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1. INTRODUCTION

1.2. Buts de la recherche

Dans ce cadre, cette recherche vise à étudier les représentations maternelles obtenues au moyen de l’Entretien « R » à la préadolescence, et leurs changements tels qu’évalués par cet instrument depuis la petite enfance. En effet lors de perturbations de la relation mère-enfant, l’influence potentiellement pathogène des représentations maternelles est mise en avant par de nombreux auteurs cliniques. Ils entendent par-là toutes les fantaisies de la mère, ses peurs, ses désirs, fantasmes, distorsions, perceptions sélectives, attributions et identifications qu’elle construit en fonction de son histoire et au travers desquelles elle fait l’expérience de son enfant. Bien qu’un déséquilibre de l’aspect qualitatif et/ou quantitatif puisse être à l’origine de perturbations de la relation, les auteurs postulent néanmoins que tout processus normal d’identification passe aussi nécessairement par les représentations maternelles. L’aspect qualitatif se rapporte à la connotation globalement plutôt positive ou négative des représentations que la mère a de son enfant. L’aspect quantitatif se rapporte à l’usage plus ou moins important qui est fait par la mère des mécanismes de projection et d’identification projective. C’est pourquoi l’influence des représentations maternelles

1 Subside : FNRS N°3.830.086 et FNRS N°32-31323.91 (Prof. B. Cramer & D. N. Stern)

2 Subside : FNRS N°32-40902.94/2 (Prof. B. Cramer & C. Robert-Tissot)

sur les changements fonctionnels ou comportementaux intervenant chez l’enfant est également évoquée dans de nombreux travaux notamment ceux se rapportant aux processus thérapeutiques.

Elle n’a pas fait jusqu’ici l’objet d’études systématiques chez les mères de préadolescents. C’est pourquoi la recherche en cours se propose en particulier d’étudier les représentations des mères à la veille de l’adolescence de leur enfant.

2. REVUE DE LA LITTÉRATURE

2.1. Le concept de représentation

En philosophie, la représentation est définie comme le produit d’une activité mentale qui rend présente à l’esprit l’image d’un objet. Elle apparaît donc comme une construction à partir de la présentation de l’objet et de sa réception dans un temps et un espace donné, qui va se transformer en une perception qui nous affecte, à partir d’éventuels débris d’autres représentations, pour finalement nous placer devant un objet que l’on puisse penser. C’est pourquoi Schopenhauer, à la suite de Kant, pense que le monde tel que nous nous le représentons, notre monde, n’est que le fruit de notre activité mentale et de notre capacité de représentation. Le courant existentialiste précise même que la représentation est caractérisée par l’intentionnalité de celui qui a une activité représentative et qui devient ainsi le sujet du désir de ce qui est véhiculé par la représentation.

Le terme de représentation, issu de la philosophie, est devenu un concept particulièrement intéressant pour la psychopathologie parce qu’il pose le problème de la construction du réel par le sujet. Or la manière dont le sujet construit, se représente le monde dans lequel il vit est une donnée essentielle de sa subjectivité, de sa vie psychique. La pauvreté qualitative et quantitative des représentations s’est révélée être associée à diverses somatisations, à des expressions essentiellement comportementales, à des modes opératoires de penser et à des expériences dépressives. Ces troubles psychosomatiques peuvent être passagers ou annonciateurs de pathologies plus sévères du psychisme.

La psychanalyse a largement utilisé le terme de représentation et contribué à sa diffusion. Pour Freud, l’activité de représentation est très proche de l’activité de penser, peut-être par image. Sur le modèle de Heidegger, qui proposait de distinguer les représentations d’actions des affects s’y rapportant, la première théorie des névroses sépare la représentation d’une scène à caractère sexuel inacceptable, qui est refoulée, devenant ainsi inconsciente, des affects s’y rapportant, qui sont déplacés sur le corps créant le symptôme (hystérique) ou sur des objets non-significatifs pour le sujet (obsessionnelle). L’abandon de cette première « neurotica »3 conduira Freud à la découverte de la réalité psychique, et à la compréhension de ce que la représentation est toujours une construction du sujet, une illusion entachée par son désir, le produit de sa subjectivité.

