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❖ La dernière génération

Dans le document LE SERVICE DU SANCTUAIRE (Page 183-188)

Dieu est prêt à relever le défi. Il a attendu Son heure. Il réserve la démonstration suprême pour la fin du conflit. Dieu sélectionnera Ses élus parmi la dernière génération.

Il ne sélectionnera pas les forts ou les puissants, ni les honorés ni les riches, ni les sages ou les savants, mais les gens humbles et ordinaires et grâce à eux, Il fera Sa démonstration. Satan a toujours prétendu que ceux qui servent Dieu le font pour des

184 motifs égoïstes, parce que Dieu les bénit et les protège, parce que lui, Satan, n'a pas la possibilité de s’approcher d’eux, que s'il pouvait plaider sa cause, c’est à lui qu’ils obéiraient. Mais il accuse Dieu d’avoir peur de le laisser faire. « Donnez-moi une chance équitable », dit Satan, « et je gagnerai. »

C’est donc pour faire taire à jamais les accusations de Satan que Dieu va prouver que Son peuple Le sert loyalement et non dans l’espoir d’une récompense ; Il va laver Son nom et Son caractère des accusations de Satan qui prétend qu’Il est injuste et arbitraire.

Et pour montrer aux anges et aux hommes que le plus faible des hommes peut et veut observer librement Ses commandements, même dans les circonstances les plus décourageantes et les plus fâcheuses, Dieu va permettre à Satan de tenter Son peuple jusqu’à l’extrême limite. Ses fidèles seront menacés, torturés et persécutés. Ils seront confrontés à la mort lors de l’émission du décret d'adoration de la bête et de son image.

(Apoc. 13: 15). Mais ils ne céderont pas. Ils seront prêts à mourir plutôt que de pécher.

Dieu retirera Son Esprit de la Terre. Satan exercera sur l’humanité une mesure de contrôle comme il n’y a jamais eue auparavant. Certes, il ne pourra pas tuer le peuple de Dieu, mais cela semble être la seule limite. Il utilisera toutes les permissions dont il disposera. Il sait ce qui est en jeu. C'est maintenant ou jamais.

Pour que la démonstration soit plus complète, Dieu fera autre chose. Il se cachera.

Le sanctuaire céleste sera fermé. Les saints crieront à Dieu jour et nuit pour être délivrés, mais Il semblera ne pas entendre. Ce sera le Gethsémané des élus de Dieu. Ils auront un petit aperçu de l'expérience de Christ pendant ces trois heures sur la croix.

Apparemment, ils se sentiront seuls au plus fort du combat. Ils devront vivre sans intercesseur en présence d'un Dieu saint.

Mais bien que Christ aura achevé Son intercession, les saints seront toujours l'objet de l'amour de Dieu et de Sa sollicitude. Les saints anges veilleront sur eux. Dieu leur offrira un refuge contre leurs ennemis. Il pourvoira à leur nourriture, Il les protègera de la destruction et leur accordera la grâce et la force nécessaires pour vivre une vie sainte. (Voir Ps. 91). Pourtant, ils seront toujours dans le monde, toujours tentés, affligés, tourmentés.

Supporteront-ils l'épreuve ? À vue humaine, cela semblera impossible. Si seulement Dieu venait à leur secours, tout irait bien. Ils seront déterminés à résister, coûte que coûte, au malin. S’il le faut, ils mourront, mais ils ne pècheront pas. Satan n'aura aucun pouvoir et ne l'a jamais eu pour faire pécher un homme. Il peut tenter, il peut séduire, il peut menacer, mais il ne peut contraindre. Alors Dieu démontrera à travers les plus faibles des faibles qu'il n'y a aucune excuse et qu’il n’y en a jamais eue pour céder au péché. Si les hommes de la dernière génération peuvent repousser victorieusement les dernières attaques de Satan alors que tout est contre eux et alors que le sanctuaire est fermé, il ne reste plus aucune excuse aux hommes qui ont péché auparavant.

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Les 144 000

Au travers de la dernière génération, Dieu donne la démonstration finale que les hommes peuvent garder la loi de Dieu et qu’ils peuvent vivre sans pécher. Dieu veillera à ce que la démonstration soit totale et complète. La seule limitation imposée à Satan est qu’il ne pourra pas tuer les saints de Dieu. Il pourra les tenter, les harceler et les menacer et il fera de son mieux. Mais il échouera. Il ne pourra pas les pousser à pécher.

Ils résisteront à l’épreuve et Dieu apposera Son sceau sur eux.

