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CONSOMMATION PRIVÉE

Dans le document 4 PRODUCTION, DEMANDE ET MARCHÉ DU TRAVAIL (Page 73-79)

La consommation privée s’est accrue de 0,1 % au premier trimestre 2014, après trois trimestres de croissance modérée. Cet accroissement reflète entièrement une hausse de la consommation de biens de consommation, qui a été partiellement contrebalancée par un fléchissement de la consommation de services et des achats de véhicules. Il semble que la faiblesse des dépenses de consommation au premier trimestre soit en partie de nature temporaire. En premier lieu, la consommation de services a été affectée de façon négative par la faible consommation d’énergie imputable à l’extrême clémence de l’hiver en Europe. En deuxième lieu, un relèvement du taux de TVA dans un pays, ainsi que des incitations fiscales à l’achat de véhicules dans plusieurs pays, ont également affecté la croissance de la consommation, et donc également son profil, au premier trimestre. En effet, les évolutions récentes des indicateurs à court terme et des enquêtes dénotent, dans l’ensemble, une légère reprise de la consommation, qui concorderait avec la croissance modérée des dépenses des ménages au deuxième trimestre de cette année.

Le revenu disponible des ménages a récemment augmenté

Après une période prolongée d’évolutions négatives ou stationnaires tant du revenu disponible nominal des ménages que de leur revenu réel, le revenu nominal a renoué avec une croissance positive au cours de l’année 2013. Le taux de croissance annuel du revenu disponible nominal des ménages de la zone euro est ressorti à 1,5 % au quatrième trimestre 2013, contre 1,0 % au troisième trimestre, grâce au redressement du PIB en volume (cf. graphique A).

En raison de la baisse prolongée de l’emploi et des évolutions négatives ou atones des salaires réels, le revenu disponible réel des ménages de la zone euro s’est inscrit sur une tendance baissière entre le premier trimestre 2010 et le troisième trimestre 2013, où il se situait 2,5 % au‑dessous de sa valeur du troisième trimestre 2009. Toutefois, soutenu par les évolutions positives des principales composantes du revenu brut et par l’atténuation de l’effet négatif des impôts directs, ainsi que par le ralentissement de la hausse des prix à la consommation, le taux de croissance annuel du revenu disponible réel des ménages est récemment devenu positif, progressant de 0,6 % au quatrième trimestre 2013.

Le renforcement de la croissance du revenu disponible brut nominal au quatrième trimestre 2013 a bénéficié au secteur des ménages essentiellement par le biais d’une accélération de la rémunération des salariés (sa contribution positive à la croissance du revenu disponible augmentant de 0,4 point de pourcentage), une contribution plus importante découlant du revenu de la propriété et des prestations sociales nettes (leur contribution respective progressant de 0,1 point de pourcentage).

Ces évolutions, conjuguées à un effet moins négatif des impôts directs (0,2 point de pourcentage), ont plus que compensé l’affaiblissement de la contribution positive de l’excédent brut d’exploitation et du revenu mixte 1 (de 0,2 point de pourcentage) et la légère baisse des produits nets d’intérêt dans le contexte de taux d’intérêt globalement faibles (cf. graphique B).

1 Les principales composantes de l’excédent brut d’exploitation et du revenu mixte des ménages sont les bénéfices des entrepreneurs individuels et les loyers imputés aux propriétaires occupants.

Graphique B Revenu disponible des ménages et ses composantes

(rythme de croissance annuelle ; contribution en points de pourcentage)

- 4

des salariés EBE et revenu mixte

Produit net d’intérêt

Autres revenus de la propriété Impôts directs Prestations sociales nettes Revenu disponible

nominal

Revenu disponible réel

2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 Sources : Eurostat et calculs de la BCE

Graphique A Revenu disponible des ménages, IPCH et IPCH de l’énergie de la zone euro

(variations annuelles en pourcentage)

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Revenu disponible réel

IPCH

Revenu disponible nominal IPCH de l’énergie (échelle de droite)

Sources : Eurostat et calculs de la BCE

En outre, le ralentissement de la hausse des prix à la consommation a contribué pour environ 40 % au redressement du revenu disponible réel des ménages. La hausse de l’IPCH de la zone euro s’est progressivement ralentie par rapport aux niveaux élevés observés fin 2011. La baisse de l’inflation dans la zone euro s’explique dans une large mesure par des facteurs externes tels que la diminution des prix de l’énergie et des matières premières et les évolutions des taux de change.

