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La synthèse des études de procès a permis d’inscrire The Well à la fois dans la lignée des

romans contemporains censurés pour obscénité indépendamment du thème homosexuel, et dans celle des romans qui abordent l’homosexualité, masculine ou spécifiquement féminine, de façon directe ou cryptée, positive, tragique ou satirique, et qui ont été condamnés ou non. L’analyse comparée de la représentation de l’homosexualité renvoie aux influences diverses

que le procès a pu avoir autant sur le plan strictement légal que sur celui de l’expression du

lesbianisme et de la littérature dans son ensemble. 4.1. L’évolution de la loi

Au niveau juridique, Radclyffe Hall, a Case of Obscenity? évoquait déjà le rôle joué par le

procès de The Well dans l’évolution de l’Obscene Publications Act175. Le choix d’une

chronologie le sous-tendait d’ailleurs. Tel semble être également le parti pris implicite promu

par la chronologie utilisée dans Prudes on the Prowl dont il ressort que Radclyffe Hall,

délibérément ou non, a participé à l’amélioration de la définition pénale de l’obscénité en littérature. Elle a contribué à promouvoir la liberté d’expression aux dépens de la censure. En

effet, compte tenu des procès et de l’évolution des mœurs, l’Obscene Publications Act de

1857 a dû être amendé en 1959 dans le sens d’une distinction nette entre littérature et pornographie. La représentation de l’obscène, dans la mesure où elle relevait d’une démarche artistique, ne pouvait plus tomber sous le coup d’une accusation d’obscénité :

174Ibid, p. 620.

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Much greater protection was provided both to publishers and to literature. The new Act stipulated that literature and obscenity were mutually exclusive terms, and that expert witnesses could be called to adjudge the literary merit of doubtful texts. Rather than a ‘tendency’ to corrupt, books were now to be distinguished with regards to the literary ambition of a text and the sincerity of the author’s intentions176.

Potter reconnaît un peu plus loin : « Hall’s The Well… sparked furious courtroom debate

about the social, moral, and psychological parameters of ‘sincere’ literary works before it was

banned for obscene libel in 1928 »177. La sincérité qui avait paradoxalement œuvré contre le

dessein pédagogique de The Well (re)devenait garante de la valeur artistique d’un roman et,

partant, de sa moralité au regard de la loi.

4.2. Transgression et canonisation

Dans Dirt for Art’s Sake, on l’a vu, Ladenson se demande comment une œuvre jugée pour

obscénité peut devenir ensuite un classique de la littérature. Amenée à associer procès pour obscénité et transgression, elle met cependant en garde son lecteur contre la croyance contemporaine selon laquelle toute œuvre transgressive est nécessairement bonne. En effet,

selon elle, depuis la fin du XXe siècle, subversion et transgression ont pris une connotation

positive - on y reviendra dans la troisième partie ; cependant, ces notions semblent rarement étudiées et fonctionneraient plutôt à ses yeux comme des signifiants vides qui garantiraient paradoxalement l’équivalent contemporain d’un sens moral aigu (« moral seriousness »178). Il faut d’autant plus s’en méfier que les valeurs transgressées divergent dans le temps. Par ailleurs, les éléments transgressifs d’un ouvrage n’expliquent pas à eux seuls leur passage à la

postérité. Elle rejoint en ce sens la vision de Joe Brooker179 dans Prudes on the Prowl qui note

la chose suivante : « Several novels… like Ulysses, Lolita as well as those of Lawrence, have

been uncontroversially canonized as modern classics. Their status is heightened by the belief that in bravely confronting excessively puritanical laws, they contributed to the growth of

freedom »180. En ce qui concerne Ladenson, The Well ne fait d’ailleurs pas partie du canon, il

est seulement devenu un classique dans le domaine très restreint des études gay et lesbiennes

176 Bradshaw et Potter, Prudes on the Prowl, p. 2-3.

177Ibid, p. 3.

