Quelques ommentairess'imposentausujet duthéorèmeIII.4.1et desadémonstration. D'abord,ilest importantdenoterquelapreuvede ethéorèmederéalisationn'estmalheu- reusementpas onstru tive.Eneet, ettedernièrereposesurlethéorèmeIII.4.4dePoonen qui n'est lui-mêmequ'un résultatd'existen e. Ce dernierne donne parexempleau unein- formationsurledegréminimal del'hypersurfa equipermetde onstruirelediviseur
Da
.Ensuite,onrappellequelerésultatn'estdémontréquesous ertaines onditions,àsavoir quelasurfa e
S
est interse tion omplèteet quelediviseurG
est linéairementéquivalentàmLS
.Enfait, es onditionssontprin ipalementlàpourassurerlasurje tivitédel'appli ationΓ(S, L(G)) → Γ(C, L(G∗)).
Il s'avère que ette appli ation est fréquemment surje tivemais e n'est pas systématique (un ontre-exempleestdonnéenIII.5.1).Leshypothèsesduthéorèmeassurentlasurje tivité del'appli ationpourtoute ourbelisseobtenueparinterse tionde
S
ave unehypersurfa e. En on lusion,ils'agitde onditionssusantes, maisabsolumentpasné essaires.Ilestfort possibleque lerésultat restevraien omettant es hypothèses,nous n'avons ependantpas été àmêmedele démontrer dansun as plusgénéral.L'exempleélémentaireprésenté dans lase tionIII.5.1va onrmerl'aspe tnonné essaire de eshypothèses.Celanousamèneàposerlaquestionouvertesuivante.
Question3.Lerésultatduthéorèmederéalisationreste-t-ilvraisil'onélimineleshypothèses quedoivent vérier
S
etG
?Notonségalementquelethéorèmederéalisation(plusexa tementle orollaireIII.4.2)répond àlaquestion2poséepage81 sous ertaineshypothèsessur
S
etG
.Cependant, sil'on sait que sous es hypothèsesl'orthogonal d'un odefon tionnelseréalise ommeune sommede odesdiérentiels,laquestionsuivante resteouverte.Question4. Sousles onditionsdu orollaireIII.4.2,peut-onestimerlenombredeminimal de odesdiérentielsdontlasommeestégaleàl'orthogonal d'un ode fon tionnelenfon tion d'invariants géométriques de la surfa e?
III.5.1 Un exemple de réalisation sans que les onditions du théorème
de III.4.1 soient vériées
Soient
S
lasurfa eobtenueparl'é latementdeP
2
enunpoint
O
etπ : S → P2,
l'é latementde
P
2
en
O
.Le diviseurG
estlediviseur ex eptionneldeS
et le0
- y le∆
, la sommedespointsrationnelsdeS
non ontenusdanslesupportdeG
.Lasurfa eS
peutêtre plongée dansP
5
viale plongement deSegré ([Sha94℄ I.5.1). Pour e plongement,
S
est un interse tion omplète.Cependant,lediviseurG
nepeuts'identieràunese tionhyperplane deS
pour au un plongement de ettesurfa e.En eet, il est d'auto-interse tion−1
, don nevériepasle ritèredeNakai-Moishezon([Har77℄théorèmeV.1.10).L'espa eΓ(S, L(G))
estdedimension1
etne ontientquelesfon tions onstantes.Eneet, ommeG
estd'auto- interse tionnégative,ilestleseulélémentdusystèmelinéaire|G|
quiestdon dedimension nulle. Par onséquent, ladimension deΓ(S, L(G))
est égaleà1
. On vérieensuite que les onstantessontbiendesélémentsde etespa e.Soit àprésent
L
la transformée stri ted'une droite deP
2
passant par
O
. La ourbeL
interse teG
transversalementenununiquepointQ
.LetiréenarrièreG
∗
de
G
parl'in lusion anoniquedeL
dansS
estégalàQ
.Defait,l'espa eΓ(L, L(G
∗))
estdedimension
2
etdon l'appli ationΓ(S, L(G)) → Γ(L, L(G∗))
n'estpassurje tive.Montronsmaintenantquel'onpeuttoutdemêmeréalisertouslesmots de
CL(∆, G)
⊥
ommerésidusde
2
-formessurS
.Appro henon onstru tive.
Soit
c
unmotdeCL(∆, G)
⊥
et soit
Λ
le0
- y ledeS
orrespondantausupport dec
. Il existe une ourbeirrédu tiblelisseC
deS
qui ontient touslespointsdusupport deΛ
et dontl'interse tionaveG
est vide.Eneet, elarevientà onstruireune ourbelissedeP
2
quiinterpoleunefamilleniedepointset évitelepoint
O
.LetiréenarrièreG
∗
de
G
surC
est nul et donΓ(C, L(G
∗))
est l'ensemble desfon tions onstantes sur
C
. Par onséquent, l'appli ationΓ(S, L(G)) → Γ(C, L(G∗))
estsurje tiveetonpeutee tuerla onstru tionee tuéedansladémonstrationduthéorème III.4.1.