Grâce à la dernière génération de saints, Dieu sera enfin justifié. Grâce à eux, Satan sera vaincu et Dieu gagnera Sa cause. Ces fidèles occuperont une position unique et vitale dans le plan de Dieu. Ils mèneront des combats terribles ; ils lutteront contre des pouvoirs invisibles. Mais ils auront placé leur confiance dans le Très-Haut et ils ne seront pas confus. Ils auront souffert de la faim et de la soif, mais maintenant « ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur.

Car l'Agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. » (Apoc. 7: 16, 17). « Ils suivent l'Agneau partout où Il va. » (Apoc. 14: 4). Quand enfin les portes du temple s’ouvriront, une voix dira : « Seuls les 144 000 peuvent pénétrer ici. » (Premiers écrits, p. 19). Par la foi, ils auront suivi l’Agneau ici. Ils seront allés avec Lui dans le lieu saint ; ils l'auront suivi dans le lieu très saint. Et seuls ceux qui L’auront suivi ici-bas Le suivront là-haut. Ils seront des rois et des sacrificateurs. Ils Le suivront dans le lieu très saint où seul le Souverain Sacrificateur peut entrer. Ils se tiendront sans voile en présence de Dieu. Ils Le suivront

« partout où Il va. » Ils ne seront pas seulement « devant le trône de Dieu » pour Le servir

« jour et nuit dans Son temple », mais ils s'assiéront avec Lui sur Son trône, comme Il s’est assis avec Son Père sur Son trône. (Apoc. 7: 15 ; 3: 21).

Aussi important qu’il soit, le salut de l’homme n’est pas l’aspect le plus important de l’histoire de l’univers. La chose la plus importante est la réhabilitation du nom de Dieu des fausses accusations. La controverse touche à sa fin. Dieu prépare un peuple qui Lui sera fidèle dans le dernier conflit. Satan aussi est à l’œuvre. L’issue du combat est devant nous. Elle se décidera au travers de la vie de chaque enfant de Dieu, comme ce fut le cas dans l’expérience de Job. Sa confiance est-elle bien placée ?

Dieu accorde à Son peuple l’incomparable privilège de se servir de Lui pour justifier Son nom. Il est merveilleux de pouvoir témoigner en Sa faveur. Cependant, il ne faut pas oublier que ce témoignage est un témoignage rendu par nos vies et pas simplement par des mots. « En elle [la Parole] était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » (Jn 1:4). « La vie était la lumière. » Ce fut le cas de Christ. Il doit en être de même pour chacun de nous. Notre vie doit être une lumière, comme l’était Sa vie. Donner la lumière au monde, c’est davantage que leur remettre un tract. Notre vie est la lumière. En vivant, nous donnons la lumière aux autres. Les paroles ne suffisent pas. Elles doivent être illuminées par notre vie pour être efficaces. C’est par notre vie que nous témoignons à la gloire de Dieu. Que l’Église de Dieu apprécie l’admirable privilège que Dieu lui confie.

« Vous êtes Mes témoins, dit l'Éternel. » (És. 43: 10). « Vous êtes Mes témoins, dit l'Éternel, c'est Moi qui suis Dieu. » (v. 12). Puissions-nous être des témoins de ce

186 que Dieu a fait pour nous. Tout cela est en relation étroite avec le grand Jour des Expiations. Ce jour-là, ayant confessé et délaissé tous leurs péchés, les habitants d’Israël étaient complètement purifiés. Ils avaient déjà été pardonnés, mais maintenant, ils étaient séparés du péché. Ils étaient saints et sans tache. Le camp d’Israël était purifié.

Nous vivons maintenant au grand jour antitypique de la purification du sanctuaire.

Tout péché doit être confessé et, par la foi, transféré au tribunal céleste. De même que ce jour-là, le souverain sacrificateur entrait dans le lieu très saint, le peuple de Dieu doit se présenter devant Dieu. Il doit être sûr d’avoir abandonné tout péché et qu'aucune tache de mal ne subsiste. La purification du sanctuaire céleste dépend de la purification du peuple de Dieu sur la Terre. Combien il est important, qu’il soit pur et libéré de toute souillure pour paraître devant Dieu saint et sans tache ! En lui, tout péché doit être consumé, afin qu'il puisse se tenir devant un Dieu saint et dont la présence est un feu dévorant.

« Vous qui êtes loin, écoutez ce que J'ai fait ; et vous qui êtes près, connaissez ma force.

