• Aucun résultat trouvé

CHAPITRE 1 : L ES CONTOURS DE LA RÉPÉTITION DÉLINQUANTE

1.2. Les pistes explicatives de la récidive délinquante chez les jeunes

1.2.1. Délinquance et déficit de lien social

Les liens entre le jeune et la société dans laquelle il vit apparaissent comme un élément fondamental pour saisir les logiques délictueuses. L’une des théories les plus connues est celle de Travis Hirschi (1969), appelée théorie du lien social ou du contrôle social, qui cherche à montrer que la délinquance est favorisée par un déficit de lien entre le jeune et la société. Partant du postulat que les individus qui respectent les lois et les normes en vigueur sont liés de diverses manières, à la société dans laquelle ils évoluent, la délinquance apparaît lorsque les individus sont peu attachés et engagés envers la société et n’adhèrent pas aux normes et valeurs de celle-ci. Tandis que la force des liens sociaux amènent les individus à respecter les lois et les normes sociales, le non respect s’explique au travers d’un détachement de l’individu à la société conventionnelle (Bègue, 2003). Les notions d’attachement et d’engagement soulevées par Travis Hirschi contribuent donc à expliquer tant les parcours de conventionalité que les parcours de déviance.

La conformité sociale serait favorisée par diverses variables, telles que la supervision parentale, l’attachement parental et scolaire ou encore l’application de normes familiales et scolaires cohérentes, et leur déficit apparaît comme un risque de non conventionalité. Par ces trois notions centrales, la théorie de Travis Hirschi se rapproche d’autres pistes explicatives liées aux théories du contrôle57. En mettant davantage l’accent sur les problématiques de pauvreté et d’inégalités sociales, la théorie de la désorganisation sociale souligne que l’absence d’encadrement et de supervision des jeunes peut les amener à adopter des conduites délinquantes (Shaw & McKay, 1942). Dans cette perspective, le déficit de contrôle social formel et informel s’explique notamment par la pauvreté et par la mobilité résidentielle. Le dysfonctionnement familial qui procède de la pauvreté agit conjointement à un déficit de contrôle social dans l’émergence et le développement de la délinquance (Sampson & Laub, 1993).

En percevant la récidive délinquante comme le produit d’une expérience forte de désorganisation sociale, l’individu est placé en sujet passif, subissant les contraintes et réalités structurelles, géographiques et familiales susceptibles de le conduire vers un parcours de délinquance. François Dubet (1987) marque une distance explicative avec ce postulat, en revisitant la question de la désorganisation sociale. Il souligne le sentiment de désorganisation des jeunes des cités de banlieues françaises en mettant en lumière les aspects collectifs et personnels de la désorganisation sociale. Le

57

Le contrôle se comprend à partir de trois notions : le contrôle direct qui concerne le contrôle fait par des tiers pour faire appliquer et respecter les lois et les règles ; l’engagement qui concerne le rapport de l’individu à son entourage et aux projets qu’il se dessine en lien ou non avec l’univers de la conventionalité; le contrôle interne qui est en lien avec les normes morales postulant que la manière dont l’individu les a ou non intégrées, influencera ses choix et sa capacité de réguler ses conduites (Bègue, 2003).

63

sentiment de désorganisation sociale ne s’apparente pas à une différence ethnique, culturelle ou structurelle, mais à « une destruction interne » (Ibid., p. 70) qui entrave, certes, l’intégration sociale, mais aussi et surtout l’action individuelle. Sans expliquer les conduites délictueuses, la désorganisation sociale, telle que proposée par François Dubet, constitue un point d’ancrage de ce qu’il a nommé « la galère » et exprime « la décomposition d’un niveau d’action » de l’individu. C’est en subissant le choc de la désorganisation sociale, de l’exclusion et de l’absence d’un mouvement social que les jeunes des banlieues expérimentent la décomposition d’un système d’action. L’approche de l’auteur a le mérite d’intégrer, presque de fait, la récidive dans l’analyse des situations de vie (et de galère) de certains jeunes. Il sort d’une conception structurelle de la délinquance et engage la compréhension du développement de la délinquance au sein d’un inévitable processus complexe, qui tient en son centre, la brûlante question du lien social, soit ce qui lie le jeune à la société.