Ces facteurs ont également renforcé le pouvoir d’achat des ménages, ce qui devrait, toutes choses égales par ailleurs, soutenir la consommation.

Des évolutions hétérogènes d’un pays à l’autre

Les évolutions ont été extrêmement différentes d’un pays à l’autre. Les pays ne connaissant pas de difficulté (Allemagne, France, Pays‑Bas, Autriche et Finlande 2) ont enregistré depuis 2010 une solide croissance du revenu disponible des ménages, tandis que les pays en difficulté (Italie, Espagne, Grèce, Irlande, Portugal et Slovénie) ont connu un fléchissement prolongé de ce revenu de 2009 jusqu’au troisième trimestre 2013. Cette baisse n’a été que brièvement interrompue, entre le deuxième et le quatrième trimestre 2011, par des hausses liées à l’excédent brut d’exploitation et au revenu mixte (cf. graphique C). Dans ces pays en difficulté, le rééquilibrage du coût nominal a été soutenu par un ajustement des salaires à la baisse en 2012 et par une hausse seulement modérée fin 2013.

Le revenu disponible des ménages des pays en difficulté a récemment montré des signes de stabilisation et la croissance du revenu nominal est devenue positive au quatrième trimestre 2013 pour la première fois depuis fin 2011, les importantes contributions négatives de la rémunération Graphique C Revenu disponible des ménages et ses composantes dans les pays en difficulté

et dans les autres pays

(rythme de croissance annuelle ; contribution en points de pourcentage) Rémunération des salariés EBE et revenu mixte Produit net d’intérêt Autres revenus de la propriété Impôts directs Prestations sociales nettes Revenu disponible nominal Revenu disponible réel

a) Pays ne connaissant pas de difficulté b) Pays en difficulté

- 6 - 4 - 2 0 2 4 6 8

- 6 - 4 - 2 0 2 4 6 8

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

- 6 - 8 - 4 - 2 0 2 4 6 8

- 8 - 6 - 4 - 2 0 2 4 6 8

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Sources : Eurostat et calculs de la BCE

Notes : Les données relatives aux comptes nationaux trimestriels par secteurs ne sont pas disponibles pour tous les pays de la zone euro. Par conséquent, les données agrégées pour les économies ne connaissant pas de difficulté concernent l’Allemagne, la France, les Pays‑Bas, l’Autriche et la Finlande, et celles pour les pays en difficulté l’Italie, l’Espagne, la Grèce, l’Irlande, le Portugal et la Slovénie.

2 Il convient de noter que les données relatives aux comptes nationaux trimestriels par secteurs ne sont pas disponibles pour tous les pays de la zone euro.

des salariés et du revenu de la propriété s’étant interrompues. Même si le rythme de fléchissement du revenu disponible réel des ménages dans les pays en difficulté s’est considérablement ralenti depuis mi‑2013, sa croissance était encore légèrement négative au quatrième trimestre 2013 (– 0,4 % sur une base annuelle).

La ventilation des évolutions des revenus du travail entre les contributions de l’emploi et des salaires (rémunération par tête) montre que cette stabilisation du revenu dans les pays en difficulté à fin 2013 a résulté d’un ralentissement sensible de la baisse de l’emploi et d’une augmentation des salaires nominaux (cf. graphique D). Cependant, la progression annuelle de la rémunération par tête dans ces pays s’explique également par un effet de base, qui reflète l’abandon de mesures prises dans certains pays en 2012. Il se pourrait donc que le rééquilibrage au sein de la zone euro, c’est‑à‑dire les besoins résiduels d’ajustement de compétitivité, ne soit pas encore terminé. C’est également ce que suggère l’analyse récente, d’un point de vue sectoriel, du rééquilibrage actuel des comptes courants au sein de la zone euro 3.