Les pécheurs sont effrayés dans Sion ; le tremblement saisit les impies : Qui de nous pourra subsister devant le feu dévorant ? Qui de nous pourra subsister devant les flammes éternelles ? Celui qui marche dans la justice et qui parle avec droiture ; qui rejette le gain acquis par extorsion, qui secoue ses mains pour ne point prendre de présent ; qui bouche ses oreilles pour ne point entendre des paroles de sang et ferme ses yeux pour ne point voir le mal. Celui-là habitera dans des lieux élevés ; des forteresses de rochers seront sa retraite ; son pain lui sera donné, ses eaux ne manqueront point. » (És.33: 13-16).

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22. Le jugement

Il y a une tendance croissante à ne pas croire en une résurrection corporelle.

Les partisans de la haute critique ont depuis longtemps rejeté cette idée et même des chrétiens les plus conservateurs suivent la même voie. Ils ne voient pas la nécessité d'une résurrection du corps si l'existence future est entièrement spirituelle.

Pour la même raison, ils considèrent qu'un jugement futur n'est pas nécessaire. Si l'âme jouit déjà du bonheur d'une existence éthérée ou si elle subit déjà les tortures des réprouvés, il semblerait incongru d'intercaler un jugement. Cela aurait dû avoir lieu avant que l'état futur ne soit décidé et pas après. La croyance en un bonheur ou une damnation immédiate après la mort rend un jugement futur à la fin du monde non seulement inutile mais incohérent.

La Bible est claire dans ses déclarations sur ces deux sujets. Il y a une résurrection corporelle. Il y a un jugement. La Bible enseigne les deux. Comme nous sommes ici surtout concernés par le jugement, nous y limiterons notre étude en remarquant seulement au passage qu'il semble beaucoup plus satisfaisant de croire que l'existence future du sauvé sera modelée sur le plan original du jardin d'Éden, où Adam et Ève jouissaient de l’existence sur un plan semblable à l’actuel, mais sans péché. Il semble raisonnable de croire que Dieu n'ait pas renoncé à Son plan initial. S'Il ne l'a pas fait, Il doit y avoir une résurrection du corps.

L'idée d'un jugement à la fin du monde présuppose que les hommes ne reçoivent pas leur punition ou leur récompense à la mort. Cela semble raisonnable, en plus d'être étayé par des preuves bibliques.

Examinons cela un peu plus en détail. En prenant pour acquis la croyance en la punition et en la récompense, nous voudrions d'abord faire remarquer que le registre d’un homme ne peut être complet à sa mort. Sa vie est terminée mais son influence continue, ses « œuvres le suivent. » Si nous sommes responsables de notre influence, et il faut l'admettre, le registre ne peut être entièrement constitué avant la fin des temps.

En disant cela, nous ne voulons pas en déduire qu'un homme n'a pas scellé son destin lorsqu'il meurt. Nous pensons qu'il l'a fait. Ce que nous voulons dire, c'est qu'à moins que le jugement ne présuppose une punition ou une récompense identique pour tous, l'acte ne peut être clos à la mort. On peut en effet argumenter qu'on sait si une personne est sauvée ou perdue et qu'elle peut donc être provisoirement admise à un endroit ou à un autre. Cela peut être accordé mais ne résout pas le problème. Même dans les tribunaux terrestres, l’issue d'un crime commis est attendue avant que le jugement ne soit prononcé. Si, lors d'une fusillade, un homme est blessé, le jugement est basé non pas sur l'effet immédiat mais sur le résultat final de la fusillade. Le blessé peut survivre une semaine ou deux, voire un mois. Le criminel ne peut pas exiger un procès et un jugement immédiats, fondés, comme il le faudrait, sur le fait que le blessé n'est pas encore mort et que le criminel n'est donc pas coupable de meurtre.

188 Un homme est responsable de davantage que de l'effet immédiat de ses actes. Il semble tout à fait plus raisonnable que le jugement soit retardé jusqu'à ce que tous les faits soient connus, moment auquel une juste estimation peut être obtenue. Si nous admettons que certains seront battus de beaucoup de coups et d’autres de peu de coups, (Luc 12: 48), le jugement ne peut et ne devrait pas avoir lieu tant que tous les facteurs puissent être pris en considération. Cela ne peut être fait qu'au moment fixé par Dieu : la fin du monde. En harmonie avec cela, il est dit que Dieu réservera

« les injustes pour être punis au jour du jugement. » (2 Pier. 2: 9).

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