document Dossier de demande (Page 166-173)

Unité de floculation en ligne Décantation dans le second sous bassin

Carte 11 : Localisation de la zone de dragage (20 ha) sur fond d’orthophoto datant de 1959 (source IGN) datant de 1959 (source IGN)

6.2. Habitats naturels

6.3.5. Espèces non protégées à enjeu local de conservation modéré

6.3.5.1. Espèces avérées

Buplèvre glauque (Bupleurum semicompositum) – (grille GPMM : néant)

L. MICHEL, 29/04/2011, Fos-sur-Mer (13)

Répartition et abondance du Buplèvre glauque (Bupleurum semicompositum) en France Source : Compilation de sources diverses réalisée par J.F.

LEGER, ECO-MED, 2008

Petite ombellifère méditerranéo–touranienne présente en France près du littoral méditerranéen, à la faveur de lieux secs, arides, le plus souvent sur sol sableux. Encore bien présente en Crau et Camargue ainsi que sur le littoral languedocien, cette espèce a fortement régressé dans la moitié nord et est des Bouches-du-Rhône, dans le Var, et probablement disparu des Alpes-Maritimes. Cette régression est certainement due à l’urbanisation du littoral.

Contexte local :

Zone d’étude « terminal »

Une station de Buplèvre glauque a été trouvée à l’ouest de la zone d’étude, sur sol sableux très compact et dénudé. Cette station totalise une dizaine de pieds.

Très discrète, la plante est jugée fortement potentielle dans certains secteurs très ouverts de sables consolidés, dans une grande partie ouest de la zone d’étude.

Zone d’étude « canalisation synergétique »

Deux stations, totalisant une dizaine de pieds, ont été trouvées à l’extrémité nord de la zone d’étude, au sein d’un secteur de garrigue sur sables consolidés. Il est très probable que d’autres pieds soient présents dans ce fuseau, mais n’ont pas pu être recensés en raison de la petite taille et de la discrétion de la plante.

Zone d’étude « GRTgaz »

Trois stations totalisant une vingtaine d’individus ont été trouvés dans le cadre de cette étude. Il est possible que d’autres pieds soient présents dans ce fuseau, en raison de leur petite taille et de leur discrétion.

Ces stations sont situées dans le secteur de Caban Sud (en marge de la zone d’étude, mais en principe hors de l’emprise) et du Tonkin (sur l’emprise du projet, en compagnie de l’Orcanette des teinturiers : voir fiche ci-avant).

Zone d’étude « GPMM »

Cette espèce n’a pas été détectée sur le site de dragage (20 ha) ni sur le site de stockage (80 ha).

Pâturin intermédiaire (Catapodium rigidum subsp. hemipoa) – (grille GPMM : néant)

L. MICHEL, 09/05/2011, Fos-sur-Mer (13)

Répartition et abondance du Pâturin intermédiaire (Catapodium rigidum subsp. hemipoa) en France

Source : Compilation de sources diverses réalisée par J.F. LEGER, ECO-MED, 2008

Petite graminée annuelle d’aspect rigide des sables maritimes nus.

C’est un taxon ouest-méditerranéen rare en France, bien que probablement sous-observé en raison de sa discrétion et de sa ressemblance à la sous-espèce type.

Un certain nombre de stations anciennes semblent ne pas avoir été revues (source : Silene.eu) et il est probable que ce Pâturin soit en régression en raison des aménagements que connaît le littoral depuis de nombreuses décennies.

Contexte local :

Zone d’étude « terminal »

Une station de quelques pieds a été trouvée dans la partie ouest de la zone d’étude.

Comme le Buplèvre glauque avec lequel il partage l’écologie, le Pâturin intermédiaire est jugé fortement potentiel dans certains secteurs très ouverts de sables consolidés, dans une grande partie ouest de la zone d’étude.

Zone d’étude « canalisation synergétique »

Le Pâturin intermédiaire n’a pas été observé dans la zone mais il y est jugé fortement potentiel car il n’a pas été spécifiquement recherché et ses biotopes sont bien présents au sein de celle-ci (zones ouvertes sur sables consolidés présentes çà et là).

Zone d’étude « GRTgaz »

Cette espèce est jugée absente dans cette zone d’étude en l’absence de son habitat.

Zone d’étude « GPMM »

Cette espèce n’a pas été détectée sur le site de dragage (20 ha) ni sur le site de stockage (80 ha).

Canne de Ravenne (Erianthus ravennae) – (grille GPMM : néant)

L. MICHEL, 23/08/2011, Fos-sur-Mer (05)

Répartition et abondance de la Canne de ravenne (Erianthus ravennae) en France

Source : Compilation de sources diverses réalisée par J.F.

