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4 Partie discussion

4.3 Conclusion générale et perspectives

syntaxiques complexes (Delage & Frauenfelder, 2012), pourrait en conséquent être utilisée.

En somme, certains aspects mis en avant dans le sous-groupe dyslexique ne sont pas similaires à ceux observés chez les TSDL.

4.3 Conclusion générale et perspectives  

Notre étude a permis de confirmer les caractéristiques du TSDL décrites dans la littérature, notamment la présence de déficits morphosyntaxique et phonologique ainsi que la présence d’un lien entre les compétences en mémoire de travail et les performances morphosyntaxiques.

De plus, elle a mis en évidence la présence d’un déficit morphosyntaxique chez 76%

des enfants présentant un TSA ainsi que chez 67% des dyslexiques. En effet, des difficultés sont observables dans la tâche du BILO-3C à partir de laquelle nous avons pu constituer différents sous-groupes. Nous observons également chez les enfants avec TSA des performances similaires à celles des enfants présentant un TSDL dans différentes tâches notamment celles impliquant les ACC3. Toutefois, la population TSA présente un profil comportant des difficultés plus sévères et atypiques caractérisées notamment par la présence de difficultés plus importantes dans les tâches impliquant les ACC3, une mauvaise maîtrise des articles définis et l’absence de décalage entre les ACC1 et les ACC3. De même, la nature des erreurs observées diffère fréquemment de celle décrite chez les enfants avec TSDL ou dyslexiques. Nos résultats globaux étayent toutefois la présence d’un chevauchement entre ces deux populations. Afin de déterminer la présence d’un éventuel recouvrement et d’exclure celle d’un continuum, il serait intéressant, dans une prochaine étude, d’évaluer les compétences pragmatiques des enfants avec TSDL ainsi que celles d’enfants TSA puis d’analyser si celles-ci diffèrent ou non quantitativement mais aussi qualitativement. En effet, selon cette hypothèse du recouvrement, nous nous attendons à ce que certains enfants avec TSDL présentent des performances dans les tâches évaluant la pragmatique, similaires à celles de certains enfants avec TSA.

De même, nous avons mis en avant de nombreuses similarités entre les performances des enfants avec TSDL et les dyslexiques dans les tâches impliquant les articles définis et les ACC3. Nous avons également pu constater la présence d’un déficit en lecture chez les enfants                                                                                                                

10 Tâche dans laquelle des planches illustrant des points sont présentées au participant qui doit les compter et à la fin de l’épreuve, restituer la suite de chiffres correspondant aux nombres de points comptés pour chacune des planches.

avec TSDL. Ainsi, il est possible de parler d’un recouvrement entre le TSDL et la dyslexie pour 61% des enfants et non d’un continuum entre ces deux populations.

Ces éléments engendrent plusieurs implications cliniques. En effet, le pronom ACC3 étant marqueur d’un développement langagier atypique (Tuller et al., 2011), la réalisation d’une évaluation du langage oral de l’enfant est nécessaire chez les enfants consultant avec une plainte concernant le langage écrit. De plus, il est important de ne pas se limiter à une prise en charge pragmatique des enfants avec TSA, étant donné que les autres niveaux langagiers peuvent être également perturbés pour une majorité d’entre eux. A l’inverse, un accompagnement des enfants avec TSDL lors de leur entrée dans l’écrit sera précieux.  

 

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Annexes

Annexe I : Données cliniques relatives aux participants ... 89 Annexe II : Procédure de recrutement des enfants TSDL ... 94 Annexe III : Formulaire de consentement ... 95 Annexe IV : Protocole et liste exhaustive des items ... 98 Annexe V: Exemple de transcription CHAT pour un participant TSDL ... 112

Annexe VI : Distribution et nature des erreurs pour les articles définis chez les sous-groupes TSA et TSDL ... 114

Annexe VII : Distribution et nature des erreurs pour les pronoms clitiques accusatifs chez les sous-groupes TSA et TSDL ... 116

Annexe VIII : Distribution et nature des erreurs pour les pronoms clitiques accusatifs chez le sous-groupe dyslexique ... 117 Annexe IX : Participants ayant obtenu un score >-1 E.T au BILO-3C ... 118

Annexe X : Tableaux de significativité âge et raisonnement non-verbal entre les

populations. ... 119 Annexe XI : Tableaux de corrélations entre les épreuves évaluant la mémoire de travail et celles évaluant la morphosyntaxe ... 120

Annexe I : Données cliniques relatives aux participants

Données cliniques relatives aux participants avec TSDL

                                                                                                               

14  Equivalence des niveaux scolaires entre la Suisse et France : 3P = CP ; 4P = CE1 ; 5P =

CE2 ; 6P = CM1 ; 7P = CM2 ; 8P = 6ème ; 9P = 5ème ; 11P = 3ème ; 1ère collège = 2nde ; Les ITEP sont des établissements médico-éducatifs pour les enfants présentant des troubles comportementaux.  