En psychologie, le terme de représentation est une figuration ou une mise en scène qui actualise une perception, et qui de ce fait engage la mémoire. En effet, notre activité cérébrale ne traite pas les

3 En 1897, Freud abandonne son hypothèse d’une séduction infantile réelle traumatique (abus sexuel) pour une hypothèse de séduction précoce fantasmatique traumatique (effraction psychique due à un excès d’excitation).

objets mais leurs images visuelles, acoustiques, tactiles, etc., autrement dit leurs représentations stockées et activées en mémoire. Sur cette base elle produit encore d’autres représentations plus complexes qui à leur tour sont stockées et activées en mémoire pour d’autres traitements. Le terme de représentation peut alors désigner des perceptions, des concepts, des idées, des schémas de pensée, des ensembles d’informations, des souvenirs, des croyances, des attributions, projections, opinions ou attitudes envers un objet.

La théorie piagétienne reste un cadre de référence obligé qu’il s’agisse du développement des connaissances scientifiques suivant une perspective historico-critique, ou du développement de l’intelligence suivant une perspective ontogénétique. Elle propose une modélisation, une construction du réel à travers des structures opératoires de plus en plus puissantes qui constituent la forme optimale de l’adaptation biologique. Piaget met l’accent sur le rôle des actions et des transformations qui font émerger la connaissance du réel. Le sujet fait émerger les objets, leurs propriétés et leurs relations grâce à ses schèmes d’action ou opérations. Ce primat de l’opératif sur le figuratif a néanmoins entraîné une étude du développement des systèmes de représentations qui a encore des répercutions sur les conceptualisations actuelles de l’activité représentative (Bideaud &

al., 1993).

Chacune à leur manière, la psychologie cognitive et la psychologie sociale ont contribué à montrer combien les représentations influencent chacune de nos actions, apportent une signification et une coloration émotionnelle à chacune de nos perceptions et finalement déterminent nos comportements, des plus élémentaires aux plus élaborés comme l’attachement interpersonnel ou les choix idéologiques

Au vu de la polysémie que recouvre le concept de représentation, nous nous proposons d’abord de présenter, dans l’ordre, plus spécifiquement le sens qu’il prend dans les différents courants théoriques de la psychologie sociale, de la psychologie cognitive, de la psychanalyse et de la théorie de l’attachement.

2.2. Les représentations en psychologie sociale

En psychologie sociale, Moscovici (1961) a introduit la notion de représentation sociale pour comprendre les prises de positions et les pratiques que développe un groupe social. Or comme tout groupe social, un individu est caractérisé par le type de conception du monde qui définit son système de valeurs et détermine le mode de relation qu’il entretient avec son environnement physique et social. Cette conception du monde résulte de l’histoire de son groupe, donc de la mémoire collective, mais aussi de sa place et de son implication dans son contexte écologique et social. Cette conception du monde s’étaie, se concrétise dans les représentations sociales que

l’individu élabore à propos des différents objets, réels ou symboliques, qui l’environnent. La théorie des représentations sociales abandonne par conséquent la distinction classique entre le sujet et l’objet, puisqu’elle pose « qu’il n’y a pas de coupure entre l’univers extérieur et l’univers intérieur de l’individu (ou du groupe). Le sujet et l’objet ne sont pas foncièrement distincts » (1969, p. 9).

