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Chapitre 4 : Démarche méthodologique

4.4. Le choix d’une démarche qualitative

La sélection d’une démarche méthodologique est l’un des éléments les plus discutables de tout travail de recherche, et pour cause : c’est sur elle que repose la conduite du travail, à parts égales avec la problématique, qui cible et exprime ce qui est recherché. Si le chercheur a parfois une multitude d’options de choix de méthodes à sa disposition, incluant la possibilité pour ce dernier de réaliser sa propre méthode, deux grandes familles de méthodes existent et posent, a priori, un dilemme d’orientation de la recherche sur le plan méthodologique : il s’agit du choix entre

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méthodologie quantitative et méthodologie qualitative. La recherche qualitative est basée sur la connaissance de la nature des objets étudiés : elle permet de savoir de quoi ils sont composés. Une démarche quantitative, quant à elle, concernerait plutôt les proportions relatives de ce qui constitue l’objet étudié (Dumez, 2015). Si, après une large domination des recherches quantitatives, les démarches qualitatives émergent de plus en plus en recherche anglo-saxonne, la recherche qualitative semble ne percer que timidement en recherche francophone (Paillé & Mucchielli, 2016). Pour la réalisation de ce travail, nous avons fait le choix d’adopter une démarche qualitative, choix que nous allons discuter ci-après.

Paillé & Mucchielli (2016) définissent une démarche qualitative comme « une démarche discursive de reformulation, d’explicitation ou de théorisation de témoignages, d’expériences ou de phénomènes ».

De nombreux chercheurs ont raisonné en faisant une opposition radicale entre recherche qualitative et recherche quantitative, au point que certains partisans de l’une et de l’autre des deux familles de méthodes ont régulièrement dénigré et critiqué la famille de méthodes opposées à la leur. En effet, par exemple, certains chercheurs spécialistes de la recherche quantitative considèrent la recherche qualitative comme étant une recherche dépourvue d’objectivité et de rigueur et, de ce fait, non pertinente. A l’inverse, les partisans des méthodologies qualitatives accusent régulièrement les partisans de la recherche quantitative de travailler avec des « œillères » leur faisant rater notamment les aspects humains des problèmes étudiés. Nous prendrons un autre point de vue, tempérant ces débats : bien souvent, une recherche ne saurait être purement quantitative ou purement qualitative (Dumez, 2015, Rheinhardt & al., 1979. Ragin, 2014). En effet, il est fort rare qu’une recherche considérée comme qualitative ne contienne aucun élément quantitatif, ne serait-ce que pour appuyer des propos par des chiffres. De plus, Callon (1998) et Dumez (2015) font même état de trois raisons pour lesquelles les chercheurs orientés sur la recherche qualitative peuvent être amenés à faire appel aux chiffres, à fortiori dans la recherche en sciences de gestion et en sciences sociales.

La première raison de ne pas ignorer les chiffres pour un chercheur de type qualitatif est le fait que les acteurs, qu’ils soient humains ou organisationnels, sont calculateurs et calculent en permanence, même sans le vouloir (Dumez, 2015, Callon, 1998). Ce constat est d’ailleurs l’un des constats de base de la théorie de l’acteur-réseau. En effet, les acteurs, a fortiori dans les entreprises et les administrations, travaillent en permanence avec des chiffres, certains passent même leurs journées à en traiter. Il est donc préférable de ne pas ignorer les chiffres et il est même très intéressant pour un chercheur faisant du qualitatif de s’intéresser aux traitements de données

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chiffrées effectués par les acteurs et aux modalités et contextes de réalisation de ces derniers afin de mieux comprendre le problème qualitatif sur lequel portent les recherches effectuées.

La deuxième raison, mise en avant par Dumez (2015), particulièrement pertinente en théorie des organisations, est le fait que les organisations produisent des statistiques, ne serait-ce que pour des raisons fiscales, et en partagent, basant leur fonctionnement complet sur ces chiffres.