S’intéresser au lien social, c’est s’intéresser aux relations, à ce qu’elles permettent et à ce qu’elles engagent.Les jeunes vivent des relations sociales qui diffèrent par leur nature, leur qualité, leur intensité et leurs fonctions et qui sont susceptibles de générer des ressources de nature également différente (Charbonneau & Turcotte, 2005). Les difficultés d’insertion sociale, scolaire ou professionnelle des jeunes en situation de récidive ou les situations de désinsertion avérées, montrent l’enjeu majeur de questionner le lien à partir de la création des relations, des réseaux, puis des supports sociaux qu’ils génèrent.

Pour Claire Bidart et ses collègues (2002), les jeunes développent un réseau social qui regroupe les différents liens interpersonnels d’un individu et qui permettent la circulation des ressources donnant lieu à des soutiens potentiels. Les différents types de soutiens qui procèdent du réseau personnel peuvent être des soutiens de type émotif, matériel et informatif constituant ce que Beth Green et Angela Rodgers nomment « soutien d’appartenance (belonging support) » (Charbonneau & Turcotte, 2005, p. 182). Les réseaux sociaux peuvent être définis comme « une source importante de ressources diversifiées pour l’individu et sont dès lors largement considérés dans les études relatives aux problématiques sociales et plus particulièrement à celles qui s’intéressent à la problématique de l’isolement » (Ibid., p. 173)58. Tant les réseaux familiaux qu’extrafamiliaux sont susceptibles de

fournir tout un amalgame d’éléments de soutiens potentiels, tels que l’information, l’accès à des ressources nouvelles, à des valeurs et à des modèles, qui influenceront les trajectoires scolaires (Bourdon, Charbonneau, Cournoyer, & Lapostolle, 2007) et plus globalement les parcours de vie. Ce constat nous permet de postuler que les expériences de placement institutionnel, de déscolarisation ou

58

À l’instar de Claire Bidart, ces auteurs n’ont pas questionné la dimension de la délinquance. Leurs perspectives nous permettent néanmoins de soulever les éléments liés à la construction de liens interpersonnels.

64

encore de ruptures familiales sont susceptibles d’avoir un impact certain sur la constitution du réseau et des soutiens qui peuvent en émerger.

L’analyse des réseaux sociaux pour les situations des jeunes dits « récidivistes » permet dès lors de saisir la qualité et la structure des liens que l'individu entretient avec son environnement et la manière dont ces liens interpersonnels sont mobilisés. Une telle analyse offre une vision sur la dynamique relationnelle des jeunes, mais aussi sur la nature et la mobilité des ressources à disposition (Charbonneau & Turcotte, 2005). Le rapport de recherche de Cécile Poirier et Nathalie Lavoie (2006) démontre une diversité au niveau des réseaux entre les jeunes placés en institution et les jeunes scolarisés et insérés dans leur milieu familial, en mettant en évidence des soutiens moins nombreux pour les jeunes placés. En situation de transition, les jeunes voient leur univers social chamboulé notamment par le fait que « devenir adulte, c’est aussi en grande partie être en mesure d’établir soi-même de nouveaux liens avec son entourage » (LeBlanc, 2004, p. 204). De leur côté, Martin Goyette et Marie-Noële Royer (2007), dont l’étude porte sur des jeunes placés en institution, démontrent que si la taille du réseau d’un jeune n’est pas lié à l’impact que ce dernier peut avoir sur son parcours, la diversité joue un rôle favorable à l’insertion sociale et professionnelle. Pourtant, les jeunes placés présentent souvent un réseau social où les pairs sont surreprésentés, laissant peu de place à la diversité des liens et des supports. Alors que l’adolescence est un temps où la place accordée à la famille dans les relations sociales tend à diminuer au profit des pairs et des « relations choisies » (Poirier & Lavoie, 2006, p. 7), les ruptures familiales qui entourent le placement contribuent à orienter les jeunes vers un univers majoritairement peuplé de pairs.