L’objet est conçu dans un contexte actif, prolongement du comportement, des attitudes et des normes auxquelles se réfère l’individu. Moscovici (1986) compare ainsi la représentation sociale à une théorie naïve que l’individu utiliserait pour faire face à des situations, des objets donnés. C’est une sorte de grille de lecture mise en œuvre par l’individu lorsque celui-ci pense déceler à travers certains aspects d’une situation, des indices présentant quelques similitudes avec l’objet de représentation. Si aucune information ne vient contredire les hypothèses faites sur la situation, l’individu peut conserver cette grille de lecture pour agir et pour communiquer à propos de la situation. Si, au contraire, une ou plusieurs informations viennent contredire les hypothèses initiales de l’individu, il peut rejeter la grille de lecture qu’il avait cru adéquate pour en adopter une autre plus conforme aux nouvelles données dont il dispose sur la situation. Sociales par leur mode de production, sociocognitives par leur mode d’organisation et de fonctionnement, les représentations sont indissociables de la notion de réseau selon Moscovici et peuvent suffire à définir de nombreux phénomènes psychosociaux. En effet, les gens ne peuvent échanger et communiquer qu’en partageant des représentations et ils les produisent à cet effet. Les représentations sont ainsi des produits de la distance entre les hommes, de la communication. Le support matériel que cette dernière utilise, comportements, mots, images, signes abstraits, n’est pas déterminant, puisque les représentations sociales, élaborées ou induites dans les situations d’interaction, jouent un rôle plus important que les caractéristiques objectives dans les comportements adoptés par l’individu. Les représentations sociales sont ainsi des constructions sociocognitives originales de l’individu qui guident son action.

Selon Abric, qui reprend et poursuit le champ théorique inauguré par Moscovici, la représentation sociale n’est pas un simple reflet de la réalité, mais à la fois « le produit et le processus d’une activité mentale par laquelle un individu ou un groupe reconstitue le réel auquel il est confronté et lui attribue une signification spécifique » (1987, p. 64). Ainsi, côté pile, la représentation fonctionne en tant qu’organisation signifiante, et comme telle elle dépend des circonstances immédiates de la situation mais surtout de facteurs plus généraux qui dépassent la situation comme les enjeux sociaux et idéologiques, la place de l’individu dans l’organisation sociale, et l’histoire de l’individu et de son groupe. Et, côté face, la représentation fonctionne en tant que système d’interprétation de la réalité, et comme telle elle détermine les anticipations et les attentes de l’individu, oriente ses comportements et ses pratiques, régit les relations à son environnement physique et social. Plus précisément Abric (1994) pense que les représentations sociales répondent à quatre types de

fonctions fondamentales : 1) Les fonctions de savoir qui permettent de comprendre et d’expliquer la réalité. Elles relèvent du savoir pratique de sens commun qui définit un contexte partagé de référence permettant la communication, et par lequel les acteurs sociaux acquièrent des connaissances et les intègrent à leur système cognitif en accord avec les valeurs auxquelles ils adhèrent. 2) Les fonctions identitaires qui permettent, grâce à une surévaluation, de sauvegarder une image positive de son groupe d’appartenance au sein du champ social, afin d’élaborer une identité personnelle et sociale gratifiante. Elles jouent un rôle important dans le contrôle social exercé par la collectivité sur chacun de ses membres, en particulier dans les processus de socialisation, en même temps qu’elles assurent la continuité de soi, d’autrui et de l’environnement. 3) Les fonctions d’orientation qui guident les comportements et les pratiques en définissant la finalité de la situation, les anticipations et les attentes, et en déterminant a priori ce qui est licite, tolérable ou inacceptable dans un contexte social donné. Elles déterminent même directement le type de démarche cognitive adopté en sélectionnant et en filtrant les informations afin de rendre une interprétation de la réalité conforme à la représentation. D’où le poids très important de cette dernière dans le lien interpersonnel puisqu’elle ne dépend pas du déroulement, ne suit pas l’interaction, mais la précède et la détermine, pouvant ainsi aboutir à des sortes de prophéties autovalidantes. Enfin, 4) les fonctions justificatrices qui permettent a posteriori de justifier les prises de position et les comportements. Ici on touche à un nouvel aspect du système dynamique de construction mutuelle entre représentations et pratiques sociales, où, à son tour, la représentation est déterminée par la pratique des relations et sert à pérenniser et à justifier la différenciation sociale, et par conséquent l’identité sociale et personnelle, même au prix de stéréotypes discriminatoires.