 

22 115 M Espagnol Suisse (5P) Logopédiste

Données cliniques relatives aux participants avec TSA

(classe15) Diagnostic, lieu (année)

1 95 F France (CLIS niveau 1) Autisme, Centre alpin de

enfants autistes de Lausanne) Autisme, New-York (2003)

5 103 M Suisse (4P- école pour

+ cours à domicile) Autisme, Genève (2009)

8 136 M Espagnol

spécialisée La Chenaie) Autisme (2008)

10 69 M

France (Scolarisé à temps plein

en école ordinaire avec une auxiliaire de vie scolaire)

Autisme typique, Centre alpin de

diagnostic précoce de l'autisme St Egrève (2007) 11 102 M Anglais Classe spécialisée Autisme, Australie (2008) 12 109 M Portugais Suisse (Ecole Moderne) Autisme, Médecin

13 156 M Italien Suisse (6P) TED, CHUV (2002)

14 168 M Allemand France (Classe

spécialisée ULIS) TED, Paris (2006)

15 79 M Suisse (3P) Autisme, Genève

16 201 M Anglais France (2nde) Asperger,

Centre spécialisé (1999)                                                                                                                

15 Equivalence des niveaux scolaires entre la Suisse et France : 2P = GSM ; 6P = CM1 ; 1ère collège = 2nde

17 87 M Arménien Suisse (Classe

spécialisée CMP) Autisme (non spécifié)

18 95 M Suisse (déscolarisé) TED puis

Autisme de haut niveau

19 130 M France (CM1) Troubles autistiques

20 118 M France (CM1) 2011 avant TED

21 116 M France (CM1) Suspicion d'Asperger

 

   

Données cliniques relatives aux participants dyslexiques

Annexe II : Procédure de recrutement des enfants TSDL

Afin de recruter des enfants présentant un TSDL, Hélène Delage et Stéphanie Durrlemann ont pris contact avec l’équipe du réseau dys/10 de Lyon. Les professionnels du réseau ont accepté de s’investir dans ce projet et nous ont transmis les coordonnées des familles coopérantes. Par la suite, nous les avons contactées par téléphone dans l’objectif de fixer un rendez-vous pour les passations.

Pour compléter notre échantillon, nous avons également contacté des logopédistes indépendants. Pour ce faire, nous leur avons envoyé un courrier décrivant l’étude (objectifs, tâches, modalités de passation et participants recherchés) et nous les avons ensuite joints par téléphone dans le but de connaître leurs possibilités de collaboration.

Notre première zone de recherche s’est limitée à Genève et ses environs. Cependant, suite à de nombreux refus, nous avons dû l’élargir à la France voisine ainsi qu’au canton de Vaud.

Enfin, certains professionnels ont souhaité nous rencontrer pour que nous puissions leur exposer plus précisément le projet.

Globalement, le recrutement s’est avéré long et fastidieux et ce pour plusieurs raisons. En effet, certains logopédistes ne souhaitaient ou ne pouvaient pas s’investir par manque de temps, par absence d’enfants correspondant ou par un désaccord des parents. De plus, le critère d’exclusion lié au bilinguisme a considérablement restreint le nombre de participants éligibles.

Après l’analyse des résultats, un rapport individuel a été rédigé et envoyé aux logopédistes.

Celui-ci comprend des éléments tant quantitatifs que qualitatifs avec une description clinique des performances de l’enfant.

   

Annexe III : Formulaire de consentement

Dysphasie, dyslexie, autisme : Y a t-il convergence des profils syntaxiques ? Responsables du projet de recherche : Hélène Delage, CE

Laboratoire de psycholinguistique expérimentale Stephanie Durrleman, CE

Département de Linguistique

CONSENTEMENT DE PARTICIPATION A LA RECHERCHE Information aux parents

§ Engagement du chercheur (voir ci-après)

§ Objectifs généraux de la recherche : Notre recherche a pour objectif l’évaluation fine des capacités syntaxiques en langage oral dans trois populations d’enfants présentant, pour des raisons très différentes, un contexte atypique de développement du langage : la dysphasie, l’autisme la dyslexie. Au travers de différents exercices de langage, nous nous intéressons tout particulièrement à la production et à la compréhension des articles et des pronoms situations qui pourraient éventuellement être plus difficiles.