D’une manière plus générale, les jeunes placés et en difficulté d’insertion sociale et professionnelle sont reconnus comme présentant un important déficit de soutien matériel, mais aussi et surtout relationnel (Goyette, 2006). La surreprésentation des pairs dans le réseau social et l’absence de diversité des liens interpersonnels sont des éléments marquant le déficit de points d’appui, de béquilles permettant à chacun de grandir et de bâtir son existence. Considérer le lien social en regardant les réseaux sociaux qui se tissent autour des individus ouvre deux voies. La première consiste à relever les ressources et les supports sociaux sur lesquels les individus s’appuient pour la construction de leur parcours de vie. Cette perspective est particulièrement riche, car elle permet de saisir le contexte individuel à partir d’une construction périphérique et essentielle, en relevant les points d’appui matériels, affectifs ou symboliques, mais aussi l’absence ou l’inadéquation de ceux-ci. La seconde voie, qui découle de la première, consiste à questionner le réseau social au travers de l’engagement qu’il permet, qu’il suscite ou qu’il entrave ; à saisir le lien social dans toute sa profondeur, c’est-à-dire par la manière dont il unit l’individu à son entourage, à

65

La notion d’engagement apparaît dans l’explication de la délinquance tout en évoluant de manière significative au gré du temps. Dans la théorie de l’engagement dans la conformité, Jackson Toby (1957) perçoit l’individu délinquant comme celui qui s’est laissé aller à ses impulsions et envies. L’engagement dans la conformité au travers de l’école, des relations familiales ou extrafamiliales amène donc les jeunes à rester sur une voie conventionnelle, conscients de ce qu’ils auraient à perdre en cédant aux tentations. Cet élément reflète la notion de contrainte interne qui, conjointement à la contrainte externe, agit comme une sorte de rempart au « mal agir » (Nye, 1958). Plus récemment, Robert Agnew (2005) introduit à nouveau, dans le cadre de sa théorie générale du crime et de la délinquance, la notion de contrainte et explique la délinquance au travers de la motivation et de ladite contrainte. Les caractéristiques personnelles, la famille, l’école, les pairs et le travail représentent des variables susceptibles d’augmenter la motivation pour les délits ou d’affaiblir la contrainte. Il devient très perceptible que le lien social, au travers de ses caractéristiques, de sa force ou de sa fragilité, constitue une source explicative importante des conduites délictueuses. Or, malgré la démonstration faite de la place de l’engagement et, plus sensiblement, de la motivation dans les conduites délictueuses, la manière par laquelle se construit l’engagement des individus dans une voie plutôt qu’une autre demeure inexpliquée. Ces perspectives ne nous expliquent pas pourquoi un parcours récidiviste se poursuit, ni comment définir l’engagement délictueux.

À cet égard, en interrogeant l’engagement dans certains types de parcours de vie, Howard Becker (1960)59 soulève la question de la « cohérence du comportement humain ». L’engagement au sein de la relation humaine détient une place qu’il apparaît intéressant de creuser pour saisir l’émergence et le développement des conduites délictueuses, à condition toutefois, de dépasser le lien visible et les pertes potentielles liées à un désinvestissement de la relation. En effet, l’engagement selon Howard Becker dépasse cette visibilité permettant ainsi de montrer que par des actions antérieures et indépendantes des conduites délictueuses, les individus ont réalisé des « paris subsidiaires »60 (Becker, 2006a, p. 184) par lesquels ils ont introduit d’autres personnes dans l’équation. Un pari subsidiaire est :

un élément externe aux actions et contribue à les rendre cohérentes les unes par rapport aux autres ; il est ce qui engage l’individu à agir, dans une situation donnée, de façon cohérente. Il peut s’agir aussi bien d’une décision volontaire prise avant l’action considérée, que d’un ensemble de valeurs (propres au groupe social auquel appartient l’individu) qui déterminent la manière dont les conduites sont réglées. Ce pari est « subsidiaire » en ceci qu’il est donné de

59

Nous nous référons également aux traductions : (Becker, 2006) et (Becker, 2006a).