Appro he onstru tive.
Le ode
CL,S(∆, G)
estle odederépétitionpureetdelongueurn = q
2+q
.Sonorthogonal estdon un odededimension
n − 1
.Onnotec2, . . . , cn
lesmotsdelaformeci:= (1, 0, . . . , 0, −1, 0, . . . , 0),
le
−1
apparaissant eni
-ème position.Lafamille(c2, . . . , cn)
est une base deCL(∆, G)
⊥
. D'aprèslapropositionIII.3.1,il sutderéaliser es
n − 1
motspourmontrerquetout mot deC
estréalisable.Étape 1.Soit don
i
unentier ompris entre2
etn
et supposons que lespointsπ(P1)
etπ(Pi)
ne sontpas alignés aveO
dansP
2
. On appelle
C
, ladroite deP
2
reliant
π(P1)
etπ(Pi)
.On hoisitdeuxdroitesC1
etCi
dansP
2
distin tesde
C
et ontenantrespe tivementπ(P1)
etπ(Pi)
et évitantlepointO
.π(P1)
C1
C
π(Pi)
O
Ci
Onrappellequela lasse anoniquedans
P
2
est égaleà
−3L
,oùL
désignela lassed'équi- valen elinéairedesdroitesduplanproje tif.Defait,lediviseur−C − C1− Ci
est anonique, il existedon une2
-formeω
surP
2
telle que
(ω) := −C − C1− C2.
D'aprèslelemme II.3.12,la
1
-formeres1
C(ω)
surC
n'a deples qu'enπ(P1)
etπ(Pi)
et es ples sontsimples. Elleadon desrésidus nonnuls en espointset d'aprèslaformuledes résidus,ils sontopposés.De efait, quitteàmultiplierω
paruns alairenon nul,onares
2
C,P1(ω) = 1
et res2
C,Pi(ω) = −1.
Deplus,la
2
-formeω
n'ani zéronipleauvoisinagedeO
. Don ,d'aprèslelemmeI.7.7la2
-formeπ
∗ω
sur
S
estdevaluation1
lelongdudiviseurex eptionnel,onadon(π∗ω) = G − eC − eC1− eC2.
Onpose
Λi:= P1+ Pi,
Da:= eC
etDb:= eC1+ eC2
etonvérieaisémentque
(Da, Db)
estΛi
- onvenable(onpeutparexemplevoirqu'ilsatisfait le ritèredelapropositionII.3.8).Defait,lemotci
estréaliséparla2
-formeπ
∗ω
.
Étape2.Simaintenantlespoints
π(P1)
etπ(Pk)
sontalignésaveO
.On hoisitdeuxautres pointsrationnelsπ(Pj)
etπ(Pk)
deP
2
telsquelespoints
π(P1), π(Pi), π(Pj)
etπ(Pk)
soient enpositiongénérale(troisd'entreeuxnesontpasalignés).Ilexisteaumoins deux oniques rationnellesC
etC
′
distin tesinterpolant esquatrepointsetévitantlepoint
O
.Eneet,le systèmelinéairedes oniquesinterpolant espointsestdedimension1
,don mêmesile orps de baseestF2
, il yaaumoins3
élémentsdans e systèmeet unseul d'entreeux interpole0
.OnappelleC
′′
ladroitereliantπ(Pj)
etπ(Pk)
.C
C′
C′′
0
π(P1)
π(Pk)
π(Pj)
π(Pi)
Lediviseur
−C − C
′+ C′′
estlinéairementéquivalentà
−3L
, 'estdon undiviseur anonique etil existeune2
-formeω
surP
2
vériant
(ω) = −C − C′+ C′′.
Ave lelemmeII.3.12onmontreque
π(P1)
etπ(Pi)
sontlesseulsplesdela1
-formeres1
C(ω)
sur
C
.Onendéduitque,quitteàmultiplierω
paruns alaireinversible,ona res2
C,P1(ω) = 1
et res2
C,Pi(ω) = −1.
Parailleurs,
ω
n'ani zéroni ple auvoisinagedeO
,donπ
∗ω
vérie(π∗ω) = G − eC − eC′+ eC′′.
OnnitenposantΛi:= P1+ Pi,
Da:= eC
etDb
:= eC
′+ eC′′
etenvériant(grâ eau ritèredelapropositionII.3.8)quelapaire