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4 DISCUSSION

4.3 Transfert des effets de l’entraînement MM sur la syntaxe complexe

4.3.2 Effet de MM sur la compréhension syntaxique

Contrairement au gain observé dans certaines épreuves de production syntaxique suite à l’entraînement MM, nous ne retrouvons pas d’effet sur la compréhension syntaxique.

Effectivement, aucune différence significative entre les pré- et les post-tests n’a été révélée suite à l’entraînement MM quel que soit le groupe cognitif. Il en est de même pour les enfants ayant suivi l’entraînement alternatif. Ces résultats sont étonnants et vont à l’encontre des conclusions émises par les études antérieures (Montgomery et al., 2008 ; Delage &

Frauenfelder, soumis) qui mettent en avant l’existence de liens prédictifs entre les compétences en MdT et la compréhension de phrases complexes aussi bien chez les enfants avec TDL que DT. Ainsi, nous nous attendions à observer une amélioration des performances en compréhension syntaxique suite à l’entraînement de la MdT. Comment pouvons-nous expliquer ces résultats ? Tout d’abord, nous pouvons remettre en cause, une fois de plus, notre faible nombre de participants. Nous pouvons également nous demander si les épreuves utilisées pour évaluer la compréhension syntaxique étaient adéquates dans le cadre de ce mémoire. En effet, nous avons proposé deux épreuves de compréhension syntaxique : l’E.CO.S.SE. et la CoPC. Ces tâches étaient peut-être trop complexes que ce soit au niveau

des structures proposées (certaines allant jusqu’à trois enchâssements) ou de l’analyse visuelle (quatre images sont présentées pour chaque énoncé). Nous pourrions imaginer réduire le nombre de distracteur ou sélectionner des phrases moins complexes pour espérer avoir des résultats plus concluants. Une autre explication pourrait être le moment d’application de la tâche. En effet, l’épreuve de CoPC est la dernière tâche proposée aux enfants lors des pré- et post-tests, elle intervient juste après celle de running span qui est une tâche d’empan complexe qui nécessite la mobilisation de ressources en MdT et au niveau de l’attention.

Certains enfants ont eu de la peine à maintenir leur attention et leur motivation jusqu’au bout du protocole d’évaluation. Leurs performances seraient peut-être différentes si cette épreuve avait été présentée plus tôt. Une autre piste à envisager pour expliquer nos résultats est que l’attention pourrait être impliquée dans le traitement de la syntaxe complexe. En effet, les modèles théoriques récents de la MdT accordent une place importante aux capacités attentionnelles (Barrouillet et al. 2004 ; Majerus, 2008 ; Barrouillet & Camos, 2014). Les ressources attentionnelles seraient liées aux capacités en MdT. De plus, une méta-analyse récente a révélé l’existence de liens étroits entre les troubles du langage et de l’attention (Ebert & Kohnert, 2011). Il semblerait que les processus attentionnels jouent un rôle important dans le maintien et le traitement des informations à traiter en syntaxe complexe. Il serait alors intéressant d’investiguer la contribution des difficultés attentionnelles, fréquemment rencontrées dans le TDL, dans les performances syntaxiques des enfants présentant des difficultés langagières. Si nous reprenons, par exemple, l’E.CO.S.SE., non seulement l’enfant doit maintenir l’énoncé entendu oralement mais il doit également le traiter pour le faire correspondre à une des images proposées, ce qui implique également un traitement visuel.

Selon le modèle TBRS (Barrouillet et al., 2004), ce type de tâche mobilise des capacités attentionnelles, par un va-et-vient rapide, le switching, entre le maintien et le traitement de l’information, afin que celle-ci soit sans arrêt rafraichie et maintenue active en mémoire. C’est pourquoi, nous pouvons nous demander si les tâches de compréhension proposées dans le cadre de cette recherche ne font pas appel à d’autres processus cognitifs que la MdT, et ce serait pour cette raison qu’un entraînement basé uniquement sur la MdT n’ait pas eu d’effet significatif sur la compréhension syntaxique.

