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DE L'UNIVERSITE CATHOLIQUE DE LOUVAIN

Dans le document recherches sociologiques (Page 163-167)

BECKERS,Marc avec la participation de FRÈRE Jean-Paul, LLANOS Marcelino, LEBBE Paul, Systèmes de gestion et attitudes des travailleurs. Recherche effectuée par le Centre de Recherches Sociologiques sous la direction de DE BlE Pierre pour le compte de l'Office Belge pour l'Accroisse-ment de la Productivité, C.R.S., Louvain, 1971, 91 p.

La recherche présentée dans ces pages est orientée vers des problèmes qui se posent concrètement dans la société. Dans le cadre de référence et avec les méthodes d'une discipline scientifique - la sociologie - elle veut apporter une meilleure connaissance d'une série limitée de problèmes qui se posent actuellement.

Elle s'inscrit dans le prolongement de travaux antérieurs et a pour objectif de préciser dans quel sens et dans quelle mesure les attitudes des dirigeants influencent l'implication des travailleurs à la vie de l'entreprise. En d'autres termes, il s'agit de rechercher quel type d'équilibre s'établit dans l'entreprise quand se rencontrent d'une part, un système de gestion donné, et d'autre part, des conduites ouvrières, elles aussi orientées par une vision de l'entreprise et du travail.

Dans une autre perspective, on peut considérer que la recherche viseàisoler certains facteurs de changement de la société industrielle.

VERDOODTAlbert, Relations entre anglophones et francophones dans les syndicats québecois, Centre international de recherches sur le bilinguisme, Cité universitaire de Québec, 1970, 238 p.

Recherche sur le terrain menée essentiellement auprès de la F.T.Q. (Fédération des travailleurs du Québec) et plus particulière-ment auprès de 14 grands syndicats pan-américains ou pan-cana-diens actifs au Québec et auprès de 11 autres syndicats pan-améri-cains ou pan-canadiens établis au Québec.

Le cadre théorique est repris à Clark et Wilson tel qu'il fut appliqué par Meisel et Lenieux à d'autres organisations non-gouver-nementales du Canada.

Les conclusions répondent aux questions suivantes:

1) Comment établir entre les groupes linguistiques les modes struc-turels de relations qui conviennent aux objectifs poursuivis?

2) Comment établir entre les groupes linguistiques des modes struc-turels de relations qui pourront être modifiés quand les objectifs d'un des groupes linguistiques changent?

3) Quand un problème se pose au niveau structurel inférieur, ne faut-il pas chercher la solution à un niveau structurel supérieur?

PlRET Baudouin, L'aide de la Belgique aux pays sous-développés, Ed. Vie Ouvrière, Bruxelles, 1972, 208 p.

L'ouvrage montre que l'aide de la Belgique répond plus aux solli-citations de groupes d'intérêts privés qu'aux impératifs d'une véri-table développement. Il analyse la participation de la Belgique à ce que l'on appelle de plus en plus le «développement du sous-développement». Après une analyse des différentes composantes de ce que l'on appelle (abusivement selon l'A.) l'aide de la Belgique aux pays sous-développés (chapitre I), l'étude situe celle-ci dans le contexte plus global des relations économiques entre les pays indus-trialisés et les pays sous-développés (problèmes des matières pre-mières, des préférences douanières pour les produits industriels du Tiers-Monde et de l'importation de travailleurs étrangers) (chapitre II). A côté des flux de l'«aide », il faut considérer les reflux en provenance du Tiers-Monde, plus importante que ceux-ci, comme le montre l'A. pour la Belgique et le Zaïre (chapitre III). L'aide belge s'insère de plus en plus dans le cadre de l'aide internationale à travers laquelle s'opère, selon l'A., le contrôle du « développement du sous-développement», c'est-à-dire une croissance économique (par-fois) sans développement pour la masse des gens (chapitre IV).

Enfin, l'A. analyse les différents groupes de pression (Eglise, mi-lieux d'affaires, coopérants, anciens coloniaux, etc ... ) qui agissent sur la coopération au développement. En conclusion, B. Piret propose une aide à certains régimes politiques plutôt qu'à d'autres parce que selon lui, c'est à ce niveau que se pose fondamentalement le problème du développement.

REZSOHAZYRudolf, Temps social et développement. Le rôle des facteurs socio-culturels dans la croissance, La Renaissance du livre, Bruxelles, 1970, 259 p.

Comment le temps est-il valorisé et utilisé? Quelles sont les straté-gies temporelles dominantes dans les différents sociétés et pour les différentes classes? Comment la prévision conditionne-t-elle les projets des nations, des groupes et des individus? Quelle est l'impor-tance de la précision pour le fonctionnement d'une société com-plexe? Comment l'aménagement rationnel des séquences temporelles devient-il la clé de la performance économique? Comment une société élabore-t-elle une certaine conception du temps et pourquoi la change-t-elle ?