Enfin, il apparaît que les chiffres permettent de mettre en comparaison le dit et le non dit. En effet, la contradiction entre un chiffre et les dires d’une personne (ainsi que l’explication de cette contradiction) peuvent développer une controverse propice à l’accumulation de connaissances qualitatives émergeant de la controverse (Callon, 1986, 2005, Latour, 2006). Cela permet de mieux connaître les perceptions et les discours.

Par conséquent, il apparaît que les recherches qualitatives et quantitatives ne sont pas si éloignées que l’on pourrait le penser à priori. Au contraire, ces approches sont en réalité très proches l’une de l’autre. Toutefois, il est vrai que le chercheur orienté sur de la recherche qualitative ne fera généralement pas usage des outils très complexes que le chercheur quantitatif peut être amené à utiliser. Il existe même aujourd’hui des méthodes mixtes, qui mêlent des travaux quantitatifs et des travaux qualitatifs.

Le choix de préférer recourir à la méthodologie qualitative plutôt qu’à la méthodologie quantitative dépend de plusieurs facteurs différents. Le plus important est certainement le type de matériau qui pourra être récupéré. En effet, si l’on se trouve dans un cadre où le matériau principal sera constitué par des données chiffrées et des tableaux Excel, la démarche quantitative semble toute indiquée. Dans le cas des corridors logistico-portuaires, c’est ce qui arrive aux chercheurs se penchant sur la gestion des flux de marchandises et les problèmes de capacité infrastructurelle par exemple. Au contraire, dans le cas où le support des données principales sera constitué par des entretiens ou par des documents textuels, il est fort probable qu’une méthode d’analyse qualitative sera choisie. C’est ce qui se passe dans notre cas précis. En effet, notre problématique, qui porte sur la performation du corridor logistico-portuaire et la construction du fait organisationnel dans les méta-organisations, semble plutôt devoir faire appel à des données constituées par des entretiens et des documents officiels plutôt qu’à des tableaux de données de flux. Cet aspect ne peut que nous inciter à choisir une méthode qualitative.

Un autre élément, toujours lié au support matériel des données, est le fait que la recherche quantitative ne supporte pas (ou ne supporte que très peu) les supports de recherche trop lacunaires, contrairement à la recherche qualitative, qui, elle, s’accommode fort bien de supports lacunaires (Dumez, 2015, Lejeune, 2014). Dans le cas de nos recherches concernant la performation des

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corridors logistico-portuaires, il semblerait que le matériau de recherche risque d’être lacunaire. En effet, les entreprises et les autorités n’ont pas toujours envie de communiquer des chiffres ou des données à un académique qui réfléchit sur la manière dont leurs activités sont gouvernées. C’est pourquoi cet élément nous incite aussi à adopter une méthodologie de type qualitatif.

Un autre élément de choix peut être posé par les compétences du chercheur et le matériel de recherche dont il dispose. En effet, les traitements quantitatifs nécessitent des logiciels de traitement susceptibles d’être extrêmement lourds, coûteux et surtout difficiles à manipuler et nécessitant donc un temps d’appropriation du langage et du fonctionnement de l’outil. Sur ce plan, les deux types de recherche peuvent paraître se trouver sur un pied d’égalité. En effet, si la recherche qualitative peut être plus fastidieuse et plus « manuelle » que la recherche quantitative, la recherche quantitative nécessite un temps de formation et d’appropriation de l’outil qui peut autant ralentir la démarche de recherche que l’aspect manuel et fastidieux de la recherche qualitative (Dumez, 2015, Lejeune, 2014).

Un autre facteur de choix peut être l’amplitude voulue du terrain. En général, la recherche qualitative ne saurait mobiliser plus que quelques dizaines de cas, tandis qu’une recherche quantitative mobilise une population complète ou un très large échantillon représentatif, constitué de plusieurs centaines d’individus. Sur ce point, nous considérons que, dans le cadre de notre recherche, les corridors logistico-portuaires à étudier ne sont pas nombreux. En effet, par souci de cohérence en termes de zones géographiques nous comptons analyser les cas franco-français, au nombre de trois, et un ou deux cas transnationaux ou étrangers européens, ce qui nous amène à un nombre de cas d’étude très limité, tout à fait compatible avec une démarche qualitative.

