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Dans les hémopathies malignes

Dans le document LE SANG DE CORDON : OBTENTION ET APPLICATIONS (Page 162-167)

III- APPLICATIONS EN MEDECINE REGENERATIVE

III.1. L’UTILISATION HEMATOPOIETIQUE

III.1.1. Dans les hémopathies malignes

L'allogreffe de CSH constitue un traitement curatif des hémopathies malignes et a pour but l'éradication du clone malin grâce au conflit immunologique inhérent à l'installation des CSH du donneur

Ce conflit immunologique est responsable de la reconnai

destruction des cellules tumorales résiduelles du receveur qui portent des antigènes tumoraux spécifiques et/ou des antigènes mineurs d'histocompatibilité (effet graft-versus-leukemia = GVL ou graft

Les leucémies aiguës et chroniques constituent les indications majeures d'allogreffe de CSH. Les autres hémopathies sont également des indications d'allogreffe, mais plus rares, où néanmoins l'a

curatif, parfois aux dépens d'une toxicité encore trop importante. D'autre part, l'efficacité antitumorale de l'injection de lymphocytes du donneur lors de Indications thérapeutiques de la greffe des CSH issues du sang de cordon ombilical chez l’adulte (1988-2017). Selon Eurocord.

Dans les hémopathies malignes

L'allogreffe de CSH constitue un traitement curatif des hémopathies malignes et a pour but l'éradication du clone malin grâce au conflit immunologique inhérent à l'installation des CSH du donneur chez le receveur.

Ce conflit immunologique est responsable de la reconnai

cellules tumorales résiduelles du receveur qui portent des antigènes tumoraux spécifiques et/ou des antigènes mineurs d'histocompatibilité

leukemia = GVL ou graft-versus-malignancy ou GVM).

Les leucémies aiguës et chroniques constituent les indications majeures d'allogreffe de CSH. Les autres hémopathies sont également des indications d'allogreffe, mais plus rares, où néanmoins l'allogreffe reste le seul traitement curatif, parfois aux dépens d'une toxicité encore trop importante. D'autre part, l'efficacité antitumorale de l'injection de lymphocytes du donneur lors de Indications thérapeutiques de la greffe des CSH issues du sang de

L'allogreffe de CSH constitue un traitement curatif des hémopathies malignes et a pour but l'éradication du clone malin grâce au conflit

chez le receveur. Ce conflit immunologique est responsable de la reconnaissance et de la

cellules tumorales résiduelles du receveur qui portent des antigènes tumoraux spécifiques et/ou des antigènes mineurs d'histocompatibilité

malignancy ou GVM). Les leucémies aiguës et chroniques constituent les indications majeures d'allogreffe de CSH. Les autres hémopathies sont également des indications llogreffe reste le seul traitement curatif, parfois aux dépens d'une toxicité encore trop importante. D'autre part, l'efficacité antitumorale de l'injection de lymphocytes du donneur lors de

certaines rechutes postgreffe est l'image de l'effet GVL et constitue la première étape d'une immunothérapie cellulaire ciblée utilisant des lymphocytes sensibilisés ou des cellules dendritiques [244].

III.1.1.1..Leucémies aigues

Eapen et al. ont démontrés, sur une étude rétrospective de 785 greffes chez des enfants âgés de 0 à 16 ans atteints de leucémie aiguë, qu’une USC peut potentiellement servir de traitement de première ligne, écartant ainsi le recours à la MO en première intention [248]. En outre, l’effet anti-tumoral ou le «graft versus leukemia effect» est probablement équivalent entre le sang de cordon SC et le donneur adulte, le risque du rejet inverse, c’est-à-dire la maladie du greffon contre l’hôte est moindre avec les CSH du SC, d’autant plus si le SC choisi est bien compatible.

Cependant certaines études ont démontré que la probabilité pour des patients atteints de leucémie d’être vivants sans rechute 5 ans après traitement par greffe des CSH issues de la MO et du SC , était soit équivalente pour les deux greffes , soit légèrement en faveur de l’utilisation des CSH du sang de cordon .Donc les CSH du SC ne donnent pas des résultats supérieurs à ceux obtenus avec d’autres sources de CSH mais peuvent être considérés, à ce jour, comme une alternative tout-à-fait valable, surtout en absence d’un donneur adulte complètement compatible [248] [249] (figure 33 ).

Figure 33 : Survie sans leucémie à 5 ans, d’enfants atteints de

greffés avec des CSH du sang de cordons ombilicaux ou avec de la moelle osseuse, ajusté pour le stade

de cellules dans le greffon.

A: moelle, HLA compatible; B: moelle, HLA incompatible; C: CB, HLA Compatible; D: CB, HLA incompatible sur 1 an

108/kg cellules nucléées); E: CB, HLA incompatible sur 1 an (> 0.3 x 108/kg cellulesnucléées); F: CB, H

Selon Lancet

III.1.1.2.