178 Ladenson, Dirt for Art’s Sake, p. xx.

179 Joe Brooker, « The Art of Offence: British Literary Censorship since 1971 (1971- the Present day) », Prudes on the Prowl, p. 179-207.

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où, en outre, il continue de diviser ; les critiques récurrentes de Ladenson contre The Well

n’auraient su aboutir à une autre conclusion.

4.3. Le lesbianisme : l’ouverture d’un nouveau champ d’expression ?

Cette dernière remarque repose la question de l’obscénité et du lesbianisme. Finalement, le

procès a conclu à l’obscénité de The Well, c’est-à-dire à la fois à sa capacité à corrompre les

esprits vulnérables et à sa représentation du lesbianisme comme une sexualité déviante,

immorale. Sur le plan juridique au moins, The Well est une œuvre transgressive puisqu’elle a

été condamnée. Cette transgression pénale a-t-elle eu un sens, ou n’avait-elle qu’un objectif

de provocation ? Sur le plan légal encore, il semble bien que le procès contre The Well ait

contribué à une évolution positive de la loi et à l’organisation sur le plan international d’une défense de la liberté d’expression181. En ce qui concerne les conséquences littéraires, l’obscénité perçue dans The Well a-t-elle permis l’ouverture d’un nouveau champ d’expression, celui appelé de ses vœux notamment par Woolf dans A Room of One’s Own

lorsqu’elle émettait l’hypothèse qu’un jour Chloé aimerait Olivia aussi en fiction182 ? The Well a-t-il seulement permis la reconnaissance sociale des homosexuels pour laquelle il était

écrit ? En quoi une œuvre de fiction à elle seule pourrait-elle contribuer à pareille

reconnaissance ? Des différentes études sur les procès se dégagent des avis très partagés. Aux yeux de Gilmore, les procès pour obscénité dans leur ensemble ont joué un rôle très négatif dans la représentation de l’homosexualité et donc dans sa visibilité sociale car ils ont limité l’apparition de récits sur ce thème, y compris par des écrivains gays et lesbiens, mais pas exclusivement : « If obscenity rulings reveal the presence of a moral panic in England and the United States, they also reveal a power panic- in the mode of sexuality- about

how the text of homosexuality would circulate »183. Eribon partage cette idée de censure et

d’autocensure des écrits homosexuels non sans rappeler les propos de Lawrence sur la

nécessité de se libérer du joug des conventions en matière de sexualité en général184. Suite au

procès de Wilde, Eribon s’interroge ainsi :

181« The concerted effort on behalf of members of government […] to tighten up controls on the circulation of fiction had served to push the publication and dissemination of sexually explicit writing beyond UK borders and to refine and legitimize the arguments of those opposed to regulation. The result was to encourage writers to consider questions of literary morality and standards in an international, rather than national, arena », Potter, « Censorship and Sovereignty (1916-1929) », p. 89.

182 « Now if Chloe likes Olivia […] then I think that something of great importance has happened », Virginia Woolf, A Room of One’s Own, (1929), Londres : Penguin, 2002.

183 Gilmore, « Obscenity, Modernity, Identity », p. 624.

184 Voir la présente recherche p. 51 : « British culture operates through a system of ‘perpetual censorship of anything that would militate against the lie of purity and the dirty little secret’, and modern individuals are so

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Dès lors, dans quelle mesure la parole homosexuelle pouvait-elle éviter d’être marquée de l’intérieur par l’hostilité qu’elle déclenchait ? Son contenu n’était-il pas nécessairement contraint et restreint par ces réactions, puisqu’elle pouvait les anticiper et donc se plier aux exigences d’une certaine prudence? […] La parole homosexuelle (les paroles, faudrait-il dire) s’est constituée dans un rapport essentiel à la violence qu’elle allait immanquablement déclencher185.