60

66

façon accessoire (ou préalable à l’action) et constitue un appui à l’action, ce qui la sous-tend (Becker, 2006a, p. 183).

Par des actions antérieures mais aussi par « un fonctionnement ordinaire de différents mécanismes institutionnels » (Becker, 1985, p. 50), qui n’ont pas de liens directs avec l’enchaînement d’actions auquel il fait face présentement, l’individu s’est lié de manière à être amené à suivre une ligne d’action cohérente. Howard Becker (1960) nous montre que la cohérence de l’acte ne se situe pas dans les intérêts immédiats, mais au sein d’un jeu d’actions qui ont engagé l’individu d’une manière telle que certains agissements incohérents pourraient lui être particulièrement coûteux. Au gré de l’existence, chaque individu se lie de manière naturelle aux institutions, il se trouve impliqué dans des conduites conventionnelles et donc pris, par des engagements toujours plus nombreux, dans un système d’action qui se doit d’être cohérent. Le concept d’engagement, qui se réfère à « un processus par lequel divers types d’intérêts sont progressivement investis dans l’adoption de certaines lignes de conduites avec lesquelles ils ne semblent pas avoir de rapports directs » (Becker, 1985, p. 50), et qui a été utilisé par l’auteur pour étudier les carrières déviantes, permet de renverser le questionnement relatif aux carrières déviantes et constitue un outil pertinent pour l’appréhension des parcours. Lors des situations de déviance intentionnelle, et c’est le cas pour les jeunes dits « récidivistes » en Suisse, les individus parviennent de différentes manières à échapper aux conséquences de leurs engagements liés au monde conventionnel. Ils ont soit évité de créer des liens avec la société conventionnelle, soit, et c’est la proposition de Gresham Skyes et David Matza (1957), ils utilisent des stratégies de neutralisation61 qu’ils ont apprises au contact d’autres pairs délinquants. La neutralisation ne permet pas d’expliquer les conduites récidivistes, mais constitue souvent un complément intéressant à différentes pistes explicatives. D’une certaine manière, une logique de rationalisation permet aux individus de justifier leurs engagements non conventionnels (Beauvois & Joule, 1981), légitimant ainsi un parcours tant individuel que collectif.

Les liens sociaux, l’engagement et la rationalisation sont des dimensions qui méritent une attention particulière pour l’étude des parcours sociaux. Saisir la quête de cohérence et les enjeux liés à l’incohérence apparaît être une piste féconde pour appréhender la récidive comme processus complexe. La thématique de la continuité délinquante demande donc de questionner non seulement l’action, mais aussi la construction de l’action, que l’on ne peut limiter à une réponse simple donnée à la désorganisation sociale, à la détérioration du lien ou à un processus de justification de l’action.

61

Les délinquants cherchent à neutraliser, c’est-à-dire à justifier les conduites par le biais de différentes techniques qui leur permettent d’expliquer leurs actes. Ces stratégies ne passent pas par le rejet des normes conventionnelles, mais par la mise en avant, par exemple, d’autres normes qui exigent un certain degré de loyauté.

67

Saisir la récidive délinquante demande aussi de questionner davantage l’action (ou l’inaction) en considérant les expériences antérieures, autant que les projections sur lesquelles elle se fonde.