L’ajustement des coûts de main‑d’œuvre dans les pays en difficulté a amélioré la compétitivité

Le fléchissement prolongé des coûts de main‑d’œuvre dans les pays en difficulté de 2009 à 2013 a probablement contribué aux évolutions du revenu global à moyen terme. Malgré l’effet négatif direct sur le revenu des ménages de l’ajustement des salaires à la baisse entre les deuxièmes trimestres 2012 et 2013, cette diminution a peut‑être permis d’éviter une réduction encore plus forte de l’emploi. De plus, en aidant les pays à retrouver de la compétitivité, cet ajustement a pu permettre d’éviter un fléchissement plus prolongé du revenu disponible des ménages. De même, cet Graphique D Emploi et rémunération nominale dans les pays en difficulté et dans les autres pays

(taux de croissance annuel) Emploi

Rémunération par salarié Rémunération des salariés

a) Pays ne connaissant pas de difficulté b) Pays en difficulté

- 6 - 4 - 2 0 2 4 6 8

- 6 - 4 - 2 0 2 4 6 8

2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013

- 6 - 4 - 2 0 2 4 6 8

- 6 - 4 - 2 0 2 4 6 8

2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013

Sources : Eurostat et calculs de la BCE

Notes : Les données relatives aux comptes nationaux trimestriels par secteurs ne sont pas disponibles pour tous les pays de la zone euro. Par conséquent, les données agrégées pour les économies ne connaissant pas de difficulté concernent l’Allemagne, la France, les Pays‑Bas, l’Autriche et la Finlande, et celles pour les pays en difficulté l’Italie, l’Espagne, la Grèce, l’Irlande, le Portugal et la Slovénie.

3 Cf. les encadrés intitulés Contributions sectorielles au rééquilibrage dans la zone euro du Bulletin mensuel de décembre 2013 et Dans quelle mesure l’ajustement du compte de transactions courantes dans les pays de la zone euro en difficulté était‑il conjoncturel ou structurel ? du Bulletin mensuel de janvier 2014.

ajustement nominal a peut‑être également soutenu le processus de désendettement en atténuant les pertes d’emploi. Les données disponibles montrent qu’un processus de désendettement est en cours dans le secteur privé non financier 4. Il semble notamment s’être déroulé plus rapidement dans les pays où l’accumulation de la dette a été la plus importante au cours de la période précédant la crise et où l’effet de la crise a été le plus sensible.

Conclusion

Après quatre années de baisse, le revenu disponible réel des ménages de la zone euro a progressé au quatrième trimestre 2013. La faible tendance du revenu disponible des ménages de la zone euro ces dernières années reflète des évolutions hétérogènes d’un pays à l’autre. Les évolutions positives des principales composantes du revenu à fin 2013, qui ont bénéficié du redressement du PIB en volume, se sont conjuguées à un ralentissement de la hausse des prix à la consommation. En particulier, la faiblesse des prix de l’énergie et des matières premières renforce le pouvoir d’achat des ménages et, toutes choses égales par ailleurs, devrait soutenir la consommation future. La poursuite du redressement de la croissance du revenu disponible réel devrait contribuer à renforcer les bilans des ménages (en leur permettant de continuer à réduire leur endettement) et pourrait apporter une incitation supplémentaire à la consommation privée, ce qui se reflète peut‑être déjà dans la récente augmentation de la confiance des consommateurs et des ventes au détail.

4 Cf. les encadrés intitulés Les comptes intégrés de la zone euro au quatrième trimestre 2013 du Bulletin mensuel de mai 2014 et Les évolutions du processus de désendettement dans le secteur des entreprises de la zone euro du Bulletin mensuel de février 2014.

