De nouvelles opportunités au sein même du métier

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321 278 220

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368 321

342 95

0 100 200 300 400

< 20 ans De 20 à 25 ans De 25 à 30 ans De 30 à 35 ans De 35 à 40 ans De 40 à 45 ans De 45 à 50 ans De 50 à 55 ans De 55 à 60 ans plus de 60 ans

Le métier des TLM est décrit dans le cadre du RNM-FPH (appellation Technicien d’analyses en biologie médicale) (A(Annnneexxee 2222 FiFichchee méméttiieerr TeTecchhnniicciieenn d

d’’aannaallyysseess eenn bbiiololooggiiee mmééddiiccaallee dduu RRNNMM--FFPHPH 22000088 ppaaggee 4488)) et la fiche métier sera actualisée en 2013 pour prendre en compte le référentiel d’activités et de compétences élaboré par la DGOS ((AAnnnneexxee 2233 EExxttrraaiittss ddeess rrééfféérrenenttiieellss dd’’aaccttiivviittééss eett ddee ccoommppéétteenncceess dduu mmééttieierr ddee TTLLMM ((1144 mmaarrss 22001122 ppaaggee 5511)).. Il faut savoir que la réingénierie du diplôme dans le cadre du dispositif Licence Master Doctorat (LMD)

http://www.enseignementsuprecherche.gouv.fr/cid20190/organisation-licence-master-doctorat-l.m.d.htmlD, n’a pas encore abouti. La décision relative au diplôme qui sera délivré sera prise après l’été 2013 par une commission nationale.

1. De nouvelles opportunités au sein même du métier

 Donner de la visibilité

Lorsqu’un technicien de laboratoire médical médicale souhaite réaliser une mobilité professionnelle, il a deux solutions : changer de poste ou changer de métier.

Dans le cadre d’un changement de poste, il peut :

 Changer de discipline

Dans la mesure où la formation initiale des techniciens de laboratoire médical est pluridisciplinaire, tous les TLM ont acquis les connaissances de base de l’ensemble des spécialités de la biologie et de l’anatomopathologie. Cependant, les connaissances et savoir faire des disciplines évoluent dans le temps.

Aussi, afin de favoriser une mobilité de discipline, l’IFTLM peut mettre à votre disposition des modules de mise à niveau pour chacune d’elle. Il faut cependant savoir que, en pratique, ce type de mobilité n’est pas toujours aussi simple pour diverses raisons, notamment culturelles.

La gamme de choix d’exercice pour un TLM s’étend entre des disciplines encore largement manuelles (anatomopathologie, parasitologie, bactériologie), des disciplines automatisées (virologie, hormonologie) et désormais des postes pluridisciplinaires fortement automatisés (biochimie, hématologie et toute l’immuno analyse).

La généralisation de l’automatisation va permettre à un grand nombre de TLM d’élargir leur champ disciplinaire. Ces postes ne changent pas du point de vue du contenu des activités, par rapport à des postes sur automates spécifiques à une discipline, mais sont différents en ce qui concerne les conditions d’exercice du métier :

- outil différent - outil partagé - cadence accentuée

et en ce qui concerne les connaissances à mobiliser.

 Changer de « type » de poste

Jusque récemment, les possibilités se limitaient à deux autres types de postes : poste en accueil et pré analytique et poste de biologie délocalisée.

Le groupe de travail a décrit ces deux postes ainsi que six autres possibilités. Ces six «nouveaux» postes types, ou nouvelles activités, résultent des évolutions présentées dans le précédent chapitre.

Ces descriptions sont jointes en annexe ((AAnnnneexxee 2244 DDeessccrriippttiioonn ddeess ppoosstteess ttyyppeess ddeess TTLLMM ppaaggee 5555))..

Elles déclinent pour chacun de ces huit postes les activités confiées et les compétences requises (savoir-faire et connaissances). Les activités et compétences de base du métier de TLM ne sont pas reprises dans les fiches. Seules les activités et compétences complémentaires (ou d’un niveau supérieur) sont identifiées.

Les activités complémentaires décrites ne correspondent pas toujours à un plein temps. Selon le besoin et l’organisation, le temps consacré à ces activités complémentaires peut varier entre 10 à 50% du temps de travail* du TLM.

Certains de ces postes existent déjà, souvent en petit nombre, mais ils ne sont que très rarement décrits ou le sont de manière succincte. L’objectif du groupe de travail est de donner de la visibilité aux TLM qui souhaitent évoluer ou sont amenés, dans le cadre d’une restructuration, à changer de poste. Au delà de cet objectif de visibilité, ces fiches visent à reconnaître les contributions spécifiques des TLM qui tiennent ces postes et assument un rôle de référent. Il s’agit également de démontrer que la réalisation des activités liées à ce rôle nécessite un temps dédié et un accompagnement à la prise de poste par des formations complémentaires.