Enfin, un élément très important de choix est ce que l’on cherche à faire. En effet, si l’on cherche à comprendre un phénomène, une action ou des interactions (avec, entre autres, des essais, des erreurs, parfois des émotions) entre acteurs, la démarche qualitative sera la meilleure (Crozier, 1965, Dumez, 2015). Si on cherche plutôt à décrire des liens entre des variables, alors ce sera la recherche quantitative qui sera à l’honneur. Sur ce plan, compte tenu de notre problématique et de notre cadre théorique de recherche, il semblerait que la recherche qualitative soit plus adaptée, notre problématique de recherche s’intéressant en priorité à des interactions entre acteurs.

Ainsi, à l’issue de l’examen effectué par le biais des critères précédemment évoqués, il apparaît que le type de recherche le plus adapté pour aborder le terrain des corridors logistico- portuaires sur le plan de la construction et de l’évolution du fait organisationnel semble être la recherche qualitative. C’est pour cela que nous avons choisi d’appliquer une démarche essentiellement qualitative.

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A l’heure actuelle, de nombreux types différents de méthodologies qualitatives existent. Cependant, trois grandes catégories existent : les démarches hypothético-déductives, les démarches inductives et les démarches abductives.

La démarche déductive (ou hypothético-déductive), comme son nom le laisse supposer, est une démarche de recherche qui démarre à partir de suppositions, qui sont des propositions de recherche. Ces propositions formulent selon une phrase simple un fait ou un lien entre des variables qui devra être vérifié par la recherche. Les propositions sont testées grâce aux informations issues du terrain puis validées ou non. Ce type de démarche, séduisant sur le plan de la rigueur, l’est moins sur le plan de l’objectivité de la recherche puisqu’on ne fait que tester des suppositions du chercheur, ce qui pourrait laisser supposer que le chercheur tente de faire passer un terrain dans un cadre défini à l’avance, ce qui risque de faire passer le chercheur à côté d’une information capitale et intéressante issue du terrain mais ne rentrant pas dans le cadre fixé par le chercheur (Gioia, 2013, Dumez, 2016). Pour cette raison, nous préférons ne pas nous orienter vers une recherche purement hypothético-déductive, d’autant plus que le type de phénomène auquel nous appliquons nos recherches n’est que peu propice à la formulation d’hypothèses, le terrain d’étude étant encore mal connu des chercheurs en gestion et de nature complexe.

Une autre catégorie de recherche qualitative est la recherche inductive, qui consiste à observer un terrain d’étude, puis à le théoriser en le comparant à un cadre théorique susceptible de convenir moyennant quelques changements que le terrain contribuera à expliquer. L’idée maîtresse est de partir du terrain pour alimenter la théorie. Ce type de recherche présente en théorie l’avantage clé de pouvoir libérer le chercheur de tout a priori théorique préparé à l’avance, garantissant ainsi une parfaite neutralité de la recherche effectuée. Toutefois, ce type de méthode présente le risque d’aboutir à des résultats dispersés et peu cadrés. Par ailleurs, il convient d’observer qu’une recherche purement inductive ne peut que difficilement exister (Dumez, 2016), ne serait-ce que du fait de la nécessité de l’existence de questions de recherche préalables pour définir la problématique du travail.