S’agissant des évolutions sur plus longue période, le renforcement de la dynamique sous‑jacente de la consommation privée amorcé au deuxième trimestre 2013 a reflété dans une large mesure les évolutions du revenu réel disponible. Le revenu global, dont l’évolution a été freinée de manière prolongée par le recul de l’emploi, profite de plus en plus de la stabilisation des marchés du travail et d’une modération de la pression fiscale. En outre, les revenus réels sont soutenus par la faible inflation, qui reflète largement la baisse des prix de l’énergie (cf. encadré 6). En effet, au dernier trimestre 2013, le revenu disponible réel s’est établi 0,6 % au‑dessus du niveau observé un an auparavant. Il s’agit de la première augmentation annuelle depuis le deuxième trimestre 2011, ce qui représente une nette amélioration par rapport à fin 2012 et à début 2013, où le revenu avait reculé en moyenne de près de 2 % en rythme annuel. À la suite de ces dernières évolutions, les ménages ont augmenté leur taux d’épargne, qui est néanmoins resté proche de niveaux historiquement bas.

S’agissant de la dynamique à court terme au deuxième trimestre 2014, les données solides aussi bien que celles ressortant d’estimations indiquent, dans l’ensemble, une croissance modérée des dépenses de consommation. Les ventes au détail ont encore progressé en mars, de 0,3 % en glissement mensuel, ce qui a entraîné un acquis de croissance positif de 0,2 % au deuxième trimestre. En outre, l’indice des directeurs d’achat pour les ventes au détail a progressé en avril 2014 pour atteindre un niveau correspondant à une croissance, ce qui constitue son niveau le plus élevé depuis avril 2011. Cette évolution représente une nette amélioration par rapport au premier trimestre, où l’indice faisait encore état d’une contraction des ventes. Au cours des deux premiers mois du deuxième trimestre, l’indicateur de confiance de la Commission européenne pour le secteur du commerce de détail est resté, en moyenne, globalement inchangé par rapport au trimestre précédent et supérieur à sa moyenne de long terme. De plus, les nouvelles immatriculations de voitures particulières ont progressé de plus de 2 % en glissement mensuel en avril, permettant de démarrer le deuxième trimestre de façon positive. Ce modeste rebond fait suite à un premier trimestre atone, après un solide quatrième trimestre 2013, ce profil s’expliquant largement par différentes mesures budgétaires dans certains pays de la zone euro. Selon les enquêtes, les achats de voitures particulières et d’autres biens onéreux devraient rester faibles au cours des

prochains mois. En avril et en mai, l’indicateur de la Commission européenne relatif aux intentions d’achats importants s’est établi en moyenne seulement légèrement au‑dessus de son niveau du premier trimestre, demeurant ainsi largement inférieur à sa moyenne de long terme. Toutefois, il convient d’être prudent dans l’interprétation des évolutions de cet indicateur car il semble que sa corrélation avec la consommation effective de biens durables ait diminué depuis le début de la crise.

Enfin, l’indicateur de confiance des consommateurs de la zone  euro, établi par la Commission européenne, qui fournit une indication assez fiable des évolutions des dépenses des ménages, s’est encore amélioré en mai. Cet indice, qui est orienté à la hausse depuis début 2013, se situe actuellement à son niveau le plus élevé depuis octobre 2007, ce qui suggère de nouvelles améliorations modestes de la dynamique sous‑jacente de la consommation (cf. graphique 49).

INVESTISSEMENT

La FBCF de la zone  euro a continué de se redresser au premier trimestre 2014, progressant de 0,3 % en rythme trimestriel, en hausse pour le quatrième  trimestre consécutif. La  reprise progressive de l’investissement fait suite à des améliorations de la demande, des bénéfices et des conditions de financement, ainsi que de la

confiance. Toutefois, de la même façon que lors des reprises qui ont suivi les précédentes crises financières, le redressement est plutôt modéré ; le niveau d’investissement au premier trimestre est resté inférieur de près de 20 % au pic enregistré au premier trimestre 2008.