* Si par exemple, un TLM référent SI devait consacrer plus de 50% de son temps aux activités relatives au SI, il n’exercerait plus le métier de TLM mais un métier informatique. C’e sont les activités et le temps passé pour les effectuer qui indiquent quel est le métier exercé.

Elles constituent des propositions qui ont vocation à être discutées par les professionnels. La question de l'articulation entre ces postes est cruciale et il conviendra de bien veiller, lors de la mise, en œuvre à éviter les superpositions.

2Aires de mobilité des tec labo med V7 15 10 12

Postes types des TLM

TLM

Plateforme pluridisciplinaire et hautes technologies

TLM

Référent gestion des risques professionnels

TLM

Référent SI

TLM

Gestionnaire de Bio thèque

TLM

Référent qualité

TLM

Biologie délocalisée

TLM

Centre prélèvement / Tri / Accueil / pré et post-analytique

TLM

Référent métrologie Technicien de

laboratoire médical TLM

 Organiser le développement des compétences

L’objectif du groupe de travail est également de démontrer que ces postes nécessitent des compétences spécifiques et que l’institution se doit d’en accompagner le développement. Un professionnalisme ne se décrète pas ; il s’acquiert.

Aussi, des propositions de formations d’accompagnement à la prise de ces postes figurent dans ces fiches. Les responsables de formation des GH pourront si besoin les compléter en fonction du contexte, des besoins et des ressources locales. Elles sont à ajuster en fonction de l’expérience et des compétences de chacun. S’il n’existe pas à ce jour de formation obligatoire pour les techniciens de laboratoire médical diplômés avant 2010, la délivrance du diplôme d’état nécessite depuis 2010 ((AAnnnneexxee 2255 CCiirrccuullaaiirere DDGGOOSS//DDGGSS//RRHH11//MMCC nn°° 22001100--117733 dudu 2277 mamaii 20201100 rreellaattiivvee à àl’l’oobblliiggaattiioonn dd’’oobbtteenniirr l’l’AAFFGGSSUU popouurr ll’e’exxeerrcciiccee dede cecerrttaaiinneess prprooffeessssiioonnss papaggee 7272)) une attestation de formation aux gestes et soins d’urgence de niveau 1 (AFGSU). Cette attestation est actuellement fortement préconisée pour tout personnel exerçant au sein d’un établissement de santé ou d’une structure médico-sociale ((AAnnnneexxee 2266 AArrrrêêttéé dduu 33 mmaarrss 22000066 rrelelaattiiff àà ll’’aatttteessttaattiioonn ddee ffoorrmamattiioonn auauxx ggeesstteess eett ssooiinnss dd’’uurrggeennccee ppaaggee 7744))..

La mobilité professionnelle permet de développer ses compétences. Elle est en ce sens profitable aux professionnels et à l’institution à deux conditions : qu’elle soit volontaire, y compris dans un cadre contraint de restructuration, et organisée.

Il appartient aux cadres de les favoriser, et de les anticiper au mieux dans le cadre des restructurations, sur la base d’une confiance dans la capacité des professionnels à être acteurs de leur parcours professionnel. Les professionnels de la DRH (référents mobilité, conseillers en ressources humaines et responsables formation notamment), ont aussi un rôle à jouer dans le cadre de ce processus.

Le groupe s’est attaché à travailler la question des cohérences et continuité des activités et compétences pour les domaines qui nécessitent l’intervention de plusieurs acteurs (4 domaines). L’Annexe 27 met en perspective ces différents postes et métiers. Se profilent ainsi des parcours professionnels indicatifs pour les TLM. Ces parcours proposent une succession de postes qui permettent une progression cohérente en compétences (A(Annnneexxee 2277 RéRéppaarrttiittiioonn ddeess ccoommppéétteenncceess dedess ddoommaaiineness ququaallititéé,, mmééttrroollooggiiee,, SSII etet ririsqsquueess prprooffeessssiioonnnneells s ppaaggee 7777))..

TLM, mobilité et développement des compétences

 2422 ETP de TLM dans les LBM (TAC « Analyses biologiques »)

 de nouvelles opportunités pour les TLM qui souhaitent, dans le cadre d’une mobilité spontanée ou du fait d’une restructuration, changer de type de poste (Annexe 24) :

plateforme pluridisciplinaire et hautes technologies

Gestionnaire de bio thèque

Référent métrologie

Référent SI

Référent gestion des risques professionnels

Référent qualité

 les TLM consacrent de 10 à 50% de leur temps à ces activités complémentaires qui nécessitent d’autres compétences que celles de TLM  l’institution se doit d’accompagner les TLM en amont de la prise de poste pour leur permettre d’acquérir les savoir-faire et connaissances requises

 il appartient aux cadres, en lien avec les acteurs de la DRH, d’organiser le développement des compétences des TLM à travers la mobilité professionnelle

Les évolutions qui touchent la BM ouvrent de nouvelles opportunités aux TLM à condition de planifier les besoins et d’accompagner le développement des compétences