Enfin, la troisième famille de méthodes est celle des méthodes dites abductives. Développée par un certain nombre de chercheurs tels que Peirce (1957) sur des bases aristotéliciennes, l'abduction passe outre la frontière entre déduction et induction. Selon Pierce, l'abduction a pour objectif de développer l'acquisition de nouvelles connaissances en stimulant la créativité scientifique (Mc Kaughan, 2008). Plus encore, l'abduction, l'induction et la déduction fonctionneraient ensemble au sein d'une boucle caractérisant l'évolution d'une discipline ou d'un sujet de recherche (l'abduction propose des hypothèses sur un fait, la déduction les teste et l'induction vérifie le test). Multipliant au besoin les allers-retours entre terrain et théorie, l'abduction

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prend comme point de départ l'observation d'un fait ou élément nouveau, inhabituel, original, surprenant ou incohérent vis-à-vis de la connaissance théorique existante qu'il est nécessaire d'expliquer, l'explication pouvant nécessiter de confronter plusieurs fois terrain et théorie. Cette originalité du fait étudié est un point de différenciation majeur entre abduction et induction. Peirce (1957) décrit l'induction comme "le processus de formation d'une hypothèse explicative". Catellin (2004) va dans le même sens en indiquant que "L'abduction est une forme de raisonnement qui permet d'expliquer un phénomène ou une observation à partir de certains faits". Raisonner par abduction, c'est rechercher les causes possibles d'un fait, c'est une démarche de type exploratoire qui extrait des hypothèses à partir des observations et d'un bagage de connaissances et de faits connus. Ainsi, dans le raisonnement abductif, l'observation d'un fait spécifique ou inhabituel mène à la construction d'hypothèses théoriques dont les conséquences sont déduites puis confrontées au terrain étudié pour finalement arriver à l'induction de règles à caractère général (Bernard, 1984).

La démarche abductive semble être particulièrement adaptée à notre terrain et à notre problématique. En effet, le caractère hautement spécifique du corridor logistico-portuaire vu en tant que méta-organisation confère à notre objet d'étude le caractère inhabituel à l'origine d'une analyse abductive : il semble difficile de formuler des hypothèses de départ nécessaires à une approche hypothético-déductive. De plus, l'orientation phénoménologique de notre recherche, focalisée sur un phénomène de construction de réseau, incite fortement à adopter une logique exploratoire et à comparer régulièrement les constatations aux connaissances théoriques se rapprochant le plus de l'objet d'étude, générant ainsi des allers-retours entre terrain et théorie. En outre, le fait que nous disposons de deux types de données (documents officiels et entretiens) nous donne l'occasion d'effectuer une discussion théorique à l'issue de chacun des deux types de corpus dont nous disposons. Remarquons aussi que le choix d'une méthode purement inductive nécessite souvent un nombre de cas élevé afin d'effectuer une analyse fiable, tandis que l'abduction, davantage fondée sur la formulation d'hypothèses dans sa première phase, permet de se contenter d'un faible nombre de cas (Catellin, 2014). Enfin, ce choix d'une méthode abductive permet de concilier la rigueur des méthodes hypothético-déductives et l'examen du terrain tout en conservant l'ouverture d'esprit permise par les méthodes inductives, le cadre théorique étant nettement moins contraignant dans ce cas.

Par conséquent, nous avons défini une méthode abductive basée sur deux analyses différentes, analyses que nous comptons pratiquer sur la base de corpus textuels de deux catégories : des documents officiels issus des administrations telles que les méta-organisations de corridors, les autorités portuaires, les gestionnaires d’infrastructure et l’Etat, qui constitueront une source périphérique d’information, et des entretiens semi-directifs conduits avec des top managers de

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différentes catégories d’organisations présentes habituellement dans les corridors logistico- portuaires (cf. détail des entretiens en annexe 1). Notre démarche abductive de recherche est présentée dans le schéma ci-dessous. Elle présente une abduction réalisée en deux boucles : une première boucle autour de l'analyse du terrain des documents officiels et une deuxième constituée par l'analyse des entretiens, qui fourniront des informations plus précises et rétrospectives.

