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anti-ferromagnétique Nous avons également mis en évidence l’existence de deux régimes caractérisés par une tendance de la densité atomique au fond des puits à croître ou à décroître avec

7.3. Configuration de polarisation |

Dans le cas de la

configuration

de

polarisation

1

(l’onde

sonde a une

polarisation

linéaire

orthogonale

à celle de l’onde pompe se

propageant

dans le même sens

qu’elle),

la résonance

centrale observée

expérimentalement présente

une pente très

abrupte

et des ailes

plus larges

lui

donnant une forme de falaise

(§III.4).

Comme nous l’avons vu au

§III.7.1,

cette

géométrie

se caractérise par une brisure de

symétrie

entre les

puits

de

potentiel U(0)+

et

U(0)-

puisque les

modifications de

populations

des niveaux de bandes induites par la sonde dans ces

potentiels

sont

exactement

opposées,

traduisant un transfert net de

populations

entre les différents

puits.

Nous allons étudier maintenant

plus précisément

ces modifications de

populations

en montrant

qu’elles

résultent de la modulation

temporelle

en

opposition

de

phase

de la

profondeur

des

potentiels U(0)+

et

U(0)-

par le

champ

sonde

(§III.7.3.a).

Nous mettrons ensuite en évidence l’existence de deux

contributions distinctes à la résonance

Rayleigh

du

spectre

de transmission. La

première

correspond

à un processus de diffraction de

Bragg

vers l’arrière de l’onde pompe se

propageant

dans la direction

opposée

à la sonde sur le réseau de densité modulé

temporellement

par la sonde. La seconde

correspond

à la rotation

Faraday

de l’onde pompe se

propageant

dans le même sens que la sonde par l’orientation moyenne induite dans le milieu par la sonde

(§III.7.3.b).

Nous

commenterons alors

quelques spectres théoriques,

en faisant ressortir les

principales

caractéristiques

de l’effet

Rayleigh (§III.7.3.c).

Nous terminerons par la classification de l’effet

Rayleigh

stimulé des mélasses 1D lin|lin dans la

configuration

de

polarisation | (§III.7.3.d).

a. Modification du milieu par l’onde sonde

Nous suivons ici une démarche

analogue

à celle du

paragraphe précédent,

en essayant d’estimer de manière

qualitative

les modifications de

populations

des différents niveaux de bandes induites dans le milieu par l’onde sonde. Comme

précédemment,

nous cherchons tout d’abord à

identifier le

régime qu’imposerait

la sonde au milieu

atomique

dans le cas d’une

réponse

instantanée de la mélasse. Nous essayons pour cela de faire

apparaître

l’influence du faisceau sonde sur le milieu comme une modulation

temporelle

de certaines

caractéristiques

du

champ

pompe

(III.7.2-1)

que l’on peut

réexprimer

dans la base

e±1

=~(ex±iey)/2

des

polarisations

En

présence

de l’onde sonde

d’amplitude 03B5E0,

et de

fréquence 03C9p

=

03C9+03B4,

le

champ

total est de la

forme :

qu’il

est difficile de comparer à

(III.7.3-1)

en raison de la

dissymétrie

introduite par la

présence

d’une onde sonde

unique.

Il est alors commode d’utiliser le fait que les modifications du milieu

apportées

dans la

géométrie d’expérience

à une onde sonde

(Fig.

III.7.3-1

(a)) correspondent

en très bonne

approximation

à celles

auxquelles

conduiraient deux ondes sondes

ayant

des

caractéristiques analogues

à celles des ondes pompes, et

représentées

sur la

Fig. III.7.3-1(b) (voir

annexe

A.III).

En

effet,

dans cette dernière

situation,

le

champ

total

prend

la forme

plus suggestive

suivante :

qui, par

comparaison

avec

(III.7.2-1),

fait alors clairement

apparaître

l’influence de la sonde comme une modulation

temporelle

en

opposition

de

phase

à la

fréquence

03B4 des deux

composantes

de

polarisation

circulaire du

champ

pompe.

En

remarquant

que dans le cas d’une transition

Jg= 1/2~Je=3/2,

la

profondeur

des

puits

de

potentiel U+

et U-est

proportionnelle

à la somme

pondérée (poids

1 et

1/3)

des intensités des

composantes

03C3+

et 03C3-du

champ électrique total,

on voit que l’effet du

champ

sonde sur le milieu

consiste en une modulation

temporelle

de la

profondeur

des

puits

de

potentiel U+

et

U_,

ces

potentiels

oscillant en

opposition

de

phase.

Nous avons ainsi

représenté

sur la

Fig.

III.7.3-2

l’évolution

temporelle

du

potentiel

lumineux en

présence

du

champ sonde,

les

pointillés repérant

les limites de celui-ci en

présence

des ondes pompes seules. A un instant

donné,

les

puits

de

potentiel

associés aux deux sous-niveaux Zeeman

|g,+>

et

|g,->

ont donc des

profondeurs

différentes. On

peut

noter

également

par

comparaison

avec la

Fig.

III.7.2-2 que

l’amplitude

de modulation de la

profondeur

des

puits

de

potentiel

est sensiblement

plus importante

dans la

FIG. III.7.3-1 : Symétnsation de l’expérience pompe-sonde dans le cas de la configuration de

polarisation

|. (a) La présence d’une seule onde sonde

d’amplitude 03B5E0

et ayant une polarisation

linéaire orthogonale à celle de l’onde pompe se propageant dans le même sens (cas expérimental

réel), brise la symétrie de la mélasse (invariance par inversion spatiale selon Oz associée à la rotation d’angle 03C0/2 des polarisations des champs). (b) Afin de rétablir cette propriété de symétrie.

on envisage une situation expérimentale fictive utilisant deux ondes sondes d’amplitudes moitiés

(03B5/2)E

0

,

de polarisations linéaires orthogonales, et parfaitement cohérentes entre elles. On peut alors montrer l’analogie de ces deux géométries d’expérience vis-à-vis des modifications de

populations

induites par le champ sonde dans le milieu.

Essayons

alors de caractériser l’effet de la différence d’intensité des

composantes 03C3+

et 03C3- du

champ électrique

totale sur les

populations

des niveaux de vibration des différents

puits,

en

évaluant les taux de transfert entre états liés

appartenant

à des

puits

différents par la méthode

exposée

au

§III.5.

Nous considérons le taux de transition de l’état

|g,-> ~|~n> (où |~n>

est l’état propre

adiabatique

tenant

compte

de la modification de

profondeur

des

potentiels

par le

champ

sonde)

vers un état

quelconque |g,+>. Compte

tenu de

l’expression (III.7.3-3)

du

champ total,

ce

où l’on voit clairement

apparaître

la modulation

temporelle

par le

champ

sonde du taux de pompage

optique

de

|g,->

vers

|g,+> (terme ), 0en 03B3

ainsi que de la

profondeur

du

potentiel

U_ par la sonde

(terme

en

U0).

On constate

également

que ces deux effets

agissent toujours

dans le même sens,

vers une

augmentation

ou une diminution des taux de transfert des

puits

U_ vers les

puits U+.

On sait en effet que ces taux

dépendent

de la valeur moyenne de l’intensité de la

composante 03C3+

du

champ

sur l’extension

spatiale

de la fonction d’onde

>. n|~

Or,

comme on

peut

le constater sur la

Fig. III.7.3-2,

la diminution de l’intensité de la

composante 03C3+ (diminution

de la

profondeur

des