L’action est parfois expliquée à partir des notions d’opportunité et de choix. Michael Gottfredson et Travis Hirschi (1990) introduisent la notion d’opportunité du délit comme un élément augmentant la probabilité du passage à l’acte. L’acte délictueux procède d’un calcul entre l’opportunité présente et le contrôle direct, mais aussi d’une rencontre moins rationnelle entre l’opportunité et l’engagement. Si l’opportunité permet le délit, c’est surtout le déficit d’engagement et donc de liens sociaux qui permettrait aux jeunes de saisir l’opportunité. Cette perspective considère l’individu qui commet un délit dans une logique de calcul tout à fait stratégique entre le coût et les probables bénéfices engendrés par l’acte ; la délinquance serait, et c’est la thèse défendue par Maurice Cusson (2005), le résultat d’un choix. Cette perspective cherche à montrer que la délinquance résulte d’un calcul entre la facilité de réalisation du délit, son bénéfice, le risque de se faire prendre et le coût éventuel de la sanction (Bègue, 2003). La stratégie délinquante visant à faire une pesée d’intérêts pose comme principal problème la définition même du coût et des bénéfices. Des sanctions pénales ou encore des confrontations entre jeunes ou avec les forces de l’ordre peuvent s’apparenter à des coûts pour certains et des bénéfices pour d’autres. De plus, la notion de bénéfice renvoie facilement au bénéfice financier en occultant trop souvent les bénéfices relationnels, identitaires, sociaux qui ne sont de loin pas toujours rationnalisés. Si certains délits isolés et spécifiques peuvent trouver une explication dans la balance coûts et bénéfices (par exemple, et dans certains cas, l’individu qui vole pour manger), la théorie du choix rationnel ou de l’opportunité offre une place démesurée au contexte immédiat des jeunes et à la logique calculatrice susceptible de dicter l’ensemble de leurs conduites. De plus, elle place les jeunes dans une posture de puissance importante qui ferait d’eux des individus continuellement et consciemment stratèges. Par ailleurs cette approche ne renseigne pas sur l’origine profonde des choix62, sur l’ensemble des bénéfices susceptibles de dicter les actes et ne pose que trop peu la question très ouverte de la liberté de choix63.

Les théories relatives au contrôle social et donc au lien social apportent des pistes de compréhension intéressantes pour appréhender la récidive. Le lien social et sa fragilité potentielle montrent que les individus tracent des voies plus ou moins marquées par l’engagement vers la conventionalité, l’attachement social et que le déficit de lien social et de contrôle qui l’accompagne place l’individu dans une situation plus propice à l’adhésion délinquante. Le schéma qui suit permet

62

En effet, ces perspectives proposent souvent une perspective unilatérale du choix qui néglige la considération d’un choix par défaut, d’un non-choix et d’un choix contraint.

63

68

de synthétiser les éléments majeurs susceptibles d’intégrer un modèle explicatif des parcours durables de délinquance. Parmi ceux-ci, l’engagement et la rationalisation méritent une attention et un approfondissement particulier. En effet, ces derniers sont intimement liés à la notion même de continuité, sans que ne soient jusqu’alors décrits leur rôle et leur nature dans la répétition des conduites délictueuses. Si l’ensemble des éléments explicatifs sont pertinents pour approcher la récidive délinquante, ils ne sont toutefois pas articulés de manière à saisir le sens de l’action, à identifier le processus qui conduit à la récidive et qui explique la construction de la continuité.

Figure 1: Pistes explicatives de la récidive délinquante chez les jeunes, liées à la dimension du lien social 64

Parallèlement à ce qui vient d’être vu, un versant explicatif de la récidive délinquante se tourne vers la socialisation juvénile et les apprentissages sociaux inhérents à la jeunesse. Nous allons alors examiner « si » et « comment » la construction de la continuité délinquante trouve des origines explicatives au sein d’un espace d’apprentissage.

64

Comme pour les schémas ultérieurs et lié à ce présent chapitre, les dimensions relevées dans l’explication des conduites ne sont ici pas à comprendre dans une logique de hiérarchie. Le texte présente les nuances ou les considérations particulières à apporter à l’une ou l’autre dimension explicative.

Contrôle social Désorganisation sociale Rationalisation Opportunité Délinquance juvénile Réseau social-Supports Engagement Lien social

69