A ces fonctions de la représentation correspond une structure sociocognitive, décrite par Abric (1976) dans sa théorie du noyau central, qui est régulée par un double système constitué de deux entités distinctes ayant un rôle complémentaire : le noyau central et les éléments périphériques.

Le noyau central est constitué d’éléments cognitifs fortement connexes entre eux qui donnent sa signification à la représentation. En tant que système central, unificateur et stabilisateur, ils exercent une fonction organisatrice qui détermine la nature hiérarchique des relations entre les éléments de la représentation et une fonction génératrice qui détermine la signification de chaque élément du champ représentationnel. Autour de ce noyau et par son action s’organise alors la structure tout entière. Les éléments périphériques sont par conséquent dépendants du noyau central du point de vue de leur signification, mais par ailleurs ce sont eux qui permettent l’ancrage de la représentation dans la réalité du moment. Ces éléments périphériques définis par Flament (1987) comme des schèmes conditionnels sont déterminés par le noyau pour ce qui concerne leur pondération, leur valeur et leur fonction. Leur hiérarchie découle du fait qu’ils peuvent être plus ou moins proches des éléments centraux : proches ils jouent un rôle important dans la concrétisation de la

signification de la représentation, éloignés ils illustrent, explicitent ou justifient cette signification.

Ils constituent l’essentiel du contenu de la représentation et comprennent les informations retenues, sélectionnées et interprétées, les jugements formulés à propos de l’objet et de son environnement, les stéréotypes, les croyances. Ils présentent une plus grande souplesse que les éléments centraux, aussi ils autorisent des modulations individualistes de la représentation et interviennent dans les processus de défense et de transformation des représentations. En effet lorsqu’il y a contradiction entre un caractère de la situation et un élément du noyau central de la représentation sociale à travers laquelle le sujet tend à décoder cette situation, cette représentation sociale deviendra inopérante pour analyser correctement la situation. La mise en cause d’un élément du noyau central ayant pour conséquence une mise en cause de tous les éléments de la structure, le sujet préfèrera généralement changer de « registre » et donc de grille de lecture plutôt que de remettre en question un vaste ensemble de connaissances (la représentation), appliquant ainsi un principe d’autoprotection classiquement observé en psychologie cognitive. Par contre si la nouvelle information met en cause un élément périphérique de la représentation initiale, il n’y aura pas de changement de la grille de lecture. Autrement dit, Abric postule qu’une modification de la signification d’un élément du noyau aurait pour conséquence une modification du sens de tous les éléments de la structure, alors qu’une modification d’un élément périphérique n’aurait que peu de conséquences sur l’ensemble de la structure.

Par ailleurs, constatant que les éléments centraux interviennent massivement pour déterminer soit les jugements (dimension normative), soit les pratiques (dimension fonctionnelle), Abric en vient à concevoir le noyau central d’une représentation sociale comme un ensemble organisé composé de trois types d’éléments :

- des éléments normatifs, lié à l’histoire collective et au système de valeurs et normes du groupe social. Ces éléments déterminent les jugements et les prises de position relatifs à l’objet de représentation. Ils constituent le cadre de référence à partir duquel cet objet est socialement évalué, prend une valeur positive ou négative aux yeux de l’individu.

- des éléments fonctionnels, liés à l’inscription de l’objet dans des pratiques sociales et/ou opératoires. Ces éléments déterminent et organisent les conduites relatives à l’objet. Ils définissent notamment les pratiques qu’il est légitime de mettre en œuvre lorsque l’individu est confronté à l’objet de représentation.