LEGER, L. MICHEL, ECO-MED, 2008, 2012

Espèce sud-européenne présente de l’Espagne à la Bulgarie. En France, cette canne est présente, et parfois abondante sur le littoral méditerranéen depuis le Languedoc jusqu’à la basse vallée de la Durance.

Cette espèce affectionne les zones sableuses ou caillouteuses un peu humides et peut supporter une légère salinité.

Contexte local :

Dans les Bouches-du-Rhône, les populations de Canne de Ravenne tendent à décroître (nombreuses citations anciennes non retrouvées en Crau), mais les effectifs littoraux semblent stables.

Zone d’étude « terminal »

La Canne de Ravenne a été trouvée en grande abondance dans une grande partie ouest de la zone d’étude, sur une surface dépassant 30 hectares. Elle y forme des peuplements plus ou moins concentrés, et semble se développer particulièrement dans les zones de galets et sables consolidés ouverts. Elle semble même se maintenir de façon végétative dans la bande entretenue bordant les routes.

Zone d’étude « canalisation synergétique »

En continuité avec les populations observées dans la zone d’étude « terminal », la Canne de Ravenne occupe de grandes surfaces (environ 7 hectares) au nord de la zone d’étude.

Elle a été aussi observée ponctuellement au sud de la zone d’étude, le long de la route d’accès.

Zone d’étude « GRTgaz »

Cette espèce a été trouvée en abondance dans la zone de projet connexe de terminal pétrolier, dans le secteur de Caban sud. Cette zone de présence atteint l’extrémité sud de la zone d’étude, sans a priori la concerner directement, mais il possible que cette graminée à floraison tardive n’ait pas été parfaitement cartographiée faute d’un passage dans ce secteur à la bonné période du calendrier écologique. Pour cette raison, l’espèce est jugée fortement potentielle dans ce secteur de Caban sud (zone où le projet d’enfouissement effectue un coude vers l’est).

Zone d’étude « GPMM »

La Canne de Ravenne n’a pas été détectée sur le site de dragage (20 ha).

En revanche, une soixantaine de pieds ont été mis en évidence sur le site de stockage (80 ha).

Massette de Laxmann (Typha laxmannii) LR2 (grille GPMM : néant)

L. MICHEL, 15/09/2011, Fos-sur-Mer (13)

Répartition et abondance du Massette de Laxmann (Typha laxmannii) en France Source : sources diverses compilées par J.F.

LEGER, ECO-MED, 2007

Cette espèce vivace est assez facilement reconnaissable grâce à ses feuilles très fines entre 2 et 7 mm de large et par son inflorescence femelle courte espacée de 1 à 6 cm de l’épi supérieur mâle.

En France, l’espèce suit la bordure méditerranéenne, avec cependant une grosse lacune en Languedoc Roussillon où elle n’est avérée avec certitude que dans le Gard, l’Aude et les Pyrénées-Orientales. C’est en raison de sa rareté relative qu’elle est protégée en Languedoc-Roussillon. L’espèce est plus commune en Camargue dans les Bouches-du-Rhône, où les populations les plus importantes de France sont recensées.

L’habitat primaire est proche de celui de la Petite Massette, à savoir le long des rivières (ex Durance). La rizière est un habitat secondaire. L’espèce y apprécie peut être les fortes variations de hauteur d’eau superficielle, comme le long des rivières.

Contexte local :

Zone d’étude « terminal »

La Massette de Laxmann est jugée faiblement potentielle dans la zone d’étude, faute d’habitat réellement propice à son développement.

Zone d’étude « canalisation synergétique »

Une station d’une dizaine de pieds a été trouvée en situation secondaire dans un fossé situé au sud de la zone d’étude. Elle n’y est guère jugée potentielle ailleurs.

Zone d’étude « GRTgaz »

La Massette de Laxmann est jugée faiblement potentielle dans la zone d’étude, faute d’habitat réellement propice à son développement.

Zone d’étude « GPMM »

La Massette de Laxmann n’a pas été détectée sur le site de dragage (20 ha).

En revanche, cette espèce a été mise en évidence sur le site de stockage (80 ha).

Linaire de Pélissier (Linaria pelisseriana) – (grille GPMM : néant)

L. MICHEL, 21/04/2011, Fos-sur-Mer (13)

Répartition et abondance de la Linaire de Pélissier (Linaria pelisseriana) en France

Source : Compilation de sources diverses réalisée par J.F. LEGER, ECO-MED, 2008

Plante annuelle des pelouses à annuelles sur sables.

Présente dans un large pourtour méditerranéen et au Proche-Orient, la Linaire de pélissier occupe en France une situation méditerranéo-atlantique.