Il tendrait à confirmer notre hypothèse selon laquelle Radclyffe Hall devait se montrer prudente et mettre en œuvre une série de stratégies afin d’aborder le thème épineux du

lesbianisme. Prudes on the Prowl conclut à une postérité plus mitigée de The Well. S’il

apparaît que Radclyffe Hall ouvre la voie à l’expression du lesbianisme, la vision qu’elle en

propose a largement été condamnée, en particulier par la critique queer. Ladenson va dans le

même sens dans une démonstration plus détaillée. D’un côté, elle reconnaît que Vita

Sackville-West, tout en trouvant The Well assez mal écrit, faisait l’éloge de la témérité de

Radclyffe Hall qui ouvrait ainsi un nouveau champ à la fiction :

Sackville-West, in terms that surely express the thoughts of many of her contemporaries, echoed the charge leveled against Hall of dullness, but

insisted on the importance of the subject undertaken in the novel […] ‘if

one may write about b.s.ness [backstairs business; a code term for homosexuality] the field of fiction is immediately doubled’186.

De l’autre, Ladenson conclut sur l’ironie du sort de The Well. Alors que Radclyffe Hall se lançait dans un travail pionnier en adoptant le point de vue d’une invertie en fiction, ce qui n’avait jamais été fait auparavant, Ladenson estime que son procès a empêché toute

représentation littéraire positive de l’homosexualité pour des décennies. C’est dire le

retentissement du scandale qui a entouré The Well : « It is a tribute to the effectiveness of

efforts to repress positive representations of homosexuality that The Well…, with its

reactionary politics and lugubrious take on gay life, should have been the first – and for a long

time only -, mainstream English novel centrally concerned with same-sex love »187. Autre

ironie : cette tentative d’inaugurer une littérature ouvertement homosexuelle s’est soldée par

une critique virulente de la vision des homosexuels que proposait Radclyffe Hall, précisément

dans les études queer qui se sont pourtant emparées de The Well. Si la représentation de

self-conscious when it comes to sex that they effectively curtail themselves. To escape these moral prohibitions on sex involves a struggle both ‘inside yourself or in the world outside.’ », Potter, « Censorship and Sovereignty (1916-1929) », p. 83.

185 Eribon, Une morale du minoritaire, p. 216.

186 Ladenson, Dirt for Art’s Sake, p. 124. Ladenson cite en partie Diana Souhami.

60 l’invertie a déplu à cette critique, elle ne correspondait en rien non plus au quotidien de la

romancière lesbienne. Pour preuve, et alors même que le procès témoigne de l’homophobie

ambiante, de nombreux critiques ont salué le courage de Radclyffe Hall et, au moins dans les milieux littéraires, encouragé une certaine ouverture d’esprit quant à la représentation de l’homosexualité en fiction. Ladenson considère de surcroît que Radclyffe Hall se révèle la plus improbable des militantes homosexuelles compte tenu de ses positions conservatrices : elle s’opposait au rapport de force social, approuvait le système des classes, partageait le

racisme et l’antisémitisme dominants, notamment à cause de sa ferveur religieuse. Selon

Ladenson, The Well témoignerait même des tendances misogynes et homophobes de

Radclyffe Hall à travers ses conceptions rigides de genre et son mépris des hommes efféminés. Radclyffe Hall partageait cette position paradoxale, entre conservatisme socio-politique et avant-gardisme sur le plan de la sexualité, avec Sackville-West dont le

conservatisme est perceptible dans ses livres de voyage, en particulier sur Twelve Days in