- des éléments mixtes qui ont la double dimension normatif-fonctionnel et qui interviendront autant dans l’orientation des pratiques que dans la production des jugements.

De plus ces éléments constituant le noyau central d’une représentation sociale sont eux aussi hiérarchisés en étant affectés de pondérations différentes qui distinguent des éléments principaux et des éléments adjoints qui restent néanmoins essentiels dans la représentation. Les modalités

d’activation des éléments du noyau central, qui conditionnent leur statut de principal ou d’adjoint, sont déterminées par la nature de la relation que le groupe entretient avec l’objet de la représentation. Dés lors les éléments centraux peuvent être activés différemment en fonction du groupe social concerné et de la finalité de la situation dans laquelle la représentation est utilisée.

Ainsi un individu qui n’a pas de pratique relative à une situation ou à un objet donné, génère une représentation fortement saturée par des normes, voire des positions plus idéologiques, dans laquelle les éléments normatifs se verraient investis d’un statut d’éléments principaux. D’une situation à l’autre pour un individu donné la représentation de l’objet ne change pas puisque le noyau central reste stable, mais l’importance accordée aux différents éléments qui le constitue est, elle, susceptible de varier en fonction de la finalité de la situation, de la relation que l’individu entretient à un moment donné avec l’objet de représentation.

Flament (1994) propose une tentative d’explication du processus de changement des représentations sociales où le processus de transformation est initié par les contradictions entre de nouvelles pratiques adoptées sous la pression de circonstances extérieures (changement politique, économique, etc.) et les croyances dérivées des représentations. De tels changements sont conçus comme étant superficiels quand les contradictions n’atteignent que les éléments périphériques, et profonds quand ils atteignent les éléments centraux. Sur cette base, Moliner et Tafani (1997) ont pu montrer qu’un changement d’attitude envers l’objet s’accompagne d’un changement dans la valence, dans la dimension évaluative de la représentation de l’objet. L’attitude peut se définir, pour ces auteurs, comme un mécanisme psychologique d’évaluation de l’objet sur un axe ayant un pôle négatif et un pôle positif lié à des valeurs sociales mais surtout individuelles. Le changement peut intervenir dans les trois domaines cognitif, affectif et comportemental suivant qu’il se situe au niveau des informations ou des croyances que l’individu a à propos de l’objet, des sentiments ou des émotions qui se font jour chez l’individu concernant l’objet, ou des comportements ou intentions que le sujet montre envers l’objet. En accord avec la théorie du noyau central, Moliner et Tafani montrent que les éléments du noyau de la représentation demeurent inchangés lors d’un changement d’attitude envers l’objet de représentation, mais que les éléments périphériques sont atteints comme si l’individu choisissait d’altérer ses croyances les moins stables dans la représentation. La question est alors de savoir si le changement persistera puisqu’il ne touche pas les éléments centraux de la représentation, ou si le changement sera durable mais limité aux aspects de la représentation supportés par les éléments périphériques. Sur la base des recherches qu’ils présentent, les auteurs concluent que bien que seuls les éléments périphériques aient été touchés par la contradiction, la représentation a effectivement changé durablement, mais que ce changement est limité. C’est donc bien dans le système périphérique que peuvent apparaître et être supportées les contradictions. Il fonctionne comme le système de défense de la représentation et constitue ce que

Flament appelle son « pare-choc ». Dans cette perspective de la psychologie sociale, la transformation d’une représentation s’opère donc généralement par la transformation de ses éléments périphériques : changement de pondération, interprétations nouvelles, déformations fonctionnelles défensives, intégration conditionnelle d’éléments contradictoires.

2.3. Les représentations en psychologie cognitive

2.3.1. La construction des représentations chez l’enfant

Ses intérêts initiaux de biologiste portent Piaget vers les grands problèmes de l’évolution et les théories du transformisme mises en ébullition au début du siècle par les nouvelles données sur

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