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Conclusion de l’étude économique

CHAPITRE 4: Etude économique

4.5 Conclusion de l’étude économique

Du fait de son prix élevé, un tel produit lamellé-collé ne pourra être réalisé en masse et en aucun cas

concurrencer le lamellé-collé en résineux (environ 1000€/m³ arrivé en Guyane). Ainsi son

positionnement sera essentiellement sur des marchés « de luxe » ou de niche. Cependant,

l’utilisation de lamellé-collé résineux tempérés, traités aux sels métalliques (Pin) ou non

imprégnables (Douglas, Mélèze), en Guyane n’est pas souhaitable. En effet, un bois non

imprégnable ne peut recevoir un traitement chimique nécessaire à recouvrir une classe d’emploi

plus sévère que celle atteinte par sa durabilité naturelle (Classe d’Emploi 2 en Guyane pour le

Douglas ou le Mélèze car sensible aux attaques des termites), et, d’un point de vue écologique,

l’utilisation d’un bois traité avec des métaux lourds n’est pas recommandée. De plus, du fait de ses

performances mécaniques estimées, et de sa durabilité naturelle élevée (notamment aux termites et

aux tarets), du bois lamellé-collé de D. guianensis devrait remplacer l’utilisation du lamellé-collé

résineux en Guyane et éviter ces importations. Il pourrait répondre à un besoin où les sections

réduites sont requises par les constructeurs, ou pour des utilisations en poteaux.

Cependant, dans le cas d’une fabrication en Guyane Française, il existe un vrai risque

d’investissement quant à la rentabilité de la ligne de production. En effet, du fait de la faible

demande sur le marché local (200 m³/an) et de la production minimale pour la rentabilité d’une telle

ligne de production (2000m³/an), 90% de la production totale doit être écoulée à l’export. Pour ce

faire, et afin d’identifier les risques, une étude de marché sur la région du CARICOM est en cours

afin d’identifier les marchés potentiels pour ce produit innovant mais couteux.

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CONCLUSION GENERALE

Cette étude a été menée dans le but d’identifier les paramètres industriels nécessaires à la création

d’un produit lamellé-collé, dans un climat néotropical difficile, tout en valorisant la ressource

forestière guyanaise.

Basée sur une recherche bibliographique et en respectant des critères industriels, trois essences de

bois endémiques, le Gonfolo (Q. rosea), l’Amarante (P. venosa)et l’Angélique (D. guianensis), ont

été sélectionnées pour cette étude. Deux types d’adhésifs du marché (Mélamine Urée Formol et

Phénol Résorcinol Formol) ont été choisis mais, du fait de la technicité de la MUF, cette colle fut

très vite écartée car trop contraignante pour une utilisation industrielle en climat néotropical (très

grande sensibilité aux températures ambiantes). Pour la réalisation des collages, ceux-ci ont été

réalisés en fonction de trois paramètres : le grammage, le temps d’assemblage fermé ainsi que la

pression de serrage. Enfin, la validation des assemblages obtenus par lamellation et par aboutage

respecte les normes européennes en vigueur.

Les résultats de délamination présentés dans cette thèse ont servi à évaluer la résistance du joint de

colle aux variations hygrométriques sévères. Ils ont permis de souligner la complexité de l’étape de

collage, du fait de l’interdépendance des paramètres de fabrication (grammage, Temps

d’Assemblage Fermé et Pression) et de la sensibilité de l’adhésif au climat. En effet, la réalisation

du collage par lamellation est art du compromis où faire varier un paramètre nécessite le

réajustement d’un ou des deux autres (élever la pression par exemple nécessite de diminuer le

grammage). En plus de cela, il s’avère que lors d’un encollage avec des températures élevées

(>30°C) la vitesse de polymérisation de la colle augmente pouvant entraîner un réajustement du

TAF (plus court) ou de plus fortes délaminations. Ces résultats ont également permis de souligner

l’importance du rabotage devant être réalisé juste avant l’encollage afin que les surfaces de bois

soient aptes à créer des affinités chimiques et physiques avec la résine. De plus, il apparaît que les

joints de colle, réalisés en encollage double face, ont une meilleure résistance à la délamination

qu’avec un encollage en simple face. Par ailleurs, ce test, a illustré l’effet de l’épaisseur nominale

des lamelles sur les délamination pour le P. venosa et le D. guianensis. Ainsi, les joints de colle

obtenus sur des lamelles de faible section sont plus résistants aux variations cycliques d’humidité.

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Afin d’analyser ces résultats de délamination, une étude bibliographique sur les caractéristiques

intrinsèques des bois a été conduite. Il s’avère que les fortes rétractibilités, ainsi qu’un appareillage

contraignant, sont sources supplémentaires de délamination due aux contraintes élevées engendrées

par ce type de test. Ce paramètre explique l’influence de l’épaisseur des lamelles relevée plus haut.