En réponse à ces questions, l'auteur propose une théorie du temps social qui, sociologique dans son inspiration, s'inscrit dans une perspective historique. Elle est démontrée à partir de recherches empiriques, d'une documentation abondante provenant de nombreux pays et, notamment d'une enquête comparative entre le Pérou et la Belgique.

Voici donc une contribution importante à la fois à la théorie du développement et à la connaissance du comportement culturel dans des sociétés à degré de croissance différent. Le sociologue aussi bien que l'anthropologue, l'historien aussi bien que l'économiste y trou-vent des éléments pour la construction de leur discipline.

LAMBRECHTSEdmond et HENRYON Claude, Vruehtbaarheid en contraceptie bi,i jonge echtparen. Een socirJlogische ana-lyse, Standaard Wetenschappelijke Uitgeverij, Antwer-pen, 1970, 197 p.

Les auteurs présentent les résultats d'une enquête effectuée en 1965 auprès de couples constitués par premier mariage en 1962.

L'échantillon, de type aléatoire, est fortement représentatif de la population considérée: 1000 jeunes ménages, domiciliés dans 557 communes différentes, ont été visités ; 838 ont accepté de recevoir les enquêteurs chargés de les interviewer.

L'étude portant sur les attitudes et les comportements en matière de fécondité et de contraception, se compose de deux parties. La première, traitant des composantes de la fécondité, envisage l'inter-valle réel et idéal entre le mariage et la première naissance, le nombre d'enfants désirés et attendus, la pratique de la contraception et la connaissance des moyens contraceptifs.

Dans la seconde partie, les auteurs étudient les facteurs sociaux qui influencent la taille familiale désirée et attendue et la contra-ception. Ils constatent que le nombre d'enfants désirés et attendus par les couples est influencé par leur degré d'intégration àla religion catholique; dans ce contexte, les auteurs soulignent également l'im-portance de l'éducation dans une école catholique. La pratique de la contraception dépend principalement du niveau d'études de l'épouse. La religiosité du couple, facteur important en ce qui con-cerne le choix des moyens contraceptifs, n'influence pas la décision initiale de pratiquer la contraception.

Les auteurs se proposent de réinterroger les mêmes couples après dix ans de mariage.

REZSOHAZY Rudolf, Théorie et critique des faits sociaux, La Renaissance du livre, Bruxelles, 1971, 248 p.

Le but de ce manuel est de présenter les principales démarches dans le traitement scientifique des faits sociaux et dans la recon-stitution de la réalité sociale, comprenant

- l'analyse des notions fondamentales de fait social et d'acteur social,

- l'étude des différentes voies d'accès à la réalité, c'est-à-dire des multiples sources d'information et d'observation,

la mise en place des cadres de la recherche, dressés par la for-mulation des hypothèses, le choix des variables, la définition des concepts, l'élaboration d'un modèle,

les phases successives de la critique des faits sociaux et des infor-mateurs qui les rapportent,

- la synthèse des faits, c'est-à-dire la reconstitution de la réalité sociale et, enfin,

- l'explication.

La partie consacrée à l'explication comprend l'exposé des princi-pales approches théoriques, présente la méthode du dosage des diffé-rents facteurs de l'explication, analyse les formes diachroniques (la causalité historique, les lois causales, etc ... ) et synchroniques de l'explication (comme la relation fonctionnelle) et montre les princi-pales techniques de démonstration des rapports explicatifs, comme la comparaison, l'analyse multivariée, etc ...

Le volume comprend une bibliographie sélective dans le domaine de la méthodologie des différentes branches des sciences sociales.

GERARD Hubert, Catholicisme et fécondité. Recherche explora-toire, Louvain, Vander, 1970, 232 p.

L'objectif de cette recherche exploratoire est de dégager les rela-tions existant entre le phénomène de la fécondité et l'appartenance au catholicisme, et d'estimer, pour ces relations, la valeur explica-tive de la doctrine de l'Eglise en matière de procréation, telle qu'elle est perçue par les enquêtées.

Le phénomène de la fécondité est défini non seulement par la fécondité réalisée, mais aussi par les variables intermédiaires phy-siologiques, comportementales et mentales. L'appartenance au catho-licisme est mesurée d'une part par l'intégration actuelle et la socia-lisation dans la collectivité religieuse, d'autre part par les orienta-tions mentales vis-à-vis du changement au sein de l'Eglise et vis-à-vis de la personnalisation de l'engagement religieux.

Les données de cette recherche furent recueillies par interviews en 1966 auprès de 326 femmes belges, mariées, de résidence urbaine, catholiques et fréquentant régulièrement la messe dominicale.

Dans le document recherches sociologiques (Page 163-167)