CONCLUSION ET PERSPECTIVES

L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact que pourrait avoir un entraînement de la MdT sur la syntaxe complexe chez des enfants de 6 à 12 ans avec ou sans difficultés langagières. L’idée sous-jacente est de faire avancer la prise en charge des troubles syntaxiques retrouvés dans le TDL par une remédiation des fonctions mnésiques. La présente étude révèle un effet positif de ce type de remédiation sur les performances en MdT ainsi qu’un transfert des bénéfices sur la production syntaxique. Néanmoins, aucun effet de transfert n’est apparu au niveau de la compréhension syntaxique. Nos résultats soutiennent donc, en partie, l’hypothèse de Jakubowicz, selon laquelle le développement des capacités en MdT permet une meilleure maîtrise de la complexité syntaxique. L’entraînement que nous avons proposé, Magic Memory, semble être un complément intéressant à la prise en charge logopédique habituelle des troubles syntaxiques dans le TDL, notamment au niveau de la production. Il est vrai qu’une rééducation des troubles langagiers par une remédiation basée sur les fonctions mnésiques reste peu développée actuellement dans la clinique logopédique.

Nos résultats sont certes encourageants mais ils sont à prendre avec prudence du fait de la taille restreinte de notre échantillon. C’est pourquoi, il semble important de reproduire notre étude à plus grande échelle afin de confirmer nos résultats et d’obtenir un niveau de preuve plus conséquent. En effet, de nouvelles recherches sur l’efficacité d’un tel entraînement doivent se poursuivre pour évaluer quels sont les réels impacts d’une remédiation des fonctions mnésiques sur les performances en MdT et en syntaxe. Il s’agira aussi de déterminer la durée et la fréquence d’entraînement optimales à proposer ainsi que les bénéfices à plus ou moins long terme sur les capacités langagières des enfants avec TDL. D’autre part, si de tels entraînements sont proposés dans la prise en charge clinique des troubles langagiers des enfants avec TDL, il serait important d’envisager de nouvelles perspectives en termes d’évaluation des fonctions mnésiques. En effet, à l’heure actuelle, les épreuves proposées par les logopédistes pour évaluer la mémoire se cantonnent aux empans de chiffres ou de mots. Or, nous avons vu que la composante sérielle de la MCT verbale joue un rôle considérable dans les compétences syntaxiques des enfants présentant un TDL. Une évaluation plus précise de la MdT semble alors nécessaire pour identifier les composantes les plus déficitaires et pouvoir mettre en place une prise en charge adaptée à chaque profil et la plus efficace possible.

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LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX

Figure 1 : Modèle révisé de la mémoire de travail à composants multiples.

Figure 2 : Chronologie de notre projet de recherche.

Figure 3 : Exemple de planches de l’épreuve Counting Span.

Figure 4 : Exemple de planches de l’épreuve de production de questions racines.

Figure 5 : Exemple de planche de l’épreuve de production de pronoms clitiques.

Figure 6 : Exemple de planche de l’épreuve de compréhension syntaxique (ECOSSE).

Figure 7 : Illustration pour l’activité 1 de MM.

Figure 8 : Illustration pour les activités 2 et 3 de MM.

Figure 9 : Illustration pour l’activité 4 de MM.

Figure 10 : Illustration pour l’activité 5 de MM.

Figure 11 : Illustrations de l’entraînement de compétences scolaires (Squla).

Figures 12 – 14 : Corrélations entre les scores aux pré-tests à l’épreuve d’empan de chiffres endroit et aux différentes épreuves de syntaxe complexe chez les enfants avec TDL.

Figures 14 – 20 : Comparaisons intragroupes des enfants avec TDL aux épreuves de MdT

Figures 14 – 20 : Comparaisons intragroupes des enfants avec TDL aux épreuves de MdT