Lymphomes agressif

La preuve formelle de l’

apportée par l’étude randomisée PARMA qui a montré que l’autogreffe offre une survie plus longue que la chimiothérapie aux patients transplantés en situation de rechute chimio

: Survie sans leucémie à 5 ans, d’enfants atteints de

des CSH du sang de cordons ombilicaux ou avec de la moelle osseuse, ajusté pour le stade de la maladie, par compatibilité HLA et par nombre

n.

A: moelle, HLA compatible; B: moelle, HLA incompatible; C: CB, HLA ; D: CB, HLA incompatible sur 1 antigène, dose faible (

nucléées); E: CB, HLA incompatible sur 1 antigène, dose élevée /kg cellulesnucléées); F: CB, HLA incompatible sur 2 antigènes

.1.2. Lymphomes non Hodgkiniens

Lymphomes agressifs

:

a preuve formelle de l’intérêt de l’autogreffe dans cette pathologie a été apportée par l’étude randomisée PARMA qui a montré que l’autogreffe offre une survie plus longue que la chimiothérapie aux patients transplantés en situation de rechute chimiosensible.

: Survie sans leucémie à 5 ans, d’enfants atteints de leucémie aiguë, des CSH du sang de cordons ombilicaux ou avec de la moelle de la maladie, par compatibilité HLA et par nombre A: moelle, HLA compatible; B: moelle, HLA incompatible; C: CB, HLA

tigène, dose faible (≤ 0.3 x tigène, dose élevée LA incompatible sur 2 antigènes,

de l’autogreffe dans cette pathologie a été apportée par l’étude randomisée PARMA qui a montré que l’autogreffe offre une survie plus longue que la chimiothérapie aux patients transplantés en

L’autogreffe est aussi le meilleur traitement de première ligne des formes les plus graves définies par la présence de deux facteurs ou plus de l’index pronostic international avec des taux de survie sans rechute à 5 ans supérieures de 20 à 30% chez les patients ayant reçus une autogreffe de CSH issues du SC. Les résultats des traitements des lymphomes du manteau sont décevants avec 20 à 30% de survie sans progression à 3 ans de 72% et 83% qui méritent d’être confirmés dans les larges études contrôlées.

Lymphomes lymphoblastiques

:

L’utilisation de traitements intensifs a contribué à améliorer les résultats des traitements. Les chimiothérapies d’induction de type LAL ont permis d’augmenter le taux de RC de 15-30% à 70-80%.

De même la consolidation de ces rémissions par une autogreffe avec un conditionnement de type Cyclophosphamide et ICT semble améliorer la survie sans rechute.

Lymphomes indolents :

Dans les lymphomes folliculaires en rechute ou elle a été le mieux évaluée, l’autogreffe des CSH semble améliorer le devenir des patients avec des taux de survie sans progression de l’ordre de 60% à 5 ans dans des études non contrôlées.

Dans le traitement de première ligne, des résultats encourageants ont justifié la réalisation par le groupe GELF d’une étude comparative dont les résultats sont actuellement en cours d’analyse.

III.1.1.3. Maladie de Hodgkin

En dépit des bons résultats obtenus depuis des années avec la chimiothérapie et/ ou la radiothérapie, près du tiers des patients traités pour une maladie de Hodgkin rechute. Le pronostic de ces rechutes est mauvais avec les chimiothérapies conventionnelles. L’autogreffe permet d’améliorer ces résultats et représente un standard pour le traitement de consolidation des patients en situation de deuxième réponse avec des taux de survie supérieurs à 50% à 5 ans. L’autogreffe pourrait aussi être utile pour le traitement initial des formes à mauvais pronostic. Des études non contrôlées récentes ont ainsi rapporté des taux de survie à 5 ans de 75% après autogreffe.

III.1.1.4. Myélome

L’utilisation de hautes doses de Melphalan (agent alkylant) suivie d’autogreffe de CSH est actuellement considérée comme le meilleur traitement de consolidation en première ligne du myélome de stade II ou III de Durie et Salmon pour les patients de moins de 65 ans. Des études de l’intergroupe francophone du Myélome (IFM) ont montré que deux intensifications par haute dose de Melphalan offrent un avantage sur une seule ,et que la combinaison du Melphalan avec irradiation corporelle totale (ICT) n’est pas supérieure au seul melphalan à la dose de 200 mg/m2. L’intérêt de l’autogreffe chez les patients de plus de 65 ans est suggéré par une étude récente .Elle fait actuellement l’objet d’une étude prospective et son utilisation doit rester restreinte aux essais thérapeutiques [250].

III.1.1.5. Leucémie lymphoïde chronique LLC

La LLC est la leucémie la plus fréquente dans les pays occidentaux. Actuellement, le choix d’un traitement pour la LLC aux stades B et C selon la classification de Binet reste difficile. Les traitements intensifs myéloablatifs suivis d’autogreffe offrent des taux de rémission de 78% et une survie à 3 ans de 79%.Plusieurs études sont actuellement en cours pour confirmer de façon prospective ces résultats [250] .

III.1.2. Dans les pathologies hématologiques bénignes

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