Sur le pourtout méditerranéen national, cette espèce est surtout présente dans les massifs siliceux (notamment Montagne Noire, Maures et Estérel), et beaucoup plus rare ailleurs.

Contexte local :

Cette espèce a été très rarement observée dans les Bouches-du-Rhône.

Zone d’étude « terminal »

Une petite station de quelques mètres carrés et d’une cinquantaine de pieds a été trouvée dans une clairière sableuse de tamariçaie, vers le nord-est de la zone d’étude. Il est possible qu’elle soit présente ailleurs à la faveur des mêmes biotopes.

Zone d’étude « canalisation synergétique »

Cette espèce n’a pas été trouvée dans la zone d’étude et y semble faiblement potentielle en l’absence d’habitats sableux suffisamment bien conservés.

Zone d’étude « GRTgaz »

Cette espèce est jugée faiblement potentielle dans la zone d’étude, faute d’habitat réellement propice à son développement.

Zone d’étude « GPMM »

Cette espèce n’a pas été détectée sur le site de dragage (20 ha) ni sur le site de stockage (80 ha).

Orobanche de l’Armoise des champs (Orobanche artemisii-campestris) – (grille GPMM : néant)

L. MICHEL, 09/05/2012, Fos-sur-Mer

Répartition et abondance de l’Orobanche de l’Armoise des champs (Orobanche artemisii-campestris) en France

Source : Compilation de sources diverses réalisée par J.F.

LEGER, ECO-MED, 2008

Espèce sans chlorophylle parasitant l’Armoise des champs (Artemisia campestris), de distribution sud et centro-européenne. Comme sa plante-hôte, cet orobanche affectionne les ambiances xéro-thermophiles et ouvertes.

En France, il est rare et présent de façon disparate dans une grande moitié sud du pays. Il est un peu moins rare dans le quart sud-est.

Contexte local :

Quelques stations sont connues dans les Bouches-du-Rhône, en Crau et Camargue. Bien que probablement sous-observée (comme de nombreux orobanches), cette plante est certainement rare localement. Il n’est pas étonnant qu’elle ait été trouvée dans ce secteur de Caban sud, là où existent de grandes formations de garrigues ouvertes à Armoise des champs.

Zone d’étude « terminal »

L’Orobanche de l’Armoise de champs n’a pas été trouvée dans la zone d’étude, mais compte-tenu des vastes surfaces occupées par sa plante-hôte et de la fugacité de l’espèce, celle-ci y demeure fortement potentielle.

Zone d’étude « canalisation synergétique »

Seuls deux pieds ont été trouvés à l’extrémité nord de la zone d’étude. La plante peut-être présente dans toute cette partie nord, là où est présente sa plante-hôte.

Zone d’étude « GRTgaz »

Seuls deux pieds (identiques à la zone d’étude « canalisation synergétique ») ont été trouvés dans le cadre de cette étude, en dehors de l’emprise du projet.

Zone d’étude « GPMM »

Cette espèce n’a pas été détectée sur le site de dragage (20 ha) ni sur le site de stockage (80 ha).

Orcanette des teinturiers (Alkanna matthioli), (grille GPMM : non mentionné)

L. MICHEL, 10/05/2012, Fos-sur-Mer (13)

Répartition et abondance de l’Orcanette des teinturiers (Alkanna matthioli) en France Source : Compilation de sources diverses réalisée par J.F.

LEGER, ECO-MED, 2008

Boraginacée vivace de répartition euryméditerranéenne, qui pousse exclusivement sur des sols sableux. En France, elle n’est présente qu’autour du bassin méditerranéen, avec une abondance un peu plus marquée dans le Vaucluse et l’arrière pays languedocien.

Autrefois utilisée en teinturerie pour la teinte rouge de ses racines, cette espèce semble se maintenir dans ses stations d’arrière-pays, mais régresser plus près du littoral, probablement en partie à cause de son urbanisation.

Contexte local :

Dans les Bouches-du-Rhône, seules quelques données récentes existent (Côte bleue).

Quelques pieds ont été trouvés dans le cadre de cette étude dans les pelouses sableuses et pâturées du secteur du Tonkin.

Zone d’étude « terminal »

Cette espèce n’a pas été observée au sein de cette zone d’étude.

Zone d’étude « canalisation synergétique »

Cette espèce n’a pas été observée au sein de cette zone d’étude.

Zone d’étude « GRTgaz »

Les deux stations forment deux touffes étalées, distantes de 50 mètres, situées sur l’emprise prévue de l’enfouissement.

Zone d’étude « GPMM »

Cette espèce n’a pas été observée au sein de cette zone d’étude.

6.3.6. Espèce protégée à enjeu local de conservation faible

Dans le document Dossier de demande (Page 166-173)