La ventilation de la FBCF au premier trimestre 2014 n’est pas encore disponible. Toutefois, les indicateurs à court terme pour la zone euro font état d’une croissance de l’investissement hors construction, qui représente la moitié de l’investissement total, la production de biens d’équipement ayant augmenté et le taux d’utilisation des capacités productives ayant continué de progresser au premier trimestre. Les données tirées d’enquêtes, comme l’indice des directeurs d’achat pour le secteur manufacturier et l’indicateur de confiance de la Commission européenne pour le secteur des biens d’équipement, se sont globalement améliorées entre janvier et mars 2014. Néanmoins, la progression d’ensemble probable masque des évolutions divergentes entre les principaux pays de la zone euro, l’investissement hors construction augmentant en Allemagne mais diminuant en France et aux Pays‑Bas.

S’agissant de l’investissement dans la construction résidentielle et non résidentielle, il a probablement augmenté sensiblement pour l’ensemble de la zone euro, comme le montre la forte progression, en rythme trimestriel, de la production dans la construction au premier trimestre, en raison notamment de la construction de bâtiments. La croissance de l’investissement dans la construction observée au premier trimestre de l’année a néanmoins été soutenue pour l’essentiel par les conditions

Graphique 49 Ventes au détail et indicateurs de confiance du commerce de détail et des ménages

(données mensuelles) Ventes au détail 1) (échelle de gauche) Indicateur de confiance des consommateurs 2) (échelle de droite)

Indicateur de confiance du commerce de détail 2) (échelle de droite)

Indice des directeurs d’achat 3) relatif aux ventes effectives par rapport au mois précédent (échelle de droite)

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Sources : Eurostat, enquêtes de la Commission européenne auprès des chefs d’entreprise et des consommateurs, Markit et calculs de la BCE 1) Variations annuelles en pourcentage  ; moyennes mobiles sur 3 mois ; données corrigées des jours ouvrés ; y compris les combustibles

2) Soldes d’opinion ; données corrigées des variations saisonnières et centrées

3) Écart par rapport à un indice de valeur 50

météorologiques très clémentes dans certains pays de la zone euro. L’évolution de l’investissement dans la construction a encore été caractérisée par de grandes divergences entre les pays, reflétant les différences de situations sur les marchés de l’immobilier.

S’agissant du deuxième trimestre 2014, les quelques indicateurs avancés disponibles font état d’une croissance modérée de la FBCF hors construction dans la zone euro. Le taux d’utilisation des capacités de production a légèrement diminué au deuxième trimestre. Les valeurs pour le mois de mai de l’indice des directeurs d’achat pour le secteur manufacturier et de sa composante relative aux nouvelles commandes ont légèrement diminué, tout en restant supérieures à leurs moyennes de long terme, et les données de l’enquête de la Commission européenne relative à l’évaluation des carnets de commande et aux prévisions de production ont indiqué une nouvelle amélioration jusqu’en mai. En outre, l’enquête sur la distribution du crédit bancaire dans la zone euro réalisée au deuxième trimestre 2014 dénote un nouvel assouplissement des conditions de financement pour les concours aux fins d’investissement. Sur l’ensemble de l’année 2014, selon l’enquête semestrielle de la Commission européenne relative aux investissements industriels réels, les entreprises prévoient une croissance de 5 % de l’investissement industriel dans la zone euro, les anticipations d’investissement s’améliorant globalement tant pour les grandes entreprises que pour les PME, même si une hétérogénéité importante subsiste entre les pays (cf. encadré 7).

Encadré 7

DONNÉES D’ENQUÊTES RELATIVES AUX ÉVOLUTIONS DE L’INVESTISSEMENT DES PME ET DES GRANDES ENTREPRISES

Dans le document 4 PRODUCTION, DEMANDE ET MARCHÉ DU TRAVAIL (Page 73-79)