Persia (1928). En réalité, Ladenson estime qu’à l’instar de Lawrence l’objectif de Radclyffe Hall n’était pas de renverser la morale conventionnelle ni de dépeindre une société corrompue mais d’offrir une rédemption possible. Ces auteurs tentaient au contraire de promouvoir une morale qui était la leur, un nouveau programme social sous forme fictionnelle. En ce sens, ils apparaissent tous deux comme des moralistes, au contraire de Flaubert ou de Joyce par exemple. Ils aimaient utiliser les évangiles et leur postérité a été assurée par des romans moins reconnus que d’autres dans leur œuvre par la critique. La comparaison avec Lawrence s’arrête

là car même si Lady Chatterley’s Lover connaît une fortune critique diverse en particulier

dans le monde universitaire, il n’est comparable à The Well que dans le contexte d’un climat culturel qui les jugeait inacceptables. Ladenson conclut donc à la postérité très ambivalente de

The Well. À ses yeux, Radclyffe Hall doit en fait remercier Douglas sans qui son roman serait passé aux oubliettes étant donné son peu de mérite : « Douglas was, in his own unlikely way, an extraordinarily effective leveler, inveighing against masterpieces and literary mediocrities

alike »188. Réciproquement, Douglas n’est resté dans les mémoires que grâce à la suppression

de The Well qu’il avait appelée de ses vœux: ses excès n’auraient pu le retenir à l’attention

autrement. Que la critique américaine n’ait pas insisté en son temps sur la piètre qualité de

l’œuvre n’y change rien, Ladenson y voit simplement un effet d’essoufflement, peu

convaincant selon nous : « If The Well encountered less resistance from American literati on

the basis of artistic merit than in England, it was probably because of the moral opprobrium

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that had already been heaped on it on both sides of the Atlantic »189. Elle ajoute que s’il est le

roman lesbien, c’est seulement parce qu’il a été le seul pendant longtemps. Il faut en effet

attendre le roman de Patricia Highsmith intitulé The Price of Saltqu’elle publie en1952 sous

un nom d’emprunt, ce qui témoigne une fois encore de la lenteur de l’évolution des mentalités : « It seems to have been the first gay novel with a (relatively) happy ending, and its unimpeded publication in 1952 testifies to the degree to which things had changed, whereas the fact that Highsmith refused for forty years to claim authorship of her book

suggests the degree to which change was gradual »190. Enfin, Ladenson voit dans ce statut de

premier roman lesbien la raison du passage à la postérité et de la résurgence de Radclyffe Hall

dans les milieux universitaires, principalement à travers les gender et queer studies. D’après

elle, la publication des six biographies de Radclyffe Hall entre 1968 et début 2000 ainsi que de plusieurs articles n’a rien à voir avec la qualité littéraire de l’œuvre :

This resurgence of critical attention has nothing to do, certainly, with any suggestion that she was a great writer; she was not. By most accounts she was not even a good writer, and without exception recent

studies are filled with agonized coming-to-terms with H’s mediocrity as

a writer and her political failings. It has even repeatedly been suggested that she may have done more harm than good to the generations of lesbians who turned to her novel to learn about themselves, because of

its rigid definitions and pessimistic outlook191.

Après un bilan négatif puis mitigé, Brittain conclut quant à elle sur une longue défense du rôle qu’a joué Radclyffe Hall dans la reconnaissance de l’homosexualité :

In fact, modern society owes a debt to Hall. Her qualities of humour may have been limited, and less remarkable than her qualities of mercy, and an element of self-pity perhaps impaired her far-sighted compassion for the victims of ‘God’s Good People’. But she brought the individual practices falsely and cruelly labelled ‘vice’ out of the region of the furtive snigger, and the darkness of the hidden places where the real obscenities of human life crawl under stones, in the light of day. Thus she conferred on her kind the benefit of full and free discussion which, though often critical, is at least an honest recognition of a biological fact. If the lesbian of today is regarded, not as a pariah whose eccentricities are a form of depravity, but as a part, if only a small part, of the human pattern, it is largely because Hall accepted crucifixion, and made her

189Ibid, p. 128.

190Ibid, p. 121.

62 own story a factor in the growth of understanding and hence

toleration192.