Figure 9 : Schématisation de la démarche de recherche

Grille d'analyse Analyse lexicale Analyse thématique Inférences théoriques

(1/2)

Phénomène : performation des CLP

Documents officiels

Apports théoriques Analyse lexicale

Théorie des méta- organisations Théorie des biens

communs Modèle processuel de l'acteur-réseau Analyse thématique Entretiens Grille d'analyse Modèle processuel de

l'acteur-réseau Modèle processuel de l'acteur-réseau

Grille d'analyse

Inférences théoriques

(2/2) Théorie des méta-

organisations Théorie des biens

communs Synthèse Implications managériales Grille d'analyse Modèle processuel de l'acteur-réseau Implications managériales Implications managériales

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Les documents officiels considérés sont, dans la mesure de leur disponibilité, les documents stratégiques de la méta-organisation des CLP et ceux des ports et des CLP, qui émanent des autorités portuaires et qui donnent une vision stratégique à moyen et long terme. Ils représentent en quelque sorte une performation souhaitée du CLP et l'analyse de la performation effectuée sur la période passée. Il convient de remarquer que ces documents se limitent au seul cas d'étude principal (le cas HAROPA), qui est le seul cas pour lequel il nous a été possible de nous procurer les documents stratégiques à la fois de la méta-organisation et de l'ensemble des ports administrativement membres du corridor logistico-portuaire. Ainsi, l'analyse de documents officiels ne se fera qu'à l'échelle d'un seul cas, et ce seront les entretiens qui nous renseigneront sur les cas périphériques de comparaison. En effet, les autres corridors logistico-portuaires considérés n'ont pas pu mettre à notre disposition des documents stratégiques pour chacune de leurs places portuaires, ce qui nous empêche d'obtenir une vision complète, ce qui a motivé notre restriction à un seul cas : notre cas d'étude principal.

Ces documents clés constituent des traces écrites de la performation du CLP, et c'est là le principal intérêt de leur étude. Autrement dit, ils permettent d'observer, à différents moments et à différents intervalles le fait méta-organisationnel. Pour les documents émis par les autorités portuaires, ces derniers constituent un moyen d'expression et de communication : ils constituent donc potentiellement un commun performatif, ce qui justifie de les étudier.

En termes de contributions, ils nous renseignent principalement sur la première sous- question de recherche. En effet, la « photographie » qu’ils donnent du CLP à un instant T nécessite la mention des principaux communs mobilisés, notamment les communs à caractère administratif et infrastructurel. Ce sera notamment le cas pour les rapports parlementaires et les rapports d’activité, qui, dans leurs allusions aux structures administratives, pourraient apporter aussi quelques éléments de réponse à la sous-question de recherche 2. Ils nous permettent également de nous renseigner sur le contexte général de la performation des CLP et sur la structure que la méta-organisation donne à ses priorités en fonction de ce dernier, notamment en ce qui concerne les documents stratégiques.

Les entretiens semi-directifs nous renseigneront sur le vécu de la performation des CLP par les managers. Ils nous permettront également de connaître la représentation que les managers de différents types d'entités se font du CLP et des facteurs influant sur la manière dont ce dernier construit son organisation, avec l'évocation de facteurs l'influençant. Nous avons identifié dans nos sous-questions de recherche 2 et 3 deux types d'influence possible de la performativité des communs sur la construction du fait organisationnel dans les CLP, qui sont l'influence sur les dynamiques internes et l'influence sur les dynamiques externes. C'est le retour sur expérience du vécu des processus au jour le jour par les managers qui nous permettra de répondre à ces volets de

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notre recherche. En effet, si les documents officiels sont par nature quelque chose de statique, l’expérience vécue par les managers est on ne peut plus dynamique : elle permettra de renseigner sur l’évolution des relations inter-organisationnelles au fil du temps, ce qui fournira des éléments de réponse à la sous-question 2 ("Comment les biens communs agissent-ils sur les dynamiques internes d'organisation des CLP ?"). C’est également l’expérience vécue qui permettra de renseigner sur l’évolution des activités des organisations impliquées dans le CLP et de l’impact que les communs ont pu avoir sur cette évolution : il sera alors possible de mesurer la contribution des communs à la performation du CLP sur le plan des processus et des activités.

Sur chacune de ces sources de données textuelles, nous comptons effectuer une analyse