De plus, en se basant sur la théorie de l’adhésion, la porosité, la conduction des vaisseaux et la

mouillabilité des bois ont permis de caractériser l’aptitude de ces essences à l’obtention d’un

collage structural. En effet, en raison de l’utilisation de bois denses (densité > 0.7), considérés

comme des supports non absorbants, le processus de prise de l’adhésif (polymérisation) sur ce type

de support peut être contrarié. Lors de la polycondensation de la résine, l’eau libérée par cette

réaction chimique a tendance à rester dans le plan de collage si ce substrat n’est pas absorbant. Il en

résulte que l’adhésion de la résine sur le bois est amoindri (certaines liaisons chimiques et

physiques ne sont pas établies, la résine ne pénètre pas partout dans le bois) conduisant à une plus

faible résistance du joint de colle en délamination. Cela est aussi une raison de l’expulsion de la

colle lors de l’application d’une forte pression pendant le serrage. Ainsi, en combinant ces analyses,

il s’avère que le D. guianensis présente les meilleures aptitudes à l’obtention d’un collage structural

par lamellation : bonne conductivité hydraulique par ses vaisseaux et bonne mouillabilité. Les deux

autres espèces ligneuses, de mouillabilité moyenne, présentent plus de difficultés pour le collage. Le

Q. rosea présente une forte capacité de conduction par ses vaisseaux et, lors de l’application de la

pression, absorbe trop de résine engendrant des joints minces non résistants à la délamination. A

contrario, le P. venosa, malgré sa porosité quasi identique à celle du Q. rosea, présente une faible

conduction par ses vaisseaux et entraîne une expulsion de l’adhésif lors du serrage créant ainsi le

même type de joints que le Q. rosea.

En analysant de façon mécanique (test de cisaillement dans le joint d’assemblage) les conditions de

collage préalablement testées en vieillissement artificiel, il s’avère qu’en général le joint, ayant

résisté à la délamination, passe avec succès le test de cisaillement. Seul le cas du P. venosa illustre

quelques difficultés à recouvrir la résistance intrinsèque du bois massif. Cependant, 86% des

échantillons testés présentaient une contrainte à la rupture et une adhérence suffisamment élevées

pour un emploi en lamellé-collé structural. Ceci permet d’apprécier le fait que le test de

délamination est le plus sélectif quant à la validation d’un nouveau procédé de collage.

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Une campagne de validation pour des conditions de collage déterminées, a permis d’illustrer la

capacité du D. guianensis à alimenter la fabrication en climat néo-tropical d’un produit

lamellé-collé. Les assemblages, réalisés par un encollage simple face, ont montré des résultats concluants

(délamination de 4.2 ±3.5 % et contrainte de rupture en cisaillement f

v

de 13.5 ± 2MPa avec 90 ±

5% d’adhérence). Pour le moment, les deux autres essences de bois nécessitent des tests

supplémentaires car la validation de leur collage structural n’est pas encore concluante,

principalement à cause d’un trop gros risque de délamination. Du fait de sa forte densité, d’une

mouillabilité imparfaite et de sa faible capacité à absorber la résine, le P. venosa doit être collé avec

une plus faible pression que celle utilisée pour les autres essences (1 MPa) afin d’éviter que

l’adhésif soit expulsé du plan de collage. Afin d’éviter l’obtention de joints maigres, le Q. rosea

doit, lui, être encollé avec un grammage plus élevé (> 450g/m²) et, en fonction de la température,

avec un temps d’assemblage fermé plus court. En effet, sa porosité et sa forte capacité d’absorption

entraînent une pénétration trop forte de la résine. En plus de cela, son affinité hygroscopique et ses

rétractibilités élevées ne sont pas bénéfiques à l’obtention de résultats concluants en délamination.

Cependant des solutions alternatives seraient, soit d’appareiller les lames de façon non

contraignante, soit de diminuer les sections des lamelles à encoller, soit d’effectuer un rainurage

préalable afin de diminuer les contraintes dans le plan de collage, dues aux retraits/gonflement du

bois, lors d’un test en délamination.

Malgré l’obtention de quelques résultats sur la caractérisation mécanique de l’aboutage, les moyens

mis à disposition en Guyane et la difficulté de ces bois à subir un tel usinage ne permettent pas de

conclusions tranchées sur ce test. Malheureusement, avant toute commercialisation de lamellé-collé,

la caractérisation mécanique de ce point faible inhérent au produit et celle de prototype en

dimension d’emploi est une étape indispensable pour son accréditation. Il est donc important

d’effectuer une campagne de test sur le profilage à utiliser (géométrie des entures) et sur la pression

à appliquer en fonction des essences pour la réalisation d’un aboutage correct. Une dernière

campagne sur la caractérisation mécanique du produit en dimension d’emploi devra permettre

l’établissement d’une classe de résistance de ce produit et, par la suite, en fonction du classement

CE des bois massif, obtenir une accréditation à la commercialisation de lamellé-collé guyanais.

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Enfin, d’un point de vue économique, le lourd investissement combiné avec l’étroitesse du marché

local sont des freins pour l’implantation d’une ligne de production en Guyane Française. En effet,

avec des coûts de production quasi identique à ceux d’une production en métropole, le fait de devoir

écouler 90% de la production finale est un pari risqué pour les industriels désireux d’investir dans

un tel projet. Mais le développement d’une stratégie commerciale intense sur les pays du

CARICOM pourrait permettre un écoulement suffisant de ce produit à forte valeur ajoutée pour

développer la filière bois guyanaise. Enfin, l’utilisation de bois peu, voir non, utilisé à l’heure

actuelle permettrait non seulement de valoriser la ressource forestière locale, mais aussi de diminuer

la pression sur les essences les plus exploitées ainsi que d’abaisser les prix de matière première de

ce produit. En effet, 60% du coût de production de lamellé-collé provient du prix du bois lui-même.

Ainsi en utilisant une essence moins chère, car peu demandée, les prix de vente pourraient être plus

attractifs pour les futurs consommateurs. Cependant, une nouvelle étude de la sorte devrait être

conduite en se focalisant sur des essences où la tension commerciale est moins forte.

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