Il nous apparaît également que si le roman de Radclyffe Hall peut être critiqué eu égard au ton

sentimental, voire lyrique, de certains passages ; s’il manque parfois d’une distance qui lui

donnerait plus de légèreté ; si, enfin, il n’est simplement pas du goût de tous les lecteurs, en

particulier contemporains, on doit lui reconnaître d’avoir ouvert la voie à l’expression du

lesbianisme, aussi partielle soit-elle, à un lectorat qui ignorait les messages cryptés d’une

infime élite d’initiés. Sachant que l’homosexualité au sens large a longtemps relevé de la criminologie avant d’être récupérée par la sexologie puis par la psychiatrie ; autrement dit, sachant que l’homosexualité a tenu d’un crime, d’une maladie puis d’une déviance à la fin du

XIXe siècle et qu’elle s’est vue dans tous les cas reléguée à la marge d’un champ d’experts, il

semble délicat, voire anachronique, de reprocher à Radclyffe Hall la vision limitée qu’elle

donne du lesbianisme, et ce même quand une extrême minorité d’individus fortunés ou

d’artistes étaient assez ouverts d’esprit pour l’accepter. Rappelons-nous que le terme pour désigner l’homosexualité existait à peine. Plus qu’une définition exhaustive qui n’aurait pas nécessairement sa place en fiction, évoquer une forme de lesbianisme directement marquait déjà un début, autant sur le plan littéraire que social. C’est ce qu’a fait The Well sous l’impulsion du procès. The Well est devenu « the one novel that every literate lesbian in the

four decades between 1928 and the 1960s would certainly have read »193. Plus qu’une

postérité mitigée, il nous apparaît comme à Taylor, Scanlon ou Eribon que The Well a pu

servir de levier à d’autres représentations possibles, même si ces dernières ont mis du temps à s’exprimer. Si on s’intéresse à la postérité que lui a procurée son procès, peu importe

finalement la qualité littéraire de The Well ou la véracité de ses représentations ; pourquoi

faudrait-il d’ailleurs qu’une œuvre de fiction fasse la preuve scientifique de ses dires ? Ce

roman a joué le rôle de déclencheur d’une parole quand bien même cette parole s’est inscrite

en faux. Le contre-discours, au cœur de la théorie d’Eribon sur laquelle nous nous appuierons

pour définir les formes du Sale en-dehors de l’obscénité, fonctionne comme résistance à une

représentation négative car souvent minoritaire : dans ce cadre, le contre-discours porté par les successeurs de Radclyffe Hall s’est appuyé sur le discours défaillant de The Well et que le

procès avait mis en exergue. S’inscrire dans la lignée d’Eribon témoigne aussi de ce que

Scanlon et Taylor expliquaient dans leur article à propos de l’évolution du positionnement du

192 Brittain, Radclyffe Hall, a Case of Obscenity?, p. 157-8.

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discours sur The Well : jusque dans les années 1930, les critiques, parmi lesquels Lillian

Faderman194 qui a inspiré Taylor, ont considéré que la vision pathologique du lesbianisme

exprimée dans The Well avait empêché toute identité lesbienne positive et avait même eu des

effets délétères. C’est plus tard, notamment avec l’apport de Foucault, que les critiques telle

que Sonja Ruehl195 ont vu en Radclyffe Hall un écrivain pionnier qui avait permis aux

lesbiennes de développer un contre-discours remettant en cause celui de la médecine et de la psychiatrie qui les catégorisait et contrôlait. Sachant qu’Eribon est un disciple de Foucault, rien de surprenant à cette chronologie. Il semble en effet que le procès et la polémique autour de The Well manifestent ce que Foucault appelle « l'hypothèse répressive »196, à savoir que

l'Occident croit depuis le XVIIe siècle que le sexe est réprimé alors qu'il est à l'origine d'une

prolifération de discours sur lui et constitue ainsi une fausse répression. The Well illustre très

bien cette hypothèse car, d'un côté, le procès a conclu à l'obscénité et à l'immoralité de