Au cours des séances, votre enfant alternera des moments de jeu ou de conversation libre et des moments de tests (décrits ci-dessous). Les expérimentateurs effectueront un enregistrement audio des séances afin d’analyser les réponses de votre enfant par la suite.

Tâches évaluant les pronoms personnels et les déterminants :

Face à des images présentées sur ordinateur, l’expérimentateur pose une question à l’enfant (ex : que fait le docteur avec le garçon ?) qui y répond par une réponse courte (ex : il le pèse).

Le même principe s’applique pour la production des articles (ex : Qui regarde la poule ? à le loup). Un autre exercice consiste en la description en temps réel d’actions réalisées par l’expérimentateur ou son acolyte (ex : Regarde ! J’ai amené un peigne pour coiffer la poupée, et maintenant dis-moi, qu’est-ce que je fais avec la poupée ? à tu la coiffes).

Deux tâches de jugement sont proposées. Dans la première, l’enfant fait un choix entre deux phrases différentes (ex : Ici, la baleine mord le requin. Que fait la baleine au requin ? Donald dit : « elle le mord » ; Daisy dit « elle mord ». Clique sur celui qui a raison.). Dans la seconde tâche, nous disons à l'enfant que nous allons voir quelques images dans lesquelles les animaux font certaines actions. Pour chaque image, une voix décrit l'action. Les enfants doivent dire s'ils décriraient l'image de la même manière, autrement dit, ils doivent juger du caractère correct ou non de la phase entendue. Ils doivent alors cliquer sur deux boutons (OUI / NON), symbolisés par des dessins (exemples : Le coq regarde loup à Réaction attendue : NON) Autres tests de grammaire et de prononciation :

Dans une tâche classique de grammaire, l’enfant doit compléter un énoncé laissé en suspens par l’expérimentateur, sur la base de deux images présentées sur ordinateur (ex : Ici le garçon est assis ; là, la fille… à est assise). Pour la prononciation, l’enfant répète des mots plus ou moins longs et complexes (ex : bateau, hélicoptère, excentrique, kinésithérapeute)

Evaluation de la mémoire : utilisés à des fins de recherche, et ne sont pas à visée diagnostique.

Evaluation de la vitesse de lecture (uniquement pour les enfants qui savent déjà lire) : l’enfant doit lire un texte pendant 3 minutes. Nous comptabilisons ensuite le nombre de mots lus (sans erreur), ce qui nous permet d’estimer un âge de lecture pour chaque enfant.

§ Protection des données (mesures d’archivage/destruction des données) : Anonymat et archivage des données sur ordinateur sécurisé, conservées pendant 10 ans puis détruites.

§ Avantages et bénéfices pour les participants : Situation de jeu, contribution à la socialisation et informations sur le niveau de grammaire en langage oral, sur le niveau de raisonnement logique, sur les capacités de mémoire et sur le niveau de lecture.

§ Inconvénients et risques éventuels pour les participants : Aucun.

§ Durée du projet : deux ans au total (incluant la préparation du matériel, la recherche de la population, les passations et l’analyse complète des données).

§ Durée des expériences et des pauses (bloc d'expériences et durée minimale des pauses s'il y a lieu) : Les passations se feront en une ou deux séances de 40 à 60 minutes, scindées par une pause. Il faut aussi prévoir un temps durant lequel votre enfant se familiarisera avec l’expérimentateur (jeu, discussion libre…).

§ Accès aux résultats de la recherche : Vous pouvez à tout moment prendre contact avec le chercheur pour disposer des résultats ou de l’article qui les résumera.

§ Personnes à contacter : Stephanie Durrleman, Rue de Candolle 2, Département de linguistique, 1205 Genève. Stephanie.Durrleman@unige.ch ; Hélène Delage, Bd. du Pont d'Arve, 40, laboratoire de psycholinguistique, 1205 Genève. Helene.Delage@unige.ch

Sur la base des informations qui précèdent, le-la soussigné-e consent à ce qu’il-elle et son enfant {prénom/nom de l'enfant} participe à la recherche « Production et compréhension des articles et pronoms personnels : Comparaisons inter-populations et inter-langues », et

Sur la base des informations qui précèdent, le-la soussigné-e consent à ce qu’il-elle et son enfant {prénom/nom de l'enfant} participe à la recherche « Production et compréhension des articles et pronoms personnels : Comparaisons inter-populations et inter-langues », et